Stagiaire en difficulté en REP

Cet oral/entretien d'embauche c'est vraiment une nouvelle monstruosité....

ça va être à la gueule du client....on croise les doigts pour toi @ludoc.

Bon courage !

Merci.

Bonjour @ludoc j'ai tout lu de ton parcours. Bon courage ! Donne-nous des nouvelles.

Voilà, un an exactement après avoir reçu
ma lettre de REFUS DEFINITIF à la titularisation,
je suis de retour pour de nouvelles aventures,
dans une nouvelle académie, à l'opposé de l'ancienne, dans des villes où je ne suis jamais allé de ma vie, avec 2 classes de 6ème.
Parfait pour un nouveau départ.

PS : j'ai eu finalement 13 à "l'entretien d'embauche" avec le CAPES.

Bonne chance pour cette année.

Bon courage, donnez de vos nouvelles

Les premières années, pas facile de s'imposer, surtout devant des classes difficiles.
Ensuite, même inconsciemment, on s'améliore peu à peu. Les élèves le ressentent, et au bout d'un moment ça va mieux. Et mieux ça va, plus le prof prend confiance, et plus le prof prend confiance, mieux il s'impose, et plus la gestion de classe se passe bien. Un cercle vertueux se met en place.
Il est éventuellement possible de profiter des vacances pour bien préparer l'an prochain : préparer les séquences (évaluations, trace écrite, exos-activités, etc.), peut-être préparer le travail qu'il y aura à faire pour l'INSPE. Ce qui permettra d'avoir plus de temps pendant l'année, particulièrement chargée. Du temps pour réfléchir à sa pratique ou du temps pour souffler.
Bon courage pour cette nouvelle année qui commence !

Exploser a écrit:Les premières années, pas facile de s'imposer, surtout devant des classes difficiles.
Ensuite, même inconsciemment, on s'améliore peu à peu. Les élèves le ressentent, et au bout d'un moment ça va mieux. Et mieux ça va, plus le prof prend confiance, et plus le prof prend confiance, mieux il s'impose, et plus la gestion de classe se passe bien. Un cercle vertueux se met en place.
Il est éventuellement possible de profiter des vacances pour bien préparer l'an prochain : préparer les séquences (évaluations, trace écrite, exos-activités, etc.), peut-être préparer le travail qu'il y aura à faire pour l'INSPE. Ce qui permettra d'avoir plus de temps pendant l'année, particulièrement chargée. Du temps pour réfléchir à sa pratique ou du temps pour souffler.
Bon courage pour cette nouvelle année qui commence !

+1

Bonjour à tous.

Merci pour vos encouragements.

Je suis en train de faire mon dossier
administratif mais j'ai un problème.
Moi, j'aimerais ne pas parler de mon licenciement
mais on doit faire une déclaration sur l'honneur si on a ou non exercé dans la fonction publique. Donc je n'ai pas le choix. Je dois déclarer les 2 ans de stagiaire et donner mon dernier bulletin de salaire.
Il demande en plus un certificat de cessation de
paiement. Je ne l'ai jamais reçu.

Est-ce qu'un arrêté de licenciement peut remplacer un certificat de cessation de paiement (ccp) ?

Dans la notice d'information, il est écrit que je ne recevrai que 80 % de mon salaire brut en acompte sans ccp.

Est-ce que le reste sera payer plus tard dès réception du ccp ?

Je n'ai pas donné mon ancien NUMEN à l'inscription aux concours.

Est-ce que, avec les informations que je vais
donner, l'administration est capable de retrouver
mon ancien NUMEN et mon dossier de mon
ancienne académie ?
Et, après derrière en parler à tout le monde,
le CE, ma tutrice, les inspecteurs et les formateurs INSPE ?

J'aimerai aussi me syndiquer pour la rentrée.

Comment choisir son syndicat ?

Merci pour vos réponses.

@ludoc

Un licencié de la FP a le droit de repasser les concours, donc pas de panique.
Tu peux obtenir ton ccp (pas systématiquement envoyé), auprès de ton dernier service payeur, généralement à l'académie.
Les informations que tu vas donner ne peuvent être utilisées contre toi, tu dois les fournir à l'administration. Par contre tu n'es obligé d'en parler à personne. Certains sauront ou pas, pas tous, et d'ailleurs peu importe.
Non l'administration ne va pas se précipiter pour fournir ton passif à tout le monde. Nous sommes trop nombreux, ils ont normalement autre chose à faire.
Pour le choix du syndicat ça va dépendre. Des affinités personnelles et idéologiques notamment. Mais si tu veux une bonne couvrante, et qu'il y a un syndiqué sympa qui tient la route dans ton bahut, ben fonce. Après il vaut mieux aussi un gros syndicat qui a des élus dans ce qu'il reste d'instances qu'un tout petit, ridicule, minuscule (je suis dans la dernière catégorie ).
Un syndicat on peut en changer quand on est titulaire.

Et n'oublie pas de prendre des vacances.

Ha@_x a écrit:Non l'administration ne va pas se précipiter pour fournir ton passif à tout le monde.

Sauf s'il apparaît dans i-Prof…
@ludoc: je t'envoie un MP.

Mathador a écrit:Sauf s'il apparaît dans i-Prof…

Ben s'il apparaît sur Iprof, c'est une saisie de l'administration. Depuis quand ton chef, ton tuteur ou ton tuteur INSPE ont accès à tes données Iprof ?

Les tuteurs sûrement pas, mais j'ai toujours supposé que mon chef avait accès aux informations administratives qui me concernent.

Mathador a écrit:Les tuteurs sûrement pas, mais j'ai toujours supposé que mon chef avait accès aux informations administratives qui me concernent.

Rigoureusement impossible, un CDE n'a pas de logiciel dédié lui permettant d'accéder aux données ou au dossiers administratifs de ses personnels titulaires. Ou alors @LadyO, si elle traîne ici pourra infirmer en nous livrant peut-être ou pas, un nouveau nom de super logiciel avec encore un acronyme débile qui permet ça. Juridiquement ça me paraît tout de même moyen.
Alors évidemment, un chef peut se renseigner sur le passif d'un de ses personnels très vite, quelques coups de fil suffisent.

Cela à beau être légal de repasser le CAPES, après s'être fait licencier, on a vraiment l'impression d'avoir fait quelque chose de très grave, de se sentir coupable.
C'est sur que cela ne fait pas de moi un tueur en série mais on a quand même envie de le cacher.

Hyper grave @ludoc, tu dois te situer entre Marc Dutroux et Emile Louis....

Blague à part, ceux qui ont fait quelque chose de grave sont ceux qui ont prononcé un licenciement non fondé, et il y en a trop, chaque année.

Et nous te souhaitons une excellente réussite pour cette nouvelle année de stage.

ludoc a écrit:Cela à beau être légal de repasser le CAPES, après s'être fait licencier, on a vraiment l'impression d'avoir fait quelque chose de très grave, de se sentir coupable.
C'est sur que cela ne fait pas de moi un tueur en série mais on a quand même envie de le cacher.

Très honnêtement, sauf si tu le cries sur tous les toits, personne ne cherchera à savoir. L'administration sait à peine gérer le flux quotidien pour ne pas avoir le temps de fouiller le passé de chaque nouveau stagiaire. En revanche, si tu as des soucis, certains collègues/formateurs/iaipr/perdir pourraient creuser. N'en parle à personne, même si tu les crois de confiance. Mon meilleur conseil est : tais toi. Si tu parles, tu seras une cible.

Pas mieux qu'@Elyas ...

Tous mes voeux de réussite également. Et bonnes vacances.

Même conseil qu’Elyas. Bon courage à toi.

Bonjour à tous.
Je viens donner des nouvelles.

L'année scolaire avait pourtant bien commencé, sur iprof il n'y avait rien sur mes affectations antérieures et le climat de classe était
meilleur que durant mes deux premières années de stage.
La première visite de ma tutrice semblait également s'être bien passée. Mon passé semblait bien caché. Je n'en avais parlé à personne.

Malheureusement, il y a eu beaucoup de bavardages dans l'une de mes classes, m'empêchant d'avancer dans le cours, et à un cours, l'AESH présente est allée voir la principale adjointe concernant le comportement de certains élèves dans ma classe très agités qui parlaient assez forts et n'étaient pas motivés pour travailler.
Elle m'a convoqué et elle a proposé de faire des colloques avec les parents des élèves agités, moi, la cpe ainsi que la principale adjointe.
Cela a été assez efficace. Mais je trouve ça assez bizarre. Pendant les entretiens la principale disait : "on a pas l'habitude de convoquer des parents pour des problèmes de bavardages".

J'ai commencé à avoir un doute quand j'ai donné mon dossier de reclassement où le CE m'a dit : "vous repartez de zéro".

Après la 3ème visite de ma tutrice, le CE m'a dit "qu'elle pense que cela ne se passe pas bien en classe et que je vais avoir un entretien avec l'inspecteur et ma tutrice."

Enfin, il y a l'entretien avec l'inspecteur qui s'occupe des stagiaires et ma tutrice.
Pour résumé l'entretien, c'était un réquisitoire, des successions de reproches, sans aucune retenue, de ma tutrice à mon égard.
Je n'avais jamais vu encore autant de reproches. La moindre erreur, la moindre maladresse de ma part était énoncé.
Enfin, le pire n'était pas passé et pour m'achever, l'inspecteur m'a bien fait comprendre qu'il était au courant de mon passé.
Il m'a dit que "c'est important d'établir une relation de confiance avec sa tutrice" et que "les tuteurs sont choisis par les inspecteurs et vous avez de la chance d'avoir une tutrice formidable".
Il m'a fait part de son mécontentement de ma décision de repasser le concours et que "il y a beaucoup de profs qui s'acharnent et après qui souffrent".

Après, l'entretien la CPE m'a demandé si l'entretien s'était bien passé.

Maintenant, j'ai tendance à me méfier de cette gentillesse gratuite. Je ne sais pas si c'est sincère ou juste dans le but que je me confie pour l'écrire dans le rapport.

La grande bonne nouvelle, c'est que je me fais beaucoup moins bordélisé que les autres années mais ma tutrice me reproche de ne pas assez analyser les erreurs possibles d'élèves.
Je dois faire les analyses à priori de toutes mes activités, leçons et exercices.
Je dois faire la liste de toutes les réponses possibles d'élèves, de toutes les erreurs possibles et je dois savoir quoi dire pour remédier à ces erreurs.
Ma tutrice me dit qu'il faut surtout éviter de prendre des cours tout fait car je ne pourrais pas faire d'analyse.

Bonjour,
Sans remettre en cause ton point de vue et ton ressenti, il est difficile de te conseiller. Peut-être sont-ils en effet très méchants, mais les dispositifs que tu décris supposent une mobilisation de personnels qu'on ne déclenche pas pour rien. As-tu fais l'objet d'un bulletin d'alerte officiel ? Qu'a dit ta tutrice lors de ces 3 visites ? Je doute en effet que ton dossier soit inconnu de l'inspecteur. Sans doute serait -il utile de contacter un syndicat, surtout si tu penses qu'on cherche à charger ton dossier.
Tu restes un stagiaire, et tu as donc un droit relatif à l'erreur.

Bonjour Ludoc,

je tombe sur ton long parcours que j'ai lu en diagonale et je tiens juste à saluer ton courage d'avoir repassé le concours ET d'aller dans une académie loin de ta province d'origine.

Toutes ces difficultés me permettent de relativiser celles que j'éprouve en tant que néotitulaire (je suis en T3 cela dit, mais juste pour te rassurer que les difficultés de gestion de classe on les a tous en début d'année. Mais je trouve qu'on s'améliore d'année en année, on change notre pédagogie, nos séances, on arrive a différencier plus facilement avec le temps, etc).

Bref, courage ! Et n'hésite pas à contacter ton syndicat.

Certes tu as un passé, mais je trouve cela abusé (pour reprendre un terme d'élève) qu'on t'en tienne rigueur. D'autant que tu commences dans une nouvelle académie pour justement échapper à ce passé.

Non, il n'y a pas de bulletin d'alerte officiel cette année.

Voici ce que m'a dit ma tutrice à chaque visite :

A la 1ère visite, il faut bien choisir les exercices. Il faut donner du sens aux apprentissages.
Il faut circuler plus, observer le travail des élèves, repérer les erreurs et travailler avec les élèves sur leurs erreurs.
Interroger les élèves en difficulté et prendre en compte leurs erreurs devant la classe.
Recadrer une élève qui commente sans lever la main.

A le 2ème visite, j'avais instaurer une règle contre le bavardage et je ne l'ai pas appliquer toute de suite sur la séance, seulement sur la séance d'après. Je n'ai pas fait ce que j'ai
annoncé. Il faut changer de ton et marquer un temps de pause quand il y a du bavardage. Il faut se servir des autres élèves pour expliquer.
Il y avait trop de calcul sur le même vocabulaire.
Par contre, j'ai bien appliqué les conseils sur l'erreur de la 1ère visite.

A la 3ème visite, il y a une élève qui a dénoncé sa camarade car elle avait un chewing-gum. Cela n'a pas plus à ma tutrice qui pense que les élèves ne doivent pas dénoncer leurs camarades car cela créé une mauvaise ambiance de classe.
Le calcul mental et le travail sur l'erreur était trop long.
Il faut faire des réponses claires aux élèves :
quand un élève demande de jeter un papier à la poubelle il ne faut pas lui dire "attend, ce n'est pas le moment de le jeter" mais "il faut le jeter à la fin de l'heure". Il faut prendre en compte les besoins des élèves. Quand, il demande d'éteindre la lumière pour mieux voir, il faut l'éteindre et pas leur dire "non" sans aucune raison.

Certains élèves ont tendance à contester leur mot dans leur carnet ou certaines règles établies. Ce qui n'est pas normal pour ma tutrice car il ne devrait pas y avoir de contestations.
Si il y en a, c'est parce que je ne répond pas à leurs besoins, qu'ils ont des blocages car je n'analyse pas les erreurs potentielles.

Aucun péché mortel donc.
Un simple relevé d'erreurs didactiques et de gestion de classe normales à ce stade de l'année. Te paraît-il juste?
Pas de quoi sonner l'inspecteur, surtout sans bulletin d'alerte. Alors pourquoi est-il venu ?