Entretien rep +

Bonjour,
Je suis convoqué à un entretien très bientôt pour prétendre à un poste en Rép+ dans la Marne. Mis à part la sempiternelle question: " pourquoi avoir choisi cet établissement ?", à quelles autres questions dois-je m'attendre ?
Merci par avance,
Lhoce

Parce qu'on se bouscule en REP+ dans la Marne ? Pour y faire des entretiens....

Blague à part , s'il y a des réponses ça m'intéresse, je risque de changer d'académie bientôt et de demander aussi du REP+, ...après 10 ans de REP+ dans le 93.

Sinon, aucun entrant en REP+ dans le 93 ne passe d'entretien , ça se saurait....

Salut, j'ai eu plusieurs rendez-vous il y a quelques années. On peut te poser beaucoup de questions. Ils voulaient surtout savoir si j'étais capable de travailler en équipe, en inter-degrés, de proposer des projets ambitieux pour les élèves, de faire du tutorat, de l'aide aux devoirs. .. En gros, ils veulent savoir si tu vas te donner à fond dans ta mission. Ha j'oubliais, l'utilisation de l'outil informatique aussi comptait pas mal.

Quand j'étais dans un établissement qui était à l'époque ZEP/PEP IV/violence/sensible et aujourd'hui REP+ on se battait plutôt pour en partir le plus vite possible (la moyenne d'âge des enseignants à l'époque était de 28 ans, j'avais fait le calcul, et quand j'en étais parti après 5 ans d'exercice j'étais le plus ancien du collège, à l'exception de deux collègues approchant la soixantaine ayant fait leurs vies, inexplicablement, dans le coin). Pendant les 5 ans que j'y ai passé au minimum 1 collègue démissionnait dans l'année.

Que l'on doive passer un entretien pour pouvoir enseigner dans un établissement de ce type aujourd'hui c'est plutôt signe d'une amélioration de la situation du coup.

C'est aussi (surtout ?) un moyen pour avoir un poste fixe...

Edit : D'ailleurs, ils viennent de supprimer ces entretiens dans mon académie.

Hella1608 a écrit:En gros, ils veulent savoir si tu vas te donner à fond dans ta mission.

Généralement quand tu restes sur ces postes c'est plutôt le profil motivé

ylm a écrit:Que l'on doive passer un entretien pour pouvoir enseigner dans un établissement de ce type aujourd'hui c'est plutôt signe d'une amélioration de la situation du coup.

Euh .....non ! Tu verrais le taux de poste non-pourvus chaque année dans mon REP+ du 93 et le taux de contractuel, la situation est loin de s'améliorer, en tout cas en Seine-Saint-Denis....

du coup quand j'entend parler d'entretiens pour entrer en REP+, ...ailleurs....je trouve ça bien hypocrite...Pour ma part quand je suis arrivé, c'était pas REP+, c'était du ZEP/violence/sensible (rayez la mention inutile ), j'ai vu passer, aussi, les sigles AR et ECLAIR...et à l'époque pas d'entretien (là où je suis tombé), juste un sourire peiné du chef et un "bon courage".....

Dis : "je suis un gros maso".

Ha@_x a écrit:Parce qu'on se bouscule en REP+ dans la Marne ? Pour y faire des entretiens....

Blague à part , s'il y a des réponses ça m'intéresse, je risque de changer d'académie bientôt et de demander aussi du REP+, ...après 10 ans de REP+ dans le 93.

Sinon, aucun entrant en REP+ dans le 93 ne passe d'entretien , ça se saurait....

Quelle surprise !

Ha@_x a écrit:du coup quand j'entend parler d'entretiens pour entrer en REP+, ...ailleurs....je trouve ça bien hypocrite...Pour ma part quand je suis arrivé, c'était pas REP+, c'était du ZEP/violence/sensible (rayez la mention inutile ), j'ai vu passer, aussi, les sigles AR et ECLAIR...et à l'époque pas d'entretien (là où je suis tombé), juste un sourire peiné du chef et un "bon courage".....

Désolé de polluer un peu ce fil mais ce que tu dis me rappelle mes débuts là-bas. Quand j'étais venu visiter le collège en juin la CPE m'avait dit : "si tu viens en train tu vas devoir traverser à pieds la cité et tu vas te faire agresser". J'ai traversé la cité à pieds il ne m'est jamais rien arrivé. L'enseignant était sacré et intouchable.

On jouait au foot une fois par semaine avec des collègues et surveillants dans un gymnase au cœur de la cité une fois par semaine, en 2005 en plein milieu des émeutes (à quelques dizaines de mètres !) nos voitures étaient protégées par les mêmes élèves qui nous faisaient la misère en classe.

J'ai souffert pendant ses années mais, rétrospectivement, le positif surpasse largement le négatif (sur le moment ça n'était pas le cas ceci-dit...).

dita a écrit:Dis : "je suis un gros maso".

Masochisme ? Non ! On s'attache, on s'habitue, on y reste, juste pas le même métier qu'ailleurs....

RaptoWill a écrit:Quelle surprise !

Tiens voilà le stagiaire de maths.... , celui qui n'a pas encore compris qu'un établissement moyen et non classé (partout en France) pouvait être 10 fois pire qu'un REP+ de Seine-Saint-Denis... Édité

ylm a écrit:Désolé de polluer un peu ce fil mais ce que tu dis me rappelle mes débuts là-bas. Quand j'étais venu visiter le collège en juin la CPE m'avait dit : "si tu viens en train tu vas devoir traverser à pieds la cité et tu vas te faire agresser". J'ai traversé la cité à pieds il ne m'est jamais rien arrivé. L'enseignant était sacré et intouchable.

Aucune pollution au contraire ,

J'ai à peu près le même vécu, d'ailleurs je suis resté. Je ne dirai pas enseignant sacré ou intouchable (des insultes au collège et hors collège j'en ai reçues), mais nous ne sommes clairement pas des cibles, en tant que profs, dans les zones sensibles.
Mais bon, le discours : "si tu traverses la cité, tu vas te faire agresser" est tellement répandu, y compris sur Néoprofs....

Ha@_x a écrit:

ylm a écrit:Désolé de polluer un peu ce fil mais ce que tu dis me rappelle mes débuts là-bas. Quand j'étais venu visiter le collège en juin la CPE m'avait dit : "si tu viens en train tu vas devoir traverser à pieds la cité et tu vas te faire agresser". J'ai traversé la cité à pieds il ne m'est jamais rien arrivé. L'enseignant était sacré et intouchable.

Aucune pollution au contraire ,

J'ai à peu près le même vécu, d'ailleurs je suis resté. Je ne dirai pas enseignant sacré ou intouchable (des insultes au collège et hors collège j'en ai reçues), mais nous ne sommes clairement pas des cibles, en tant que profs, dans les zones sensibles.
Mais bon, le discours : "si tu traverses la cité, tu vas te faire agresser" est tellement répandu, y compris sur Néoprofs....

Ah mais dans le collège j'étais clairement une cible. Mais le même élève qui m'insultait et me menaçait en classe dans la journée protégeait ma voiture le soir même et me parlait avec le plus grand respect quand je jouais au foot dans le gymnase du quartier le soir quelques heures plus tard.

ylm a écrit:Ah mais dans le collège j'étais clairement une cible. Mais le même élève qui m'insultait et me menaçait en classe dans la journée protégeait ma voiture le soir même et me parlait avec le plus grand respect quand je jouais au foot dans le gymnase du quartier le soir quelques heures plus tard.

ça devait quand même être particulier....

Après le métier de l'élève est de faire c...r  le prof, parce que c'est le prof et c'est valable dans tous les établissements.

Pour en revenir au sujet de départ du fil : la motivation première pour enseigner en REP+ devrait être : "j'ai envie de faire plus qu'enseigner, j'ai aussi une mission éducative à remplir auprès de ces élèves et j'ai l'énergie pour le faire".
Après je ne sais pas si l'IPR qui fait passer ce genre d'entretiens sera sensible au bon sens....

Non mais l'individu est capable de te parler de socle commun et de plus-value éducative

plus-value, plus-value, est ce que j'ai une gueule de plus-value ?

Merci beaucoup pour vos réponses instructives et drôles par endroit. Bon, j'y vois un peu plus clair.
Je pense comme certains parmi vous ; la situation semble s'améliorer dans certains établissements de ce type. Pas dans tous malheureusement.
Bonne continuation et faîtes gaffe à vous et vos proches.
Lhoce

Ha@_x a écrit:Pour en revenir au sujet de départ du fil : la motivation première pour enseigner en REP+ devrait être : "j'ai envie de faire plus qu'enseigner, j'ai aussi une mission éducative à remplir auprès de ces élèves et j'ai l'énergie pour le faire".

Tout à fait d'accord.
La dimension éducative est présente partout (et trop souvent niée) mais bien plus déterminante et essentielle en rep+.

Je ne connais pas la Marne, mais il me semble qu'il y a aussi des établissements classés REP+ pour cause d'isolement et là j'ai vu, quand j'y étais en tant qu'élève, des profs venir passer les entretiens. Il y avait des questions du style: est-ce que vous savez à quoi ça ressemble de vivre dans le coin? Où allez-vous vous loger? Savez-vous conduire sur la neige? Êtes-vous prêt à travailler dans les conditions spécifiques à l'établissement ? (Coin bibli à côté du bureau du CDE et murs très fins)
Le but était de savoir dès juin si le prof se pointerait en septembre, pour se laisser le temps de trouver un remplaçant (ce qui est très compliqué là bas). Si le prof venait à l'entretien, déjà il était motivé et au moins il aurait une idée du trajet... L'été !

Ha@_x a écrit:

dita a écrit:Dis : "je suis un gros maso".

Masochisme ? Non ! On s'attache, on s'habitue, on y reste, juste pas le même métier qu'ailleurs....

Oui, c'est vrai, j'ai vécu les deux. Et je revivais quand j'ai eu ma mutation dans un "bon" quartier de Paris.
On a une indeminté rep+, non ? (j'ai oublié. A l'époque, c'était zep). L'argent est une sacrée motivation. Mais on peut pas le dire. Zut.

dita a écrit:On a une indeminté rep+, non ? (j'ai oublié. A l'époque, c'était zep). L'argent est une sacrée motivation. Mais on peut pas le dire. Zut.

L'argent est aussi une motivation pour rester en REP+, je n'ai pas honte de le dire.
Surtout en début de carrière, 400 à 500 balles de plus sur la fiche de paie font une sacré différence.

Et oui, c'est indispensable en région parisienne, et en province, du moins, là où l'immobilier n'est pas cher, on est le roi du pétrole !
Pour les collègues qui expliquent qui expliquent la "loi de la banlieue", attention, ça ne vise pas ylm personnellement, bien sûr.
Je ne suis pas du genre à jouer au foot (et je ne m'en vante pas, j'aurais bien aimé). Je suis arrivé en ZEP il y a environ 30 ans. J'étais tout ce qu'il y a de plus bourgeois, un vrai petit Stéphane Bern. Je trouvais très impoli de dire " à vos souhaits" lorsque quelqu'un éternue. Parce que chez moi, c'était ainsi.
Je ne me suis jamais fait à la banlieue parisienne. Des collègues avaient ce que je nommerais le syndrome de Stockholm avec les élèves. C'est horrible d'accepter qu'un élève soit irrespectueux en classe et adorable au dehors. Cela renforce le comportement banlieue qui suppose que le professeur est un ennemi que, dans le fond, on aime bien. Pendant ce temps, à Stanislas et consorts, on sait qu'on maîtrise les codes et qu'on tirera assez facilement son épingle du jeu. Parce que tout, dans la vie, est question de code.

dita a écrit:Des collègues avaient ce que je nommerais le syndrome de Stockholm avec les élèves. C'est horrible d'accepter qu'un élève soit irrespectueux en classe et adorable au dehors. Cela renforce le comportement banlieue qui suppose que le professeur est un ennemi que, dans le fond, on aime bien. Pendant ce temps, à Stanislas et consorts, on sait qu'on maîtrise les codes et qu'on tirera assez facilement son épingle du jeu. Parce que tout, dans la vie, est question de code.

J'ai observé le même syndrome de Stockholm dans un de mes établissements de stage, fort bourgeois au demeurant, avec les profs installés qui te parlaient de classes de 4e absolument charmantes avec un grand sourire, alors que lesdites classes étaient horribles avec l'humble stagiaire....problème de perception je pense, valable dans tous les établissements, REP+ ou non...

En fait surtout une question de fric....pardon, de classe sociale, de capital, culturel, social, toussa....

dita a écrit:la "loi de la banlieue"

Encore un mythe, ça n'existe pas...en plus ou moins 10 ans de 93 dans les dents, toujours dans du sensible, le meilleur moyen de se faire respecter est de traiter ces élèves...comme les autres...étrange ? Non, pas du tout.

Mais il y a d'autres vécus, je l'admet bien volontiers.

Ha@_x a écrit:

dita a écrit:Des collègues avaient ce que je nommerais le syndrome de Stockholm avec les élèves. C'est horrible d'accepter qu'un élève soit irrespectueux en classe et adorable au dehors. Cela renforce le comportement banlieue qui suppose que le professeur est un ennemi que, dans le fond, on aime bien. Pendant ce temps, à Stanislas et consorts, on sait qu'on maîtrise les codes et qu'on tirera assez facilement son épingle du jeu. Parce que tout, dans la vie, est question de code.

J'ai observé le même syndrome de Stockholm dans un de mes établissements de stage, fort bourgeois au demeurant, avec les profs installés qui te parlaient de classes de 4e absolument charmantes avec un grand sourire, alors que lesdites classes étaient horribles avec l'humble stagiaire....problème de perception je pense, valable dans tous les établissements, REP+ ou non...

En fait surtout une question de fric....pardon, de classe sociale, de capital, culturel, social, toussa....

dita a écrit:la "loi de la banlieue"

Encore un mythe, ça n'existe pas...en plus ou moins 10 ans de 93 dans les dents, toujours dans du sensible, le meilleur moyen de se faire respecter est de traiter ces élèves...comme les autres...étrange ? Non, pas du tout.

Mais il y a d'autres vécus, je l'admet bien volontiers.

Merci pour ces efforts réguliers (constatés sur plusieurs postes) d'explications, de dé-dramatisation du REP+ et du 93, qui balaient les présupposés et poussent des collègues au questionnement.

dita a écrit:Des collègues avaient ce que je nommerais le syndrome de Stockholm avec les élèves. C'est horrible d'accepter qu'un élève soit irrespectueux en classe et adorable au dehors.

Je n'ai jamais vu aucun prof accepter ça pendant mes années là-bas.

Ha@_x a écrit:

dita a écrit:Des collègues avaient ce que je nommerais le syndrome de Stockholm avec les élèves. C'est horrible d'accepter qu'un élève soit irrespectueux en classe et adorable au dehors. Cela renforce le comportement banlieue qui suppose que le professeur est un ennemi que, dans le fond, on aime bien. Pendant ce temps, à Stanislas et consorts, on sait qu'on maîtrise les codes et qu'on tirera assez facilement son épingle du jeu. Parce que tout, dans la vie, est question de code.

J'ai observé le même syndrome de Stockholm dans un de mes établissements de stage, fort bourgeois au demeurant, avec les profs installés qui te parlaient de classes de 4e absolument charmantes avec un grand sourire, alors que lesdites classes étaient horribles avec l'humble stagiaire....problème de perception je pense, valable dans tous les établissements, REP+ ou non...

En fait surtout une question de fric....pardon, de classe sociale, de capital, culturel, social, toussa....

dita a écrit:la "loi de la banlieue"

Encore un mythe, ça n'existe pas...en plus ou moins 10 ans de 93 dans les dents, toujours dans du sensible, le meilleur moyen de se faire respecter est de traiter ces élèves...comme les autres...étrange ? Non, pas du tout.

Mais il y a d'autres vécus, je l'admet bien volontiers.

En tout cas, c'est toujours intéressant à entendre, les différents sons de cloche.

Moi, j'avoue que les témoignages de mes collègues T1 m'avaient refroidie, enter celle qui galérait sur les séquences de mythologie latine parce que la réaction des élèves était un méprisant "ils vénéraient de idoles", et elle à qui il ne restait plus qu'un filet de voix et déplorait les remarques qu'elle se prenait quand elle faisait venir en jupe mi-longue (les jours de grève de train seulement, parce que les jrus de train, traverser la cité en jupe, elle avait essayé une fois, pas deux).

Bon, techniquement, j'ai une copine qui s'est épanouie dans la REP+ de té-ci... où elle a grandi. En classe, c'est la daronne.   

Ceci étant, je ne sais pas si le fait d'être un homme ou une femme joue. Dans ma première affectation, ZEP très rurale, clairement, le chromosome aidait à faire accepter son autorité en classe, mais toutes les REP ne se ressemblent pas.

pseudo-intello a écrit:

Ha@_x a écrit:

dita a écrit:Des collègues avaient ce que je nommerais le syndrome de Stockholm avec les élèves. C'est horrible d'accepter qu'un élève soit irrespectueux en classe et adorable au dehors. Cela renforce le comportement banlieue qui suppose que le professeur est un ennemi que, dans le fond, on aime bien. Pendant ce temps, à Stanislas et consorts, on sait qu'on maîtrise les codes et qu'on tirera assez facilement son épingle du jeu. Parce que tout, dans la vie, est question de code.

J'ai observé le même syndrome de Stockholm dans un de mes établissements de stage, fort bourgeois au demeurant, avec les profs installés qui te parlaient de classes de 4e absolument charmantes avec un grand sourire, alors que lesdites classes étaient horribles avec l'humble stagiaire....problème de perception je pense, valable dans tous les établissements, REP+ ou non...

En fait surtout une question de fric....pardon, de classe sociale, de capital, culturel, social, toussa....

dita a écrit:la "loi de la banlieue"

Encore un mythe, ça n'existe pas...en plus ou moins 10 ans de 93 dans les dents, toujours dans du sensible, le meilleur moyen de se faire respecter est de traiter ces élèves...comme les autres...étrange ? Non, pas du tout.

Mais il y a d'autres vécus, je l'admet bien volontiers.

En tout cas, c'est toujours intéressant à entendre, les différents sons de cloche.

Moi, j'avoue que les témoignages de mes collègues T1 m'avaient refroidie, enter celle qui galérait sur les séquences de mythologie latine parce que la réaction des élèves était un méprisant "ils vénéraient de idoles", et elle à qui il ne restait plus qu'un filet de voix et déplorait les remarques qu'elle se prenait quand elle faisait venir en jupe mi-longue (les jours de grève de train seulement, parce que les jrus de train, traverser la cité en jupe, elle avait essayé une fois, pas deux).

Bon, techniquement, j'ai une copine qui s'est épanouie dans la REP+ de té-ci... où elle a grandi. En classe, c'est la daronne.   

Ceci étant, je ne sais pas si le fait d'être un homme ou une femme joue. Dans ma première affectation, ZEP très rurale, clairement, le chromosome aidait à faire accepter son autorité en classe, mais toutes les REP ne se ressemblent pas.

Enfin quelqu'un qui décrit la réalité !

pseudo-intello a écrit:Ceci étant, je ne sais pas si le fait d'être un homme ou une femme joue. Dans ma première affectation, ZEP très rurale, clairement, le chromosome aidait à faire accepter son autorité en classe, mais toutes les REP ne se ressemblent pas.

Euh non !

J'ai vu de grands types imposants se faire bordeliser, j'ai vu des femmes tenir leurs classes d'un simple coup d’œil...

RaptorWill a écrit:Enfin quelqu'un qui décrit la réalité !

Modéré