- DalvaVénérable
Et puis un accent en plus ou en moins, ça ne change pas grand chose, ils n'ont pas vraiment tort après tout.
- Jugia 46Niveau 1
Vous parlez de mon message?Dalva a écrit:Et puis un accent en plus ou en moins, ça ne change pas grand chose, ils n'ont pas vraiment tort après tout.
Oui , c'est vrai, excusez-moi si ça vous a pertubé(e) .
- roxanneOracle
En discutant avec la prof de maths des secondes où je suis PP, j'ai compris qu'elle les appelait par leurs noms et les tutoyait. Ils ne m'en ont jamais parlé, semblent tout à fait apprécier la prof qui de plus a l'air de manier l'ironie et le second degré
- ForsterÉrudit
Non vraiment, le prénom c'est pas possible. Je n'y arrive pas. C'est trop de proximité pour moi. Psychologiquement, j'ai un blocage.
Je pense que les élèves prennent ça pour une originalité de plus (je dois passer pour le britannique farfelu parfois... alors que c'est juste qu'ils ne comprennent pas mon humour :lol:).
Je remercie ceux qui ont participé à ce fil sans juger et qui m'ont aidé à faire avancer ma réflexion.
J'avais pris la remarque de l'élève du premier message à cœur car loin de moi l'idée de manquer de respect ou d'être méprisant. Je pense être plutôt bienveillant même si je peux être très rigide sur certains points (certains élèves n'apprécient pas, la grande majorité sait que c'est pour son bien). Je relativise grandement aujourd'hui au vu du comportement de cet élève qui refuse d'aller à mes cours et à ceux de 2 autres collègues car nous sommes des tyrans qui ne laissent pas les élèves s'exprimer.
Je pense que les élèves prennent ça pour une originalité de plus (je dois passer pour le britannique farfelu parfois... alors que c'est juste qu'ils ne comprennent pas mon humour :lol:).
Je remercie ceux qui ont participé à ce fil sans juger et qui m'ont aidé à faire avancer ma réflexion.
J'avais pris la remarque de l'élève du premier message à cœur car loin de moi l'idée de manquer de respect ou d'être méprisant. Je pense être plutôt bienveillant même si je peux être très rigide sur certains points (certains élèves n'apprécient pas, la grande majorité sait que c'est pour son bien). Je relativise grandement aujourd'hui au vu du comportement de cet élève qui refuse d'aller à mes cours et à ceux de 2 autres collègues car nous sommes des tyrans qui ne laissent pas les élèves s'exprimer.
- User5899Demi-dieu
RooMcfly a écrit:cet élève qui refuse d'aller à mes cours et à ceux de 2 autres collègues car nous sommes des tyrans qui ne laissent pas les élèves s'exprimer.
- DalvaVénérable
RooMcfly, je suis ravie de voir que tu n'es pas obligé d'aller contre ta nature, ta sensibilité et ta notion de l'intimité pour le biendesenfantsquinontpasvraimenttort.
Jugia 46, j'étais davantage perturbée par le fait qu'on estime que des élèves "n'ont pas vraiment tort" pour ceci ou cela.
On a tort ou on a raison.
Oui, ils ont un prénom, personne ne le nie. Ils ont raison.
Non, les appeler par leur nom (qu'ils ont aussi, soit dit en passant) n'est pas un manque de respect. Ils ont tort.
Quant à l'accent, je ne fais que reprendre une phrase type d'un élève qui se révolte lorsqu'on lui a ôté un point en dictée ou en contrôle pour une simple lettre (ou un accent) oublié : "ça ne change pas grand chose, Madame !". Qu'on essaie simplement d'oublier une lettre ou un accent à leur fameux prénom, et on se rend compte que ça change tout. Pour eux.
Jugia 46, j'étais davantage perturbée par le fait qu'on estime que des élèves "n'ont pas vraiment tort" pour ceci ou cela.
On a tort ou on a raison.
Oui, ils ont un prénom, personne ne le nie. Ils ont raison.
Non, les appeler par leur nom (qu'ils ont aussi, soit dit en passant) n'est pas un manque de respect. Ils ont tort.
Quant à l'accent, je ne fais que reprendre une phrase type d'un élève qui se révolte lorsqu'on lui a ôté un point en dictée ou en contrôle pour une simple lettre (ou un accent) oublié : "ça ne change pas grand chose, Madame !". Qu'on essaie simplement d'oublier une lettre ou un accent à leur fameux prénom, et on se rend compte que ça change tout. Pour eux.
- poineNiveau 4
Pour ceux d'entre vous qui appellent les élèves par leurs prénoms, comment faites-vous concrètement quand il y a 5 Thomas et 2 Kévin dans la même classe ?
En maternelle, ma fille a trois Baptiste dans sa classe, alors on les appelle Baptiste x, x étant le nom de famille. Je ne me vois pas trop faire ça en lycée, mais comment faire autrement ?
NB : je n'arrive absolument pas à vouvoyer, j'ai essayé quelques jours, et ça donnait quelque chose comme : Mademoiselle x, peux-tu me passer ton cahier s'il te plaît ? Ça serait trop plaqué pour moi, pas moyen.
En maternelle, ma fille a trois Baptiste dans sa classe, alors on les appelle Baptiste x, x étant le nom de famille. Je ne me vois pas trop faire ça en lycée, mais comment faire autrement ?
NB : je n'arrive absolument pas à vouvoyer, j'ai essayé quelques jours, et ça donnait quelque chose comme : Mademoiselle x, peux-tu me passer ton cahier s'il te plaît ? Ça serait trop plaqué pour moi, pas moyen.
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Mieux vaut allumer une lumière que maudire les ténèbres.
- Kan-gourouFidèle du forum
J'ai trois Théo dans ma classe. Je les ai placés loin les uns des autres donc quand je dis "Théo", les trois lèvent le nez et vérifient qui je regade. S'il y a un doute, j'entends "Lequel ?" et je donne le nom. Ca ne pose aucun problème.
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Travaux en cours...
- ditaNeoprof expérimenté
C'est plus difficile de mémoriser des noms de famille que des prénoms, non ?
- ForsterÉrudit
Dalva: c'est ironique ?
Je ne sais pas pourquoi mais les noms de famille restent mieux pour moi et puis même quand on parle des élèves entre collègues, on a besoin du nom pour savoir de qui on parle. Il y a des prénoms qui revienne tellement dans une même classique lorsqu'ils sont 37 et qu'il y a 4 Théo c'est pas évident.
Bon sinon, je n'ai pas eu d'autres réflexions depuis donc je continue :/.
Je ne sais pas pourquoi mais les noms de famille restent mieux pour moi et puis même quand on parle des élèves entre collègues, on a besoin du nom pour savoir de qui on parle. Il y a des prénoms qui revienne tellement dans une même classique lorsqu'ils sont 37 et qu'il y a 4 Théo c'est pas évident.
Bon sinon, je n'ai pas eu d'autres réflexions depuis donc je continue :/.
- HocamSage
Il n'y a vraiment aucun problème à dire prénom + nom, me semble-t-il.poine a écrit:Pour ceux d'entre vous qui appellent les élèves par leurs prénoms, comment faites-vous concrètement quand il y a 5 Thomas et 2 Kévin dans la même classe ?
En maternelle, ma fille a trois Baptiste dans sa classe, alors on les appelle Baptiste x, x étant le nom de famille. Je ne me vois pas trop faire ça en lycée, mais comment faire autrement ?
Dans certaines classes, j'ai des élèves qui ont le même nom de famille (souvent des jumeaux ou des cousins) et aucun n'ayant le même prénom qu'un autre.
Pour différencier des élèves portant le même prénom, on peut se contenter de donner la première lettre du nom si les enfants sont d'accord : en anglais, à force d'appeler « Amar Y. » et « Amar E. », les élèves de 6e finissent par savoir dire ces deux lettres de l'alphabet sans hésiter.
- poineNiveau 4
Je retiens l'idée. Le seul pépin, c'est quand ça devient vraiment trop long. « Pierre-Alexandre de la Rochefoucauld, tais-toi tout de suite ou je te colle » ce n'est pas évident...Beniamino Massimo a écrit:Il n'y a vraiment aucun problème à dire prénom + nom, me semble-t-il.
J'appliquerai peut-être ton idée si c'est plus court.
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- NLM76Grand Maître
J'adore ce sujet qui parle de minusculitudes...
Au collège, je voussoyais avec le prénom. Au lycée, je voussoie avec le nom de famille. A l'université, je voussoie sans rien.
Quand j'étais enfant, je rêvais de devenir grand. J'avais donc envie que plus tard on m'appelât par mon nom de famille (sans monsieur, bien sûr), comme le faisaient mon père, ingénieur, et ses collègues, et ses subordonnés. J'avais envie qu'on parlât de moi comme on parle de Balzac ou de Camus, ou de Chirac ou de Mitterrand. Quand on m'appelait par mon prénom au lycée ou après, j'avais l'impression qu'on voulait me rabattre sur l'enfant que j'avais été, que je n'avais pas la stature d'un nom de famille.
Encore aujourd'hui, j'adorerais que mes collègues ou mes supérieurs m'appelassent par mon nom de famille seul.
Mes élèves ont pu être "gênés" un peu de cette pratique; mais ils ont évidemment fini par s'y habituer. Peut-être s'aperçoivent-ils peu à peu que la désuétude, dans le monde dans lequel nous vivons, peut être une forme de dignité.
Il est possible qu'on associe cette pratique, dans certains milieux, au mépris du contremaître. Il me semble cependant que ce mépris est lié au tutoiement.
Au fait : quelle bizarrerie que de dire que "mademoiselle" n'existe plus. Ce mot est considéré comme sexiste par certains; il a été enlevé des formulaires administratifs. Dans l'usage, il ne signifie plus "pas encore mariée" mais "jeune fille". L'usage de la langue ne se modifie pas par décrets...
Au collège, je voussoyais avec le prénom. Au lycée, je voussoie avec le nom de famille. A l'université, je voussoie sans rien.
Quand j'étais enfant, je rêvais de devenir grand. J'avais donc envie que plus tard on m'appelât par mon nom de famille (sans monsieur, bien sûr), comme le faisaient mon père, ingénieur, et ses collègues, et ses subordonnés. J'avais envie qu'on parlât de moi comme on parle de Balzac ou de Camus, ou de Chirac ou de Mitterrand. Quand on m'appelait par mon prénom au lycée ou après, j'avais l'impression qu'on voulait me rabattre sur l'enfant que j'avais été, que je n'avais pas la stature d'un nom de famille.
Encore aujourd'hui, j'adorerais que mes collègues ou mes supérieurs m'appelassent par mon nom de famille seul.
Mes élèves ont pu être "gênés" un peu de cette pratique; mais ils ont évidemment fini par s'y habituer. Peut-être s'aperçoivent-ils peu à peu que la désuétude, dans le monde dans lequel nous vivons, peut être une forme de dignité.
Il est possible qu'on associe cette pratique, dans certains milieux, au mépris du contremaître. Il me semble cependant que ce mépris est lié au tutoiement.
Au fait : quelle bizarrerie que de dire que "mademoiselle" n'existe plus. Ce mot est considéré comme sexiste par certains; il a été enlevé des formulaires administratifs. Dans l'usage, il ne signifie plus "pas encore mariée" mais "jeune fille". L'usage de la langue ne se modifie pas par décrets...
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- CasparProphète
nlm76 a écrit:J'adore ce sujet qui parle de minusculitudes...
Au collège, je voussoyais avec le prénom. Au lycée, je voussoie avec le nom de famille. A l'université, je voussoie sans rien.
Quand j'étais enfant, je rêvais de devenir grand. J'avais donc envie que plus tard on m'appelât par mon nom de famille (sans monsieur, bien sûr), comme le faisaient mon père, ingénieur, et ses collègues, et ses subordonnés. J'avais envie qu'on parlât de moi comme on parle de Balzac ou de Camus, ou de Chirac ou de Mitterrand. Quand on m'appelait par mon prénom au lycée ou après, j'avais l'impression qu'on voulait me rabattre sur l'enfant que j'avais été, que je n'avais pas la stature d'un nom de famille.
Encore aujourd'hui, j'adorerais que mes collègues ou mes supérieurs m'appelassent par mon nom de famille seul.
Mes élèves ont pu être "gênés" un peu de cette pratique; mais ils ont évidemment fini par s'y habituer. Peut-être s'aperçoivent-ils peu à peu que la désuétude, dans le monde dans lequel nous vivons, peut être une forme de dignité.
Il est possible qu'on associe cette pratique, dans certains milieux, au mépris du contremaître. Il me semble cependant que ce mépris est lié au tutoiement.
Au fait : quelle bizarrerie que de dire que "mademoiselle" n'existe plus. Ce mot est considéré comme sexiste par certains; il a été enlevé des formulaires administratifs. Dans l'usage, il ne signifie plus "pas encore mariée" mais "jeune fille". L'usage de la langue ne se modifie pas par décrets...
L'année dernière il a fallu préciser aux parents de ne pas rayer le "madame" désignant les élèves sur je ne sais plus quelle fiche concernant le brevet. "Madame Jessyfer Tartempion" sur une convocation au brevet, c'est effectivement ridicule.
- LeodaganFidèle du forum
Au début au lycée je disais "Monsieur XXX" sur un ton très sérieux et ils ont senti que c'était ironique, jamais une remarque.
Un jour au collège, j'ai dit "bon, les enfants"… Levée de boucliers (des 5e) : "Mais on n'est pas vos enfants !". -- Alors il faut dire quoi: "Messieurs-dames" ??
Du coup, "monsieur" et "madame" pendant 2 jours. Ils ont été dégoûtés.
Un jour au collège, j'ai dit "bon, les enfants"… Levée de boucliers (des 5e) : "Mais on n'est pas vos enfants !". -- Alors il faut dire quoi: "Messieurs-dames" ??
Du coup, "monsieur" et "madame" pendant 2 jours. Ils ont été dégoûtés.
- vivi1982Niveau 10
Le pauvre, quelle horreur de se traîner un nom comme ça!
Chez nous un élève à problèmes (et c'est un euphémisme!) a répondu à un prof: "tu me tutoies, je te tutoies", donc depuis on le vouvoie (ironiquement) en lui donnant du monsieur.
Le vouvoiement n'a jamais été l'habitude chez nous.
Chez nous un élève à problèmes (et c'est un euphémisme!) a répondu à un prof: "tu me tutoies, je te tutoies", donc depuis on le vouvoie (ironiquement) en lui donnant du monsieur.
Le vouvoiement n'a jamais été l'habitude chez nous.
- DimkaVénérable
Salut,
En quoi est-ce plus ridicule que « Monsieur Djason Tartempion » ?Caspar Goodwood a écrit:L'année dernière il a fallu préciser aux parents de ne pas rayer le "madame" désignant les élèves sur je ne sais plus quelle fiche concernant le brevet. "Madame Jessyfer Tartempion" sur une convocation au brevet, c'est effectivement ridicule.
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- Spoiler:
- RosanetteEsprit éclairé
nlm76 a écrit:
Au fait : quelle bizarrerie que de dire que "mademoiselle" n'existe plus. Ce mot est considéré comme sexiste par certains; il a été enlevé des formulaires administratifs. Dans l'usage, il ne signifie plus "pas encore mariée" mais "jeune fille". L'usage de la langue ne se modifie pas par décrets...
Il n'y a pas l'équivalent pour le sexe masculin, qu'on apostrophe éventuellement par un "jeune homme", d'où le sexisme.
Par ailleurs, malgré l'usage, j'ai déjà entendu des gens évoquer une femme jamais mariée d'un certain âge en l'appelant "Mademoiselle X".
- SacapusHabitué du forum
Bonjour.nlm76 a écrit:J'adore ce sujet qui parle de minusculitudes...
Au collège, je voussoyais avec le prénom. Au lycée, je voussoie avec le nom de famille. A l'université, je voussoie sans rien.
Quand j'étais enfant, je rêvais de devenir grand. J'avais donc envie que plus tard on m'appelât par mon nom de famille (sans monsieur, bien sûr), comme le faisaient mon père, ingénieur, et ses collègues, et ses subordonnés. J'avais envie qu'on parlât de moi comme on parle de Balzac ou de Camus, ou de Chirac ou de Mitterrand. Quand on m'appelait par mon prénom au lycée ou après, j'avais l'impression qu'on voulait me rabattre sur l'enfant que j'avais été, que je n'avais pas la stature d'un nom de famille.
Encore aujourd'hui, j'adorerais que mes collègues ou mes supérieurs m'appelassent par mon nom de famille seul.
Permettez-moi d'émettre un doute qui me fait avancer que ce que vous nous racontez sur ce dont vous rêviez et ce que vous aimeriez encore maintenant est moins motivé par la volonté de nous dire votre sentiment que de caser des imparfaits du subjonctif.
- ...:
- Et pour des verbes du premier groupe, encore... Ce qui est assez gratiné
- NLM76Grand Maître
Sacapus a écrit:Bonjour.nlm76 a écrit:J'adore ce sujet qui parle de minusculitudes...
Au collège, je voussoyais avec le prénom. Au lycée, je voussoie avec le nom de famille. A l'université, je voussoie sans rien.
Quand j'étais enfant, je rêvais de devenir grand. J'avais donc envie que plus tard on m'appelât par mon nom de famille (sans monsieur, bien sûr), comme le faisaient mon père, ingénieur, et ses collègues, et ses subordonnés. J'avais envie qu'on parlât de moi comme on parle de Balzac ou de Camus, ou de Chirac ou de Mitterrand. Quand on m'appelait par mon prénom au lycée ou après, j'avais l'impression qu'on voulait me rabattre sur l'enfant que j'avais été, que je n'avais pas la stature d'un nom de famille.
Encore aujourd'hui, j'adorerais que mes collègues ou mes supérieurs m'appelassent par mon nom de famille seul.
Permettez-moi d'émettre un doute qui me fait avancer que ce que vous nous racontez sur ce dont vous rêviez et ce que vous aimeriez encore maintenant est moins motivé par la volonté de nous dire votre sentiment que de caser des imparfaits du subjonctif.
- ...:
Et pour des verbes du premier groupe, encore... Ce qui est assez gratiné
Et si, quand on est intempestif, dire son sentiment n'était aujourd'hui possible qu'avec des imparfaits du subjonctif ?
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- ForsterÉrudit
En tout cas, comme diraient les élèves, j'ai percé avec mon sujet !
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Dimka a écrit:Salut,En quoi est-ce plus ridicule que « Monsieur Djason Tartempion » ?Caspar Goodwood a écrit:L'année dernière il a fallu préciser aux parents de ne pas rayer le "madame" désignant les élèves sur je ne sais plus quelle fiche concernant le brevet. "Madame Jessyfer Tartempion" sur une convocation au brevet, c'est effectivement ridicule.
+ 1 000!
Préjugé passéiste selon lequel une jeune femme/fille non mariée devrait forcément avoir une appellation différente alors qu'un jeune mâââle a le droit, quel que soit son âge, à une désignation civile identique à celle d'un adulte.
Dire Madame pour une ado c'est juste que nous n'avons pas l'habitude parce que pendant des siècles, une différence était faite, ce qui apparaît aujourd'hui et à juste titre comme une atteinte à la vie privée.
Avec l'habitude cela apparaîtra normal.
Une seule civilité pour chaque sexe et c'est tout.
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«Primus ego in patriam mecum, modo uita supersit. »
Virgile Georgiques.
« Ma science ne peut être qu’une science de pointillés. Je n’ai ni le temps ni les moyens de tracer une ligne continue. »
Marcel Jousse
- RogerMartinBon génie
Et bien sûr, c'est ce que vous pratiquez dans vos cours ?
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Je n'en ai pas l'occasion.
Je ne donne que des cours particuliers et généralement uniquement à des élèves de classe de première et de terminale.
Je dis le prénom et les vouvoie mais je ne vois pas la nécessité de les interpeller par la civilité vu le contexte "intimiste".
Madame/Monsieur, ce serait plutôt en classe, en début d'année, quand on ne connaît pas encore le prénom des élèves.
Je ne donne que des cours particuliers et généralement uniquement à des élèves de classe de première et de terminale.
Je dis le prénom et les vouvoie mais je ne vois pas la nécessité de les interpeller par la civilité vu le contexte "intimiste".
Madame/Monsieur, ce serait plutôt en classe, en début d'année, quand on ne connaît pas encore le prénom des élèves.
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Marcel Jousse
- RogerMartinBon génie
Merci pour ce conseil avisé.
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- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Ce n'est pas vraiment (pas du tout) un conseil mais bon...
Chacun fait bien comme il veut et surtout comme il peut dans le contexte.
De toute façon, je préfère quand tous ces problèmes formels ne sont plus la question et que tout ça est dépassé par le propos de fond (dans la perspective de l'enseignement).
Chacun fait bien comme il veut et surtout comme il peut dans le contexte.
De toute façon, je préfère quand tous ces problèmes formels ne sont plus la question et que tout ça est dépassé par le propos de fond (dans la perspective de l'enseignement).
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