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Le retour du religieux ou l'interprétation des programmes par le secrétaire général de l'enseignement catholique   - Page 10 Empty Re: Le retour du religieux ou l'interprétation des programmes par le secrétaire général de l'enseignement catholique

par So Vox Lun 26 Oct 2015 - 6:37
:lol:
Si on considère que :
80 % des élèves inscrits dans le public / 20 % des dans le privé (moitié moins dans le primaire)
Il faudra m'expliquer comment ces 20% pourraient se passer du financement de la scolarité de leurs enfants par l'impôt des 80% autres ...
Comme dirait l'autre : "ils vont morfler leur race !" dans les frais d'inscriptions (même en supposant qu'ils récupèrent tout ou partie de la somme (on peut toujours rêver) qui correspondrait au coût d'un élève scolarisé dans le public ...^^)
Bon, tu me diras, y'a ptet des possibilités avec le crowdfunding ?
ou alors, on fait des établissements scolaires entièrement financées par des entreprises... hop une école bouygues, hop une école facebook, hop une école google, amazon... les entreprises du CAC 40..., y'en a tout plein !
Moi je te le dis, c'est ça l'avenir Twisted Evil



Maintenant, s'il faut voir la plus-value engendrée par leur futur métier (en gros si l'investissement valait le coup), je ne sais pas, je n'ai pas les chiffres sous la main ^^, mais tu peux sans doute m'éclairer la dessus ?
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par So Vox Lun 26 Oct 2015 - 6:39
Thalia de G a écrit:
wanax a écrit:
So Vox a écrit:
mais on raisonne jusqu'au bout...
les parents du privé ne paient plus la part d'impôts qui correspond au coût de leur enfant non inscrit dans le public... mais paient les salaires (avec les charges) des profs, des surveillants, du dirlo, des agents d'entretien, mais financent également l'achat de gros matériel et l'entretien de locaux... voire les loyers ?
Les parents du public ne financent plus, par leurs impôts, la part de la collectivité liée à l'aide au financement des salaires (et charges) des profs, du gros matériel, entretien, énergie, mobilier etc... du privé, mais continent de payer la part correspondant au coût de la scolarité de leur enfant dans le public.

du coup... compte tenu qu'actuellement c'est le plus grand nombre (public) qui finance le plus petit (privé), je le vois arriver gros comme un camion le perdant de l'affaire ^^
ou alors je me fourvoie en pensant que les montants d'inscriptions dans le privé vont  exploser ??
D'autant que si 97 % des établissements du privés ont choisi le contrat avec l'Etat, c'est sans doute qu'ils avaient un intérêt à le faire...

mais je sais pas si j'ai bon ? :diable:
Sur l'ensemble d'une vie active, rapportée aux ~15 années de scolarité, je pense que non, tu te trompes. C'est que ça en fait des sous, tout ça ( IR+ TVA + ... )
Moi aussi je pense que tu te trompes. C'est le principe de l'impôt : tu verses à l'État, la collectivité, une certaine somme qui est ensuite affectée à différentes dépenses. Ce n'est pas parce que je n'ai plus d'enfants scolarisés que je peux retrancher d'office un certain pourcentage qui irait à l'éducation.
Même principe pour les taxes locales : dois-je ne pas payer parce qu'on a changé l'éclairage public dans la rue d'à côté et pas dans la mienne ?

Bref, tu ne peux pas décider toi à quoi va servir ton impôt.

ben c'est aussi mon point de vue ^^ Le retour du religieux ou l'interprétation des programmes par le secrétaire général de l'enseignement catholique   - Page 10 2252222100
Thalia de G
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par Thalia de G Lun 26 Oct 2015 - 6:48
J'avais mal interprété ce que tu as écrit. Le changement d'heure ? Wink
Cela dit, il n'est pas inutile de le repréciser.

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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
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par So Vox Lun 26 Oct 2015 - 6:51
Thalia de G a écrit:J'avais mal interprété ce que tu as écrit. Le changement d'heure ?  Wink
Cela dit, il n'est pas inutile de le repréciser.

T'inquiète.... il m'arrive de mal m'interpréter moi-même selon l'heure (avancée ou reculée) :mdr3:
Ancolie
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par Ancolie Lun 26 Oct 2015 - 11:57
Cleroli a écrit:
Ancolie a écrit:
Cleroli a écrit:
So Vox a écrit:Quant au "grand nombre d'établissements privés qui ne trient pas" : tu as un chiffre national officiel là dessus ? parce que ça m'intéresse...
parce que dans mon secteur, c'est loin d'être la tendance...
Il y a le tri en amont mais aussi et surtout les renvois pendant (dans mon établissement, arriver à réunir un conseil de discipline relève de l'exploit, ce qui entraîne un fort sentiment d'impunité au quotidien, je doute que ce soit aussi difficile dans le privé).

Ah pourquoi? Parce que c'est du public? Qu'est-ce qui est fait au sein de l'établissement pour changer les choses?

Je pense que cela tient à plusieurs raisons, j'en évoquerai deux principales. Tout d'abord le refus du CDE (il lui est facile de tout minimiser, de mettre en accusation les profs et de laisser les choses trainer en longueur). Il y a ensuite l'impossibilité réelle de renvoyer un élève dans le primaire (si je ne fais pas erreur -merci de me corriger dans le cas contraire- il faut l'accord de l'IEN et des parents, autrement dit cela relève de l'exploit). Je ne connais pas les procédures dans le privé mais j'accueille, chaque année, des élèves à qui on a gentiment mais fermement conseillé d'aller dans le public (façon d'éviter le renvoi même si le résultat est similaire).

Les procédures pour le renvoi sont les mêmes (donc le CDE doit tenir la route et ne pas avoir une idée d'accueil de tous comme mission de l'Eglise , hein ça existe, et aussi des faitssolides. Pas de possibilité de claquer des doigts). Le privé a l'immense privilège de ne pas reprendre un élève l'année d'après si l'année a été chaotique (je ne parle pas de bavardages ou travail non fait). Mais j'ai déjà vu des familles, toutes csp confondues, débouler avec un avocat au conseil de disciple, le "dossier" de l'élève doit être costaud.
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