- martin12Je viens de m'inscrire !
Bonjour, concernant les sociétés ayant pignon sur rue, je cherche des éclairages, ou des témoignages sur la nature des contrats. En particulier des enseignants ayant eu comme employeurs les parents - suite à un mandat signé avec les sociétés type Legendre ou Acadomia.
Merci.
Merci.
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Me concernant, je donne des cours particuliers depuis 2013 et je trouve vraiment qu'il y a eu un "boum" dans ce domaine ces dernières années. De plus en plus de demandes!
Après peut-être que je suis sollicité en priorité par les entreprises du fait de mon niveau d'études (2 masters) et de mon expérience de cours particuliers ?
En tout cas, on m'appelle très souvent et je suis obligé de refuser très souvent (ce qui ne m'empêche pas de continuer à avoir des propositions plus intéressantes par la suite).
C'est sûr que c'est quand même un bon plan. D'autant plus que tomber sur des parents ingrats est tout de même plutôt rare (cela m'est arrivé qu'une seule fois, en 2013 justement, c'était une de mes premières missions. On va dire que cela m'a appris à gérer d'emblée les clients difficiles et qu'après j'ai eu davantage de bonnes surprises^^).
Autre chose, mais qui je pense vaut dans toutes les activités professionnelles : plus on en donne, plus c'est facile d'en donner car on a déjà des cours prêts sur son PC et on sait comment gérer telle ou telle séquence en pouvant se référer à son expérience passée. Clairement, je prépare beaucoup moins mes cours qu'à mes débuts et pourtant je sens que ce que je fais est bien plus "professionnel".
Pour répondre au topic, ne vivre confortablement que de ça me semble difficile mais en vivre chichement me semble tout à fait possible si on a un loyer raisonnable et peu de dépenses à charge.
Rien que pendant ces vacances d'été, j'ai déjà eu trois demandes de cours particuliers sur une période de plus d'un mois (dont une mission à 6 heures/semaine).
En cours d'années scolaire, j'en suis également à 6 heures ou 8 heures par semaine (par choix, pour me garder du temps pour mes autres activités, si je voulais, je pourrais faire plus).
Le plus grand inconvénient est partagé par tous ceux qui pratiquent cette activité : la perte de temps dans les transports (car c'est très souvent dans la banlieue parisienne ET avec des problèmes sur les lignes de RER - notamment la ligne B).
Après peut-être que je suis sollicité en priorité par les entreprises du fait de mon niveau d'études (2 masters) et de mon expérience de cours particuliers ?
En tout cas, on m'appelle très souvent et je suis obligé de refuser très souvent (ce qui ne m'empêche pas de continuer à avoir des propositions plus intéressantes par la suite).
C'est sûr que c'est quand même un bon plan. D'autant plus que tomber sur des parents ingrats est tout de même plutôt rare (cela m'est arrivé qu'une seule fois, en 2013 justement, c'était une de mes premières missions. On va dire que cela m'a appris à gérer d'emblée les clients difficiles et qu'après j'ai eu davantage de bonnes surprises^^).
Autre chose, mais qui je pense vaut dans toutes les activités professionnelles : plus on en donne, plus c'est facile d'en donner car on a déjà des cours prêts sur son PC et on sait comment gérer telle ou telle séquence en pouvant se référer à son expérience passée. Clairement, je prépare beaucoup moins mes cours qu'à mes débuts et pourtant je sens que ce que je fais est bien plus "professionnel".
Pour répondre au topic, ne vivre confortablement que de ça me semble difficile mais en vivre chichement me semble tout à fait possible si on a un loyer raisonnable et peu de dépenses à charge.
Rien que pendant ces vacances d'été, j'ai déjà eu trois demandes de cours particuliers sur une période de plus d'un mois (dont une mission à 6 heures/semaine).
En cours d'années scolaire, j'en suis également à 6 heures ou 8 heures par semaine (par choix, pour me garder du temps pour mes autres activités, si je voulais, je pourrais faire plus).
Le plus grand inconvénient est partagé par tous ceux qui pratiquent cette activité : la perte de temps dans les transports (car c'est très souvent dans la banlieue parisienne ET avec des problèmes sur les lignes de RER - notamment la ligne B).
_________________
«Primus ego in patriam mecum, modo uita supersit. »
Virgile Georgiques.
« Ma science ne peut être qu’une science de pointillés. Je n’ai ni le temps ni les moyens de tracer une ligne continue. »
Marcel Jousse
- YazilikayaNeoprof expérimenté
Paul Dedalus a écrit:Me concernant, je donne des cours particuliers depuis 2013 et je trouve vraiment qu'il y a eu un "boum" dans ce domaine ces dernières années. De plus en plus de demandes!
Après peut-être que je suis sollicité en priorité par les entreprises du fait de mon niveau d'études (2 masters) et de mon expérience de cours particuliers ?
En tout cas, on m'appelle très souvent et je suis obligé de refuser très souvent (ce qui ne m'empêche pas de continuer à avoir des propositions plus intéressantes par la suite).
C'est sûr que c'est quand même un bon plan. D'autant plus que tomber sur des parents ingrats est tout de même plutôt rare (cela m'est arrivé qu'une seule fois, en 2013 justement, c'était une de mes premières missions. On va dire que cela m'a appris à gérer d'emblée les clients difficiles et qu'après j'ai eu davantage de bonnes surprises^^).
Autre chose, mais qui je pense vaut dans toutes les activités professionnelles : plus on en donne, plus c'est facile d'en donner car on a déjà des cours prêts sur son PC et on sait comment gérer telle ou telle séquence en pouvant se référer à son expérience passée. Clairement, je prépare beaucoup moins mes cours qu'à mes débuts et pourtant je sens que ce que je fais est bien plus "professionnel".
Pour répondre au topic, ne vivre confortablement que de ça me semble difficile mais en vivre chichement me semble tout à fait possible si on a un loyer raisonnable et peu de dépenses à charge.
Rien que pendant ces vacances d'été, j'ai déjà eu trois demandes de cours particuliers sur une période de plus d'un mois (dont une mission à 6 heures/semaine).
En cours d'années scolaire, j'en suis également à 6 heures ou 8 heures par semaine (par choix, pour me garder du temps pour mes autres activités, si je voulais, je pourrais faire plus).
Le plus grand inconvénient est partagé par tous ceux qui pratiquent cette activité : la perte de temps dans les transports (car c'est très souvent dans la banlieue parisienne ET avec des problèmes sur les lignes de RER - notamment la ligne B).
Mais comment arrives-tu à accomplir 8 heures de cours particuliers en plus de ton plein temps? Pour ma part, ça me serait absolument impossible.
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Je viens d'obtenir le CAPES de philosophie et je ne suis donc pas encore en poste!
J'ai fait ça depuis 2013 en parallèle à mes études - et ensuite à la préparation aux concours (ce sont deux activités qui se complètent bien).
Personnellement quand je commencerai à enseigner au lycée, j'arrêterai de donner des cours particuliers (ou alors à titre très exceptionnel et si un jour je suis dans le besoin de le faire).
Huit heures en plus d'un temps plein me paraît effectivement impossible, surtout avec les transports!
J'ai fait ça depuis 2013 en parallèle à mes études - et ensuite à la préparation aux concours (ce sont deux activités qui se complètent bien).
Personnellement quand je commencerai à enseigner au lycée, j'arrêterai de donner des cours particuliers (ou alors à titre très exceptionnel et si un jour je suis dans le besoin de le faire).
Huit heures en plus d'un temps plein me paraît effectivement impossible, surtout avec les transports!
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Marcel Jousse
- Panta RheiExpert
En travaillant le samedi après-midi 1h + 2h + 1h et le mercredi après-midi 1h + 1h + 1h et quelques heures en distanciel c'est faisable. Ce n'est pas toujours de tout repos; mais ce n'est désagréable. Et puis 180€ en plus par semaine, ça motive carrément et cela ne donne plus envie de faire des heures supplémentaires!
Au collège, mon implication se limite aux cours que je donne. Je ne passe, désormais, plus des heures et des heures à préparer des séquences de la mort qui tuent. Quand on a passé 25 années à bosser comme un taré la didactique et les contenus universitaires pour citer Cripure, et bien oui l'on peut venir, pas les mains dans les poches, mais presque.
Le dimanche soir, je fais rapidement le point sur ce qui a été effectivement fait, je réfléchis un peu, je farfouille dans mes dossiers et j'élabore le programme de la semaine.
De toutes façons, quand l'envie me prend (cela arrive encore) de me faire un "déroulé de séquence", il faut aux élèves une semaine (3 séances) pour faire ce qui aurait dû être fait en une seule - les CO / CE c'est souvent le cas).
Maintenant, je prends mon temps. Je m'adapte aux élèves. Je ne cours plus après un programme. Je privilégie les évaluations orales en classe entière (continu/interaction) quitte à y passer 2 séances: résultat, tout le monde y passe et devinez quoi? Ils se sont mis à apprendre!
Je considère que le profond mépris de notre Ministre à notre égard et cela depuis que j'enseigne (à part au tout début avec Bayrou, et encore) ajouté à nos salaires bloqués, gelés, amputés (tout comme nos vacances)... Et bien tout cela m'autorise -sans vergogne- à mettre du beurre dans mes épinards.
Au collège, mon implication se limite aux cours que je donne. Je ne passe, désormais, plus des heures et des heures à préparer des séquences de la mort qui tuent. Quand on a passé 25 années à bosser comme un taré la didactique et les contenus universitaires pour citer Cripure, et bien oui l'on peut venir, pas les mains dans les poches, mais presque.
Le dimanche soir, je fais rapidement le point sur ce qui a été effectivement fait, je réfléchis un peu, je farfouille dans mes dossiers et j'élabore le programme de la semaine.
De toutes façons, quand l'envie me prend (cela arrive encore) de me faire un "déroulé de séquence", il faut aux élèves une semaine (3 séances) pour faire ce qui aurait dû être fait en une seule - les CO / CE c'est souvent le cas).
Maintenant, je prends mon temps. Je m'adapte aux élèves. Je ne cours plus après un programme. Je privilégie les évaluations orales en classe entière (continu/interaction) quitte à y passer 2 séances: résultat, tout le monde y passe et devinez quoi? Ils se sont mis à apprendre!
Je considère que le profond mépris de notre Ministre à notre égard et cela depuis que j'enseigne (à part au tout début avec Bayrou, et encore) ajouté à nos salaires bloqués, gelés, amputés (tout comme nos vacances)... Et bien tout cela m'autorise -sans vergogne- à mettre du beurre dans mes épinards.
_________________
- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- YazilikayaNeoprof expérimenté
Panta Rhei a écrit:En travaillant le samedi après-midi 1h + 2h + 1h et le mercredi après-midi 1h + 1h + 1h et quelques heures en distanciel c'est faisable. Ce n'est pas toujours de tout repos; mais ce n'est désagréable. Et puis 180€ en plus par semaine, ça motive carrément et cela ne donne plus envie de faire des heures supplémentaires!
Au collège, mon implication se limite aux cours que je donne. Je ne passe, désormais, plus des heures et des heures à préparer des séquences de la mort qui tuent. Quand on a passé 25 années à bosser comme un taré la didactique et les contenus universitaires pour citer Cripure, et bien oui l'on peut venir, pas les mains dans les poches, mais presque.
Le dimanche soir, je fais rapidement le point sur ce qui a été effectivement fait, je réfléchis un peu, je farfouille dans mes dossiers et j'élabore le programme de la semaine.
De toutes façons, quand l'envie me prend (cela arrive encore) de me faire un "déroulé de séquence", il faut aux élèves une semaine (3 séances) pour faire ce qui aurait dû être fait en une seule - les CO / CE c'est souvent le cas).
Maintenant, je prends mon temps. Je m'adapte aux élèves. Je ne cours plus après un programme. Je privilégie les évaluations orales en classe entière (continu/interaction) quitte à y passer 2 séances: résultat, tout le monde y passe et devinez quoi? Ils se sont mis à apprendre!
Je considère que le profond mépris de notre Ministre à notre égard et cela depuis que j'enseigne (à part au tout début avec Bayrou, et encore) ajouté à nos salaires bloqués, gelés, amputés (tout comme nos vacances)... Et bien tout cela m'autorise -sans vergogne- à mettre du beurre dans mes épinards.
Non vraiment impossible, pas quand on a deux jeunes enfants en plus des (au moins) 40 heures de boulot pour l'école par semaine. Ou alors, je serais une no life.
- IzambardFidèle du forum
martin12 a écrit:Bonjour, concernant les sociétés ayant pignon sur rue, je cherche des éclairages, ou des témoignages sur la nature des contrats. En particulier des enseignants ayant eu comme employeurs les parents - suite à un mandat signé avec les sociétés type Legendre ou Acadomia.
Merci.
Le système proposé est nul.
Déjà, tu es bien moins payé que quand tu fais cours et qu'on te retribue de la main à la main.
Ensuite, tu es payée en "coupons" que les parents achètent à l'organisme.
Tu dois donc faire encaisser tes coupons avant qu'ils ne se transforment en argent sur ton compte.
De mémoire, tu t'engages sur un nombre d'heures de cours.
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Oui, Pantha Rei, sauf que moi je pense que je m'y retrouverai tout à fait avec mon salaire de certifié (dans le cas où je n'obtiens pas l'agrégation en 2018) donc pourquoi faire huit heures supplémentaires par semaine? Je préfère les garder pour aller au ciné.
Comme disait je ne sais plus qui sur ce fil, je ne compte pas devenir "enseignator" !
Comme disait je ne sais plus qui sur ce fil, je ne compte pas devenir "enseignator" !
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« Ma science ne peut être qu’une science de pointillés. Je n’ai ni le temps ni les moyens de tracer une ligne continue. »
Marcel Jousse
- Panta RheiExpert
Yazilikaya a écrit:Panta Rhei a écrit:En travaillant le samedi après-midi 1h + 2h + 1h et le mercredi après-midi 1h + 1h + 1h et quelques heures en distanciel c'est faisable. Ce n'est pas toujours de tout repos; mais ce n'est désagréable. Et puis 180€ en plus par semaine, ça motive carrément et cela ne donne plus envie de faire des heures supplémentaires!
Au collège, mon implication se limite aux cours que je donne. Je ne passe, désormais, plus des heures et des heures à préparer des séquences de la mort qui tuent. Quand on a passé 25 années à bosser comme un taré la didactique et les contenus universitaires pour citer Cripure, et bien oui l'on peut venir, pas les mains dans les poches, mais presque.
Le dimanche soir, je fais rapidement le point sur ce qui a été effectivement fait, je réfléchis un peu, je farfouille dans mes dossiers et j'élabore le programme de la semaine.
De toutes façons, quand l'envie me prend (cela arrive encore) de me faire un "déroulé de séquence", il faut aux élèves une semaine (3 séances) pour faire ce qui aurait dû être fait en une seule - les CO / CE c'est souvent le cas).
Maintenant, je prends mon temps. Je m'adapte aux élèves. Je ne cours plus après un programme. Je privilégie les évaluations orales en classe entière (continu/interaction) quitte à y passer 2 séances: résultat, tout le monde y passe et devinez quoi? Ils se sont mis à apprendre!
Je considère que le profond mépris de notre Ministre à notre égard et cela depuis que j'enseigne (à part au tout début avec Bayrou, et encore) ajouté à nos salaires bloqués, gelés, amputés (tout comme nos vacances)... Et bien tout cela m'autorise -sans vergogne- à mettre du beurre dans mes épinards.
Non vraiment impossible, pas quand on a deux jeunes enfants en plus des (au moins) 40 heures de boulot pour l'école par semaine. Ou alors, je serais une no life.
Il est vrai que j'ai oublié de préciser que je n'ai ni partenaire ni enfant à charge. Gott sei Dank!
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- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- User17706Bon génie
Et c'est coûteux pour tout le monde, sauf pour Acad0mia (p.ex.): l'Etat finance ces cours sous forme de réductions d'impôts (de l'ordre de 50% ?). En gros, si un parent met nominalement 30€ dans un cours, il n'en paie réellement que 15: l'enseignant en récupère 10, et Acadomia (p.ex.) 5. Les 15€ restants vont, par un circuit certes plus compliqué, de la poche des contribuables dans celle d'Acadomia (p.ex.). C'est ça, non?Izambard a écrit:martin12 a écrit:Bonjour, concernant les sociétés ayant pignon sur rue, je cherche des éclairages, ou des témoignages sur la nature des contrats. En particulier des enseignants ayant eu comme employeurs les parents - suite à un mandat signé avec les sociétés type Legendre ou Acadomia.
Merci.
Le système proposé est nul.
Déjà, tu es bien moins payé que quand tu fais cours et qu'on te retribue de la main à la main.
Ensuite, tu es payée en "coupons" que les parents achètent à l'organisme.
Tu dois donc faire encaisser tes coupons avant qu'ils ne se transforment en argent sur ton compte.
De mémoire, tu t'engages sur un nombre d'heures de cours.
Je ne sais pas quelle est la somme annuelle que nous versons à ces officines par ce biais, mais à titre personnel je n'ai presque aucun doute sur le fait qu'elle serait mieux employée à assurer l'indispensable aux collèges et aux écoles primaires, qu'à subventionner ce type de rustines.
- JulienP1985Niveau 4
Bonjour,
En ce qui me concerne je donne des cours en mathématiques pour la société Acadomia depuis maintenant 7 ans (depuis Octobre 2010). Je travail à temps plein (parfois même un peu le dimanche). Le salaire maximum que j'ai perçu est d'environ 1500 euros nets (à cette date période là, j'avais environ 24 elèves que je suivais hebdomadairement), mais cela tourne généralement entre 750 et 1100 euros nets mensuel.
Je précise tout de suite que j'ai la chance d'avoir une autre source de revenue (sinon je ne pourrai pas vivre convenablement...)
Je suis célibataire et je n'ai aucun enfant (j'ai 31 ans).
Au niveau de mes diplômes je n'ai qu'une modeste Licence de Mathématiques.
En ce qui concerne les tarifs et contrats, je sais qu'Acadomia a été gêné en 2012/2013 suite à la réforme Cahuzac concernant la hausse de certaines bases de taxes. Je vais essayer d'expliquer la chose. AVANT cette réforme, les salariés employés à domiciles (et pas du tout que pour Acadomia) même si le salaire brut horaire de ces personnes était bien plus élevé que le salaire brut du smic, on cotisait par rapport au smic, ce qui fait que pour la retraite, par exemple, on y perdait. La réforme Cahuzac fait que maintenant on cotise par rapport à une base bien plus supérieure. Evidemment, les personnes travaillant dans le travail à domicile (je parle des dirigeants) ne furent pas contentes car ils devaient répércuter cette hausse sur le montant que les familles payaient. Ils ont donc du augmenter les tarifs...
Mais il faut savoir qu'Acadomia a trouvé une parade "légale". Depuis cette fameuse réforme Cahuzac, j'y gagne non seulement par rapport à mes cotisations mais aussi par rapport à mon salaire imposable. Depuis cette réforme, mon salaire net imposable est pour chaque eleve, chaque niveau, environ egale à 60% de mon salaire net. Il y a maintenant des frais de remboursements qu'ils appellent "pédagogiques" et de "transports" qu'il n'y avait pas avant cette réforme. Ces deux types de frais ne rentrent donc pas dans mon salaire "net imposable" et me sont ajoutés après déduction des cotisations par rapport au salaire brut. Je ne suis pas comptable mais lorsque en 2013 j'ai vu ça sur mon bulletin de salaire pour la première fois, j'ai décidé de les appeler pour "comprendre la chose". Comme dit à l'instant, je ne suis pas comptable donc techniquement je ne vois pas pourquoi ils ont fait ça, mais je sais que c'est par rapport à la réforme Cahuzac, que maintenant tout le monde y gagne (les familles, Acadomia et les enseignants d'Acadomia) et que c'est, bien entendu, légale.
Je précise que j'ai une fiche de paye par mois ET par élève (donc j'ai autant de fiches de paye que d'élèves pour un mois donné...).
Ils ont changé le systeme de validation des heures en septembre 2015. Entre 2010 et 2014 je devais rentrer un code PAR HEURE enseignée sur l'espace enseignant d'Acadomia avant le 26 de chaque mois et j'étais réglé dans les deux/trois jours suivant. Entre septembre 2014 et septembre 2015 ils ont mis en place les coupons électroniques et c'était donc les familles qui validaient les heures éfféctuées. Ce systeme était très pénible car très souvent certaines familles oubliaient de valider les heures sur leur "espace famille" et donc le paiement était différé d'un voire de deux mois parfois... Depuis septembre 2015 ce sont les enseignants qui valident les heures éfféctuées et depuis tout marche vraiment très bien à ce niveau là (au moins pour moi) !
Independemment de cette réforme Cahuzac, je ne sais pas exactement comment est décidé le tarif net horaire attribué à chaque enseignant. J'ai parfois l'impression que c'est un peu "à la tête du client" car parfois ça varie de 1 euro par heure pour un même niveau et pour une même ville MAIS il y a deux régles que m'ont expliqué les gens d'Acadomia, à savoir que les enseignants d'Acadomia sont payés par rapport à deux choses :
- la distance que l'elève a par rapport à l'agence Acadomia dont il dépend (et non pas de la distance du domicile de l'élève par rapport au domicile de l'enseignant...).
- le niveau de l'élève (un terminale est + rémunéré qu'un élève de collège).
Chaque niveau de college (6eme, 5eme, 4eme et 3eme) pour une même ville est rémunéré de la même façon. La rémunération net horaire pour un élève de Nantes de 6eme sera donc la même qu'un élève de Nantes de 3eme...
Par contre cela change au lycée. Chaque niveau du lycée est rémunérée diféremment, même pour deux élèves d'une même ville. Le minimum pour un eleve de seconde est de 12 euros net et le max pour un élève de Terminale est de 19 euros nets
Je pense aussi qu'ils essayent de valoriser les enseignants avec lesquels ils travaillent depuis des années et aussi les enseignants qui travaillent pour eux à temps plein. Ils essayent de rémunérer davantage ces enseignants là (c'est assez récent), surtout quand ils ont d'excellents retour de la part des familles (pour ces enseignants là).
J'ai la chance "d'enseigner" la matière la plus demandée en cours particuliers : les mathématiques. Ils me l'ont assuré depuis très longtemps maintenant mais la matière la plus demandée en cours particuliers est bien les mathématiques, ensuite il y a la physique chimie, le français et l'anglais. Ce sont les 4 matières "reines". de ce point de vue là.
Pour ma part on m'a récemment dit que j'ai du aller dans environ 140/150 familles depuis que je travaille pour Acadomia.
Je ressens moi aussi un boum ces dernières années. C'est assez incroyable d'ailleurs...
Beaucoup de famille n'ont plus confiance en l'Education Nationale. C'est regrettable...
Dernière chose, Acadomia recrute au niveau de la Licence acquise alors qu'il me semble que Legendre recrute à partir du Master acquis...
Je ne me vois pas enseigner dans une classe devant 30/40 elèves donc j'ai opté pour le soutien scolaire à domicile en 2010.
Voilà mon témoignage.
Au plaisir de vous lire,
Julien
En ce qui me concerne je donne des cours en mathématiques pour la société Acadomia depuis maintenant 7 ans (depuis Octobre 2010). Je travail à temps plein (parfois même un peu le dimanche). Le salaire maximum que j'ai perçu est d'environ 1500 euros nets (à cette date période là, j'avais environ 24 elèves que je suivais hebdomadairement), mais cela tourne généralement entre 750 et 1100 euros nets mensuel.
Je précise tout de suite que j'ai la chance d'avoir une autre source de revenue (sinon je ne pourrai pas vivre convenablement...)
Je suis célibataire et je n'ai aucun enfant (j'ai 31 ans).
Au niveau de mes diplômes je n'ai qu'une modeste Licence de Mathématiques.
En ce qui concerne les tarifs et contrats, je sais qu'Acadomia a été gêné en 2012/2013 suite à la réforme Cahuzac concernant la hausse de certaines bases de taxes. Je vais essayer d'expliquer la chose. AVANT cette réforme, les salariés employés à domiciles (et pas du tout que pour Acadomia) même si le salaire brut horaire de ces personnes était bien plus élevé que le salaire brut du smic, on cotisait par rapport au smic, ce qui fait que pour la retraite, par exemple, on y perdait. La réforme Cahuzac fait que maintenant on cotise par rapport à une base bien plus supérieure. Evidemment, les personnes travaillant dans le travail à domicile (je parle des dirigeants) ne furent pas contentes car ils devaient répércuter cette hausse sur le montant que les familles payaient. Ils ont donc du augmenter les tarifs...
Mais il faut savoir qu'Acadomia a trouvé une parade "légale". Depuis cette fameuse réforme Cahuzac, j'y gagne non seulement par rapport à mes cotisations mais aussi par rapport à mon salaire imposable. Depuis cette réforme, mon salaire net imposable est pour chaque eleve, chaque niveau, environ egale à 60% de mon salaire net. Il y a maintenant des frais de remboursements qu'ils appellent "pédagogiques" et de "transports" qu'il n'y avait pas avant cette réforme. Ces deux types de frais ne rentrent donc pas dans mon salaire "net imposable" et me sont ajoutés après déduction des cotisations par rapport au salaire brut. Je ne suis pas comptable mais lorsque en 2013 j'ai vu ça sur mon bulletin de salaire pour la première fois, j'ai décidé de les appeler pour "comprendre la chose". Comme dit à l'instant, je ne suis pas comptable donc techniquement je ne vois pas pourquoi ils ont fait ça, mais je sais que c'est par rapport à la réforme Cahuzac, que maintenant tout le monde y gagne (les familles, Acadomia et les enseignants d'Acadomia) et que c'est, bien entendu, légale.
Je précise que j'ai une fiche de paye par mois ET par élève (donc j'ai autant de fiches de paye que d'élèves pour un mois donné...).
Ils ont changé le systeme de validation des heures en septembre 2015. Entre 2010 et 2014 je devais rentrer un code PAR HEURE enseignée sur l'espace enseignant d'Acadomia avant le 26 de chaque mois et j'étais réglé dans les deux/trois jours suivant. Entre septembre 2014 et septembre 2015 ils ont mis en place les coupons électroniques et c'était donc les familles qui validaient les heures éfféctuées. Ce systeme était très pénible car très souvent certaines familles oubliaient de valider les heures sur leur "espace famille" et donc le paiement était différé d'un voire de deux mois parfois... Depuis septembre 2015 ce sont les enseignants qui valident les heures éfféctuées et depuis tout marche vraiment très bien à ce niveau là (au moins pour moi) !
Independemment de cette réforme Cahuzac, je ne sais pas exactement comment est décidé le tarif net horaire attribué à chaque enseignant. J'ai parfois l'impression que c'est un peu "à la tête du client" car parfois ça varie de 1 euro par heure pour un même niveau et pour une même ville MAIS il y a deux régles que m'ont expliqué les gens d'Acadomia, à savoir que les enseignants d'Acadomia sont payés par rapport à deux choses :
- la distance que l'elève a par rapport à l'agence Acadomia dont il dépend (et non pas de la distance du domicile de l'élève par rapport au domicile de l'enseignant...).
- le niveau de l'élève (un terminale est + rémunéré qu'un élève de collège).
Chaque niveau de college (6eme, 5eme, 4eme et 3eme) pour une même ville est rémunéré de la même façon. La rémunération net horaire pour un élève de Nantes de 6eme sera donc la même qu'un élève de Nantes de 3eme...
Par contre cela change au lycée. Chaque niveau du lycée est rémunérée diféremment, même pour deux élèves d'une même ville. Le minimum pour un eleve de seconde est de 12 euros net et le max pour un élève de Terminale est de 19 euros nets
Je pense aussi qu'ils essayent de valoriser les enseignants avec lesquels ils travaillent depuis des années et aussi les enseignants qui travaillent pour eux à temps plein. Ils essayent de rémunérer davantage ces enseignants là (c'est assez récent), surtout quand ils ont d'excellents retour de la part des familles (pour ces enseignants là).
J'ai la chance "d'enseigner" la matière la plus demandée en cours particuliers : les mathématiques. Ils me l'ont assuré depuis très longtemps maintenant mais la matière la plus demandée en cours particuliers est bien les mathématiques, ensuite il y a la physique chimie, le français et l'anglais. Ce sont les 4 matières "reines". de ce point de vue là.
Pour ma part on m'a récemment dit que j'ai du aller dans environ 140/150 familles depuis que je travaille pour Acadomia.
Je ressens moi aussi un boum ces dernières années. C'est assez incroyable d'ailleurs...
Beaucoup de famille n'ont plus confiance en l'Education Nationale. C'est regrettable...
Dernière chose, Acadomia recrute au niveau de la Licence acquise alors qu'il me semble que Legendre recrute à partir du Master acquis...
Je ne me vois pas enseigner dans une classe devant 30/40 elèves donc j'ai opté pour le soutien scolaire à domicile en 2010.
Voilà mon témoignage.
Au plaisir de vous lire,
Julien
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
En effet, en français j'ai énormément de demandes (et pourtant je n'accepte que les lycéens!)
Et une question autre que financière : ce n'est pas lassant de donner des cours particuliers comme activité principale sans enseigner ailleurs?
Je trouve ça sympa et stimulant comme activité complémentaire et occasionnelle, et formateur comme travail d'étudiant qui se destine à l'enseignement, mais comme activité principale, je crois que je trouverais ça brimant à force...
Et une question autre que financière : ce n'est pas lassant de donner des cours particuliers comme activité principale sans enseigner ailleurs?
Je trouve ça sympa et stimulant comme activité complémentaire et occasionnelle, et formateur comme travail d'étudiant qui se destine à l'enseignement, mais comme activité principale, je crois que je trouverais ça brimant à force...
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Virgile Georgiques.
« Ma science ne peut être qu’une science de pointillés. Je n’ai ni le temps ni les moyens de tracer une ligne continue. »
Marcel Jousse
- SunnNiveau 5
Bonjour !
J'apporte ma petite pierre car j'ai bossé pour Acadomia toute l'année de ma préparation au capes, à hauteur de 15 à 20 heures par semaine. Je ne l'ai pas fait de gaité de coeur, mais par nécessité pour tenir mon budget.
Ce fut une année éprouvante, avec peu de temps de révision, pas de weekend, mais j'arrivais à me faire entre 1000 et 1300 euros par mois net, et je n'avais pas vraiment d'autre solution.
Acadomia fonctionne comme un prestataire de fiches de paie, et un coordinateur entre parents et enseignants. De plus en plus, ils se tournent aussi vers l'organisation de cours collectifs en agence en petits groupes.
J'ai bossé avec cette entreprise parce qu'elle me permettait de construire un réseau et d'avoir suffisamment de familles dans un temps relativement limité. Pour faire une 20aine d'heures, il faut 10 - 15 élèves différents, et obtenir un tel volume juste avec des affichettes et des petites annonces, c'est trop compliqué.
Au bout de quelques mois, on m'a proposé de faire des stages de vacances, où tu gagnes une somme relativement sympa (220 euros environ) pour 2h / jour sur une semaine. J'ai été bien content quand j'ai pu enchaîner 3 stages dans la journée et me faire un demi salaire en une semaine. J'ai aussi commencé à m'occuper de cours collectifs le mercredi après midi qui sont mieux payés que les cours particuliers.
Les contrats du collectif sont entre l'agence et l'enseignant, ce sont des CDD de mission stipulant le nombre d'heures et la rémunération. Les contrats du particulier sont directement entre les familles et l'enseignant. Acadomia enregistre les familles et leur donne un SIRET etc.. puis se charge de réaliser les fiches de paie sur la base des heures déclarées par les enseignants dans le mois. Tu as donc une fiche de paie par famille par mois. Une usine à gaz, et jamais la possibilité de te retourner contre acadomia puisqu'ils ne sont pas ceux qui t'embauchent in fine. Autre bonheur : tu es malade, tu perds du revenu et tu n'as aucun système de compensation.
Je connais quelques personnes qui en ont fait leur activité principale sans chercher à devenir prof, notamment une ancienne enseignante de français qui avait quitté l'EN car elle se sentait trop fragile pour gérer devant une classe mais appréciait les cours particuliers.
En conclusion, les conditions ne sont pas folichonnes, mais je n'avais rien de mieux à l'époque, et ça m'a permis de traverser la préparation du capes en ayant un job qui ressemble quand même un peu à mon travail actuel de prof.
J'apporte ma petite pierre car j'ai bossé pour Acadomia toute l'année de ma préparation au capes, à hauteur de 15 à 20 heures par semaine. Je ne l'ai pas fait de gaité de coeur, mais par nécessité pour tenir mon budget.
Ce fut une année éprouvante, avec peu de temps de révision, pas de weekend, mais j'arrivais à me faire entre 1000 et 1300 euros par mois net, et je n'avais pas vraiment d'autre solution.
Acadomia fonctionne comme un prestataire de fiches de paie, et un coordinateur entre parents et enseignants. De plus en plus, ils se tournent aussi vers l'organisation de cours collectifs en agence en petits groupes.
J'ai bossé avec cette entreprise parce qu'elle me permettait de construire un réseau et d'avoir suffisamment de familles dans un temps relativement limité. Pour faire une 20aine d'heures, il faut 10 - 15 élèves différents, et obtenir un tel volume juste avec des affichettes et des petites annonces, c'est trop compliqué.
Au bout de quelques mois, on m'a proposé de faire des stages de vacances, où tu gagnes une somme relativement sympa (220 euros environ) pour 2h / jour sur une semaine. J'ai été bien content quand j'ai pu enchaîner 3 stages dans la journée et me faire un demi salaire en une semaine. J'ai aussi commencé à m'occuper de cours collectifs le mercredi après midi qui sont mieux payés que les cours particuliers.
Les contrats du collectif sont entre l'agence et l'enseignant, ce sont des CDD de mission stipulant le nombre d'heures et la rémunération. Les contrats du particulier sont directement entre les familles et l'enseignant. Acadomia enregistre les familles et leur donne un SIRET etc.. puis se charge de réaliser les fiches de paie sur la base des heures déclarées par les enseignants dans le mois. Tu as donc une fiche de paie par famille par mois. Une usine à gaz, et jamais la possibilité de te retourner contre acadomia puisqu'ils ne sont pas ceux qui t'embauchent in fine. Autre bonheur : tu es malade, tu perds du revenu et tu n'as aucun système de compensation.
Je connais quelques personnes qui en ont fait leur activité principale sans chercher à devenir prof, notamment une ancienne enseignante de français qui avait quitté l'EN car elle se sentait trop fragile pour gérer devant une classe mais appréciait les cours particuliers.
En conclusion, les conditions ne sont pas folichonnes, mais je n'avais rien de mieux à l'époque, et ça m'a permis de traverser la préparation du capes en ayant un job qui ressemble quand même un peu à mon travail actuel de prof.
- CarabasVénérable
Je ne suis pas sûre que ce soit plus lassant que d'enseigner en classe. Il y a bien sûr un côté routinier, notamment à l'approche du bac, mais pas plus qu'en classe, me semble-t-il. On a un rapport aux élèves différent, souvent intéressant.
_________________
Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- JulienP1985Niveau 4
Paul Dedalus a écrit:En effet, en français j'ai énormément de demandes (et pourtant je n'accepte que les lycéens!)
Et une question autre que financière : ce n'est pas lassant de donner des cours particuliers comme activité principale sans enseigner ailleurs?
Je trouve ça sympa et stimulant comme activité complémentaire et occasionnelle, et formateur comme travail d'étudiant qui se destine à l'enseignement, mais comme activité principale, je crois que je trouverais ça brimant à force...
Bonjour,
Je ne sais pas si ta question m'était déstinée, mais je vais quand même y répondre.
Il est stimulant d'avoir de nouveaux élèves car la manière d'enseigner n'est JAMAIS la même entre deux élèves quelconques. La lassitude pourrait me prendre si j'avais toujours les mêmes élèves.
Je suis toujours "excité" à chaque rencontre avec de nouveaux élèves... C'est très stimulant.
- CasparProphète
Carabas a écrit:Je ne suis pas sûre que ce soit plus lassant que d'enseigner en classe. Il y a bien sûr un côté routinier, notamment à l'approche du bac, mais pas plus qu'en classe, me semble-t-il. On a un rapport aux élèves différent, souvent intéressant.
Il n'y a pas que les élèves: j'aime aussi voir mes collègues ou d'autres membres du personnel, être en salle des profs ou à la cantine pour discuter de tout et de rien, ce côté "social" me manquerait si je ne donnais que des cours particuliers. Je suis célibataire et sans enfant donc mes collègues sont parfois les seuls adultes que je vois de la journée (mais je ne dis pas ça pour faire pleurer dans les chaumières, tout va bien merci ).
- CarabasVénérable
Ah ok. J'avais oublié les collègues!
_________________
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Terry Pratchett
- JulienP1985Niveau 4
Sunn a écrit:
Au bout de quelques mois, on m'a proposé de faire des stages de vacances, où tu gagnes une somme relativement sympa (220 euros environ) pour 2h / jour sur une semaine. J'ai été bien content quand j'ai pu enchaîner 3 stages dans la journée et me faire un demi salaire en une semaine.
Bonjour,
Je fais aussi des stages de vacances au domicile de l'élève mais moi le salaire net horaire que je touche dans ce cas là est le même que je toucherai si je suivais cet eleve en cours particulier chaque semaine.
Est ce ton cas ?
- CasparProphète
Carabas a écrit:Ah ok. J'avais oublié les collègues!
On peut en oublier certains, mais je m'entends bien avec la plupart d'entre eux.
- JennyMédiateur
Il y'a aussi des stages de vacances en agence où on prend un petit groupe d'élèves.
- JulienP1985Niveau 4
Jenny a écrit:Il y'a aussi des stages de vacances en agence où on prend un petit groupe d'élèves.
Merci je comprends mieux !
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Oui, moi aussi j'apprécie de rencontrer de nouveaux élèves et d'avoir ce rapport particulier privilégié (les élèves apprécient aussi, je m'en suis surtout rendu compte cette année d'ailleurs) mais ce n'est quand même pas pareil d'enseigner chez des élèves en cours particulier que d'enseigner dans un lycée avec tout ce que ça implique comme interactions.
En fait cela m'intrigue car je n'aurais jamais pensé que cela pouvait constituer une activité principale! Tout simplement parce que je l'ai toujours vue comme activité complémentaire ou transitoire.
Sinon, moi aussi je devrais être amené à faire quelques stages intensifs pour des groupes d'élèves pendant les vacances scolaires dans des centres de formation consacrés via cours Legendre dans l'année scolaire qui arrive. Cela se rapprochera déjà un peu plus de l'enseignement en lycée.
En fait cela m'intrigue car je n'aurais jamais pensé que cela pouvait constituer une activité principale! Tout simplement parce que je l'ai toujours vue comme activité complémentaire ou transitoire.
Sinon, moi aussi je devrais être amené à faire quelques stages intensifs pour des groupes d'élèves pendant les vacances scolaires dans des centres de formation consacrés via cours Legendre dans l'année scolaire qui arrive. Cela se rapprochera déjà un peu plus de l'enseignement en lycée.
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«Primus ego in patriam mecum, modo uita supersit. »
Virgile Georgiques.
« Ma science ne peut être qu’une science de pointillés. Je n’ai ni le temps ni les moyens de tracer une ligne continue. »
Marcel Jousse
- skindiverÉrudit
Quand j'étais étudiant j'avais trouvé le bon plan en or! Je donnais 1H30 de soutien scolaire par jour à un gamin de 6e, en contre partie la famille me fournissait un studio meublé de 30m2 dans le 15e arrondissement...
C'était très bien pour moi mais qu'est ce que j'ai pu détester enseigner en cours particulier... je n'ai jamais renouvelé l'expérience une fois ce bon plan terminé.
C'était très bien pour moi mais qu'est ce que j'ai pu détester enseigner en cours particulier... je n'ai jamais renouvelé l'expérience une fois ce bon plan terminé.
- DaphnéDemi-dieu
skindiver a écrit:Quand j'étais étudiant j'avais trouvé le bon plan en or! Je donnais 1H30 de soutien scolaire par jour à un gamin de 6e, en contre partie la famille me fournissait un studio meublé de 30m2 dans le 15e arrondissement...
C'était très bien pour moi mais qu'est ce que j'ai pu détester enseigner en cours particulier... je n'ai jamais renouvelé l'expérience une fois ce bon plan terminé.
Oh pétard, au cours d'aujourd'hui c'était bien payé !
- skindiverÉrudit
Même à l'époque..... C'était une personne bien placée qui avait réussi à avoir en plus de son appartement de fonction de 150m1, un studio qu'elle ne pouvait pas louer et que du coup elle utilisais comme monnaie d'échange pour les cours particulier des enfants. L'été c'était la même avec des étudiants étrangers.
- Marie-HenrietteNiveau 8
A l'époque où je passais le CAPES, j'avais déposé ma candidature dans une officine Acadomia fraîchement ouverte. C'était payé au lance-pierre, nettement moins que ce que je prenais au black à l'époque.
Mon expérience a tourné court, car le gestionnaire semblait considérer que cette collaboration s'accompagnait d'un droit de cuissage.
Mon expérience a tourné court, car le gestionnaire semblait considérer que cette collaboration s'accompagnait d'un droit de cuissage.
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