- sophiette74Niveau 1
Bonjour
Comme on me l'a demandé dans ma présentation et aussi des amis dans la "vraie vie", je témoigne ici de mon expérience de "2nde carrière", à savoir attachée sortie d'un IRA Institut Régional d'Administration.
J'ai suivi les samedis et mercredis aprem les cours d'un IPAG (institut de préparation à l'adm générale). Du droit public, des finances publiques et entrainement à la note de synthèse.
J'ai trouvé tout cela fort intéressant, en tant que prof d'éducation civique et citoyenne (comprendre mieux les institutions, l'UE, où vont nos impôts...).
Au bout de 2 fois, j'ai réussi le concours. J'ai pas trop réfléchi et y suis allée. Je croyais pouvoir faire marche arrière à un moment ou un autre... C'est aussi un emploi de cat A, dans l'administration...
ERREUR ! Quand on en sort, on est radié des effectifs du MEN, on signe un engagement de servir en tant qu'attaché. On ne peut pas avoir 2 casquettes comme c'est le cas dans bcq d'autres pays... ce qui pourrait faciliter pourtant notre mobilité... enfin.
Faut servir en tant qu'attaché 5 ans ou rembourser ce qu'ils estiment être leur investissement : 64.000 euros. OUI, oui, vous avez bien lu !!!! Je signale que je gagnais comme prof, même moins car pas d'heures sup (et frais de route non remboursés, loin pour moi, en auto, alors que mon bahut était à 4 km...). C'est le prix des prestations des intervenants, frais de bouche et trajets... hôtel parfois ; enfin j'imagine.
Bien classée, j'ai choisi l'adm territoriale de l'Etat.
Là-bas, j'ai subi le mépris des autres agents adm issus du concours interne affraid . Les petits jeunes externes sont plutôt bienveillants avec un prof et n'hésitent pas à nous demander des conseils de rédaction, des entrainements aux oraux... Enfin, certains se la pètent et sont imbuvables aussi... No
Pour les agents adm et secrétaires, donc C ou B, j'apparaissais comme une sorte de nantie qui crachait dans la soupe. Ah les préjugés sur le fait qu'on fout rien et qu'on est toujours en vacances..... humhum
Comme en plus je suis assez studieuse (car je voulais tirer profit de cette formation et être bien classée !!), que je faisais les préparations d'exercices (entrainements à la note adm, rédaction de lettres adm, budget, rédaction de cahier des charges pour des appels d'offre...), que je participais en classe (parfois par pitié pour le pauvre intervenant bien seul devant une bande de "fonctionnaires" dans le mauvais sens du terme, attendant la pause et la sonnerie !! surfant sur FB ou accros eux textos...), ben, on me charriait. Pas que moi, je signale, mais les 5-6 "actifs".
Enfin, il y avait 5 groupes au total dans la promo (mélangeant internes, externes et 3e concours) et je pense être tombée aussi dans le moins motivé... vu le classement final de la moitié d'entre eux. Obligée (et/ou contents) de prendre ASU et gestionnaire d'EPLE en imaginant qu'ils allaient enfin pouvoir se la couler douce, logés et nourris, et en congés toutes les 7 semaines...
J'aurais aimé aller vers des ministères qui m'intéressent, Culture, Jeunesse et Sports.... ben, non on choisit pas, on prend ce qui reste qd ceux qui sont au-dessus de nous ont choisi, parfois par souci géographique, prestige, calcul... Aucune prise en compte de notre âge ou situation familiale... j'ai été nommé à 2h de route de chez moi, ou 40 min d'auto +45 min train... dans un bled où mon mari ne pourra pas trouver de train ou autoroute rapide pour rejoindre son job, ni même un aéroport quand il doit partir en déplacement à l'étranger...
Voilà, pour ceux que ça tente. Faut savoir que c'est ça, l'IRA.
Autre chose qui m'a également beaucoup perturbée, il n'y a aucune pédagogie dans la formation. J'ai même eu l'impression qu'on nous laissait prendre sciemment parfois de mauvais chemins. Je m'explique : si je prends l'épreuve commune de rapport sur commande : on nous met en groupe de 6 à 7, -on ne choisit pas nos partenaires - et on nous affecte à un vrai travail pour une adm : rédiger un rapport (le nôtre faisait 100 pages sans les annexes) où on propose des solutions à un cas concret (sujets très divers et variés, allant de la réorganisation du service financier d'une fac à la politique de défense du droit des femmes, en passant par l'optimisation des moyens et ressources de tel ou tel service...).
Dans mon cas, la personne ressource/contact de l'adm concernée était très dirigiste, voire obtue... et ne nous a laissé aucune marge de manoeuvre pour étendre nos recherches, proposer des choses innovantes... et on a eu une très mauvaise note car le jury de l'IRA (qui se moque complètement des conditions dans lesquelles on a travaillé), nous a reproché de ne pas avoir" pris de hauteur" (ils adorent cette expression à l'IRA !) avec le sujet :shock:
Même chose pour les questions à l'oral de mise en situation... on cherche à nous destabiliser, prendre en faute... TOUT le temps.
J'avais de bonnes notes à l'oral, -notre métier nous prépare à tout -, mais des camarades très sérieux se sont ramassés des notes catastrophiques à cause de pièges ou questions vraiment foireuses...
Allez, j'arrête là, mais j'aurais aimé qu'on m'explique à moi tout cela AVANT, je n'aurais pas franchi le pas.
Comme on me l'a demandé dans ma présentation et aussi des amis dans la "vraie vie", je témoigne ici de mon expérience de "2nde carrière", à savoir attachée sortie d'un IRA Institut Régional d'Administration.
J'ai suivi les samedis et mercredis aprem les cours d'un IPAG (institut de préparation à l'adm générale). Du droit public, des finances publiques et entrainement à la note de synthèse.
J'ai trouvé tout cela fort intéressant, en tant que prof d'éducation civique et citoyenne (comprendre mieux les institutions, l'UE, où vont nos impôts...).
Au bout de 2 fois, j'ai réussi le concours. J'ai pas trop réfléchi et y suis allée. Je croyais pouvoir faire marche arrière à un moment ou un autre... C'est aussi un emploi de cat A, dans l'administration...
ERREUR ! Quand on en sort, on est radié des effectifs du MEN, on signe un engagement de servir en tant qu'attaché. On ne peut pas avoir 2 casquettes comme c'est le cas dans bcq d'autres pays... ce qui pourrait faciliter pourtant notre mobilité... enfin.
Faut servir en tant qu'attaché 5 ans ou rembourser ce qu'ils estiment être leur investissement : 64.000 euros. OUI, oui, vous avez bien lu !!!! Je signale que je gagnais comme prof, même moins car pas d'heures sup (et frais de route non remboursés, loin pour moi, en auto, alors que mon bahut était à 4 km...). C'est le prix des prestations des intervenants, frais de bouche et trajets... hôtel parfois ; enfin j'imagine.
Bien classée, j'ai choisi l'adm territoriale de l'Etat.
Là-bas, j'ai subi le mépris des autres agents adm issus du concours interne affraid . Les petits jeunes externes sont plutôt bienveillants avec un prof et n'hésitent pas à nous demander des conseils de rédaction, des entrainements aux oraux... Enfin, certains se la pètent et sont imbuvables aussi... No
Pour les agents adm et secrétaires, donc C ou B, j'apparaissais comme une sorte de nantie qui crachait dans la soupe. Ah les préjugés sur le fait qu'on fout rien et qu'on est toujours en vacances..... humhum
Comme en plus je suis assez studieuse (car je voulais tirer profit de cette formation et être bien classée !!), que je faisais les préparations d'exercices (entrainements à la note adm, rédaction de lettres adm, budget, rédaction de cahier des charges pour des appels d'offre...), que je participais en classe (parfois par pitié pour le pauvre intervenant bien seul devant une bande de "fonctionnaires" dans le mauvais sens du terme, attendant la pause et la sonnerie !! surfant sur FB ou accros eux textos...), ben, on me charriait. Pas que moi, je signale, mais les 5-6 "actifs".
Enfin, il y avait 5 groupes au total dans la promo (mélangeant internes, externes et 3e concours) et je pense être tombée aussi dans le moins motivé... vu le classement final de la moitié d'entre eux. Obligée (et/ou contents) de prendre ASU et gestionnaire d'EPLE en imaginant qu'ils allaient enfin pouvoir se la couler douce, logés et nourris, et en congés toutes les 7 semaines...
J'aurais aimé aller vers des ministères qui m'intéressent, Culture, Jeunesse et Sports.... ben, non on choisit pas, on prend ce qui reste qd ceux qui sont au-dessus de nous ont choisi, parfois par souci géographique, prestige, calcul... Aucune prise en compte de notre âge ou situation familiale... j'ai été nommé à 2h de route de chez moi, ou 40 min d'auto +45 min train... dans un bled où mon mari ne pourra pas trouver de train ou autoroute rapide pour rejoindre son job, ni même un aéroport quand il doit partir en déplacement à l'étranger...
Voilà, pour ceux que ça tente. Faut savoir que c'est ça, l'IRA.
Autre chose qui m'a également beaucoup perturbée, il n'y a aucune pédagogie dans la formation. J'ai même eu l'impression qu'on nous laissait prendre sciemment parfois de mauvais chemins. Je m'explique : si je prends l'épreuve commune de rapport sur commande : on nous met en groupe de 6 à 7, -on ne choisit pas nos partenaires - et on nous affecte à un vrai travail pour une adm : rédiger un rapport (le nôtre faisait 100 pages sans les annexes) où on propose des solutions à un cas concret (sujets très divers et variés, allant de la réorganisation du service financier d'une fac à la politique de défense du droit des femmes, en passant par l'optimisation des moyens et ressources de tel ou tel service...).
Dans mon cas, la personne ressource/contact de l'adm concernée était très dirigiste, voire obtue... et ne nous a laissé aucune marge de manoeuvre pour étendre nos recherches, proposer des choses innovantes... et on a eu une très mauvaise note car le jury de l'IRA (qui se moque complètement des conditions dans lesquelles on a travaillé), nous a reproché de ne pas avoir" pris de hauteur" (ils adorent cette expression à l'IRA !) avec le sujet :shock:
Même chose pour les questions à l'oral de mise en situation... on cherche à nous destabiliser, prendre en faute... TOUT le temps.
J'avais de bonnes notes à l'oral, -notre métier nous prépare à tout -, mais des camarades très sérieux se sont ramassés des notes catastrophiques à cause de pièges ou questions vraiment foireuses...
Allez, j'arrête là, mais j'aurais aimé qu'on m'explique à moi tout cela AVANT, je n'aurais pas franchi le pas.
- sophiette74Niveau 1
Je voulais répondre aux gentilles personnes qui me signalent que j'ai mon mail comme nom d'utilisateur : je n'arrive pas à faire le changement et je n'ai pas assez posté dans le forum pour pouvoir répondre aux MP ni même en écrire :-(
par conséquent je ne peux envoyer de mp aux administrateurs...
Je viens d'écrire en cliquant sur contact.
Si qn pouvait copier ce msg et l'envoyer à un admin ? ce serait adorable !!
Sophiette ou sophiette74 comme nom d'utilisatrice serait bcq mieux ;-)
MERCI :-)
par conséquent je ne peux envoyer de mp aux administrateurs...
Je viens d'écrire en cliquant sur contact.
Si qn pouvait copier ce msg et l'envoyer à un admin ? ce serait adorable !!
Sophiette ou sophiette74 comme nom d'utilisatrice serait bcq mieux ;-)
MERCI :-)
- InvitéInvité
Normalement, tu as la possibilité d'écrire aux modérateurs et à l'administrateur, même si tu n'as pas atteint le quota de messages pour écrire aux autres membres.
- SaphyrNiveau 9
Bonjour Sophie,
Désolée de te voir aussi déçue. Cependant, certains des éléments de déception que tu cites: affectation post concours, organisation des évaluations, nécessité de servir 5 ans... sont des choses que tu as la possibilité de savoir avant de passer le concours. C'est un concours qui m'a intéressé, je me suis renseignée, j'ai fréquenté des forums d'étudiants et c'était précisé.
Par contre, l'attitude de tes camarades de promo n'était pas prévisible, ni même acceptable. C'est un facteur humain, qui donc change d'une année sur l'autre, d'un IRA sur l'autre. J'ose croire qu'il ne faut pas en faire une généralité.
J'apprécie cependant de lire un témoignage négatif, car la plupart de ceux que j'ai lu étaient positifs. Le seul aspect qui était pointé du doigt c'est l'esprit de compétition en fin d'année pour obtenir le meilleur poste. Et, en ce qui me concerne, je préfère un système d'affectation en fonction de la réussite à des examens. De plus, il est possible, par la suite, de postuler auprès des collectivités et, par la même occasion, de changer d'affectation.
J'aurai cependant une question : dans quel IRA étais-tu?
Désolée de te voir aussi déçue. Cependant, certains des éléments de déception que tu cites: affectation post concours, organisation des évaluations, nécessité de servir 5 ans... sont des choses que tu as la possibilité de savoir avant de passer le concours. C'est un concours qui m'a intéressé, je me suis renseignée, j'ai fréquenté des forums d'étudiants et c'était précisé.
Par contre, l'attitude de tes camarades de promo n'était pas prévisible, ni même acceptable. C'est un facteur humain, qui donc change d'une année sur l'autre, d'un IRA sur l'autre. J'ose croire qu'il ne faut pas en faire une généralité.
J'apprécie cependant de lire un témoignage négatif, car la plupart de ceux que j'ai lu étaient positifs. Le seul aspect qui était pointé du doigt c'est l'esprit de compétition en fin d'année pour obtenir le meilleur poste. Et, en ce qui me concerne, je préfère un système d'affectation en fonction de la réussite à des examens. De plus, il est possible, par la suite, de postuler auprès des collectivités et, par la même occasion, de changer d'affectation.
J'aurai cependant une question : dans quel IRA étais-tu?
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"Ecoutez, mon vieux, peu importe qu'un homme vive trente ou cent ans, dans la mesure où il fait quelque chose qui en vaut la peine avant de casser sa pipe", Etats d'urgence, André Brink.
“I'm right and you're wrong, I'm big and you're small, and there's nothing you can do about it.”, Matilda, Roald Dahl
- RoninMonarque
C'est un témoignage très intéressant, même si tout n'est pas rose. Et qui m'intéresse. Les inconvénients l'emportent pour toi sur les avantages, est-ce parce que venant de l'EN ou est-ce cette question de poste qui pose le plus de problèmes ?
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- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Moi ce qui m'inquiète (et cela corrobore le témoignage d'un de mes meilleurs amis ex-prof devenu fonctionnaire en préfecture après être passé par l'IRA), c'est de constater que les postes liés à l'EN sont choisis en dernier et en désespoir de cause. Cela en dit long sur le rejet de l'EN, mais cela ne peut pas non plus être encourageant de constater que ce sont des mal classés aux concours et démotivés qui deviennent gestionnaires (déjà qu'avant ils n'aimaient pas toujours les profs, ça ne risque pas de s'arranger).
- Reine MargotDemi-dieu
Si les postes EN sont moins choisis c'est aussi parce que ce sont les moins bien payés (eh oui contrairement au Minefi on ne fait pas gagner d'argent à l'Etat).
J'ai passé l'IRA il y a 2 ans, pour voir, j'ai été admissible. Puis j'ai vécu une année de SAENES très difficile où j'ai dû apprendre sur le tas sans aucune aide ni formation (ah si 1.5 jour sur Word et excel), j'ai découvert que l'administration est aussi un milieu où tu dois te débrouiller vraiment seul(e). J'ai vu aussi les responsabilités des attachés autour de moi et leurs connaissances juridiques et administratives, tellement plus fouillées que les miennes (le plus souvent d'anciens juristes), leurs capacités de décision...
Enfin j'ai découvert le risque d'être mutée comme gestionnaire en EPLE et le forum des gestionnaires qui donnait vraiment l'impression d'un boulot très dur, très solitaire, surtout dans le cas d'un CDE difficile.
Et aussi la perspective de devoir ENCORE muter en ne sachant pas où...alors que j'ai déjà fait 3 académies, etc...
J'ai donc renoncé à l'oral et finalement je pense que c'est un bon choix.
Ton témoignage confirme mes craintes...
J'ai passé l'IRA il y a 2 ans, pour voir, j'ai été admissible. Puis j'ai vécu une année de SAENES très difficile où j'ai dû apprendre sur le tas sans aucune aide ni formation (ah si 1.5 jour sur Word et excel), j'ai découvert que l'administration est aussi un milieu où tu dois te débrouiller vraiment seul(e). J'ai vu aussi les responsabilités des attachés autour de moi et leurs connaissances juridiques et administratives, tellement plus fouillées que les miennes (le plus souvent d'anciens juristes), leurs capacités de décision...
Enfin j'ai découvert le risque d'être mutée comme gestionnaire en EPLE et le forum des gestionnaires qui donnait vraiment l'impression d'un boulot très dur, très solitaire, surtout dans le cas d'un CDE difficile.
Et aussi la perspective de devoir ENCORE muter en ne sachant pas où...alors que j'ai déjà fait 3 académies, etc...
J'ai donc renoncé à l'oral et finalement je pense que c'est un bon choix.
Ton témoignage confirme mes craintes...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- NitaEmpereur
Merci pour ce témoignage (qui ne me surprend pas, j'en avais eu d'autres...)
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A clean house is a sign of a broken computer.
- Simone BouéNiveau 9
Enfin, pour contrebalancer on pourrait aussi demander à Lola-Valerie par exemple de témoigner. Il me semble qu'elle serait plus positive. D'ailleurs quand on va voir sur quitterlenseignement, beaucoup de témoignages sont positifs. C'est pour ça que je te remercie de montrer l'autre versant.
Quant à l'affectation loin de chez soi, quand on passe l'IRA, je le savais déjà.
Quant à l'affectation loin de chez soi, quand on passe l'IRA, je le savais déjà.
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Tant de pages, tant de livres qui furent nos sources d'émotion, et que nous relisons pour y étudier la qualité des adverbes ou la propriété des adjectifs.
E.C.
- RoninMonarque
Le moindre intérêt pour l'EN n'est il pas surtout lié à la faiblesse/absence de primes ?
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- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Ronin a écrit:Le moindre intérêt pour l'EN n'est il pas surtout lié à la faiblesse/absence de primes ?
Il y a certainement des établissements où il est confortable d'être agent comptable.
Maintenant, c'est effectivement probablement moins payé, mais je suis convaincu que c'est en partie une question d'image (l'EN, ce n'est plus très glamour, et certains doivent s'imaginer que bosser avec des profs, c'est l'enfer; cela dit, cela ne doit pas être totalement faux quand on est gestionnaire )
- RoninMonarque
Pire que de faire la même chose au 2ème REP ?
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- Reine MargotDemi-dieu
il suffit de comparer les grilles indiciaires avec les primes entre ministères et là...
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- sophiette74Niveau 1
Pour moi, les inconvénients l'emportent :Ronin a écrit:C'est un témoignage très intéressant, même si tout n'est pas rose. Et qui m'intéresse. Les inconvénients l'emportent pour toi sur les avantages, est-ce parce que venant de l'EN ou est-ce cette question de poste qui pose le plus de problèmes ?
-oui, le système d'affectation pose pb. Mais pas que,
- malgré les belles possibilités de mobilité qu'on nous vante ( les attachés sont aujourd'hui un corps interministériel comme les administrateurs civils énarques), les conditions reelles sont toutes autres. Je m'explique : si on nous dit qu'on pourra bouger facilement avec la possibilite de candidater à n'importe quel poste de la BIEP, que c'est du recrutement (CV lettre de motivation, entretien comme dans le privé), en fait, les mobilités sont conditionnées aux transferts de fonds, négociations entre ministères entrant/sortant. On peut changer de ministère pour aller sur les postes pourris non pourvus quoi... Lors de 2 entretiens, on me l'a "avoué"... Donc quand on est convoqué à un entretien, c'est fréquent que ce soit bidon, juste pour que l'adm qui publie l'offre puisse donner l'illusion de l'ouverture et d'une juste concurrence ( un peu comme pour les marchés publics). Bien évidemment, une personne qui n'a pas du tout le profil peut aussi etre prise si elle fait intervenir son dossier "social". Je trouve cela juste qqpart, mais qu'on ne nous dise pas qu'au niveau des attachés c'est différent. C'est différent qd cela les arrange : en sortie d'IRA, pas de crainte des syndicats ou RPS... On met les gens n'importe où, rien à faire des situations familiales... Après, par peur de recours, arrêts maladie de représailles, on aménage. Je ne parle même pas des postes pour lesquels le service à déjà son élu mais pour lequel on publie l'offre et on fait perdre son temps et son argent ( les transports ne sont pas gratuits) pour donner encore l'illusion de l'ouverture et de l'égalité des chances.
Avant l'ira, j'avais bossé durant mes vacances d'été , enfin fait de vrais stages non rémunérés dans differents services etat, collectivités territoriales, j'ai donc de l'experience, autre que prof, je veux dire. Comme prof, j'ai aussi des experiences annexes ( hopital, projets d'orientation, firmation...), on m'a dit que mon profil'etait tres interessant. Sauf que pour les raisons ci-dessus, je reste coincée dans un poste inintéressant loin de chez moi.
Ce qui m'agace, c'est qu'aujourd'hui que je connais bien la réglementation, les grands principes qui devraient s'appliquer aux agents comme aux usagers, ca me revolte qu'on se moque de nous agents ...
- enfin, et non du moins, franchement, ca peut être ultra chiant comme boulot !!!
J'avais fait un stage en pref passionnant, à l'environnement aussi. Mais a l'opposé, je peux regarder ma montre 100 fois dans la journée quand je me perds dans des trucs du genre : rediger des textes parapluie ( qui ne servent qu'à couvrir l'adm, le service en cas de pb).
Prof, je voyais pas les matinées passer ( certains après-midi certes, ca dependait des classes). Je pouvais rester des heures en plus pour des projets, pour prendre mes collés... Je m'amusais ( je ne le réalise qu'aujourd'hui) à preparer mes cours, des sorties pédagogiques. Entre collègues, on n'était pas rivaux à se tirer dans les pattes pour plaire au chef... C'est qd me souvent le cas des depitants au fort pouvoir de nuisance dans un bureau...
Enfin, bcq de choses ne me correspondent pas du tout.
- sophiette74Niveau 1
Marcel Khrouchtchev a écrit:Ronin a écrit:Le moindre intérêt pour l'EN n'est il pas surtout lié à la faiblesse/absence de primes ?
Il y a certainement des établissements où il est confortable d'être agent comptable.
Maintenant, c'est effectivement probablement moins payé, mais je suis convaincu que c'est en partie une question d'image (l'EN, ce n'est plus très glamour, et certains doivent s'imaginer que bosser avec des profs, c'est l'enfer; cela dit, cela ne doit pas être totalement faux quand on est gestionnaire )
Ce qui gêne, ce peut etre le salaire moins élevé certes, mais il s'explique par les congés en plus ; mais aussi la contrainte d'habiter dans le logement de fonction et les we à ne pas s'eloigner car d'astreinte...
- MoondogNiveau 5
sophiette74 a écrit:
- enfin, et non du moins, franchement, ca peut être ultra chiant comme boulot !!!
J'avais fait un stage en pref passionnant, à l'environnement aussi. Mais a l'opposé, je peux regarder ma montre 100 fois dans la journée quand je me perds dans des trucs du genre : rediger des textes parapluie ( qui ne servent qu'à couvrir l'adm, le service en cas de pb).
Prof, je voyais pas les matinées passer ( certains après-midi certes, ca dependait des classes). Je pouvais rester des heures en plus pour des projets, pour prendre mes collés... Je m'amusais ( je ne le réalise qu'aujourd'hui) à preparer mes cours, des sorties pédagogiques. Entre collègues, on n'était pas rivaux à se tirer dans les pattes pour plaire au chef... C'est qd me souvent le cas des depitants au fort pouvoir de nuisance dans un bureau...
Enfin, bcq de choses ne me correspondent pas du tout.
Ton témoignage me rappelle ce que j'ai vécu. La situation de TZR me pesant, j'ai tenté les IRA pour lequel j'ai été admissible mais non admis suite à un oral avec 3 attachés antipathiques au possible: ils ont vu en moi la caricature du prof car le commentaire de mon oral stipulait "connaissances livresques"> en gros les profs ne connaissent que leurs bouquins mais pas la "vraie vie". Suite à cet oral, j'ai tout de même postulé dans les collectivités territoriales pour tenter un détachement. Un mois après, j'obtenais un poste en mairie en tant qu'attaché en Ressources Humaines, pile poil ce que je souhaitais (et que je n'aurai sans doute pas obtenu à l'issue des IRA).
Malgré le domaine fort intéressant dans lequel je travaillais, je retrouve ce que tu racontes: un salaire bien plus élevé (400 euros nets de plus par mois)mais des journées interminables, des rédactions d'arrêtés peu passionnants, et l'impression de ne pas faire grand chose d'"utile" de ses journées... Le fait d'avoir été en détachement m'a donné la possibilité de réintégrer l'Education Nationale.
Voila maintenant 4 ans que j'ai raté l'oral des IRA et, à lire ton témoignage, je me dis "heureusement"... Le détachement m'a au moins rapidement permis de m'apercevoir que je faisais une erreur.
Ce qui est rassurant à travers ces quelques témoignages, c'est de s'apercevoir que le métier d'enseignant reste, malgré les préjugés ambiants, une profession plus épanouissante que d'autres.
_________________
http://www.lastfm.fr/user/Pluton
- Lola-ValérieNiveau 9
Une collègue ancienne prof à l'IRA m'en avait parlé, mais je n'avais pas vu ce post !
Je suis à l'IRA cette année, donc je ne peux pas témoigner sur les postes en sortie. Ce qui est sûr, c'est qu'on nous rappelle toutes les semaines que "ce n'est que le premier poste", on sait tous que ça ne sera pas le poste rêvé, qu'on risque de s'ennuyer un peu, qu'on sera peut-être loin de chez soi. On a tous passé le concours en le sachant, même si on espère tous être au dessus du lot et éviter d'avoir à galérer trois ans au fin fond de la Picardie...
J'en suis donc aux 2/3 de cette année. Mon premier stage en préfecture a été vraiment super, avec des collègues tous bienveillants, et où on m'a fait confiance et où j'ai eu plus de compliments en sept semaines qu'en cinq ans à l'éducation nationale. Les cours sont d'un niveau aléatoire, mais je les trouve bien meilleurs, et bien plus formateurs, que ceux que j'ai pu avoir à l'IUFM.
J'ai rencontré beaucoup d'attachés qui ont eu des tas de postes différents, qui ont fait des choix pour construire leur déroulé de carrière, qui ont appris à se vendre, à jouer de leurs relations. C'est un élément qu'il faut prendre en compte aussi : les mutations ne se font pas avec un système de points qui met tout le monde à égalité, il prend en compte le profil de la personne. Personnellement, je trouve ça très rassurant de ne plus être réduite à une équation. Je trouve ça très rassurant d'être proche ou loin de chez moi pour mon classement et pas parce que j'aurais fait des enfants plus tôt qu'un autre. A l'éduc', il m'aurait fallu dix ans pour ne plus être TZR, et peut-être pas pour aboutir sur un bon poste ; là j'arriverai directement sur un poste à moi. Ensuite, effectivement, les mutations sont difficiles, surtout en interministériel vu les contrainte de plafonds d'emplois. Je pense qu'on réussit à faire son chemin en se créant un profil spécifique, car ça a beau être un corps généraliste, les recrutements à profil se multiplient.
Pour tout le reste, j'avoue être atterrée par toutes ces critiques. Je suis partie parce que de toute façon je ne pouvais plus enseigner, parce que l'éducation nationale me détruisait. Je n'ai pas de vacances cette année et je suis bien moins fatiguée qu'avec des "vacances" de prof. Je risque de m'ennuyer dans un bureau ? Ce sera toujours mieux que de me sentir insultée tous les jours par des morveux et par leurs parents. Je risque de ne pas trouver de sens à ce que je fais ? Ça ne me changera pas de ces heures passées à préparer des cours pour voir les polys aussitôt jetés à la poubelle et les moyennes de classe au ras des pâquerettes. Et si, à la fin, malgré toutes les possibilités qu'offre le métier d'attaché, ça ne me convient pas, je ne viendrai pas chouiner sur un forum que c'est trop injuste, parce que je connais les règles du jeu. Je tâcherai juste de préparer une seconde reconversion, d'autant que les cinq années de service à rendre ne sont pas nécessairement à faire sur les cinq années suivant le concours, et je doute que si on part en détachement ou en dispo pendant vingt ans l'administration vienne à la fin nous réclamer des comptes.
Bref, pour ma part, je revis depuis que j'ai eu le concours.
Je suis à l'IRA cette année, donc je ne peux pas témoigner sur les postes en sortie. Ce qui est sûr, c'est qu'on nous rappelle toutes les semaines que "ce n'est que le premier poste", on sait tous que ça ne sera pas le poste rêvé, qu'on risque de s'ennuyer un peu, qu'on sera peut-être loin de chez soi. On a tous passé le concours en le sachant, même si on espère tous être au dessus du lot et éviter d'avoir à galérer trois ans au fin fond de la Picardie...
J'en suis donc aux 2/3 de cette année. Mon premier stage en préfecture a été vraiment super, avec des collègues tous bienveillants, et où on m'a fait confiance et où j'ai eu plus de compliments en sept semaines qu'en cinq ans à l'éducation nationale. Les cours sont d'un niveau aléatoire, mais je les trouve bien meilleurs, et bien plus formateurs, que ceux que j'ai pu avoir à l'IUFM.
J'ai rencontré beaucoup d'attachés qui ont eu des tas de postes différents, qui ont fait des choix pour construire leur déroulé de carrière, qui ont appris à se vendre, à jouer de leurs relations. C'est un élément qu'il faut prendre en compte aussi : les mutations ne se font pas avec un système de points qui met tout le monde à égalité, il prend en compte le profil de la personne. Personnellement, je trouve ça très rassurant de ne plus être réduite à une équation. Je trouve ça très rassurant d'être proche ou loin de chez moi pour mon classement et pas parce que j'aurais fait des enfants plus tôt qu'un autre. A l'éduc', il m'aurait fallu dix ans pour ne plus être TZR, et peut-être pas pour aboutir sur un bon poste ; là j'arriverai directement sur un poste à moi. Ensuite, effectivement, les mutations sont difficiles, surtout en interministériel vu les contrainte de plafonds d'emplois. Je pense qu'on réussit à faire son chemin en se créant un profil spécifique, car ça a beau être un corps généraliste, les recrutements à profil se multiplient.
Pour tout le reste, j'avoue être atterrée par toutes ces critiques. Je suis partie parce que de toute façon je ne pouvais plus enseigner, parce que l'éducation nationale me détruisait. Je n'ai pas de vacances cette année et je suis bien moins fatiguée qu'avec des "vacances" de prof. Je risque de m'ennuyer dans un bureau ? Ce sera toujours mieux que de me sentir insultée tous les jours par des morveux et par leurs parents. Je risque de ne pas trouver de sens à ce que je fais ? Ça ne me changera pas de ces heures passées à préparer des cours pour voir les polys aussitôt jetés à la poubelle et les moyennes de classe au ras des pâquerettes. Et si, à la fin, malgré toutes les possibilités qu'offre le métier d'attaché, ça ne me convient pas, je ne viendrai pas chouiner sur un forum que c'est trop injuste, parce que je connais les règles du jeu. Je tâcherai juste de préparer une seconde reconversion, d'autant que les cinq années de service à rendre ne sont pas nécessairement à faire sur les cinq années suivant le concours, et je doute que si on part en détachement ou en dispo pendant vingt ans l'administration vienne à la fin nous réclamer des comptes.
Bref, pour ma part, je revis depuis que j'ai eu le concours.
- RoninMonarque
La formation est très généraliste ? ou est-ce vraiment très orienté droit/économie ? les missions qui t'attendent à la sortie sont plus orientées gestion ou prise de décisions ? ( non non non je ne suis pas tenté )
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- CasparProphète
Merci pour ce témoignage. Je n'ai pas trop le moral en ce moment (quelques classes et élèves pénibles) mais l'herbe n'est pas forcément plus verte ailleurs. :|
- Reine MargotDemi-dieu
Je pense que ça dépend vraiment des attentes et du profil de chacun. Effectivement certains auront l'impression d'être plus utiles face à des élèves que dans un bureau, tandis que d'autres (comme moi) ne trouveront aucun sens à préparer des cours pour des élèves qui s'en moquent bien et des parents jamais contents.
Après effectivement mieux vaut se renseigner très scupuleusement avant de se lancer dans l'IRA et ne pas passer ce concours sur un coup de tête, parce qu'on ne supporte plus le métier de prof; il y a d'autres contraintes (mutations, mais aussi énorme autonomie quand on doit assimiler toutes les connaissances juridiques qu'un attaché doit avoir et qu'on est en concurrence à l'IRA avec des juristes, ou encore qu'on se retrouve gestionnaire d'établissement isolé face à un CDE pénible).
Après effectivement mieux vaut se renseigner très scupuleusement avant de se lancer dans l'IRA et ne pas passer ce concours sur un coup de tête, parce qu'on ne supporte plus le métier de prof; il y a d'autres contraintes (mutations, mais aussi énorme autonomie quand on doit assimiler toutes les connaissances juridiques qu'un attaché doit avoir et qu'on est en concurrence à l'IRA avec des juristes, ou encore qu'on se retrouve gestionnaire d'établissement isolé face à un CDE pénible).
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Lola-ValérieNiveau 9
Ronin a écrit:La formation est très généraliste ? ou est-ce vraiment très orienté droit/économie ? les missions qui t'attendent à la sortie sont plus orientées gestion ou prise de décisions ? ( non non non je ne suis pas tenté )
La formation est très généraliste :
- un peu de contentieux (de quoi avoir la base de la base pour pouvoir faire un mémoire en défense)
- beaucoup de RH (droit et cours sur le management, où évidemment la théorie ne vaut pas la pratique, mais c'est mieux que rien) ;
- les finances publiques, le fonctionnement des budgets opérationnels...
- la dépense publique (ordonnateur, comptable) ;
- les bases sur la compta et le budget en service déconcentré et en EPLE (y compris sur le tronc commun) ;
- l'audit, le contrôle de gestion, le contrôle interne... très très à la mode ;
- les marchés publics, comme pour le contentieux c'est très basique mais ça permet de savoir ce que c'est ;
- rédaction administrative ;
- cours très généraux sur les politiques publiques (handicap, emploi, politique de la ville, discrimination...)
- des séminaires thématique : gestion de crise, risques psychosociaux, égalité homme-femme, droit européen...
Les postes en sortie sont très variés, déjà selon les trois univers : en administration centrale, les attachés sont plutôt en bas de la pyramide hiérarchique donc ont moins de responsabilités et très rarement de l'encadrement ; en gestion d'EPLE, ce sont tout de suite de grosses équipes à encadrer, beaucoup d'autonomie et de responsabilités, sur des postes où il y a vraiment une technicité importante ; enfin, en administration déconcentrée, les postes sont très très variés. Les chargés de mission par exemple n'ont pas ou très peu d'encadrement et sont affectés à une mission très précise, ce qui permet de gérer assez vite son panel de compétences, et à l'inverse on peut se retrouver directement secrétaire général de (petite) sous-préfecture, ce qui implique forcément plus de décisions...
Dans tous les cas, comme le souligne Margot, il faut aussi être prêt à avoir des responsabilités, personnellement je ne m'attendais pas à ça mais les différents stages donnaient déjà des responsabilités importantes. Les attachés sont aussi vus, en préfecture en tout cas, comme le haut de la hiérarchie (alors que j'étais juste stagiaire, les gens me voyaient déjà limite devenir préfète et étaient assez révérencieux). Ça fait bizarre après l'EN où tout le monde se tutoie et où tout le monde est à égalité.
Je peux envoyer à qui veut des exemples de fiches de postes, c'est extrêmement varié.
- RoninMonarque
Merci beaucoup pour tes précisions. Et je ne suis pas contre des précisions...
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- Reine MargotDemi-dieu
oui, attaché c'est une grosse marche, ce sont des postes à responsabilité donc il faut le vouloir aussi.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Lola-ValérieNiveau 9
Ronin, tu peux m'envoyer ton mail en mp si tu veux des exemples de fiches de poste.
Après, comme le montre l'exemple de Reine Margot, les concours cat. B sont aussi ouverts, on peut même souvent gagner plus qu'en étant prof, et ce n'est pas une honte de vouloir faire un travail dit "d'exécution", ça peut au contraire permettre d'assurer sa tranquillité d'esprit.
Après, comme le montre l'exemple de Reine Margot, les concours cat. B sont aussi ouverts, on peut même souvent gagner plus qu'en étant prof, et ce n'est pas une honte de vouloir faire un travail dit "d'exécution", ça peut au contraire permettre d'assurer sa tranquillité d'esprit.
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