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John
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Bruno Roger-Petit (Challenges) fustige "la maladresse ahurissante et le mépris ostensible de la ministre de l’Education nationale". Empty Bruno Roger-Petit (Challenges) fustige "la maladresse ahurissante et le mépris ostensible de la ministre de l’Education nationale".

par John Jeu 7 Mai 2015 - 15:09
Et c’est reparti comme en 1984. La réforme du collège, devenue objet politique, risque de déboucher sur une nouvelle guerre scolaire, déclenchée par Nicolas Sarkozy et l’UMP sur fond d’identité malheureuse. La maladresse ahurissante et le mépris ostensible de la ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, envers les critiques suscitées par l’atterrant projet préparé par le Conseil supérieur des programmes vont coûter cher à la gauche au pouvoir. La ministre a offert à la droite l’occasion d’ouvrir un nouveau front de guerre culturelle, terrain où elle excelle à mener combat.

Nicolas Sarkozy n’a pas mis longtemps à comprendre que les erreurs accumulées de Najat Vallaud-Belkacem, en quelques jours, avait ouvert une nouvelle brèche dans la coque gouvernementale, déjà bien entamée question rapport à l’état réel de l’opinion française.

Une erreur d'analyse

Najat Vallaud-Belkacem a commis une erreur d’analyse majeure. Elle persiste à croire que seule la droite, crispée sur une vision de l’école élitiste, bourgeoise et reproductrice des inégalités sociales, combat sa réforme des programmes du collège. Elle se berce de l’illusion que la droite est encore perçue par l’ensemble des Français comme l’avocate d’un enseignement d’élite réservée à une élite de droite, protégée par la droite, élevée par la droite.

Najat Vallaud-Belkacem n’a pas intégré, par exemple, que chacun avait deviné ce que cachait l’obligation d’enseigner l’histoire de l’Islam, corollaire de la non-obligation d’enseigner la civilisation chrétienne médiévale ou l’apport de la philosophie des Lumières : offrir un alibi à certains enseignants, dans certains quartiers, de ne plus heurter des sensibilités communautaires, au nom de "l’intérêt des élèves". En clair, un renoncement au caractère émancipateur de l’école publique, legs de Ferry et de Jaurès, école censée justement offrir à chaque enfant les moyens de se former en citoyen, et de se désaliéner de son milieu culturel d’origine par le savoir et la connaissance.
http://www.challenges.fr/politique/20150507.CHA5598/college-pourquoi-nicolas-sarkozy-declare-la-guerre-scolaire-a-najat-vallaud-belkacem.html

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Roumégueur Ier
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par Roumégueur Ier Jeu 7 Mai 2015 - 17:06
C'est exactement ça, la droite qui avait démontré son incompétence et ses mauvaises intentions pendant les 5 années Sarkozy arrive à se faire entendre en feignant de défendre vaille que vaille l'élitisme pour tous.
Chatel et consorts avaient bien montré en quoi consistait l'élitisme pour tous! (suppression de la formation des enseignants, réforme des lycées (pro et géné), semaine des 4 jours, réforme de la notation des enseignants stoppée in extremis, mépris tout aussi ahurissant pour les PE qui changent les couches et surveillent les siestes, proposition d'augmentation de 25% de salaire contre 40% de temps de travail en plus...)
Bref, tout ceci n'est qu'un jeu politique, NVB par son peu de compétences offre un boulevard à ces gougnafiers, nous sommes toujours aussi seuls, ne rêvons pas.
Capessou
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par Capessou Jeu 7 Mai 2015 - 17:09
Mais si ça nous sert, tant mieux.
Triste mais peut-être utile. humhum
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