Le Neo-défi lecture 2018 - Ici, on papote !

J'essaie de lire plus régulièrement : 7e défi.

2. Le livre d'un auteur qui a été militaire dans sa jeunesse. - Winston Churchill - Mes discours secrets : une série de cinq discours tenus devant la Chambre des communes en séances secrètes pendant la guerre. C'est parfois un peu technique (beaucoup de tonnage dans un des discours en particulier), mais celui sur la défaite française et la poursuite du combat, celui sur les combats avec le Japon et l'analyse de l'accord Darlan / Eisenhower sont intéressants.

Défis 4 (un texte qui parle de religion ou de spiritualité) et 22 (un livre de la session 2018 de l'agrégation) validés avec ces deux pièces de Jean Racine : Esther (1689) et Athalie (1691). Œuvres qui conviennent aussi aux défis 17 (livre de moins de 80 pages), 27 (pas un roman) et 45 (ces deux pièces se "répondent" ou se correspondent : dernières œuvres de Racine, ce sont ses seules tragédies chrétiennes, écrites sur commande pour l'école de Mme de Maintenon, les seules comprenant des chœurs chantés...), donc aussi au défi 3 (livre qui répond simultanément à cinq défis).
J'aime beaucoup Racine, mais là je me suis ennuyée ; le sujet religieux ne m'a pas enthousiasmée, j'ai visiblement besoin d'une passion plus traditionnelle pour apprécier pleinement la poésie de Racine.

Je suis en train de lire Athalie justement en ce moment: ce que j'apprécie, c'est le portrait de cette femme en lutte contre Dieu; c'est beau, je trouve.
Quand j'étais petite, mes parents ont acheté la Bible en bande dessinée: ces histoires d'héroïnes, Esther, Judith, c'est ce que je préférais. Je me rappelle aussi non pas d'Athalie mais de Jézabel dans ses habits de reine, livrée aux chiens.

J'ai fini le dernier Dicker : La disparition de Stéphanie Mailer.
J'avoue que j'ai été un peu déçue. J'étais un peu perdue dans les (trop) nombreux flash-back. Mais je le met pour le défi 23 - qui n'a pas été adapté au cinéma.
Maintenant, j'attaque Break no bones de Katy Reichs qui a été publié l'année de mes 20 ans (défi 15). Je le lis en anglais du coup, ça va me prendre un peu plus de temps!

Défi 11 : Les petites chaises rouges, d'Edna O'Brien
Une femme insatisfaite dans son mariage se laisse séduire par un homme un peu sulfureux récemment arrivé dans son petit village d'Irlande. Elle découvrira, au cours d'une scène épouvantable (Irréversible?) quel homme dangereux elle a choisi pour père de son enfant. Ceci l'emmènera bien loin de son village et de son confort.

Défi 24 : Les poissons ne ferment pas les yeux, d'Erri de Luca
Très court récit autobiographique dans lequel l'auteur retrace l'été de ses dix ans, sa découverte de l'amour et de la justice mêlées. De très très belles pages et ce en dépit de la traduction.

https://www.neoprofs.org/t115438-neo-defi-lecture-2018-listes-des-participants#4310137

Pour le défi 31 (un livre écrit à l'origine en espagnol), je me suis forcée à finir Sans nouvelles de Gurb d’Eduardo Mendoza (1990 ; 165 pages). Le résumé me donnait très envie : un extraterrestre disparu dans Barcelone sous les traits de Madonna est recherché par son coéquipier qui nous livre ses commentaires sur les humains et leur mode de vie. C’est censé être « une satire délirante et désopilante ». J’ai failli abandonner au bout de 30 pages ; que c’est répétitif et inintéressant ! L’humour ne vole pas haut, la critique de la société est très superficielle et stéréotypée. Bref, un livre qui n’apporte rien.

Pour un livre à la couverture rouge, j'ai lu Dessinateurs de presse, de Numa Sadoul, un recueil d'entretien avec différents caricaturistes (dont Charb, Cabu, Luz et Wolinski). Très intéressant, une découverte de l'envers du décor du métier de dessinateurs de presse, avec une pointe de tristesse chaque fois qu'arrive la question "quel est ton dessin le plus cher payé?" et quand il était question de menaces de mort pas prises au sérieux .

26/50, merci les vacances ! https://www.neoprofs.org/t115438-neo-defi-lecture-2018-listes-des-participants?highlight=d%E9fi
Pour le défi 50 (un livre qui parle des bibliothèques), une lecture agréable : Le mystère Henri Pick de David Foenkinos (2016), un roman léger et délicat dans la peinture de ses personnages.
Pour le 28 (un livre écrit par un auteur mort au XXIe siècle), je viens de me rendre compte que rentre dans cette catégorie Daniel Keyes (1927-2014) dont j'ai lu la semaine dernière Algernon, Charlie et moi - Trajectoire d'un écrivain (1999), où l'auteur revient sur la genèse de son roman Des fleurs pour Algernon et sur son succès.

Nicolas Jolivot, Japon, à pied sous les volcans pour le défi 41 - Un livre qui évoque une catastrophe naturelle (ou des catastrophes naturelles).
Coup de coeur pour ce joli carnet de voyage à destination des ados (mais ça peut plaire aussi à des adultes). Nicolas Jolivot raconte son voyage à pied, sur l’île volcanique de Kyushu. Accompagné de son sac à dos Wilson, il part à la découverte des volcans de l'île et de la caldeira. Il évoque ses rencontres avec les habitants, réalise des portraits et dessine des scènes de la vie quotidienne entrecoupée de dessins des paysages volcaniques et de la flore. Il évoque aussi les catastrophes qui ont frappé Kyushu en représentant les destructions du tremblement de terre de 2016 et les éruptions du XVIIIe siècle qui ont contribué à la formation des paysages de l’île.

Défi 27 : un livre qui ne soit pas un roman. Un tout petit livre de la collection "Ceux qui ont dit NON", sur Anna Politkovskaia. Je n'avais rien lu de cette collection, j'ai bien aimé : c'est clair, court, pédagogique...

J'entame le défi 19... avec lequel je devrais passer mes vacances... et en parallèle L'île au trésor que je trouverais bien à caser...

Pour le défi 43 (un livre au format numérique ou audio), j'ai téléchargé (c'est libre et gratuit) sur le site audiocite.net Le chef-d’Å“uvre inconnu d’Honoré de Balzac (1831). Je l'avais choisi pour sa brièveté (une heure). Autant j’avais trouvé plaisante l’écoute de Gérard Philipe racontant Le petit prince ou de Pierre Gripari lisant ses Contes de la rue Broca (mais il faut noter aussi que j’avais d’abord lu ces Å“uvres), autant Balzac en support audio ne me convient pas : j’ai eu du mal à rester concentrée sur la voix et il me semble que j’imagine mieux quand je lis moi-même. Pour ce qui est de l’Å“uvre elle-même, la fin est savoureuse (ou terrifiante, au choix).

Du coup, je peux ranger dans le défi 45 (un livre qui « répond » à un autre livre du défi) une lecture précédente qui m'avait beaucoup plu : Nymphéas noirs de Michel Bussi (2010), un roman policier original et très bien construit qui se passe à Giverny et dans lequel la peinture est un thème central.

Enfin, pour le défi 19 (un livre d'un auteur indien), j'ai lu une sélection de nouvelles (ça compte comme "un livre de" ?) : Aux bords du Gange de Rabindranath Tagore (1925), des récits sur les relations familiales et sociales, d'une écriture assez classique ; une lecture agréable.

Edit : J'ajoute que je vais maintenant freiner mon rythme de commentaires car je me lance dans Splendeurs et misères des courtisanes (pour le défi 26 !).

J'avais bien aimé Nymphéas noirs moi aussi!

J'ai lu un bon livre de Cécile Coulon, Trois Saisons d'orage : un endroit en retrait du monde, des carrières exploitées, deux familles, l'une de médecins, l'autre de paysans. Au cœur de l'histoire, Valère, le fils des paysans, mais je ne peux en dire plus pour ne pas spoiler l'intrigue. Une première partie qui repose sur la description du lieu et des familles, plutôt lente mais bien écrite et une deuxième moitié dans laquelle l'intrigue se resserre, où l'on sent le drame monter. J'avais été intriguée par Le Roi n'a pas sommeil qui était, je crois, son premier succès, puis souvent déçue par ses autres romans. Là je trouve que tout (ou presque) est bien construit, bien écrit. Je me suis régalée!

J'ai commencé Cherchez la femme d'Alice Ferney (verbe à l'impératif) et je traîne L'Education sentimentale qui m'ennuie tout autant que j'aime Mme Bovary sur ma Kindle.

Amaliah a écrit:J'avais bien aimé Nymphéas noirs moi aussi!

On est souvent d'accord !

Amaliah a écrit:J'ai lu un bon livre de Cécile Coulon, Trois Saisons d'orage

Je ne connais pas cet auteur, je suis allée voir sur Internet : c'est impressionnant d'avoir publié autant si jeune ! Ce que tu dis donne envie de la découvrir.

miss sophie a écrit:

Amaliah a écrit:J'avais bien aimé Nymphéas noirs moi aussi!

On est souvent d'accord !  

Amaliah a écrit:J'ai lu un bon livre de Cécile Coulon, Trois Saisons d'orage

Je ne connais pas cet auteur, je suis allée voir sur Internet : c'est impressionnant d'avoir publié autant si jeune ! Ce que tu dis donne envie de la découvrir.

Je ne participe pas au défi mais j'ai bien aimé Nymphéas noirs et je viens de noter d'emprunter le roman de Cécile Coulon à la médiathèque.

Amaliah a écrit:

J'ai lu un bon livre de Cécile Coulon, Trois Saisons d'orage : un endroit en retrait du monde, des carrières exploitées, deux familles, l'une de médecins, l'autre de paysans. Au cœur de l'histoire, Valère le fils des paysans mais je ne peux en dire plus pour ne pas spoiler l'intrigue. Une première partie qui repose sur la description du lieu et des familles, plutôt lente mais bien écrite et une deuxième moitié dans laquelle l'intrigue se resserre, où l'on sent le drame monter.

J'ai adoré !

Défi 1. Un livre de Fantasy que vous n'avez jamais lu : Hope Mirlees, Lud-en-Brume (éditions Callidor).

"Le roman le plus beau, le plus convaincant, le plus mystérieux et le plus injustement négligé du XXe siècle" (Neil Gaiman). Bon, je n'irai peut-être pas jusque là Mais c'est un chouette bouquin : un petit côté Obéron et Titania envahissent une petite ville portuaire hollandaise du XVIIIe siècle. Ça m'évoque Frances Hodgson Burnett dans le style des descriptions, un peu les romans policiers aussi, et Jack Vance (dans Le Cycle de Lyonesse) pour le rapport à la Féérie. J'ai bien accroché. Le livre a été publié en 1926, soit onze ans avant Bilbo le Hobbit.

Le résumé : la ville de Lud-en-Brume a coupé tout rapport avec le royaume voisin de Fäerie en chassant le cruel et joueur duc Aubrey, il y a deux siècles, mais est toujours aux prises avec l'importation frauduleuse de fruits féériques. Le maire, Nathaniel Chanteclerc, un brave type distrait, est bientôt touché par le fléau au sein de sa propre famille.

Défi 30: Une adaptation de Claudine à l'école.
Je suis assez mécontente: je n'y ai pas retrouvé la fraicheur du roman de Colette et les dessins, trop explicites, dénaturent la fausse candeur du récit. Je voulais l'offrir à ma nièce pour ses 10 ans, je m'en garderai bien. La BD est vendue au rayon littérature jeunesse de la librairie, ça me gêne: je n'ai pas l'impression que ce soit une BD à destination de jeunes enfants. Quelqu'un l'a lu et me donnerait son avis?

Cela fait un moment que je ne suis par revenue par ici, mais mon tout petit, qui est né il y a deux mois, ne me laisse pas beaucoup de temps

J'ai fini Petit pays de Gaël Faye la veille de sa naissance et j'ai adoré ce livre que j'ai lu pour le défi 23 "non adapté à la télévision ou au cinéma".
Je viens de finir En attendant Bojangles d'Olivier Bourdeaut que j'ai fait correspondre au défi 36 "le feu" par rapport au personnage de la Maman. J'ai beaucoup aimé ce premier roman, l'histoire est vraiment captivante et les personnages sont très attachants.

Je n'ai pas encore choisi ce que j'allais lire maintenant. Je vais voir ce que j'ai dans ma PAL qui peut correspondre à l'un des défis.

16. Un livre qui évoque la liberté. - Raphaël Jerusalmy - La rose de Saragosse
Un court récit qui se déroule pendant l’Inquisition autour de deux personnages. Angel de la Cruz, noble désargenté devenu un familier, espionne, dessiné à la hâte des portraits et vend ses informations au plus offrant. Enquêtant sur des placards représentant Torquemada, il se rend chez le converso Ménassé de Montesa, spécialiste d’art notamment de gravure. Il y rencontre la troublante Léa, vive et indépendante, différente des femmes de son milieu.
Un beau livre, un peu court à mon goût...

Défi 19 : livre d'un auteur indien. J'ai lu Le ministère du bonheur suprême, d'Arundhati Roy. Je suis déçue... beaucoup de digressions durant lesquelles on perd un peu de vue les personnages principaux, des pages qui ne m'ont pas paru essentielles...  Bon. Peut-être que l'histoire contemporaine de l'Inde ne m’intéresse pas suffisamment. Par contre, j'ai aimé les personnages et j'ai découvert, à travers eux, les Hijra indiennes. Allez, avec 150 pages de moins, j'aurais adoré ! (mais je crois aussi que je deviens une lectrice paresseuse, à ma grande honte... )

Dites, pour le 26 (un livre à propos de la prostitution), est-ce qu'un livre qui parle de geishas peut rentrer dans la case ? Je sais qu'on n'est pas exactement dans la prostitution telle que définie en Occident...

Pour moi, oui.

Merci

D’ailleurs, ça me donne une idée pour un défi qui ne m’inspirait pas trop.

Dis nous tout Jenny !

Les belles endormies de Y. Kawabata ou Les mystères de Yoshiwara de M. Kesako.