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- PrezboGrand Maître
pseudo-intello a écrit:beaverforever a écrit:Certes, mais je parlais des pratiques actuelles dans le primaire. L'oubli massif des élèves actuels me semble d'abord venir de ces pratiques. Combien de collégiens aujourd'hui seraient capables de réciter un poème appris en primaire ?
Pour avoir des enfants en CP et en CE1, je pense, au contraire, qu'on demande trop peu de "par cœur" au primaire", et que peut-être, ce 'trop peu" empêche le cerveau e prendre de bonnes habitudes, la mémoire de se forger.
Tout dépend ce qu'on appelle "par cœur". Très honnêtement, j'ai l'impression que le discours (plébiscité par les parents) "les enfants n'apprennent plus par cœur' est un peu le degré zéro de réflexion sur le sujet.
SI tu veux dire que certains choses (les tables de multiplication, les poèsies, les conjugaisons) doivent être connues sans hésitation à un certain stade, et que les exigences de l'école se sont trop affaiblies sur ce point, je suis assez d'accord.
Ensuite, il n'est pas inutile de s'interroger sur le comment y arriver, et le "tu n'as qu'à lire et/ou réciter" (second grand mythe parental) ne fonctionne pas ou très mal.
- lisa81Habitué du forum
La psychologie pour les enseignants
Presque trop beau pour être vrai...Non?
https://www.fun-mooc.fr/fr/cours/la-psychologie-pour-les-enseignants/Ce Mooc s’adresse à tous les enseignants, de la maternelle à l’enseignement supérieur, quelle que soit leur discipline. En effet, il couvrira 3 domaines de la psychologie qui concernent tous les enseignants : la mémoire, le comportement et la motivation.
À la fin de ce cours, vous serez capable de :
Enseigner en prenant en compte les limites cognitives des élèves.
Enseigner d'une manière qui favorise la rétention en mémoire à long-terme.
Identifier les déterminants des comportements perturbateurs.
Mettre en place une stratégie de gestion des comportements des élèves.
Identifier les pratiques qui affectent la motivation des élèves.
Favoriser la motivation intrinsèque, l’auto-régulation des apprentissages, et développer chez vos élèves des stratégies méta-cognitives.
Presque trop beau pour être vrai...Non?
- Flo44Érudit
La présence de Franck Ramus m'inspire plutôt confiance. Pour le reste, je ne sais pas... je vais essayer, tiens.
- Thibault123Niveau 1
les styles d'apprentissage n'existent pas!
- Flo44Érudit
En effet, mais je ne comprends pas ce que ta remarque fait ici. Peux-tu développer?
J'avais appris (dans ma vie antérieure) qu'il fallait, pour chaque personne, s'adresser à tous les sens en même temps pour chaque notion (autant que possible). Par exemple, associer une définition (orale), un schéma (visuel), un geste. C'est le meilleur moyen pour retenir.
J'avais appris (dans ma vie antérieure) qu'il fallait, pour chaque personne, s'adresser à tous les sens en même temps pour chaque notion (autant que possible). Par exemple, associer une définition (orale), un schéma (visuel), un geste. C'est le meilleur moyen pour retenir.
- LouisBarthasExpert
Le problème avec ces recettes n'est pas qu'on n'y trouve pas de choses intéressantes, mais que les élèves y sont considérés comme des mécaniques : telle action aura telle conséquence. Dit en d'autres termes, en appuyant sur le bon bouton, vous allumez telle lumière. C'est sur ce postulat que se sont construites les "sciences de l'éducation".lisa81 a écrit:Presque trop beau pour être vrai...Non?À la fin de ce cours, vous serez capable de :
Enseigner en prenant en compte les limites cognitives des élèves.
Enseigner d'une manière qui favorise la rétention en mémoire à long-terme.
Identifier les déterminants des comportements perturbateurs.
Mettre en place une stratégie de gestion des comportements des élèves.
Identifier les pratiques qui affectent la motivation des élèves.
Favoriser la motivation intrinsèque, l’auto-régulation des apprentissages, et développer chez vos élèves des stratégies méta-cognitives.
Mais l'éducation n'est pas une science, les élèves ne sont pas des êtres réductibles à des attributs identiques pour tous. Ce ne sont pas des mécaniques. Ce sont des êtres humains qui arrivent en classe avec un vécu humain, c'est à dire complexe et irréductible.
Parfois, dans l'apprentissage, un seul mot peut changer une vie.
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- ProflambdadaHabitué du forum
Manu7 a écrit:beaverforever a écrit:Certes, mais je parlais des pratiques actuelles dans le primaire. L'oubli massif des élèves actuels me semble d'abord venir de ces pratiques. Combien de collégiens aujourd'hui seraient capables de réciter un poème appris en primaire ?
Je pense que c'est plus compliqué que cela, ma grand-mère était fière de réciter les départements, préfectures et sous-préfectures à 80 ans.
L'oubli massif est un phénomène naturel de la mémorisation que nous avons tous en commun, on ne mémorise pas de la même manière un numéro de téléphone si on l'utilise une seule fois ou bien si on veut le retenir pour longtemps. Je me souviens encore des numéros de mes amis d'enfance alors que je n'ai plus utilisé ces numéros depuis 30 ans !
Apprendre une poésie courte du jour pour le lendemain ne demande pas le même apprentissage que la poésie longue qu'on apprend sur une semaine et qu'on devra réciter un jour de la semaine suivante mais sans savoir exactement lequel... Mais ce sera toujours un exercice formateur, je me souviens très bien de certaines poésie mais j'en ai oubliée d'autres, par exemple je me souviens bien des fables de La Fontaine mais pas tellement de celle de Maurice Carème...
Pour moi, apprendre une poésie de 2 pages sur une fiche bristol c'était une véritable torture mentale, mais j'en étais capable. Et c'était aussi le cas de tous mes camarades, et à cette époque, mon instituteur n'utilisait aucune technique pour nous aider. La seule technique c'est qu'on n'avait pas le choix.
Pour les tables j'étais plus à l'aise car je pouvais les retrouver par déduction en cas de doute, mais ce n'était suffisant pour mon instituteur, il exigeait en plus la rapidité ce qui finalement était indispensable pour poser des divisions assez longues en CM2.
De nos jours nous avons des méthodes, des outils et des conseils performants mais qui ne sont d'aucune utilité car on n'exige rien de la part des élèves. Et pire, on leur laisse croire qu'ils sont incapables de réussir à retenir des tables et que c'est normal. Alors qu'en dehors des dyscalculiques qui sont très rares, tout le monde peut apprendre, retenir et utiliser les tables d'addition et de multiplication. Ceux qui pensent que ce n'est pas important ne se rendent pas compte à quel point c'est grave. J'ai des élèves (5ème) qui ne connaissent pas les compléments à dix, et ne savent pas en quoi c'est utile. 7 + ? = 10, j'ai des élèves qui s'y reprennent à 2 fois et sur 5 secondes à chaque fois !
Pour revenir aux pratiques actuelles du primaire, je ne vais certainement pas lancer la moindre pierre. Le learn and forget est réalisable que lorsque c'est possible quand on doit retenir toutes les conjugaisons, les dates historiques, les tables de calcul, les leçons, etc... Et bien, le learn and forget est impossible car on serait incapable de tout lire en une seule soirée. Et alors les élèves pragmatiques découvrent naturellement d'autres méthodes, on est attentif, on est concentré, on tente des techniques qui nous convienne, etc... Et quand on arrive au collège, on se connait très bien. Il est clair que je parle aussi d'une époque où les maîtres et maîtresses exigeait aussi un grand silence en classe. On oublie trop souvent à quel point c'est indispensable pour l'attention et la concentration. Ils ne connaissaient pas les neurosciences mais ils savaient très bien que pour retenir les leçons on devait travailler en silence, et aussi on travaillait vraiment beaucoup, je pense que quand je suis sorti de CM2 j'avais passer 10 fois plus de temps que les élèves actuels à faire des calculs. Je me souviens de séances de 1h à faire des divisions sur plusieurs pages de petits cahiers. En 1h, nous devions faire une dizaine de divisions du style : 12568 / 187, je ne sais même pas si un élève de CM2 en fait autant en une année.
Aute point important, il n'y avait pas de photocopies et on travaillait naturellement les trois vecteurs de la mémorisation : visuel, auditif et kinésthésique.
De nos jours, si un pauvre PE voulait faire apprendre la même quantité de leçons il se ferait lyncher en place publique !!! Quand en 4ème, j'exige de connaître 8 ou 9 formules de volumes tous les ans des parents se renseignent pour savoir si c'est normal... Alors que j'ai appris ces formules en primaire pour ma part...
Mais nous avons aussi beaucoup oublié, j'ai oublié toutes les conjugaisons où j'étais très bons mais on ne retiens pas tout... Est-ce grave ? Mais quand on apprend pas grand chose et bien on en retiens encore moins, c'est cela le paradoxe de la mémoire, apprendre uniquement ce qui est indispensable ne fonctionne pas. C'est le meilleur moyen de rpouver à un enfant qu'il est vraiment nul alors que c'est faux. Les neurosciences nous apprennent au contraire que les enfants sont très performants pour mémoriser. Alors pourquoi se retenir ?
Mais on voudrait qu'ils soient des grands penseurs avant d'avoir une grande mémoire bien pleine. On retrouve quelque part la même erreur que la méthode globale, on met la charrue avant les boeufs.
Plutôt d'accord avec Manu7, notamment les passages en gras. Avant, on était obligé de développer des techniques pour retenir, on n'avait pas le choix, on y arrivait, on en devenait même inventif.. L'aurait-on fait aussi efficacement si on nous avait dit "oh c'est dur pour toi", "si tu ne le sais pas bien, pas grave, ,ne te force pas trop" etc.. L'illusion me semble de croire que si l'on exige moins de l'enfant, il retiendra mieux le peu exigé... Il suffit de regarder ce qui se passe avec beaucoup de nos élèves pour se rendre compte que cela ne fonctionne pas, c'est même l'inverse qui se produit.. Même si, je sais que les générations nouvelles sont différentes etc, écran et tout ça, mais bon ce n'est peut être pas le problème de fond..
- ProflambdadaHabitué du forum
Et on rabâchait (là oui, on travaillait les automatismes)... Comme aujourd'hui, mais aujourd'hui, c'est nous qui rabâchons, or il faut que ce soit l'élève qui le fasse pour retenir.. Certains outils doivent aussi parfois être appris, tout simplement, pour ensuite accéder au sens.. Donner du sens c'est bien, nécessaire, mais parfois cela arrive après.. Tout dépend des sujets finalement.
- Manu7Expert spécialisé
Prezbo a écrit:pseudo-intello a écrit:beaverforever a écrit:Certes, mais je parlais des pratiques actuelles dans le primaire. L'oubli massif des élèves actuels me semble d'abord venir de ces pratiques. Combien de collégiens aujourd'hui seraient capables de réciter un poème appris en primaire ?
Pour avoir des enfants en CP et en CE1, je pense, au contraire, qu'on demande trop peu de "par cœur" au primaire", et que peut-être, ce 'trop peu" empêche le cerveau e prendre de bonnes habitudes, la mémoire de se forger.
Tout dépend ce qu'on appelle "par cœur". Très honnêtement, j'ai l'impression que le discours (plébiscité par les parents) "les enfants n'apprennent plus par cœur' est un peu le degré zéro de réflexion sur le sujet.
SI tu veux dire que certains choses (les tables de multiplication, les poèsies, les conjugaisons) doivent être connues sans hésitation à un certain stade, et que les exigences de l'école se sont trop affaiblies sur ce point, je suis assez d'accord.
Ensuite, il n'est pas inutile de s'interroger sur le comment y arriver, et le "tu n'as qu'à lire et/ou réciter" (second grand mythe parental) ne fonctionne pas ou très mal.
Je suis d'accord sur les neuromythes parentaux, mais "s'interroger sur le comment y arriver" n'est-il pas aussi source de nouveaux neuromythes ? J'ai des collègues qui font des tests pour faire découvrir aux élèves la meilleure façon de mémoriser. Les élèves sont en général très contents et apprennent en effet des choses sur les différentes techniques de mémorisation... Et pourtant tout ce travail génial ne produit aucun effet... On va bien se souvenir des astuces comme dessiner une poésie, faire des fiches, etc... Mais on oublie le plus important, l'attention et le sommeil. Et au final, au collège, ceux qui mémorisent bien sont déjà les plus attentifs et ceux dont les parents respectent un bon rythme de vie et cela date déjà du primaire. Parmi ces enfants, je vois même un effet pervers, parfois ils sont obéissants et se fatiguent beaucoup trop à faire des fiches de mémorisation qui n'apportent rien et ils doutent alors de leurs capacités. J'ai d'ailleurs des collègues qui évaluent les fiches mémoires, pour ma part, je préfère évaluer les connaissances de cours. Je considère que c'est aux élèves de se connaître eux-mêmes et pas à moi.
Une fiche mémoire, pour moi, c'est comme le calepin téléphonique c'est un moyen d'oublier les numéros de téléphone, et ce moyen depuis qu'il est numérisé sur nos smartphones est encore bien plus efficace car avant l'effort de retrouver le calepin et la bonne page était plus important que l'effort de mémorisation donc on retenait les numéros par la force des choses. Tout comme on a retenu nos tables de multiplication et comme cet apprentissage prend plusieurs années, j'ai vraiment de la peine à croire qu'on puisse dire quelle méthode on a suivi, et à mon avis quand on a suivi une seule méthode et bien c'est la meilleure façon de mal mémoriser.
Toujours dans le domaine des tables de multiplication en 5ème, pendant longtemps je les interdisais, ensuite, j'ai plié, donc je les autorisais uniquement à certains cas particuliers, ensuite j'ai encore plié, je les autorise à tout le monde mais à condition qu'elles soient manuscrites. Et j'ai encore plié, maintenant, je les distribue et redistribue car elles se perdent... Et actuellement, je pense que pour certains demander d'écrire (sans doute pour la première fois) toutes les tables de multiplication est une punition... Mais j'interdis encore la calculatrice en 5ème (sauf dans la proportionnalité).
- Flo44Érudit
Les fiches font apparemment aussi partie des méthodes peu efficaces (beaucoup de temps passé pour une mémorisation pas terrible)
Le meilleur rendement, c'est : bien suivre en classe, raconter rapidement à ses parents ce qu'on a fait le soir, se remémorer ce qu'on a fait pendant le cours avant d'ouvrir son cahier, faire ses exercices, puis revoir le cours (de la même manière) 2 jours plus tard, le week-end, puis quelques jours avant l'interrogation.
D'ailleurs, quand on interroge les élèves, c'est à peu près ce que font les élèves qui réussissent...
J'ai fait, par curiosité, le test suivant : apprendre la conjuguaison du présent de l'indicatif du verbe Ser en Espagnol, avec les pronoms (je ne parle pas un mot d'espagnol). J'ai juste demandé la prononciation à mon chéri. 5 minutes le premier jour (en 2 fois), 2 minutes le 2ème, 1 minutes 2 jours plus tard, 1 minute une semaine plus tard. Test 15 jours plus tard : je m'en souvenais bien. Pourtant je n'ai pas du tout une bonne mémoire, et j'ai eu un mal fou la première fois (à cause du latin, certaines personnes me semblent totalement illogiques). Et, contrairement aux élèves, je n'ai pas eu le cours. J'ai demandé à la collègue : peu d'élèves avaient correctement retenu. Alors...
Le meilleur rendement, c'est : bien suivre en classe, raconter rapidement à ses parents ce qu'on a fait le soir, se remémorer ce qu'on a fait pendant le cours avant d'ouvrir son cahier, faire ses exercices, puis revoir le cours (de la même manière) 2 jours plus tard, le week-end, puis quelques jours avant l'interrogation.
D'ailleurs, quand on interroge les élèves, c'est à peu près ce que font les élèves qui réussissent...
J'ai fait, par curiosité, le test suivant : apprendre la conjuguaison du présent de l'indicatif du verbe Ser en Espagnol, avec les pronoms (je ne parle pas un mot d'espagnol). J'ai juste demandé la prononciation à mon chéri. 5 minutes le premier jour (en 2 fois), 2 minutes le 2ème, 1 minutes 2 jours plus tard, 1 minute une semaine plus tard. Test 15 jours plus tard : je m'en souvenais bien. Pourtant je n'ai pas du tout une bonne mémoire, et j'ai eu un mal fou la première fois (à cause du latin, certaines personnes me semblent totalement illogiques). Et, contrairement aux élèves, je n'ai pas eu le cours. J'ai demandé à la collègue : peu d'élèves avaient correctement retenu. Alors...
- Spoiler:
- En fait il y a 1 truc qui m'a vraiment gênée : ne pas avoir d'adjectif à mettre derrière
- ElaïnaDevin
Ah les foutues fiches... Je passe mon temps à expliquer à mes élèves que faire une fiche ne sert à rien (sauf si le kif de votre vie c'est de recopier en petit votre cours sur du bristol). Je passe pour une tarée auprès de mes collègues, d'ailleurs. Conspuer les fiches dans l'EN, c'est du domaine de l'hérésie.
_________________
It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- celitianSage
Les fiches mémos (des questions/réponses sur les essentiels du chapitre) sont pourtant efficaces et permettent une réactivation régulière.
Malheureusement alors que nous complétons ensemble une fiche mémo pour chaque chapitre, certains étudiants préfèrent continuer à faire des fiches de recopiage du cours avec des couleurs partout.
Malheureusement alors que nous complétons ensemble une fiche mémo pour chaque chapitre, certains étudiants préfèrent continuer à faire des fiches de recopiage du cours avec des couleurs partout.
- PonocratesExpert spécialisé
J'appelle cela les cours " sapins de Noël" .
Chaque année je rabâche "le trop plein de couleurs tue le sens". Chaque année, j'explique comment prendre des notes - en aérant la copie en jouant sur les décrochages pour les sous-parties, de façon à pouvoir relire en un clin d'oeil. Chaque année je répète : on ne révise que ce que l'on ne sait pas. Je leur dis de ne pas recopier leur cours. Bref... Je pourrais aussi bien danser la gigue en sabot et coiffe alsacienne....
Chaque année je rabâche "le trop plein de couleurs tue le sens". Chaque année, j'explique comment prendre des notes - en aérant la copie en jouant sur les décrochages pour les sous-parties, de façon à pouvoir relire en un clin d'oeil. Chaque année je répète : on ne révise que ce que l'on ne sait pas. Je leur dis de ne pas recopier leur cours. Bref... Je pourrais aussi bien danser la gigue en sabot et coiffe alsacienne....
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- PrezboGrand Maître
Elaïna a écrit:Ah les foutues fiches... Je passe mon temps à expliquer à mes élèves que faire une fiche ne sert à rien (sauf si le kif de votre vie c'est de recopier en petit votre cours sur du bristol). Je passe pour une tarée auprès de mes collègues, d'ailleurs. Conspuer les fiches dans l'EN, c'est du domaine de l'hérésie.
Enfin quelqu'un qui ose le dire. J'ai fait toute une scolarité (assez longue et avec quelques diplômes et concours à la clef, quand même) en ne remplissant jamais une de ces f#²~@ fiches, et en renonçant rapidement à souligner les titres de parties en rouge, les titres de sous parties en vert, et les trucs à retenir en orange à paillette.
La prochaine fois, je propose que l'on dise du mal de cet instrument à former les cancres qu'est le surligneur jaune fluo.
- Spoiler:
- En fait, je pense que ce qui serait efficace -mais j'ai toujours été trop paresseux pour essayer- c'est de faire une fiche de synthèse où on reformule le cours de façon synthétique, éventuellement avec des schémas, à faire cahier de cours fermé et pas immédiatement après avoir lu celui-ci, mais pas de faire une fiche façon recopie et enluminure.
Une fois vérifié qu'on arrive à faire la fiche, le mieux est de ne jamais la relire et de l'oublier.
- PrezboGrand Maître
Flo44 a écrit:
Le meilleur rendement, c'est : bien suivre en classe, raconter rapidement à ses parents ce qu'on a fait le soir, se remémorer ce qu'on a fait pendant le cours avant d'ouvrir son cahier, faire ses exercices, puis revoir le cours (de la même manière) 2 jours plus tard, le week-end, puis quelques jours avant l'interrogation.
D'ailleurs, quand on interroge les élèves, c'est à peu près ce que font les élèves qui réussissent...
Ouaip (surtout ce qui est en gras). Un des défis de ce métier, c'est d'arriver à convaincre les élèves d'arrêter de chercher en dehors du cours les moyens de réussir en cours.
- Fesseur ProGuide spirituel
C'est beau !LouisBarthas a écrit:Parfois, dans l'apprentissage, un seul mot peut changer une vie.
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Pourvu que ça dure...
- SeiGrand Maître
Flo44 a écrit:Les fiches font apparemment aussi partie des méthodes peu efficaces (beaucoup de temps passé pour une mémorisation pas terrible)
Le meilleur rendement, c'est : bien suivre en classe, raconter rapidement à ses parents ce qu'on a fait le soir, se remémorer ce qu'on a fait pendant le cours avant d'ouvrir son cahier, faire ses exercices, puis revoir le cours (de la même manière) 2 jours plus tard, le week-end, puis quelques jours avant l'interrogation.
D'ailleurs, quand on interroge les élèves, c'est à peu près ce que font les élèves qui réussissent...
J'ai fait, par curiosité, le test suivant : apprendre la conjuguaison du présent de l'indicatif du verbe Ser en Espagnol, avec les pronoms (je ne parle pas un mot d'espagnol). J'ai juste demandé la prononciation à mon chéri. 5 minutes le premier jour (en 2 fois), 2 minutes le 2ème, 1 minutes 2 jours plus tard, 1 minute une semaine plus tard. Test 15 jours plus tard : je m'en souvenais bien. Pourtant je n'ai pas du tout une bonne mémoire, et j'ai eu un mal fou la première fois (à cause du latin, certaines personnes me semblent totalement illogiques). Et, contrairement aux élèves, je n'ai pas eu le cours. J'ai demandé à la collègue : peu d'élèves avaient correctement retenu. Alors...
- Spoiler:
En fait il y a 1 truc qui m'a vraiment gênée : ne pas avoir d'adjectif à mettre derrière
Tu le crois sérieusement ?
Je m'en suis plutôt bien sortie à l'école, il est net que je n'ai jamais travaillé ainsi.
Je viens de corriger un devoir auquel j'ai mis 18, et l'élève qui l'a rédigé a révisé le cours la veille.
Je crois que très, très rares sont les élèves qui ont le sérieux que tu leur prêtes (et j'avoue que j'ai bien du mal à me représenter les discussions sur les cours à table avec les parents), ne serait-ce que parce que lorsqu'ils terminent à 18 heures, ils parent au plus urgent et ne revoient pas leurs cours du jour.
Je ne dis pas que la méthode que tu préconises n'est pas bonne, mais partir du principe qu'elle est évidente et qu'il suffit aux élèves de l'appliquer, sans que ce soit encadré par l'enseignant, me paraît un vœu pieux.
- Cléopatra2Guide spirituel
Voici celle que je recommande en "base" de travail : relire le soir ses cours de la journée, faire de même avec ceux du lendemain. C'est censé prendre peu de temps, donc au maximum 30 minutes. Effectivement, essayer de raconter le cours (dans sa chambre, prétendre qu'on parle à quelqu'un pourquoi pas). Pour le travail d'apprentissage des dates/autres, je table sur le long terme, donc avec réactivation, mais je pense que peu d'élèves font ce travail-là.
Pour moi sur une fiche (si fiche il doit y avoir), on ne doit trouver que le par coeur, donc dates, définitions, éventuellement quelques points biographiques sur les personnages. Donc on peut s'en passer.
Mes élèves les plus brillants, qui ont 18, 19 ou 20 en terminale, apprennent depuis plus longtemps que la veille car il y a beaucoup de connaissances à ingurgiter. Mais ils ont surtout une facilité de rédaction et d'argumentation qui fait envoler la note et ça, malheureusement, ça ne s'apprend pas dans les fiches.
Pour moi sur une fiche (si fiche il doit y avoir), on ne doit trouver que le par coeur, donc dates, définitions, éventuellement quelques points biographiques sur les personnages. Donc on peut s'en passer.
Mes élèves les plus brillants, qui ont 18, 19 ou 20 en terminale, apprennent depuis plus longtemps que la veille car il y a beaucoup de connaissances à ingurgiter. Mais ils ont surtout une facilité de rédaction et d'argumentation qui fait envoler la note et ça, malheureusement, ça ne s'apprend pas dans les fiches.
- Flo44Érudit
En mathématiques, apprendre la veille fonctionne si la masse de choses à apprendre est relativement faible, que l'élève comprend vite, et a bien appris en classe. Parce qu'en fait, pour les bons élèves, la pratique en classe suffit, ou suffit presque. Pour les plus lents ou moins motivés, par contre, comme il faut tout retenir à long terme, ça ne fonctionne pas... C'est le même problème en langue vivante, par exemple. En histoire, apprendre au dernier moment "ça passe". On apprend pour le devoir, puis on oublie... mais ça ne passe pas dans nos matières où les savoirs s'appuient les uns sur les autres.
Personnellement, j'ai commencé à apprendre mes leçons en m'auto-interrogeant sans lire le cours au collège (sur les conseils de 2 enseignants). À l'époque, je ne le faisais que le soir de la leçon et la veille du contrôle. Pour les répétitions espacées, j'ai commencé en terminale C, mais vraiment mis au point en prépa, car je n'avais pas vraiment le choix, et il fallait tout retenir sur le long terme. Tous mes camarades faisaient plus ou moins pareil, mais certains ayant une bien meilleure mémoire n'avaient pas besoin de faire autant de révisions. Mais tous ceux qui avaient l'habitude d'apprendre "la veille" ou même le week-end avant ont vite changé de méthode, ont abandonné, ou ont été virés en fin de maths sup.
Pour les révisions du cours du jour, pas la peine que ce soit très long. Quand ma fille était au collège et que je vérifiais son travail, elle passait au maximum une quinzaine de minutes chaque soir à ses devoirs, (15 min en 6ème-5ème, et 20 environ en 3ème-4ème) et elle passait 2-3 minutes par leçon maximum (sauf exception). Mais ça suppose d'avoir été attentif en classe.
Pour la manière d'apprendre, j'avais fait un sondage sur mes élèves il y a quelques années, et les meilleurs avaient vraiment cette méthode d'apprentissage (se remémorer avant d'ouvrir le cahier) et apprenaient leur leçon une première fois le soir. Mais c'était un autre collège. J'ai fini par comprendre que, pour mes élèves actuels, si je ne disais pas explicitement d'apprendre la leçon, ils ne le faisaient pas. Alors que dans le collège où j'étais il y a 2 ans, ils le faisaient quasiment tous (avec des méthodes plus ou moins efficaces, mais ils essayaient au moins). Dans les 2 cas la majorité des élèves rentrait en car.
Maintenant, en début de chaque heure, j'interroge collectivement (5-10 minutes d'exercices individuels pour revoir les notions vues la fois précédente, et des notions vues antérieurement, que j'appelle "questions du jour"). On corrige, puis j'interroge un élève au hasard sur la leçon. Même comme cela il y en a encore plein qui ne retiennent pas grand-chose. Quand il y a quelque chose de vraiment important, je préviens que ce sera à l'interro, je pose la question en "questions du jour" en reprécisant que ce sera à l'interro. J'ai toujours quelques pourcents de perte, mais ça fonctionne bien mieux qu'avant.
Personnellement, j'ai commencé à apprendre mes leçons en m'auto-interrogeant sans lire le cours au collège (sur les conseils de 2 enseignants). À l'époque, je ne le faisais que le soir de la leçon et la veille du contrôle. Pour les répétitions espacées, j'ai commencé en terminale C, mais vraiment mis au point en prépa, car je n'avais pas vraiment le choix, et il fallait tout retenir sur le long terme. Tous mes camarades faisaient plus ou moins pareil, mais certains ayant une bien meilleure mémoire n'avaient pas besoin de faire autant de révisions. Mais tous ceux qui avaient l'habitude d'apprendre "la veille" ou même le week-end avant ont vite changé de méthode, ont abandonné, ou ont été virés en fin de maths sup.
- Spoiler:
- Et pour la prépa, en spé M', le concours c'était tout le programme du DEUG de mathématiques (avec pas mal de choses en plus notamment la topologie), tout le programme du DEUG de physique, une partie du programme du DEUG de chimie, plus 3 oeuvres en français, plus du dessin industriel, plus une langue vivante avec versions et thème au concours... et en thème on avait des textes littéraires à traduire
Pour les révisions du cours du jour, pas la peine que ce soit très long. Quand ma fille était au collège et que je vérifiais son travail, elle passait au maximum une quinzaine de minutes chaque soir à ses devoirs, (15 min en 6ème-5ème, et 20 environ en 3ème-4ème) et elle passait 2-3 minutes par leçon maximum (sauf exception). Mais ça suppose d'avoir été attentif en classe.
Pour la manière d'apprendre, j'avais fait un sondage sur mes élèves il y a quelques années, et les meilleurs avaient vraiment cette méthode d'apprentissage (se remémorer avant d'ouvrir le cahier) et apprenaient leur leçon une première fois le soir. Mais c'était un autre collège. J'ai fini par comprendre que, pour mes élèves actuels, si je ne disais pas explicitement d'apprendre la leçon, ils ne le faisaient pas. Alors que dans le collège où j'étais il y a 2 ans, ils le faisaient quasiment tous (avec des méthodes plus ou moins efficaces, mais ils essayaient au moins). Dans les 2 cas la majorité des élèves rentrait en car.
Maintenant, en début de chaque heure, j'interroge collectivement (5-10 minutes d'exercices individuels pour revoir les notions vues la fois précédente, et des notions vues antérieurement, que j'appelle "questions du jour"). On corrige, puis j'interroge un élève au hasard sur la leçon. Même comme cela il y en a encore plein qui ne retiennent pas grand-chose. Quand il y a quelque chose de vraiment important, je préviens que ce sera à l'interro, je pose la question en "questions du jour" en reprécisant que ce sera à l'interro. J'ai toujours quelques pourcents de perte, mais ça fonctionne bien mieux qu'avant.
- HonchampDoyen
Et là, tous ceux qui croient aux fiches se taisent en se disant si j'apporte une opinion différente, je vais me faire fracasser car à contre-courant...
Perso, les fiches m'ont toujours été utiles , en tant qu'élève, étudiante, puis candidate aux concours.
Pour l'agreg (interne) , j'avais des fiches sur mes notes de lectures, puis des fiches de fiches, et des fiches "précisions", avec des exemples détaillés, des résumés d'articles un peu pointus.
Et des fiches de dates (ah, la chrono des rois de France et autres personnages, et la géographie du royaume, pour le thème sur les XIVème et XVème).
Fiches de fiches utilisées jusque dans le train chaque matin avant les épreuves.
Pour les élèves, je trouve que cela a l'intérêt de les obliger à ouvrir le cahier, à revoir la leçon.
Après, certains élaguent à mort, fiche-squelette, la fiche sert à "faire remonter les connaissances et les détails", qu'ils ont par ailleurs.
D'autres copient tout, et certains en bloc, faisant disparaître le plan. Chacun son style.
Là où je vous rejoins, c'est pour les fiches "sapins de Noel", où l'élève utilise toute la gamme de couleurs de ses feutres.
Ceci dit, si cela lui convient. Fiche = perso.
Perso, les fiches m'ont toujours été utiles , en tant qu'élève, étudiante, puis candidate aux concours.
Pour l'agreg (interne) , j'avais des fiches sur mes notes de lectures, puis des fiches de fiches, et des fiches "précisions", avec des exemples détaillés, des résumés d'articles un peu pointus.
Et des fiches de dates (ah, la chrono des rois de France et autres personnages, et la géographie du royaume, pour le thème sur les XIVème et XVème).
Fiches de fiches utilisées jusque dans le train chaque matin avant les épreuves.
Pour les élèves, je trouve que cela a l'intérêt de les obliger à ouvrir le cahier, à revoir la leçon.
Après, certains élaguent à mort, fiche-squelette, la fiche sert à "faire remonter les connaissances et les détails", qu'ils ont par ailleurs.
D'autres copient tout, et certains en bloc, faisant disparaître le plan. Chacun son style.
Là où je vous rejoins, c'est pour les fiches "sapins de Noel", où l'élève utilise toute la gamme de couleurs de ses feutres.
Ceci dit, si cela lui convient. Fiche = perso.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- Manu7Expert spécialisé
Honchamp a écrit:Et là, tous ceux qui croient aux fiches se taisent en se disant si j'apporte une opinion différente, je vais me faire fracasser car à contre-courant...
Perso, les fiches m'ont toujours été utiles , en tant qu'élève, étudiante, puis candidate aux concours.
Pour l'agreg (interne) , j'avais des fiches sur mes notes de lectures, puis des fiches de fiches, et des fiches "précisions", avec des exemples détaillés, des résumés d'articles un peu pointus.
Et des fiches de dates (ah, la chrono des rois de France et autres personnages, et la géographie du royaume, pour le thème sur les XIVème et XVème).
Fiches de fiches utilisées jusque dans le train chaque matin avant les épreuves.
Pour les élèves, je trouve que cela a l'intérêt de les obliger à ouvrir le cahier, à revoir la leçon.
Après, certains élaguent à mort, fiche-squelette, la fiche sert à "faire remonter les connaissances et les détails", qu'ils ont par ailleurs.
D'autres copient tout, et certains en bloc, faisant disparaître le plan. Chacun son style.
Là où je vous rejoins, c'est pour les fiches "sapins de Noel", où l'élève utilise toute la gamme de couleurs de ses feutres.
Ceci dit, si cela lui convient. Fiche = perso.
Fiche= perso et pourtant certains profs évaluent les fiches des élèves et expliquent comment faire de bonnes fiches, et obligent les élèves à faire des fiches pour valider le domaine 2 : "Méthodes et outils pour apprendre". Et les élèves se refilent leurs fiches d'une année à l'autre... C'est cela qui me dérange. Car sinon, je suis persuadé que c'est une bonne méthode pour certains.
- Flo44Érudit
Mais moi aussi j'ai fait des fiches ! mais seulement pour certains points précis et difficile à apprendre autrement (les formules de trigonométrie, le vocabulaire en anglais, dates en histoire...). Jamais pour apprendre un cours en entier, plutôt des fiches question / réponse, ou avec très peu de notions difficiles à apprendre (dates...)
Pour le fait que ce n'est pas efficace, j'ai lu cela dans plusieurs compte-rendus d'études sur la manière d'apprendre des étudiants. Les méthodes les moins efficaces (mais les plus répandues) étaient de faire des fiches et de surligner. Ça m'avait surprise à l'époque, parce que voyant faire les copines au lycée, je me suis souvent demandée si ce n'était pas moi qui était dans l'erreur. Je pensais que je ne faisais pas de fiches par flemme, mais que j'aurais dû en faire. Et en fait, non.
Pour le fait que ce n'est pas efficace, j'ai lu cela dans plusieurs compte-rendus d'études sur la manière d'apprendre des étudiants. Les méthodes les moins efficaces (mais les plus répandues) étaient de faire des fiches et de surligner. Ça m'avait surprise à l'époque, parce que voyant faire les copines au lycée, je me suis souvent demandée si ce n'était pas moi qui était dans l'erreur. Je pensais que je ne faisais pas de fiches par flemme, mais que j'aurais dû en faire. Et en fait, non.
- celitianSage
Dans une conférence de l'association des sciences cognitives, une collègue en collège expliquait qu'avec la fiche mémo distribuée, elle indiquait sur Pronote toutes les dates de réactivation de la fiche en respectant les principes de mémorisation espacée (il faut être super organisé pour préparer un planning précis).
De plus, ses élèves avaient l'habitude de travailler ainsi dès le cm2.
Le problème est que mes étudiants sont persuadés que relire son cours linéairement avant le devoir est suffisant pour le retenir sur le long terme.
Ils ne sont pas réceptifs à d'autres méthodes alors qu'ils ont de mauvaises notes dans les matières nécessitant d'apprendre son cours.
J'en peux plus des "je comprends pas j'ai révisé longtemps", et qu'en fait c'est cahier ouvert pendant plusieurs heures avec musique/télé/téléphone.
De plus, ses élèves avaient l'habitude de travailler ainsi dès le cm2.
Le problème est que mes étudiants sont persuadés que relire son cours linéairement avant le devoir est suffisant pour le retenir sur le long terme.
Ils ne sont pas réceptifs à d'autres méthodes alors qu'ils ont de mauvaises notes dans les matières nécessitant d'apprendre son cours.
J'en peux plus des "je comprends pas j'ai révisé longtemps", et qu'en fait c'est cahier ouvert pendant plusieurs heures avec musique/télé/téléphone.
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour l'histoire au dernier moment, ça fonctionne sur des cours de collège peut-être (et encore), mais là nous avons en spé 6h par semaine, donc le gros DS au bout du chapitre de plus d'1 mois, c'est forcément révisions régulières. Une chose que je ne faisais pas d'habitude mais que là j'ai fait, ils ont eu un contrôle de connaissances à mi-chemin, et les compositions ont été ensuite bien réussies. Je retenterai pour le prochain thème.
- HonchampDoyen
Cléopatra2 a écrit:Pour l'histoire au dernier moment, ça fonctionne sur des cours de collège peut-être (et encore), mais là nous avons en spé 6h par semaine, donc le gros DS au bout du chapitre de plus d'1 mois, c'est forcément révisions régulières. Une chose que je ne faisais pas d'habitude mais que là j'ai fait, ils ont eu un contrôle de connaissances à mi-chemin, et les compositions ont été ensuite bien réussies. Je retenterai pour le prochain thème.
Sur le temps long, et cours compliqués ,en effet, il faut réviser et re-réviser, fiches et cours .
S'il y a fiches, elles sont en va et vient avec le cours.
Et activées souvent.
Les bonnes fiches sont celles qui sont cornées, qui ont vécu..
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- SeiGrand Maître
Flo, je ne conteste pas du tout la méthode. J'ai seulement de très gros doutes sur l'autonomie des élèves pour apprendre correctement, mais c'est apparemment ce que tu as constaté. Les tiens semblaient capables d'apprendre la leçon en faisant l'effort de se la remémorer le cahier fermé, mais c'est très difficile à faire (je parle d'élèves au collège et au lycée). Pour bien des élèves, précisément ceux qui ne sont pas en réussite, l'effort semble trop grand et est décourageant. Il leur faut des coups de pouce (sous forme de quizz, par exemple, qui pose les questions à leur place).
Tu aidais ta fille à apprendre ses leçons, or la plupart des élèves font leurs devoirs sans aide.
Je crois davantage à des méthodes que tu mets en place - interrogations régulières, etc. - qui obligent à cet effort régulier de remémoration, dont tu as remarqué avec raison l'efficacité.
Tu aidais ta fille à apprendre ses leçons, or la plupart des élèves font leurs devoirs sans aide.
Je crois davantage à des méthodes que tu mets en place - interrogations régulières, etc. - qui obligent à cet effort régulier de remémoration, dont tu as remarqué avec raison l'efficacité.
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"Humanité, humanité, engeance de crocodile."
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