Une nouvelle calculatrice, avec du Python

Matheod a écrit:
Mais bon, ne tombons pas dans le jeu du gouvernement, si il souhaite qu'on fasse de la SNT sans dédoublement, refusons. Après tout, demanderais-t-on à un cuisinier de cuisiner sans four ?

Une petite remarque sur le sujet : SNT, c'est censé signifier Sciences Numériques et Technologie, pas programmation. Le programme est fortement axé numérique et comprends, de mémoire et j'en oublie, de la photo numérique, l'utilisation d'un système de cartographie open-source, quelques notions sur les réseaux et TCP/IP, une réflexion sur les réseaux sociaux...

Faire ça avec un outil aussi limité et vintage qu'une calculatrice, c'est juste complètement décalé. A la limite, mieux vaut le papier crayon.

Qu'on utilise la Numwork parce qu'on la trouve plus agréable ou pratique en maths pourquoi pas, mais pour SNT, c'est juste hors-sujet.

Mrs Hobie a écrit:
Et moi je vais faire la vieille ringarde psycho-rigide : je suis prof de Mathématiques, pas d'Informatique, j'ai fait 1 semestre d'informatique dans mon cursus universitaire. J'ai signé pour enseigner les maths, pas l'informatique. Je ne ferai pas SNT. (d'autant plus qu'on n'a pas assez d'ordinateurs, et qu'on a du mal à faire s'équiper les élèves en calculatrice, trop cher ...)

Je suis plutôt contre le fait d'appeler informatique SNT, mais pour moi il n'y a rien de ringard ou psycho-rigide à refuser d'enseigner cette matière.

Simeon a écrit:

Mrs Hobie a écrit:
Et moi je vais faire la vieille ringarde psycho-rigide : je suis prof de Mathématiques, pas d'Informatique, j'ai fait 1 semestre d'informatique dans mon cursus universitaire. J'ai signé pour enseigner les maths, pas l'informatique. Je ne ferai pas SNT. (d'autant plus qu'on n'a pas assez d'ordinateurs, et qu'on a du mal à faire s'équiper les élèves en calculatrice, trop cher ...)

Je suis plutôt contre le fait d'appeler informatique SNT, mais pour moi il n'y a rien de ringard ou psycho-rigide à refuser d'enseigner cette matière.

Pas de souci SNT ce n'est pas de l'informatique, mais il y a de l'informatique dedans .
Certains de mes collègues me prennent pour une psycho-rigide quand je dis que je ne veux pas faire d'informatique imposée

Ont-ils tort ?

mamieprof a écrit:Ont-ils tort ?

Je n'en sais rien. Je sais juste qu'il est difficile d'être une minorité, qu'elle quelle soit : entre celui qui s'en fout car il est à 5 ans de la retraite, celui qui te dit "non mais vaut mieux faire profil bas, on court après les heures quand même" (oui je sais c'est moi qui me retrouve encore la dernière arrivée, on a à nouveau une suppression de poste ... ), l'autre qui ne parle que du respect des programmes, ou celui qui s'en fout parce que de toute façon à l'époque où les cursus étaient maths ou informatique, il a fait les 2, et que ça l'arrange de faire de l'informatique, ou celui qui n'est pas inspecteur mais qui a exactement le même discours, je me sens de toute façon isolée dans l'équipe.
Je ne vous ai pas dit non plus que comme beaucoup d'établissement, on n'a pas assez d'ordinateurs pour faire les choses bien, surtout que certains collègues réservent à l'année la classe mobile ou la salle informatique dès la distribution de l'emploi du temps en septembre sur leurs créneaux de 1/2 groupe ...

Essaye de voir avec les collègues pour prendre ponctuellement la salle info en leur demandant à l’avance. Perso, la plupart du temps j’ai réussi.

Chez nous on est très tentés par la Numworks, mais on envisage aussi de repousser l'achat d'une calculatrice graphique à la classe de première. C'est en cours de discussion.
Pour Python, c'est vrai que c'est galère sur calculette, mais la Numworks a l'air bien fichue pour le faire, et n'oublions pas la taille des algos que nos lycéens sont (éventuellement) capables de produire.

Pour SNT, personnellement si on me le demandait je refuserais aussi de l'enseigner, et ce n'est pas de la psycho-rigidité. Je n'ai simplement aucune compétence pour l'enseigner et ne connais rien aux extraits de programmes que j'ai pu apercevoir. Autant me demander d'enseigner de la SP ou SVT, pour moi c'est pareil. Et si on voulait m'imposer une bivalence, je pense être plus qualifiée pour enseigner l'anglais par exemple, que SNT ou SP/SVT. (Enfin tout est relatif... ça ne veut pas dire que je me sens apte à enseigner l'anglais, hein...)

Badiste75 a écrit:Essaye de voir avec les collègues pour prendre ponctuellement la salle info en leur demandant à l’avance. Perso, la plupart du temps j’ai réussi.

Parce que tu crois que je n'ai pas essayé ?
Mais tu comprends, non, c'est pas possible, ils en ont vraiment besoin, parce qu'ils avaient prévu une activité où ils ont absolument besoin des ordis (parce que moi, si je demande, bien sûr c'était pour faire de la barbapapa ...)

Ne me fais pas croire que toute l’année ils en ont besoin 😂 si c’est le cas, évoque le problème clairement à la direction.

Badiste75 a écrit:Ne me fais pas croire que toute l’année ils en ont besoin 😂 si c’est le cas, évoque le problème clairement à la direction.

Je ne dois pas avoir de chance, ils en ont besoin pile poile quand moi j'ai besoin. Après le premier trimestre, je t'avouerai que j'ai lâché l'affaire. Mais je ne manquerai pas de soulever le problème au conseil d'enseignement

Badiste75 a écrit:Ne me fais pas croire que toute l’année ils en ont besoin 😂 si c’est le cas, évoque le problème clairement à la direction.

Chez nous on ne peut pas réserver une salle info plus de 3 semaines en avance ( sauf TPE et exams ). Cela évite ce type de problème

Quand il s’agit d’introduire une notion, on peut toujours leur montrer en classe. Si la partie manipulation porte sur une large partie de la séance c’est plus compliqué mais généralement on peut le faire à peu près quand on veut. Même si ça ne porte pas sur le chapitre en cours, c’est une bonne piqûre de rappel. Il n’y a guère que les 3-4 meilleurs qui se souviennent en mai de ce qui a été vu en novembre de toute façon. Ça laisse plus de souplesse. Après dans l’absolu, pouvoir aller quand on veut en salle info c’est mieux mais il faut toujours composer avec les moyens du bord.