Vivre de cours particuliers

Le CESU est avantageux pour l'employeur : au tarif indiqué s'ajoute 60% (65?) environ de charges, disons 100€ + 60€ : il y aura donc un avoir fiscal de 80€, donc les 100€ donnés deviennent 80 !

Rêveuse a écrit:Bonjour,
Merci pour tes réponses. En ce moment j'ai trois élèves (pour le reste du temps je fais de la garde d'enfant), je donne aussi des cours de généalogie. Mais je ne sais pas trop comment me faire connaître. J'ai eu des contacts par Superprof (2 fois), par Leboncoin (2 fois), pas les petites annonces papiers (3 fois). Tu utilise d'autres supports pour te faire connaître ? J’insiste pour être déclarée, via CESU, ce qui m'a valu de ne pas être prise par une maman un peu têtue (non seulement elle ne voulait pas déclarer et me payer 25€ pour deux heures, soit 12,5€ de l'heure, pour un élève de Term ES... ). Excepté cet épisode, j'ai de bons rapports avec les parents, et je suis payée dans les temps.
Je me demandais combien de temps il t'a fallut pour avoir une clientèle suffisante ?

Désolée pour le délai de réponse !
Pour la manière de trouver des élèves, je n'ai pas vraiment d'autres astuces... tenter des boulangeries autour de chez toi ?
Certaines personnes abusent en effet, mais la plupart des familles acceptent les tarifs.
Pour le temps qu'il m'a fallu pour la clientèle, assez difficile à dire, je pense 1 an ou 2 peut-être.
Bon courage !

Bonjour,
Je creuse toujours mon idée de vivre des cours particuliers. Je me posais une question, bien que je crois qu'elle a déjà été posée, mais je n'ai pas bien compris la réponse. Puis-je, en parallèle des cours particuliers payés en CESU, donner des cours collectifs sous le statut d'auto entrepreneur ? Si oui dans quel local donner des cours collectifs ?

Oui, mais tu ne bénéficies alors pas de l'avantage fiscal réservé aux entreprises faisant du service à la personne.

Rêveuse a écrit:Bonjour,
Je creuse toujours mon idée de vivre des cours particuliers. Je me posais une question, bien que je crois qu'elle a déjà été posée, mais je n'ai pas bien compris la réponse. Puis-je, en parallèle des cours particuliers payés en CESU, donner des cours collectifs sous le statut d'auto entrepreneur ? Si oui dans quel local donner des cours collectifs ?

Bonjour,
Oui, ce serait la solution pour cumuler les 2 activités. D'un côté en salarié pour des cours particuliers et d'un autre en indépendant pour des cours collectifs. Aucune idée pour le lieu... chez toi ? mais à voir pour les assurances ? chez un des élèves ? dans un local de la ville ?

Je trouve l'idée compliquée à mettre en œuvre, ça va bien quand on est étudiant pour faire de l'appoint. Et puis c'est bien beau mais la retraite après ? Ou alors monter son entreprise de cours particuliers, la démarche est différente.

Merci pour vos réponses.
@mathador je sais...
@clair5 je ne sais pas vers qui me tourner pour plus d'information, quel organisme officiel pourrait me renseigner pour cet histoire de local ?
@A Tuin , j'ai 24 ans, je commence à travailler, donc la retraite, je crois que je n'en verrai de toute façon pas beaucoup la couleur, de plus dans 45 ans personne ne peut dire comment elle sera calculée. Néanmoins tous les emplois que j'occupe (cours particuliers + garde d'enfant) sont déclarés et donc pris en compte, j'ai 3 employeurs différents. En mars j'ai réussi à faire un peu plus d'un demi-smic. Je compte y adjoindre aussi une activité de guide touristique, dans ma ville, pour combler le creux des vacances.
Je reste inscrite dans la base de remplacement de l'enseignement privé, jusqu'ici sans succès.

Bonne idée guide touristique, peut-être y aurait-il aussi quelque chose à creuser de ce côté là

Sinon essaye de postuler dans les CFA BTP, il peut y avoir des possibilités si on tombe aux bons moments. Après une fois en CDI on passe une formation de formateur et il y a des grilles d'évolution du salaire comme quand on enseigne avec un concours.

Un ami cumule cours particuliers et jeux télés. Il faut pouvoir le faire mais ça vaut le coup !

Rêveuse a écrit:Merci pour vos réponses.
@mathador je sais...
@clair5 je ne sais pas vers qui me tourner pour plus d'information, quel organisme officiel pourrait me renseigner pour cet histoire de local ?
@A Tuin , j'ai 24 ans, je commence à travailler, donc la retraite, je crois que je n'en verrai de toute façon pas beaucoup la couleur, de plus dans 45 ans personne ne peut dire comment elle sera calculée. Néanmoins tous les emplois que j'occupe (cours particuliers + garde d'enfant) sont déclarés et donc pris en compte, j'ai 3 employeurs différents. En mars j'ai réussi à faire un peu plus d'un demi-smic. Je compte y adjoindre aussi une activité de guide touristique, dans ma ville, pour combler le creux des vacances.  
Je reste inscrite dans la base de remplacement de l'enseignement privé, jusqu'ici sans succès.    

Attention, pour être guide touristique, il faut disposer de la carte professionnelle de guide conférencier, qui ne s'obtient plus désormais qu'en formation continue. Il doit y avoir des possibilités de VAE cependant.

@Shajar dit moi si je me trompe si ce suis ce https://www.entreprises.gouv.fr/tourisme/foire-aux-questions-metiers-guidage, pour être guide touristique et non conférencier, ce n'est pas réglementé :

A l’exception du métier de guide-conférencier, les métiers du guidage ne sont pas réglementés

Les métiers de guide-accompagnateur ou accompagnateur de tourisme sont libres d’accès en France et peuvent s’exercer sans condition de diplôme ou de titre professionnel. Seules les visites guidées dans un musée national ou un monument historique, dans le cadre d’une prestation commerciale avec un opérateur de voyages immatriculé au registre d’Atout France (tel que l’agence de voyages, l’office de tourisme), doivent être impérativement effectuées par des guides-conférenciers, personnes qualifiées au sens de l’article L 221-1 du code du Tourisme.

La réforme des métiers du guidage introduite par le décret n°2011-930 du 1er août 2011 ne concerne pas le guide-interprète local et le guide-interprète auxiliaire à titre définitif qui continuent à exercer leur activité de guidage selon les modalités exactement identiques à celles qui prévalaient avant le 31 mars 2012, date d’entrée en vigueur de la réforme.

J'ai un Master d'histoire, je suis passionnée, quand j'ai l'occasion de faire des visites (dans des cadres associatifs), cela se passe toujours bien. Mais pour moi le métier de guide conférencier est inaccessible car il est exigé la bonne maîtrise des langues étrangères (je ne sais plus si c'est 1 ou 2 langues), niveau C1. Pour moi c'est un niveau que je suis incapable d'atteindre. Il me semble que sans le titre de guide conférencier on peut guider mais sans mettre les pieds dans les monuments historiques.

Bonjour,
Quel est le tarif pour 1h de cours à un lycéen ? On m'a demandé de donner quelques heures à une élève de première en vue des épreuves anticipées.
Merci

B

@Garance cela dépend de ton statut (auto entrepreneur ou CESU) ? De la ville (les cours sont plus chers à Paris) ? De la matière (français je suppose) ?

Rêveuse a écrit:@Shajar dit moi si je me trompe si ce suis ce https://www.entreprises.gouv.fr/tourisme/foire-aux-questions-metiers-guidage, pour être guide touristique et non conférencier, ce n'est pas réglementé :

A l’exception du métier de guide-conférencier, les métiers du guidage ne sont pas réglementés

Les métiers de guide-accompagnateur ou accompagnateur de tourisme sont libres d’accès en France et peuvent s’exercer sans condition de diplôme ou de titre professionnel. Seules les visites guidées dans un musée national ou un monument historique, dans le cadre d’une prestation commerciale avec un opérateur de voyages immatriculé au registre d’Atout France (tel que l’agence de voyages, l’office de tourisme), doivent être impérativement effectuées par des guides-conférenciers, personnes qualifiées au sens de l’article L 221-1 du code du Tourisme.

La réforme des métiers du guidage introduite par le décret n°2011-930 du 1er août 2011 ne concerne pas le guide-interprète local et le guide-interprète auxiliaire à titre définitif qui continuent à exercer leur activité de guidage selon les modalités exactement identiques à celles qui prévalaient avant le 31 mars 2012, date d’entrée en vigueur de la réforme.

J'ai un Master d'histoire, je suis passionnée, quand j'ai l'occasion de faire des visites (dans des cadres associatifs), cela se passe toujours bien. Mais pour moi le métier de guide conférencier est inaccessible car il est exigé la bonne maîtrise des langues étrangères (je ne sais plus si c'est 1 ou 2 langues), niveau C1. Pour moi c'est un niveau que je suis incapable d'atteindre. Il me semble que sans le titre de guide conférencier on peut guider mais sans mettre les pieds dans les monuments historiques.

Il est possible de faire des visites hors musées et hors monuments historiques sans être carté, mais seulement là, en théorie du moins. C'est d'ailleurs un gros problème pour les guides conférenciers professionnels, qui voient, avec l'apparition des plate-forme type greeter, leurs tarifs cassés et leur métier remis en cause et fortement précarisé, au dépens de la qualité du service, bien sûr. La défense de la carte professionnelle est, pour eux, une lutte de tous les jours. Si tu as facebook, je te conseille d'aller faire un tour sur ce groupe : https://www.facebook.com/groups/310132119106061/ pour comprendre les enjeux actuels.
Si tu envisages de faire des visites guidées de manière professionnelle, l'absence de la carte peut être problématique pour toi. Avec un master en histoire, tu peux entrer en L3 pro directement, ce qui te permettra en parallèle de te mettre à niveau en langue - le niveau n'est pas si démentiel. Il existe des formations par correspondance.

Je découvre ce fil. Pour accepter des CESU, vous êtes inscrit quelque part? Auto entrepreneur ? Ou autre?....ou bien n'importe quel prof donnant des cours particulier peut accepter des CESU à partir du moment qu'il les déclare sur sa feuille d'impôt? Et...c'est imposable comme une HS ou comme une heure normale ?

Le CESU relève du statut de particulier employeur: le prof donnant les cours particuliers est alors salarié de la famille qui l'emploie, contrairement à l'auto-entreprise où le prof est prestataire et la famille paye une facture.

J'ai donné des cours de physique à une TS pendant 1 année scolaire, à 50 euros les deux heures, pas dans une grande ville. Vu la préparation que ça me demandais (j'enseigne en collège), ce n'était pas volé.

Garance a écrit:Bonjour,
Quel est le tarif pour 1h de cours à un lycéen ? On m'a demandé de donner quelques heures à une élève de première en vue des épreuves anticipées.
Merci

Effectivement, comme l'ont dit d'autres Néos cela dépend en partie de là où tu vis (cours plus chers à Paris), mais 15 euros cela me semble bien peu pour des cours de préparation au bac dispensés par un vrai prof, je dirais plutôt 25-30 euros de l'heure.

Oui, 25 ou 30e pour un lycéen.

Beaucoup de facteurs à prendre en compte:

* chez toi ou à domicile (temps de trajet A/R)
* volume horaire hebdomadaire et global sur la mission
* niveau qui demande de la préparation ou pas (pour un cours particulier, je n'arrive pas les mains dans les poches; c'est un plaisir que les préparer mais cela se paye)
* une seule personne de la famille ou quelque fois le frère / la soeur
* une relation de confiance qui s'instaure avec la perspective d'un suivi sur plusieurs années

Ceci étant dit, pour moi c'est 30 € horaire. (particulier) et 50 € pour 90 minutes (chefs d'entreprise qui ne payent pas eux-mêmes).

Mon publique est systématiquement des CSP ++ pour qui 50 € par semaine c'est "peanuts", typiquement 2 cadres très supérieurs qui n'ont pas le temps de s'occuper de leur gamin qui est presque toujours dans le privé.

@Shajar Comment te dire ? Moi et les langues ça fait deux (mes profs de latin, espagnol et anglais se sont arrachés les cheveux devant mon cas...). C'est ma bête noire. C1 (les profs de langue confirmeront ?) ça ne me semble pas si anodin comme niveau quand on part de presque 0.
Reprendre une licence, franchement je sors de 6 années d'étude (Une licence, un master 1 MEEF -pour ce que ça vaut-, et un M1+M2 d'Histoire), je n'ai pas le courage de remettre une année d'études supplémentaire.
Je connais le problème des guides conférenciers.
Quand tu dis :

Il est possible de faire des visites hors musées et hors monuments historiques sans être carté, mais seulement là, en théorie du moins.

Qu'entends tu par "en théorie" ?
Tu me dis :

l'absence de la carte peut être problématique pour toi

A quel genre de problème dois je m'attendre ?
Mon post visait simplement à connaitre la compatibilité de mon activé de professeur particulier avec une activité de guide touristique durant les vacances, pas à lancer un débat (qui peut être légitime) sur les conditions pour être guide-conférencier.

Illiane a écrit:

Garance a écrit:Bonjour,
Quel est le tarif pour 1h de cours à un lycéen ? On m'a demandé de donner quelques heures à une élève de première en vue des épreuves anticipées.
Merci

Effectivement, comme l'ont dit d'autres Néos cela dépend en partie de là où tu vis (cours plus chers à Paris), mais 15 euros cela me semble bien peu pour des cours de préparation au bac dispensés par un vrai prof, je dirais plutôt 25-30 euros de l'heure.

Je demande 40 euros de l’heure, en fournissant des corrections toutes tapées des exercices, ce qui est très chronophage. A moins je ne trouve pas cela intéressant.

Pour avoir vécu de cours particulier pendant quelques années et comme cela a été déja cité les choses dépendent de beaucoup de paramètres.
Pour moi un point essentiel quand on atteint les 12/15h de cours par semaine est le déplacement :
Le temps de trajet peut parfois s'allonger et il devient impératif d'avoir des cours dans le même secteur ( même si il est loin du domicile ) pendant la même journée. Il me parait évident que les premières années, il faut travailler le samedi, le dimanche et le mercredi ainsi les jours de repos sont en semaine ce qui peut à terme poser des problèmes d'organisation pour sa propre vie sociale. Pour trouver dans le même secteur, bien sur les annonces dans les boulangeries/petits commerces sont correcte, s'inscrire sur des sites comme le bon coin ou autre fonctionnent un peu. Je préconise également le fait de te faire une petite carte de visite ( entre 500 et 1000 ) avec au dos tes tarifs collège/lycée/supérieur et réductions en fonction du nombre d'heures et d'élèves puis d'aller déposer ces cartes dans les boites aux lettres du secteur visé en début d'année. L'objectif étant de toucher les CSP+ ou ++. Avantage, les CSP+ côtoient d'autre CSP+ et le bouche à oreille dans ces catégories est plutôt bon.
La chose difficile est le tarif : trop faible on rate les CSP+ qui te prennent pour un touriste car payer cher c'est bien non et trop élevé on a pas assez de cours... De façon perso, je visai autour de 25 et 30 euros et si possible niveau première ou plus. En effet, au niveau collège il est difficile de demander plus d'1h/1h15 de concentration et donc on ne rentabilise pas le déplacement ( sauf si le prochain cours est dans le même immeuble cf remarque sur comment avoir des cours dans le même secteur ). Il est plus facile de demander des cours de 2h pour le lycée.
Je n'ai pas trop réussis à le faire régulièrement mais le top c'est la "factorisation": avoir 2 ou 3 élèves ( copains/copines d'un élève ) et la on atteint vite des salaires à 40 ou 50 euros de l'heure.
Pour ma part, il y a une forte demande en mathématiques, mais on m'a régulièrement demandé de l'aide en physique ou en svt. La polyvalence peut être une carte à jouer, j'imagine que si vous êtes bon en HG, vous devez avoir des bases pour pouvoir enseigner ou aider sur des rudiments de français ou peut être même d'économie.

@Avatar des Abysses merci pour tes conseils. Pour l'instant je crois que je suis pas très douée pour faire ma pub...