- invitéPoNiveau 1
Bonsoir à tous !
Compte tenu des temps qui courent, je désire me tourner vers l'enseignement exclusif du français. J'imagine avoir déjà suffisamment à faire avec l'équilibre alimentaire de Mme. Bovary, alors les Colisée en carton et autres 12 travaux d'Hercule en EPI-EPS, non, définitivement.
Selon la procédure de changement de discipline, il faut, me semble-t-il, rencontrer le recteur, passer deux ans à enseigner son nouveau domaine ainsi qu'une formation, avant d'être éventuellement accepté dans sa nouvelle discipline.
S'agit-il de la même condition, lorsqu'on passe de lettres classiques à lettres modernes ? Faut-il passer deux ans à prouver son aptitude à enseigner le français, alors qu'on est déjà reconnu apte à le faire ? La procédure est-elle, sinon, plus rapide ? Y a-t-il un autre moyen pour changer de discipline rapidement, sans changer de corps ni refaire une année de stage ?
J'imagine que cela concerne très peu de personnes, mais si quelqu'un peut m'éclairer, je suis preneur de ses lumières !
Compte tenu des temps qui courent, je désire me tourner vers l'enseignement exclusif du français. J'imagine avoir déjà suffisamment à faire avec l'équilibre alimentaire de Mme. Bovary, alors les Colisée en carton et autres 12 travaux d'Hercule en EPI-EPS, non, définitivement.
Selon la procédure de changement de discipline, il faut, me semble-t-il, rencontrer le recteur, passer deux ans à enseigner son nouveau domaine ainsi qu'une formation, avant d'être éventuellement accepté dans sa nouvelle discipline.
S'agit-il de la même condition, lorsqu'on passe de lettres classiques à lettres modernes ? Faut-il passer deux ans à prouver son aptitude à enseigner le français, alors qu'on est déjà reconnu apte à le faire ? La procédure est-elle, sinon, plus rapide ? Y a-t-il un autre moyen pour changer de discipline rapidement, sans changer de corps ni refaire une année de stage ?
J'imagine que cela concerne très peu de personnes, mais si quelqu'un peut m'éclairer, je suis preneur de ses lumières !
- LefterisEsprit sacré
Tu passes automatiquement lettres modernes, pas besoin de te casser le derche... T'es déjà prof de français , non ? la suppression progressive du latin, non garanti même en EC, plus le refus de proposer un EPI va faire de toi un LM de fait. Pas besoin de maîtriser une discipline de plus, mais d'en enseigner deux de moins.Portokali a écrit:Bonsoir à tous !
Compte tenu des temps qui courent, je désire me tourner vers l'enseignement exclusif du français. J'imagine avoir déjà suffisamment à faire avec l'équilibre alimentaire de Mme. Bovary, alors les Colisée en carton et autres 12 travaux d'Hercule en EPI-EPS, non, définitivement.
Selon la procédure de changement de discipline, il faut, me semble-t-il, rencontrer le recteur, passer deux ans à enseigner son nouveau domaine ainsi qu'une formation, avant d'être éventuellement accepté dans sa nouvelle discipline.
S'agit-il de la même condition, lorsqu'on passe de lettres classiques à lettres modernes ? Faut-il passer deux ans à prouver son aptitude à enseigner le français, alors qu'on est déjà reconnu apte à le faire ? La procédure est-elle, sinon, plus rapide ? Y a-t-il un autre moyen pour changer de discipline rapidement, sans changer de corps ni refaire une année de stage ?
J'imagine que cela concerne très peu de personnes, mais si quelqu'un peut m'éclairer, je suis preneur de ses lumières !
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- invitéPoNiveau 1
Lefteris a écrit:la suppression progressive du latin, non garanti même en EC, plus le refus de proposer un EPI va faire de toi un LM de fait.
Merci pour ta réponse, Lefteris. D'accord, mais si je mute, je reste coincé sur les postes de LC, non ? Administrativement, serai-je considéré comme LM, en refusant de proposer un EPI et de prendre en charge d'éventuels EC ?
- MictlantecuhtliNiveau 9
Je m'étouffe !
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Ō miserās hominum mentēs, ō pectora cæca !
Quālibus in tenebrīs uītæ quantīsque perīclīs
dēgitur hoc æuī quodcumquest ! Nōnne uidēre
nīl aliud sibi nātūram lātrāre, nisi ut quī
corpore sēiūnctus dolor absit — mente fruātur
iūcundō sēnsū, cūrā sēmōta metūque ?
- LefterisEsprit sacré
Ca, je ne sais pas, je me pose la question pour moi-même, puisque je refuse les EPI, et qu'on m'a dit que ça mettait en péril à la fois le latin (parce que sinon, il se porterait parfaitement, hein ) et mon poste. J'attends, je te dirai peut-être ça bientôt, si je n'arrive pas à me tirer au 1er septembre en détachement.Portokali a écrit:Lefteris a écrit:la suppression progressive du latin, non garanti même en EC, plus le refus de proposer un EPI va faire de toi un LM de fait.
Merci pour ta réponse, Lefteris. D'accord, mais si je mute, je reste coincé sur les postes de LC, non ? Administrativement, serai-je considéré comme LM, en refusant de proposer un EPI et de prendre en charge d'éventuels EC ?
Mais le latin étant désormais une non-matière, un simple "enseignement" , je ne vois pas comment on va virer es qualité de professeur de discipline un enseignant, professeur de français désormais, qui ne possède plus cette discipline, qui est juste apte à faire un "enseignement", comme le DD , le vivre ensemble, le macramé
Je serais curieux de v oir les résultats des premiers recours au TA sur cette base.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LeodaganFidèle du forum
Faites des cours de latin pendant les cours de français, des clubs, des cours clandestins, des cours en vidéo sur internet, tractez dans le quartier, réunissez les profs de LC de votre secteur pour monter des concours avec l'appui de la mairie et des parents d'élèves, sondez les parents et la population pour savoir ce qu'ils attendent des cours de latin, faites des tournées dans les écoles primaires...
Et par pitié arrêtez de geindre ou d'attendre que le ministère vous serve des solutions toutes prêtes.
Et par pitié arrêtez de geindre ou d'attendre que le ministère vous serve des solutions toutes prêtes.
- LefterisEsprit sacré
Ah mais moi, je ne geins pas . Je me bats par principe, je ne reculerai pas, les EPI ne passeront pas par moi , après, je jette l'éponge, plus rien à f... , j'aurais fait ma part, et si mes compétences sont mieux employées ailleurs, ciao.Leodagan a écrit:Faites des cours de latin pendant les cours de français, des clubs, des cours clandestins, des cours en vidéo sur internet, tractez dans le quartier, réunissez les profs de LC de votre secteur pour monter des concours avec l'appui de la mairie et des parents d'élèves, sondez les parents et la population pour savoir ce qu'ils attendent des cours de latin, faites des tournées dans les écoles primaires...
Et par pitié arrêtez de geindre
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- pulcinellaNiveau 5
Bonjour,
Je suis professeur de Lettres Classiques depuis 17 ans. Dieu sait si mes études de latin et de grec m'ont passionnée. J'adorais passer des heures à essayer de traduire au mieux un texte, à chercher le mot le plus juste, l'expression la plus fidèle. C'était un vrai plaisir ! Etre professeur, c'était aussi ma vocation !
J'ai passé 12 ans dans une ZEP du 93 où je me faisais insulter et chahuter tous les jours. Je n'arrivais pas à muter parce qu'aucun poste intéressant ne se libérait en Lettres Classiques alors que je voyais défiler chaque année plein de postes en lettres Modernes que j'aurais pu avoir compte tenu de mes points mais auxquels je ne pouvais prétendre étant en LC.
Pourtant une fois que je serai TZR LC (quand mon poste aura été supprimé à cause de cette horrible réforme), cela ne les gênera pas de m'envoyer faire des remplacements sur des postes de LM. Par contre, postuler, dans le cadre des mutations, sur un poste de LM, je n'ai pas le droit !
Bref, dans ma ZEP où je me sentais coincée parce qu'en LC, il n'est pas facile d'avoir sa mutation, je me suis retrouvée en dépression avec trois jeunes enfants à m'occuper.
J'ai pris alors une décision : j'ai écrit au Rectorat pour demander à passer en LM. Vous pouvez me juger mais j'étais une jeune mère au bord du suicide et je me disais qu'en LM, je pourrais avoir une mutation plus facilement et quitter enfin ma ZEP où je souffrais beaucoup.
Je me suis heurtée à un refus net sous prétexte qu'ils manquaient de professeurs de Lettres Classiques et qu'ils ne pouvaient se permettre de me laisser partir en LM. J'avais trouvé leur argument absurde puisque je voyais déjà que tout était fait pour étouffer le latin : incompatibilité des options cham, bilangues ou européennes avec le latin, etc. C'était il y a cinq ans.
J'ai finalement, après 12 ans dans ma ZEP, réussi à avoir une mutation dans un établissement agréable, grâce à une collègue qui est partie à la retraite. J'ai retrouvé le goût d'enseigner.
Mais je désire toujours passer en LM : marre d'avoir des horaires pénibles "à cause" du latin, marre de recevoir des lettres de parents me demandant à ce que leurs enfants arrêtent le latin ou le grec, marre de découvrir, en faisant l'appel, que la principale a accepté que tel ou tel élève soit supprimé de mes listes sans même me demander mon avis ni même m'avertir, marre de savoir qu'avec la réforme mon poste peut sauter d'une année à l'autre parce que l'enseignement du latin va dépendre du bon vouloir du CA, marre de voir que l'année prochaine, on ne me donnera, au mieux, qu'une heure de latin par niveau (Qu'est-ce que vous voulez faire avec ça ?), marre de devoir mendier des heures dans la marge horaire alors que j'ai été recrutée pour enseigner ces disciplines.
Mon fils aîné fait du latin au collège, mes deux autres enfants en feront également. Mais, moi, je suis désolée, je n'ai plus aucun désir d'être professeur de LC parce qu'on ne me donne plus les moyens d'enseigner décemment ces langues que j'aime.
Malheureusement, si je demande au Rectorat, comme il y a cinq ans, à passer en LM, j'ai bien peur de me heurter de nouveau à un refus. Mon poste risque de sauter, après 17 ans d'ancienneté, je risque de me trouver TZR avec trois enfants à gérer, je sais fort bien que, dans ce cas, je ferai des remplacements de français et non pas de latin ou de grec. Par contre, si je vois un poste de LM pas loin de chez moi et qui m'intéresse, je ne peux pas y prétendre parce que je ne peux demander que des postes fléchés LC.
Absurde situation !
Après, oui, c'est triste et lâche peut-être de vouloir abandonner et passer en LM. J'ai fait grève contre la réforme. J'ai espéré. J'ai pleuré. Mais je vois que, si des gestes sont faits actuellement en faveur des classes bilangues (et je m'en réjouis !), ce n'est pas le cas pour le latin ni pour le grec.
Cela fait 17 ans que j'ai l'impression de devoir me battre, cela fait 17 ans que j'ai l'impression qu'on me fait une faveur en me donnant des heures pour enseigner le latin et le grec. Je n'en peux plus de ce stress chaque année et de la pression : "Si je n'ai pas 15 élèves, la classe de latin fermera." Oui, chaque année, c'est l'angoisse pour moi qui suis dans un petit collège de me demander si j'atteindrai le quota qui me permettra d'enseigner la latin dans mon collège. Cette réforme, c'est le coup de grâce pour moi.
Si on m'autorisait à passer en LM, je le ferais tout de suite. Mais je crains d'obtenir la même réponse qu'il y a cinq ans..
Après, cela doit déprendre des Académies : tout le monde sait que notre Education n'a plus rien de nationale....
Je suis professeur de Lettres Classiques depuis 17 ans. Dieu sait si mes études de latin et de grec m'ont passionnée. J'adorais passer des heures à essayer de traduire au mieux un texte, à chercher le mot le plus juste, l'expression la plus fidèle. C'était un vrai plaisir ! Etre professeur, c'était aussi ma vocation !
J'ai passé 12 ans dans une ZEP du 93 où je me faisais insulter et chahuter tous les jours. Je n'arrivais pas à muter parce qu'aucun poste intéressant ne se libérait en Lettres Classiques alors que je voyais défiler chaque année plein de postes en lettres Modernes que j'aurais pu avoir compte tenu de mes points mais auxquels je ne pouvais prétendre étant en LC.
Pourtant une fois que je serai TZR LC (quand mon poste aura été supprimé à cause de cette horrible réforme), cela ne les gênera pas de m'envoyer faire des remplacements sur des postes de LM. Par contre, postuler, dans le cadre des mutations, sur un poste de LM, je n'ai pas le droit !
Bref, dans ma ZEP où je me sentais coincée parce qu'en LC, il n'est pas facile d'avoir sa mutation, je me suis retrouvée en dépression avec trois jeunes enfants à m'occuper.
J'ai pris alors une décision : j'ai écrit au Rectorat pour demander à passer en LM. Vous pouvez me juger mais j'étais une jeune mère au bord du suicide et je me disais qu'en LM, je pourrais avoir une mutation plus facilement et quitter enfin ma ZEP où je souffrais beaucoup.
Je me suis heurtée à un refus net sous prétexte qu'ils manquaient de professeurs de Lettres Classiques et qu'ils ne pouvaient se permettre de me laisser partir en LM. J'avais trouvé leur argument absurde puisque je voyais déjà que tout était fait pour étouffer le latin : incompatibilité des options cham, bilangues ou européennes avec le latin, etc. C'était il y a cinq ans.
J'ai finalement, après 12 ans dans ma ZEP, réussi à avoir une mutation dans un établissement agréable, grâce à une collègue qui est partie à la retraite. J'ai retrouvé le goût d'enseigner.
Mais je désire toujours passer en LM : marre d'avoir des horaires pénibles "à cause" du latin, marre de recevoir des lettres de parents me demandant à ce que leurs enfants arrêtent le latin ou le grec, marre de découvrir, en faisant l'appel, que la principale a accepté que tel ou tel élève soit supprimé de mes listes sans même me demander mon avis ni même m'avertir, marre de savoir qu'avec la réforme mon poste peut sauter d'une année à l'autre parce que l'enseignement du latin va dépendre du bon vouloir du CA, marre de voir que l'année prochaine, on ne me donnera, au mieux, qu'une heure de latin par niveau (Qu'est-ce que vous voulez faire avec ça ?), marre de devoir mendier des heures dans la marge horaire alors que j'ai été recrutée pour enseigner ces disciplines.
Mon fils aîné fait du latin au collège, mes deux autres enfants en feront également. Mais, moi, je suis désolée, je n'ai plus aucun désir d'être professeur de LC parce qu'on ne me donne plus les moyens d'enseigner décemment ces langues que j'aime.
Malheureusement, si je demande au Rectorat, comme il y a cinq ans, à passer en LM, j'ai bien peur de me heurter de nouveau à un refus. Mon poste risque de sauter, après 17 ans d'ancienneté, je risque de me trouver TZR avec trois enfants à gérer, je sais fort bien que, dans ce cas, je ferai des remplacements de français et non pas de latin ou de grec. Par contre, si je vois un poste de LM pas loin de chez moi et qui m'intéresse, je ne peux pas y prétendre parce que je ne peux demander que des postes fléchés LC.
Absurde situation !
Après, oui, c'est triste et lâche peut-être de vouloir abandonner et passer en LM. J'ai fait grève contre la réforme. J'ai espéré. J'ai pleuré. Mais je vois que, si des gestes sont faits actuellement en faveur des classes bilangues (et je m'en réjouis !), ce n'est pas le cas pour le latin ni pour le grec.
Cela fait 17 ans que j'ai l'impression de devoir me battre, cela fait 17 ans que j'ai l'impression qu'on me fait une faveur en me donnant des heures pour enseigner le latin et le grec. Je n'en peux plus de ce stress chaque année et de la pression : "Si je n'ai pas 15 élèves, la classe de latin fermera." Oui, chaque année, c'est l'angoisse pour moi qui suis dans un petit collège de me demander si j'atteindrai le quota qui me permettra d'enseigner la latin dans mon collège. Cette réforme, c'est le coup de grâce pour moi.
Si on m'autorisait à passer en LM, je le ferais tout de suite. Mais je crains d'obtenir la même réponse qu'il y a cinq ans..
Après, cela doit déprendre des Académies : tout le monde sait que notre Education n'a plus rien de nationale....
- LefterisEsprit sacré
Absurde de la situation bien résumé. Donc, je me bats sur le principe, maintenant. Après la défaite , je sauve ma peau ... hors de question de mener un combat de boutiquier pour "mes" heures, "ma" matière, et de me ronger les sangs. Notre société malade n ' en veut plus, eh bien tant pis...pulcinella a écrit:Bonjour,
Je suis professeur de Lettres Classiques depuis 17 ans. Dieu sait si mes études de latin et de grec m'ont passionnée. J'adorais passer des heures à essayer de traduire au mieux un texte, à chercher le mot le plus juste, l'expression la plus fidèle. C'était un vrai plaisir ! Etre professeur, c'était aussi ma vocation !
J'ai passé 12 ans dans une ZEP du 93 où je me faisais insulter et chahuter tous les jours. Je n'arrivais pas à muter parce qu'aucun poste intéressant ne se libérait en Lettres Classiques alors que je voyais défiler chaque année plein de postes en lettres Modernes que j'aurais pu avoir compte tenu de mes points mais auxquels je ne pouvais prétendre étant en LC.
Pourtant une fois que je serai TZR LC (quand mon poste aura été supprimé à cause de cette horrible réforme), cela ne les gênera pas de m'envoyer faire des remplacements sur des postes de LM. Par contre, postuler, dans le cadre des mutations, sur un poste de LM, je n'ai pas le droit !
Bref, dans ma ZEP où je me sentais coincée parce qu'en LC, il n'est pas facile d'avoir sa mutation, je me suis retrouvée en dépression avec trois jeunes enfants à m'occuper.
J'ai pris alors une décision : j'ai écrit au Rectorat pour demander à passer en LM. Vous pouvez me juger mais j'étais une jeune mère au bord du suicide et je me disais qu'en LM, je pourrais avoir une mutation plus facilement et quitter enfin ma ZEP où je souffrais beaucoup.
Je me suis heurtée à un refus net sous prétexte qu'ils manquaient de professeurs de Lettres Classiques et qu'ils ne pouvaient se permettre de me laisser partir en LM. J'avais trouvé leur argument absurde puisque je voyais déjà que tout était fait pour étouffer le latin : incompatibilité des options cham, bilangues ou européennes avec le latin, etc. C'était il y a cinq ans.
J'ai finalement, après 12 ans dans ma ZEP, réussi à avoir une mutation dans un établissement agréable, grâce à une collègue qui est partie à la retraite. J'ai retrouvé le goût d'enseigner.
Mais je désire toujours passer en LM : marre d'avoir des horaires pénibles "à cause" du latin, marre de recevoir des lettres de parents me demandant à ce que leurs enfants arrêtent le latin ou le grec, marre de découvrir, en faisant l'appel, que la principale a accepté que tel ou tel élève soit supprimé de mes listes sans même me demander mon avis ni même m'avertir, marre de savoir qu'avec la réforme mon poste peut sauter d'une année à l'autre parce que l'enseignement du latin va dépendre du bon vouloir du CA, marre de voir que l'année prochaine, on ne me donnera, au mieux, qu'une heure de latin par niveau (Qu'est-ce que vous voulez faire avec ça ?), marre de devoir mendier des heures dans la marge horaire alors que j'ai été recrutée pour enseigner ces disciplines.
Mon fils aîné fait du latin au collège, mes deux autres enfants en feront également. Mais, moi, je suis désolée, je n'ai plus aucun désir d'être professeur de LC parce qu'on ne me donne plus les moyens d'enseigner décemment ces langues que j'aime.
Malheureusement, si je demande au Rectorat, comme il y a cinq ans, à passer en LM, j'ai bien peur de me heurter de nouveau à un refus. Mon poste risque de sauter, après 17 ans d'ancienneté, je risque de me trouver TZR avec trois enfants à gérer, je sais fort bien que, dans ce cas, je ferai des remplacements de français et non pas de latin ou de grec. Par contre, si je vois un poste de LM pas loin de chez moi et qui m'intéresse, je ne peux pas y prétendre parce que je ne peux demander que des postes fléchés LC.
Absurde situation !
Après, oui, c'est triste et lâche peut-être de vouloir abandonner et passer en LM. J'ai fait grève contre la réforme. J'ai espéré. J'ai pleuré. Mais je vois que, si des gestes sont faits actuellement en faveur des classes bilangues (et je m'en réjouis !), ce n'est pas le cas pour le latin ni pour le grec.
Cela fait 17 ans que j'ai l'impression de devoir me battre, cela fait 17 ans que j'ai l'impression qu'on me fait une faveur en me donnant des heures pour enseigner le latin et le grec. Je n'en peux plus de ce stress chaque année et de la pression : "Si je n'ai pas 15 élèves, la classe de latin fermera." Oui, chaque année, c'est l'angoisse pour moi qui suis dans un petit collège de me demander si j'atteindrai le quota qui me permettra d'enseigner la latin dans mon collège. Cette réforme, c'est le coup de grâce pour moi.
Si on m'autorisait à passer en LM, je le ferais tout de suite. Mais je crains d'obtenir la même réponse qu'il y a cinq ans..
Après, cela doit déprendre des Académies : tout le monde sait que notre Education n'a plus rien de nationale....
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- invitéPoNiveau 1
Pulcinella, on est tout à fait d'accord...
Voici une autre piste que celle de demander aux rectorats :
http://www.education.gouv.fr/espace-recrutement/question/le-fait-detre-admis-a-plusieurs-capes-pourrait-il-permettre-une-titularisation-dans-les-2-matieres/
Je crois qu'untexte du BO mentionne clairement le changement de discipline en cas de réussite au concours...
EDIT : ça ne vient pas du BO, mais d'ici, tout en bas de la page :
http://www.education.gouv.fr/cid55752/affectation-des-laureats-des-concours-du-second-degre-sial.html
2017 sera donc une année de concours, pour moi...
Si quelqu'un a des informations supplémentaires, s'il a déjà effectué un basculement entre deux disciplines, son témoignage est le bienvenu !
Voici une autre piste que celle de demander aux rectorats :
Un professeur peut, au cours de sa carrière, changer de discipline ou d'option. Il peut, en effet, se présenter à un concours alors qu'il est déjà titulaire dans le corps auquel ce concours donne normalement accès.
En cas d'admission, il fera l'objet d'un arrêté portant uniquement changement de discipline au sein du corps considéré. Cette mesure prend effet au 1er septembre de l'année qui suit la proclamation des résultats d'admission au concours, son succès au concours le qualifiant pour enseigner dans sa nouvelle discipline.
http://www.education.gouv.fr/espace-recrutement/question/le-fait-detre-admis-a-plusieurs-capes-pourrait-il-permettre-une-titularisation-dans-les-2-matieres/
Je crois qu'un
EDIT : ça ne vient pas du BO, mais d'ici, tout en bas de la page :
Les candidats déjà titulaires d'un corps du premier et second degré de l'enseignement public, restent, en cas de réussite au concours, affectés dans leur académie ou dans celle qu'ils ont obtenue au mouvement national à gestion déconcentrée 2015 (MNGD). Ils ne doivent pas formuler de vœux sur le site SIAL (ouverture le 4 mai 2015 à midi au 15 juin 2015 midi).
http://www.education.gouv.fr/cid55752/affectation-des-laureats-des-concours-du-second-degre-sial.html
2017 sera donc une année de concours, pour moi...
Si quelqu'un a des informations supplémentaires, s'il a déjà effectué un basculement entre deux disciplines, son témoignage est le bienvenu !
- VioletEmpereur
Il me semble qu'un Lc peut postuler sur des postes de LM... Je crois avoir lu ça dans une brochure syndicale sur les mutations... Il me semble qu'il fallait faire un courrier...
- thrasybuleDevin
Et n'oublions pas qu'un LM peut sans problème faire le boulot d'un LC, ça gêne de moins en moins de monde.
- invitéPoNiveau 1
Violet a écrit:Il me semble qu'un Lc peut postuler sur des postes de LM... Je crois avoir lu ça dans une brochure syndicale sur les mutations... Il me semble qu'il fallait faire un courrier...
Te rappelles-tu chez quel syndicat tu as lu ça ? J'imagine que le rectorat peut toujours refuser, au nom de la nécessité de service, mais ça peut être une excellente piste, merci !
- OrlandaFidèle du forum
thrasybule a écrit:Et n'oublions pas qu'un LM peut sans problème faire le boulot d'un LC, ça gêne de moins en moins de monde.
Eh oui...
Durant mon année de stage, j'ai été automatiquement portée sur une liste de professeurs de LM potentiellement enseignants de LC car agrégée, et donc ayant passé une épreuve de latin - simplissime - au concours.
Depuis, je reçois mon specimen de manuel de latin chaque année, ce dont nous rions beaucoup avec un collègue de LC.
J'adore le latin. Mais je suis incapable de l'enseigner!
- LeodaganFidèle du forum
Orlanda a écrit:thrasybule a écrit:Et n'oublions pas qu'un LM peut sans problème faire le boulot d'un LC, ça gêne de moins en moins de monde.
Eh oui...
Durant mon année de stage, j'ai été automatiquement portée sur une liste de professeurs de LM potentiellement enseignants de LC car agrégée, et donc ayant passé une épreuve de latin - simplissime - au concours.
Depuis, je reçois mon specimen de manuel de latin chaque année, ce dont nous rions beaucoup avec un collègue de LC.
J'adore le latin. Mais je suis incapable de l'enseigner!
Comment ça, incapable de l'enseigner? Pas de fausse modestie !
Aux 4 coins du monde, des étudiants débutants en se mettant à 2 ou 3 arrivent à démarrer avec un livre et un enregistrement sur youtube le coréen, le chinois, etc., des langues bien plus difficiles d'accès que le latin.
Pour quelle raison obscure serait-il impossible d'enseigner, avec les montagnes de ressources dont on dispose? on peut très bien enseigner jsqu'au niveau 2nde ou première avec un manuel de bonne qualité en ayant une semaine d'avance sur ses élèves. C'est largement réalisable. Vous vous mettez la barre trop haut parce que vous exigez de vous-même d'avoir le niveau d'un agrégé de lettres classiques pour enseigner le latin, or on peut faire de très bons cours de latin en ayant fait des études de lettres modernes à condition d'avoir un manuel de bonne qualité et d'être motivé.
- LeodaganFidèle du forum
Lefteris a écrit:Ah mais moi, je ne geins pas . Je me bats par principe, je ne reculerai pas, les EPI ne passeront pas par moi , après, je jette l'éponge, plus rien à f... , j'aurais fait ma part, et si mes compétences sont mieux employées ailleurs, ciao.Leodagan a écrit:Faites des cours de latin pendant les cours de français, des clubs, des cours clandestins, des cours en vidéo sur internet, tractez dans le quartier, réunissez les profs de LC de votre secteur pour monter des concours avec l'appui de la mairie et des parents d'élèves, sondez les parents et la population pour savoir ce qu'ils attendent des cours de latin, faites des tournées dans les écoles primaires...
Et par pitié arrêtez de geindre
Mieux employées à QUOI ???
A faire un sous-programme de français ? à trier de la paperasse dans un rectorat ?
C'est ça, le vrai drame de la réforme: l'autocensure des profs qui ont peur d'avoir de l'imagination ou peur tout court. Continuez un fil pareil, et le ministère va en faire une brochure pour être sûr que le latin disparaisse vraiment en 3 mois.
- OsmieSage
Certes. On peut très bien supprimer le métier de professeur : deux ou trois bouquins, quelques potes pour l'émulation et Internet font aussi bien l'affaire qu'un vieux barbon atteint de calvitie et éructant "rosa, rosa, rosam".
Purée, quelle lassitude.
Je n'écris pas cela spécialement pour toi, Leogadan ; moi aussi j'apprends des choses par moi-même, mais je pense que les enseigner ensuite est un métier.
On change vraiment de société, et ce qui se profile ne me plaît pas.
Purée, quelle lassitude.
Je n'écris pas cela spécialement pour toi, Leogadan ; moi aussi j'apprends des choses par moi-même, mais je pense que les enseigner ensuite est un métier.
On change vraiment de société, et ce qui se profile ne me plaît pas.
- thrasybuleDevin
ça envoie du lourd, là!
- marjoDoyen
pulcinella a écrit:Bonjour,
Je suis professeur de Lettres Classiques depuis 17 ans. Dieu sait si mes études de latin et de grec m'ont passionnée. J'adorais passer des heures à essayer de traduire au mieux un texte, à chercher le mot le plus juste, l'expression la plus fidèle. C'était un vrai plaisir ! Etre professeur, c'était aussi ma vocation !
J'ai passé 12 ans dans une ZEP du 93 où je me faisais insulter et chahuter tous les jours. Je n'arrivais pas à muter parce qu'aucun poste intéressant ne se libérait en Lettres Classiques alors que je voyais défiler chaque année plein de postes en lettres Modernes que j'aurais pu avoir compte tenu de mes points mais auxquels je ne pouvais prétendre étant en LC.
Pourtant une fois que je serai TZR LC (quand mon poste aura été supprimé à cause de cette horrible réforme), cela ne les gênera pas de m'envoyer faire des remplacements sur des postes de LM. Par contre, postuler, dans le cadre des mutations, sur un poste de LM, je n'ai pas le droit !
Bref, dans ma ZEP où je me sentais coincée parce qu'en LC, il n'est pas facile d'avoir sa mutation, je me suis retrouvée en dépression avec trois jeunes enfants à m'occuper.
J'ai pris alors une décision : j'ai écrit au Rectorat pour demander à passer en LM. Vous pouvez me juger mais j'étais une jeune mère au bord du suicide et je me disais qu'en LM, je pourrais avoir une mutation plus facilement et quitter enfin ma ZEP où je souffrais beaucoup.
Je me suis heurtée à un refus net sous prétexte qu'ils manquaient de professeurs de Lettres Classiques et qu'ils ne pouvaient se permettre de me laisser partir en LM. J'avais trouvé leur argument absurde puisque je voyais déjà que tout était fait pour étouffer le latin : incompatibilité des options cham, bilangues ou européennes avec le latin, etc. C'était il y a cinq ans.
J'ai finalement, après 12 ans dans ma ZEP, réussi à avoir une mutation dans un établissement agréable, grâce à une collègue qui est partie à la retraite. J'ai retrouvé le goût d'enseigner.
Mais je désire toujours passer en LM : marre d'avoir des horaires pénibles "à cause" du latin, marre de recevoir des lettres de parents me demandant à ce que leurs enfants arrêtent le latin ou le grec, marre de découvrir, en faisant l'appel, que la principale a accepté que tel ou tel élève soit supprimé de mes listes sans même me demander mon avis ni même m'avertir, marre de savoir qu'avec la réforme mon poste peut sauter d'une année à l'autre parce que l'enseignement du latin va dépendre du bon vouloir du CA, marre de voir que l'année prochaine, on ne me donnera, au mieux, qu'une heure de latin par niveau (Qu'est-ce que vous voulez faire avec ça ?), marre de devoir mendier des heures dans la marge horaire alors que j'ai été recrutée pour enseigner ces disciplines.
Mon fils aîné fait du latin au collège, mes deux autres enfants en feront également. Mais, moi, je suis désolée, je n'ai plus aucun désir d'être professeur de LC parce qu'on ne me donne plus les moyens d'enseigner décemment ces langues que j'aime.
Malheureusement, si je demande au Rectorat, comme il y a cinq ans, à passer en LM, j'ai bien peur de me heurter de nouveau à un refus. Mon poste risque de sauter, après 17 ans d'ancienneté, je risque de me trouver TZR avec trois enfants à gérer, je sais fort bien que, dans ce cas, je ferai des remplacements de français et non pas de latin ou de grec. Par contre, si je vois un poste de LM pas loin de chez moi et qui m'intéresse, je ne peux pas y prétendre parce que je ne peux demander que des postes fléchés LC.
Absurde situation !
Après, oui, c'est triste et lâche peut-être de vouloir abandonner et passer en LM. J'ai fait grève contre la réforme. J'ai espéré. J'ai pleuré. Mais je vois que, si des gestes sont faits actuellement en faveur des classes bilangues (et je m'en réjouis !), ce n'est pas le cas pour le latin ni pour le grec.
Cela fait 17 ans que j'ai l'impression de devoir me battre, cela fait 17 ans que j'ai l'impression qu'on me fait une faveur en me donnant des heures pour enseigner le latin et le grec. Je n'en peux plus de ce stress chaque année et de la pression : "Si je n'ai pas 15 élèves, la classe de latin fermera." Oui, chaque année, c'est l'angoisse pour moi qui suis dans un petit collège de me demander si j'atteindrai le quota qui me permettra d'enseigner la latin dans mon collège. Cette réforme, c'est le coup de grâce pour moi.
Si on m'autorisait à passer en LM, je le ferais tout de suite. Mais je crains d'obtenir la même réponse qu'il y a cinq ans..
Après, cela doit déprendre des Académies : tout le monde sait que notre Education n'a plus rien de nationale....
Je partage ce triste constat. Mais si le latin disparait dans ton établissement et que tu n'es pas la dernière arrivée, il n'y a aucune raison que tu deviennes TZR ou subisse une mesure de carte scolaire : tu peux rester dans ton établissement à enseigner uniquement le français.
- LeodaganFidèle du forum
Osmie a écrit:Certes. On peut très bien supprimer le métier de professeur : deux ou trois bouquins, quelques potes pour l'émulation et Internet font aussi bien l'affaire qu'un vieux barbon atteint de calvitie et éructant "rosa, rosa, rosam".
Purée, quelle lassitude.
Je n'écris pas cela spécialement pour toi, Leogadan ; moi aussi j'apprends des choses par moi-même, mais je pense que les enseigner ensuite est un métier.
On change vraiment de société, et ce qui se profile ne me plaît pas.
Ce n'est pas ce que je dis: bien entendu on ne remplace pas comme ça un professeur. Mais voir un professeur formé qui adore le latin dire qu'il ne se sent pas compétent, je trouve ça excessif et contre-productif: si on fait les princesses en ne voulant pas cautionner une situation détestable, on rompt complètement la continuité des classes de latin dans les collèges et c'est le travail d'années d'investissement pour monter des classes qui s'écroule pour une mauvaise raison.
Si les postes de lettres classiques continuent à disparaître, on va être dos au mur et ce sera dans bien des lycées du latin enseigné par des LM ou RIEN.
Enseigner est un métier, mais enseigner le latin en apprenant par soi-même si on est déjà formé à un enseignement proche est largement possible.
- LeodaganFidèle du forum
Et je ne parle pas de latin au rabais. Un prof de lettres modernes peut comprendre, appliquer et enseigner avec des manuels de bonne qualité sans que ça demande un travail colossal.
Même avec une antiquité comme le manuel de Gaston Cayrou ! (que je recommande, au passage !)
Même avec une antiquité comme le manuel de Gaston Cayrou ! (que je recommande, au passage !)
- JPhMMDemi-dieu
Pourquoi est-il nécessaire dans ce cas d'être un prof de lettres modernes ? Avec le même raisonnement, un prof de maths peut le faireLeodagan a écrit:Et je ne parle pas de latin au rabais. Un prof de lettres modernes peut comprendre, appliquer et enseigner avec des manuels de bonne qualité sans que ça demande un travail colossal.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- thrasybuleDevin
Et un prof de lettres classiques pourrait fort bien enseigner l'hébreu. Ou l'EPS (j'ai une carte dans une salle de sport)
- marjoDoyen
JPhMM a écrit:Pourquoi est-il nécessaire dans ce cas d'être un prof de lettres modernes ? Avec le même raisonnement, un prof de maths peut le faireLeodagan a écrit:Et je ne parle pas de latin au rabais. Un prof de lettres modernes peut comprendre, appliquer et enseigner avec des manuels de bonne qualité sans que ça demande un travail colossal.
Pour ma part, je ne suis pas du tout d'accord avec ce constat. Je suis prof agrégée de LC depuis 7 ans, et ce sont bien les cours de langues anciennes qui me demandent le plus de préparation (parce que tous les supports sont pourris et que je suis obligée de tout créer moi-même).
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