- OudemiaBon génie
Reine, la question de Cripure m'a fait rechercher l'histoire de l'ENAM (administration municipale, mon père avait suivi cette formation), qui me semblait l'ancêtre des IRA.
http://www.wikiterritorial.cnfpt.fr/xwiki/wiki/econnaissances/view/Notions-Cles/Lesfondationsdelaformationprofessionnelledesagentsterritoriaux
http://www.wikiterritorial.cnfpt.fr/xwiki/wiki/econnaissances/view/Notions-Cles/Lesfondationsdelaformationprofessionnelledesagentsterritoriaux
- InvitéeLoChaHabitué du forum
Reine Margot a écrit:Sinon petit conseil pour tous ceux qui veulent partir: préparez bien vos arguments pour l'oral car les jurys n'aiment pas voir arriver des enseignants, il vont essayer de vous faire "avouer" que vous voulez fuir les classes, il faut donc préparer un petit argumentaire et anticiper les questions (du type "pourquoi n'avoir pas choisi IPR ou CDE")
Merci pour le conseil.
Javais écrit il y a quelques temps à l'association Aidoprofs en leur faisant part de mon désir de passer le concours contrôleur INSEE.Il m'ont répondu , que je pouvais viser plus haut (catégorie A) et que les profs sont très mal vus (oral et future boulot) car ils "piquent " des places en passant un concours catégorie B.
- fifi51Fidèle du forum
Je pense que ce n'est pas vrai.Lorine a écrit:
Merci pour le conseil.
Javais écrit il y a quelques temps à l'association Aidoprofs en leur faisant part de mon désir de passer le concours contrôleur INSEE.Il m'ont répondu , que je pouvais viser plus haut (catégorie A) et que les profs sont très mal vus (oral et future boulot) car ils "piquent " des places en passant un concours catégorie B.
Pour travailler à l'Insee, j'ai quand même croisé un certain nombre d'ex prof. Le seul bruit de couloir (non vérifié) dont j'ai entendu parler à ce sujet concernait le concours d'administrateur interne (4 postes) trusté par des agrégés de mathématiques.
- Reine MargotDemi-dieu
Tu ne "piques" rien du tout puisque c'est un concours. Les autres n'ont qu'à être bons, point.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- BrontosaureNiveau 5
Lola-Valérie a écrit:
comme le dit Reine Margot, les primes font une grande différence. On dit souvent - je n'y suis pas, donc je ne saurais confirmer - que les primes des finances doublent quasiment le salaire. Pour le ministère du travail, où je suis, je débute à 675€/mois de prime. Même l'éducation nationale, qui est réputée très mal payer, paye beaucoup mieux ses catégories A administratifs qu'enseignants, je vous renvoie au bilan social du ministère : http://www.education.gouv.fr/r/pid25496-cid74482/bilan-social-ministere-education-nationale-enseignement-superieur-recherche-2013-2014-partie-enseignement-scolaire.html#Les%20r%C3%A9mun%C3%A9rations (p6, salaire moyen des enseignants : 2280€, p12 salaire moyen des administratifs : 3200€ pour les A, 2050€ pour les B)
Le niveau des primes est paraît-il plus élevé dans d'autres ministères, en effet. Pour ce qui concerne notre ministère, les chiffres donnés dans ce rapport me semblent encore plus difficiles à interpréter qu'une grille indiciaire. 3 200 euros de salaire net moyen pour les administratifs de catégorie A ? Pour le gestionnaire agent comptable d'un grand lycée, certainement, pour un simple gestionnaire de collège, c'est moins probable. Personnellement, je suis encore très loin de cette moyenne-là ! Je voulais simplement mettre en garde ceux qui voudraient essayer une reconversion administrative dans l'EN : ne vous attendez pas à voir exploser vos revenus...
Lola-Valérie a écrit:
- le reclassement est très intéressant puisqu'on garde son indice. Quelqu'un en début de carrière peut donc facilement se retrouver en fin de grille de catégorie B. Même en passant de A en A, c'est intéressant puisqu'on est reclassé à indice supérieur ou égal (j'étais échelon 5, je passe échelon 6) et qu'on garde l'ancienneté sur l'échelon (j'avais un peu plus de 2 ans sur l'échelon 5, ils ont été repassés sur l'échelon 6 du corps des attachés, je suis donc passée tout de suite échelon 7). En gros, le reclassement m'a fait gagner un échelon, donc 2-3 ans.
- la possibilité de progression de carrière est plus aisée dans l'administration que dans l'enseignement. J'aurai sûrement beaucoup plus facilement le concours d'attaché principal que je n'aurais eu l'agrég'.
Les règles du reclassement vous permettent en effet de ne pas perdre au niveau indiciaire. Mais une fois arrivé au bout de la grille indiciaire des catégories B, il faudra bien y rester. En catégorie A, c'est un peu autre chose mais, encore un fois, il n'y a pas de martingale.
- Lola-ValérieNiveau 9
Conseils :
- L'IRA de Metz affecte dans sa zone géographique, il n'y a des postes NPdC qu'à l'IRA de Lille (et il y en a peu)
- L'IRA de Metz a eu quelques postes en Picardie l'année dernière mais c'est assez exceptionnel (ça n'a pas vraiment enchanté les irarques de l'Est...)
- Est ce que pour des raisons familiales je peux demander après ma première affectation de rejoindre ma region pour raison familiale (femme et enfant)
-La loi sur la mobilité nous permet elle de solliciter un poste quelques mois (1 mois, 2,3?) après notre première affectation? > Oui tu peux demander, et oui tu peux avoir. On nous bassine à l'ira que les postes c'est 3 ans, c'est totalement faux, je connais plusieurs personnes qui ont changé au bout de 3 mois et sans vraies raisons familiales. La fusion des régions (et donc des administrations régionales) a aussi dû faciliter.
- L'IRA de Metz affecte dans sa zone géographique, il n'y a des postes NPdC qu'à l'IRA de Lille (et il y en a peu)
- L'IRA de Metz a eu quelques postes en Picardie l'année dernière mais c'est assez exceptionnel (ça n'a pas vraiment enchanté les irarques de l'Est...)
- Est ce que pour des raisons familiales je peux demander après ma première affectation de rejoindre ma region pour raison familiale (femme et enfant)
-La loi sur la mobilité nous permet elle de solliciter un poste quelques mois (1 mois, 2,3?) après notre première affectation? > Oui tu peux demander, et oui tu peux avoir. On nous bassine à l'ira que les postes c'est 3 ans, c'est totalement faux, je connais plusieurs personnes qui ont changé au bout de 3 mois et sans vraies raisons familiales. La fusion des régions (et donc des administrations régionales) a aussi dû faciliter.
- Lola-ValérieNiveau 9
Salut Ronin Tu as avancé dans ta réflexion de reconversion ?
- RoninMonarque
Je me donne 5 ans pour être sûr de mon choix. Je ne suis pas du tout prêt pour l'instant ( je parle de révisions ) pour passer un autre concours. Mais j'y pense et les éléments que tu nous fournis ( et les anecdotes de Lefteris aussi ) m'aident bien ( et je t'en remercie encore ).
J'ai besoin de creuser un peu plus pour être sûr. Et j'ai encore des combats syndicaux à mener...mais disons que je n'y pensais pas du tout avant et que maintenant c'est une option vraiment sérieuse à mes yeux. Malheureusement cela va l'être de plus en plus pour beaucoup d'enseignants....
J'ai besoin de creuser un peu plus pour être sûr. Et j'ai encore des combats syndicaux à mener...mais disons que je n'y pensais pas du tout avant et que maintenant c'est une option vraiment sérieuse à mes yeux. Malheureusement cela va l'être de plus en plus pour beaucoup d'enseignants....
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- jésusFidèle du forum
Le conseil que je donne Aller au concours même si on ne sent pas prêt à 100% , pour voir ce que ça donne et la difficulté des concours et cela reste encore le meilleur entraînement. Et cela permet de se remettre le pied à l'étrier des concours si vous ne les avez pas passés depuis un long moment. Car le choc peut être rude de passer de prof à celui d'"étudiant" noyé dans des salles immenses...Autant ne pas découvrir ça le jour où vous passer un concours où vous misez tout.
- Lola-ValérieNiveau 9
Tu as raison de mûrir ta réflexion, Ronin, et étudie toutes les pistes possibles. Dans mon entourage professionnel direct : mon chef de service a été prof, notre ancien chef de pôle a été instit, et deux de mes collègues inspecteurs du travail ont été profs d'économie et instit... C'est loin d'être un parcours exceptionnel. La majore du classement intermédiaire de l'IRA de Lille, cette année, est une ancienne TZR de lettres qui a exactement le même parcours que moi. La majore d'il y a deux ans était une ancienne instit... À partir du moment où on travaille (et les profs ont une certaine capacité de travail et une méthodologie bien supérieures à la moyenne), réussir les concours n'est pas un souci. Par contre, contrairement à jésus, et comme le montrait bien le témoignage à l'ouverture de ce post, il vaut mieux y réfléchir à deux fois avant de se lancer.
- RoninMonarque
On est bien d'accord. Je sais que l'herbe est toujours plus verte ailleurs mais....donc je préfère être bien sûr et avoir le plus d'infos possible. Par contre, je garde l'idée de bosser certaines matières dans un coin de la tête...
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- jésusFidèle du forum
Oui, mûrir sa réflexion, mais cela n'empêche pas de se présenter au concours si l'occasion est là. Vous avez un emploi sûr, ce qui donne du temps pour réussir les concours. A la différence de quelqu'un en recherche d'emploi qui sera dans l'urgence.
Je dis ça car l'univers des concours est particulier quand on est sorti des études depuis longtemps et la première tentative est souvent peu concluante...
Je dis ça car l'univers des concours est particulier quand on est sorti des études depuis longtemps et la première tentative est souvent peu concluante...
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Je ne savais pas que tu voulais aussi partir Ronin? ça devient aussi intenable pour toi?Ronin a écrit:Je me donne 5 ans pour être sûr de mon choix. Je ne suis pas du tout prêt pour l'instant ( je parle de révisions ) pour passer un autre concours. Mais j'y pense et les éléments que tu nous fournis ( et les anecdotes de Lefteris aussi ) m'aident bien ( et je t'en remercie encore ).
J'ai besoin de creuser un peu plus pour être sûr. Et j'ai encore des combats syndicaux à mener...mais disons que je n'y pensais pas du tout avant et que maintenant c'est une option vraiment sérieuse à mes yeux. Malheureusement cela va l'être de plus en plus pour beaucoup d'enseignants....
Pour ma part j'ai beau râler je ne me vois pas travailler sans avoir de contacts avec les enfants (et je sais que par contre je n'aurai jamais le charisme pour retourner dans l'EN, qui plus est dans le contexte de réforme actuel) ; c'est vrai que je le paye un peu cher mais je suis mon propre chef et je n'ai pas à rendre de comptes à l'EN ce qui est précieux.
Je n'aurais jamais pu choisir une reconversion dans l'administratif, c'est ce que je hais le plus dans mon travail!
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- RoninMonarque
Intenable, non, pas encore...mais c'est tellement dur de bosser avec les IEN, et les rapports de la cour des comptes, de l'inspection générale avec en plus le lycée Chatel, les rythmes et la réforme du collège...je ne me fais plus d'illusion sur l'EN. Le tout avec la complicité aveugle d'un certain nombre de collègues bêtes à bouffer du foin, lâches et veules. Donc je réfléchis à la suite...
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- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Je comprends. Et une reconversion de plus sur ce forum.
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- LefterisEsprit sacré
En bossant les IRA, tu bosses un concours généraliste qui te permet de changer ton fusil d'épaule, tu ne perds pas ton temps. A mon avis, un enseignant assez jeune va voir le métier s'écrouler totalement et définitivement avant la fin de sa carrière : métier, statut, horaires... Tout va valser, peu à peu.Ronin a écrit:Intenable, non, pas encore...mais c'est tellement dur de bosser avec les IEN, et les rapports de la cour des comptes, de l'inspection générale avec en plus le lycée Chatel, les rythmes et la réforme du collège...je ne me fais plus d'illusion sur l'EN. Le tout avec la complicité aveugle d'un certain nombre de collègues bêtes à bouffer du foin, lâches et veules. Donc je réfléchis à la suite...
Je suis peu ancien quoique commençant à être faisandé, et j'assiste en direct à la mort de mon métier. Alors les djeuns..
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- jésusFidèle du forum
Après, j'ai toujours été partisan d'avoir un violon d' Ingres professionnel si on a le temps et l'énergie de le faire, le tout est de trouver une porte de sortie viable. De trouver une autre dynamique que celle des cours et consorts.
Je m'étais inscrit au concours de l'IRA mais je n'y suis pas allé. C'est une connerie. Mais je me suis inscrit à d'autres concours, le tout est d'aviser en fonction de ses dispos, préparations, envies et de voir ce que ça donne...Etre dans la découverte.
Car beaucoup sont dans un trop important esprit de sérieux pour leur reconversion et elle fait sens si la reconversion répond à une envie. La sécurité d'emploi, c'est bien mais ll faut faire quelque chose que l'on peut aimer. Il faut prendre le temps de trouver quoi.
Je m'étais inscrit au concours de l'IRA mais je n'y suis pas allé. C'est une connerie. Mais je me suis inscrit à d'autres concours, le tout est d'aviser en fonction de ses dispos, préparations, envies et de voir ce que ça donne...Etre dans la découverte.
Car beaucoup sont dans un trop important esprit de sérieux pour leur reconversion et elle fait sens si la reconversion répond à une envie. La sécurité d'emploi, c'est bien mais ll faut faire quelque chose que l'on peut aimer. Il faut prendre le temps de trouver quoi.
- LefterisEsprit sacré
Faut faire gaffe aux violons d'Ingres. C'est comme ça que je me suis retrouvé prof, grâce aux langues anciennes . Un peu comme une glace qui fond : plus de langues anciennes, mais un cornet gluant dans les mains. Si j'avais eu un violon d'Ingres un peu polyvalent, j'aurais évité ça quand j'ai eu une merdre professionnelle. Soit j'aurais eu autre chose, soit j'aurais bouffé mon chapeau jusqu'à ce que l'orage passe.jésus a écrit:Après, j'ai toujours été partisan d'avoir un violon d' Ingres professionnel si on a le temps et l'énergie de le faire, le tout est de trouver une porte de sortie viable. De trouver une autre dynamique que celle des cours et consorts.
Je m'étais inscrit au concours de l'IRA mais je n'y suis pas allé. C'est une connerie. Mais je me suis inscrit à d'autres concours, le tout est d'aviser en fonction de ses dispos, préparations, envies et de voir ce que ça donne...Etre dans la découverte.
Car beaucoup sont dans un trop important esprit de sérieux pour leur reconversion et elle fait sens si la reconversion répond à une envie. La sécurité d'emploi, c'est bien mais ll faut faire quelque chose que l'on peut aimer. Il faut prendre le temps de trouver quoi.
Après il faut faire gaffe à l'âge. Un détachement est très difficile, je suis en train d'essayer : trop âgé pour un concours, trop d'indice pour tel corps, pas de la bonne catégorie administrative, etc. La vie ressemble à une nasse à écrevisses.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- BalthazaardVénérable
fifi51 a écrit:Je pense que ce n'est pas vrai.Lorine a écrit:
Merci pour le conseil.
Javais écrit il y a quelques temps à l'association Aidoprofs en leur faisant part de mon désir de passer le concours contrôleur INSEE.Il m'ont répondu , que je pouvais viser plus haut (catégorie A) et que les profs sont très mal vus (oral et future boulot) car ils "piquent " des places en passant un concours catégorie B.
Pour travailler à l'Insee, j'ai quand même croisé un certain nombre d'ex prof. Le seul bruit de couloir (non vérifié) dont j'ai entendu parler à ce sujet concernait le concours d'administrateur interne (4 postes) trusté par des agrégés de mathématiques.
Pas étonnant, le concours comportait entre autre (je ne crois pas que cela ait changé) une épreuve d'éco, une de maths (plutot costaud, en tous cas plus niveau agreg que capes) et une de stats. Si tu résistes en éco , tu as toutes tes chances en maths.
- jésusFidèle du forum
Lefteris a écrit:Faut faire gaffe aux violons d'Ingres. C'est comme ça que je me suis retrouvé prof, grâce aux langues anciennes . Un peu comme une glace qui fond : plus de langues anciennes, mais un cornet gluant dans les mains. Si j'avais eu un violon d'Ingres un peu polyvalent, j'aurais évité ça quand j'ai eu une merdre professionnelle. Soit j'aurais eu autre chose, soit j'aurais bouffé mon chapeau jusqu'à ce que l'orage passe.jésus a écrit:Après, j'ai toujours été partisan d'avoir un violon d' Ingres professionnel si on a le temps et l'énergie de le faire, le tout est de trouver une porte de sortie viable. De trouver une autre dynamique que celle des cours et consorts.
Je m'étais inscrit au concours de l'IRA mais je n'y suis pas allé. C'est une connerie. Mais je me suis inscrit à d'autres concours, le tout est d'aviser en fonction de ses dispos, préparations, envies et de voir ce que ça donne...Etre dans la découverte.
Car beaucoup sont dans un trop important esprit de sérieux pour leur reconversion et elle fait sens si la reconversion répond à une envie. La sécurité d'emploi, c'est bien mais ll faut faire quelque chose que l'on peut aimer. Il faut prendre le temps de trouver quoi.
Après il faut faire gaffe à l'âge. Un détachement est très difficile, je suis en train d'essayer : trop âgé pour un concours, trop d'indice pour tel corps, pas de la bonne catégorie administrative, etc. La vie ressemble à une nasse à écrevisses.
Après la vie professionnelle est parfois incertaine. On peut parier sur un cheval sans savoir ce que cela va donner dans 10 ans ou sans être sûr à 100% que cela soit bien. Il faut voir le verre à moitié plein et se dire que ton hobbie s'est transformé en métier. C'est mieux que rester bloqué sur un seul truc. Bref, avoir plusieurs cordes à son arc.
Après, la FPT, les concours ne servent pas à grand chose si on a pas l'expérience qu'il faut dans le même type d'emploi en tant que contractuel. Parole d'un lauréat de concours à qui il reste 8 mois de validité. Et parole d'une personne qui se demande si cela vaut le coup d'aller passer un concours de catégorie B alors que ça n'a pas fonctionné pour une catégorie A ( Etait-ce, comme tu dis, un problème de catégorie pas adaptée à mon profil ou un problème de concours qui sert à rien quelque soit sa catégorie puisque seule l'expérience compte)
Reste la fonction publique d'Etat, par exemple, les concours de conservateur du patrimoine ou bibliothèque qui offrent une formation. Ou faire une formation pour être à son compte, ouvrir un gîte :lol:
- InvitéeLoChaHabitué du forum
J'ai été à deux doigts récemment de me lancer dans la préparation de concours.
Mais cela signifie:
- partir loin et je n'ai pas trop envie. Je stresserais trop à attendre mon lieu d'affectation.
-se reconvertir dans un domaine inconnu ( Les finances, je ne connais pas et ne sais pas si je vais aimer). Et au vu de mon bilan de compétences, ce n'est pas un domaine qui ressortait dans mon bilan.
Quitte çà changer de métier, autant faire quelque chose qui me passionne et que j'aime.
J'essaie de voir les rares avantages de mon métier de prof
Je guette quand même les opportunités de changement
Mais cela signifie:
- partir loin et je n'ai pas trop envie. Je stresserais trop à attendre mon lieu d'affectation.
-se reconvertir dans un domaine inconnu ( Les finances, je ne connais pas et ne sais pas si je vais aimer). Et au vu de mon bilan de compétences, ce n'est pas un domaine qui ressortait dans mon bilan.
Quitte çà changer de métier, autant faire quelque chose qui me passionne et que j'aime.
J'essaie de voir les rares avantages de mon métier de prof
Je guette quand même les opportunités de changement
- jésusFidèle du forum
Oui, autant faire quelque chose que l'on aime...plutôt que faire quelque chose que les autres pensent être bien pour soi. Les gens, contrairement à ce que l'on croit se sous-estiment, cachent leur vraie passion par peur d'un jugement social.
Moi, on me fait payer mon intérêt pour l'art et la culture ( qui est une fantaisie, un passe temps du dimanche mais qui dans tout les cas ne peut déboucher sur aucun contrat de travail sérieux...Il faut le pavillon, le chien, la famille à 30 ans et quelques sinon on est au ban de la société) ( Et le tout , par des personnes qui se prétendaient mes amis)
Moi, on me fait payer mon intérêt pour l'art et la culture ( qui est une fantaisie, un passe temps du dimanche mais qui dans tout les cas ne peut déboucher sur aucun contrat de travail sérieux...Il faut le pavillon, le chien, la famille à 30 ans et quelques sinon on est au ban de la société) ( Et le tout , par des personnes qui se prétendaient mes amis)
- InvitéeLoChaHabitué du forum
jésus a écrit:Oui, autant faire quelque chose que l'on aime...plutôt que faire quelque chose que les autres pensent être bien pour soi. Les gens, contrairement à ce que l'on croit se sous-estiment, cachent leur vraie passion par peur d'un jugement social.
Moi, on me fait payer mon intérêt pour l'art et la culture ( qui est une fantaisie, un passe temps du dimanche mais qui dans tout les cas ne peut déboucher sur aucun contrat de travail sérieux...Il faut le pavillon, le chien, la famille à 30 ans et quelques sinon on est au ban de la société) ( Et le tout , par des personnes qui se prétendaient mes amis)
Les gens qui pensent cela sont à fuir et ne sont pas nos amis. Il faut s'entourer de gens positifs et fuir les "ondes" toxiques.
Heureusement, que peu de personnes de mon entourage s’étonne de ma situation de célibataire sans enfant ( bon à mon âge ils ne me demandent plus pourquoi mais quand j'étais plus jeune sans doute cela étonnait)
Ah, si: ma kiné : elle me parle sans cesse de ses enfants (lors de ma deuxième séance),et finalement me demande si j'en ai et pourquoi je n'en ai pas :shock: ("est ce un choix?")
- jésusFidèle du forum
Ce n'est pas de la toxicité, c'est une norme officieuse. Et une norme que je ne mélange pas personnellement à des choix professionnels ou à des secteurs d'emploi. Et que travailler dans le secteur culturel ou prof de matière plus fantaisiste ( arts pla, musique, disciplines littéraires) nous condamne à être banni de la norme de vie attendue.
C'est le son de cloche que j'entends de personnes qui se prétendent de gauche de surcroît
C'est le son de cloche que j'entends de personnes qui se prétendent de gauche de surcroît
- LefterisEsprit sacré
Je suis assez d'accord, j'ai été dans ce cas pendant des années : pas installé, apprenant des langues "inutiles", et j'ai connu des réactions de toutes sortes, parfois hostiles par principe, parce que sans doute ça signalait un côté "bon à rien", qui pourrait utiliser ce temps à son boulot, à progresser dans sa carrière, etc. Parfois quand même de la curiosité, une relation professionnelle s'est même mise à apprendre le grec.jésus a écrit:Oui, autant faire quelque chose que l'on aime...plutôt que faire quelque chose que les autres pensent être bien pour soi. Les gens, contrairement à ce que l'on croit se sous-estiment, cachent leur vraie passion par peur d'un jugement social.
Moi, on me fait payer mon intérêt pour l'art et la culture ( qui est une fantaisie, un passe temps du dimanche mais qui dans tout les cas ne peut déboucher sur aucun contrat de travail sérieux...Il faut le pavillon, le chien, la famille à 30 ans et quelques sinon on est au ban de la société) ( Et le tout , par des personnes qui se prétendaient mes amis)
Ceci dit, je ne sais pas si lier son violon d'Ingres et son métier est forcément une bonne idée . Me concernant, c'était surtout une relation de cause à effet au départ (je me suis reconverti dans ce que je savais faire), mais malgré tout , je n'aurais jamais pensé que ce soit si vide et décevant, d'autant que sous peu, je n'enseignerai plus rien de tout ça, j'en serai complètement déconnecté, et sans avoir plus le temps que dans un autre métier pour m'y plonger, accaparé par d'autres tâches.
J'en viens donc à la conclusion qu'à défaut de pouvoir "s'épanouir" dans son métier (ce qui est un super luxe aujourd'hui, avoir un travail alimentaire devenant déjà un luxe) , il faut pouvoir en trouver un qui ôte le souci quotidien de gagne-pain, qui laisse du temps libre, qui n'occupe pas trop l'esprit si possible.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
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