Embauches en anglais ?

Bonjour,
J'aimerais enseigner la langue (et civilisation) anglaise à l'université. Je me fiche de ne pas être titulaire, d'être très moyennement / mal payée et d'être à temps partiel. Par ailleurs ça ne me dérange pas d'enseigner à des L1 de math (par ex.) Est-ce que ça recrute ?
Désolée si ma question peut sembler un peu provocatrice.
Bonne journée !

Dans l'absolu, oui, "ça" recrute. Mais je pense que la question est plutôt "Est-ce que j'ai des chances d'être recruté ?".
La réponse est là beaucoup plus variable, il faudrait au moins avoir un aperçu de
- formation
- expérience
- vie professionnelle actuelle
- lieu d'habitation / possibles lieux de travail.

En tout cas, prenez contact avec des universités, jetez un coup d'oeil aux sites web, à "choisirleservicepublic.fr", etc.

C'est effectivement difficile de te répondre dans rien connaître de ta formation et de ta situation.

En général pour être recruté en tant que vacataire il faut avoir un emploi principal.

Sinon il y a des postes de PRAG et de PRCE. Il y a peu de chances que tu enseignes la littérature ou la civilisation, il y a plus de postes dans les filières de non-specialistes: facs de médecine, de droit, écoles d'ingénieur etc

Je confirme que c'est mal payé.

Bonjour,
Pour les postes de PRAG et PRCE, encore faut il que vous ayez un concours (agreg ou CAPES) dans la discipline correspondante, en l’occurrence l’anglais. Et encore faut il que vous passiez ensuite le concours de PRAG / PRCE : beaucoup de candidats sur chaque poste et un seul élu, souvent titulaire d’un doctorat ou en cours de doctorat. Autant vous dire que, si vous n’avez pas tout cela, vous n’accèderez pas à ces postes.
Restent les vacations, qui sont payées à l’heure (une quarantaine d’euros bruts), et là vous n’aurez pas de mal à trouver… si et seulement si :
- Vous avez un emploi principal à côté qui vous autorise le cumul d’activités
- Vous pouvez attester d’une capacité à enseigner l’anglais (donc un niveau d’anglais validé par des diplômes + une expérience dans l’enseignement).

Oui, difficile de répondre précisément à une demande aussi imprécise.

Sur les listes d'anglicistes (SAES/AFEA), on reçoit aussi très régulièrement en juin-septembre des fiches de contractuels. Ça coche toutes les cases du non titulaire, mal payé et éventuellement à mi-temps + heures complémentaires. En revanche, il n'y a pas de centralisation de ces demandes mais elles sont publiées sur les sites des universités -- donc à voir sur l'université proche de chez toi.

-

Cochonou a écrit:

Nuage49 a écrit:Bonjour,
J'aimerais enseigner la langue (et civilisation) anglaise à l'université. Je me fiche de ne pas être titulaire, d'être très moyennement / mal payée et d'être à temps partiel. Par ailleurs ça ne me dérange pas d'enseigner à des L1 de math (par ex.) Est-ce que ça recrute ?
Désolée si ma question peut sembler un peu provocatrice.
Bonne journée !

C'est effectivement l'impression que cela donne :/

Nuage49 a peut-être gagné au loto ou fait un héritage pour accepter d'être mal payée à temps partiel.

Ou plus courant : a un / une conjoint(e) qui gagne extrêmement bien sa vie. Une ancienne connaissance était ravie de faire quelques heures d'alphabétisation - cours de lecture par semaine dans une école 1aire (pas en France) pour 200 euros par moi : son mari en gaggnait plus de 15000 donc ben ça allait bien pour eux ! Je ne vois pas où est le mal (sauf si cette personne avait par ex. dit "je suis prof, ça va c'est quand même pas trop dur hein !")

La difficulté pour les vacations c’est la contrainte d’avoir un temps plein à côté ou de pouvoir justifier d’un certain revenu en tant qu’autoentrepreneur.
Sur le site de l’APLV [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] il y a des annonces de postes de vacataires et parfois de contractuels. Sinon, il est possible de travailler comme auto-entrepreneur pour des structures privées, notamment à Paris. Mais ça sera essentiellement de l’anglais ‘business’. Le salaire est entre 40 et 50 euros de l’heure (bruts). Il faut faire énormément d’heures semaine pour en vivre, puisqu’il s’agit forcément d’années très incomplètes.

Lisak40 a écrit:Ou plus courant : a un / une conjoint(e) qui gagne extrêmement bien sa vie. Une ancienne connaissance était ravie de faire quelques heures d'alphabétisation - cours de lecture par semaine dans une école 1aire (pas en France) pour 200 euros par moi : son mari en gaggnait plus de 15000 donc ben ça allait bien pour eux ! Je ne vois pas où est le mal (sauf si cette personne avait par ex. dit "je suis prof, ça va c'est quand même pas trop dur hein !")

Cela pose quand même le problème que ces personnes cautionnent le système qui paie mal aussi les titulaires ou en CDI (selon le pays). Simplement en cassant les prix. Il y a une course au moins-disant dans de nombreux métiers où le statut de vacataire, auto-entrepreneur, petite entreprise ou profession libérale est la norme.

dandelion a écrit:La difficulté pour les vacations c’est la contrainte d’avoir un temps plein à côté ou de pouvoir justifier d’un certain revenu en tant qu’autoentrepreneur.
Sur le site de l’APLV [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] il y a des annonces de postes de vacataires et parfois de contractuels. Sinon, il est possible de travailler comme auto-entrepreneur pour des structures privées, notamment à Paris. Mais ça sera essentiellement de l’anglais ‘business’. Le salaire est entre 40 et 50 euros de l’heure (bruts). Il faut faire énormément d’heures semaine pour en vivre, puisqu’il s’agit forcément d’années très incomplètes.

Je dirais même que c'est déraisonnable si l'on est seul(e) à gagner sa vie. Les temps de trajet entre plusieurs établissements ou clients peuvent être importants et ne sont pas rémunérés, on n'est pas à l'abri d'une baisse du nombre d'heures ou de tomber malade avec zéro rémunération, les revenus mensuels sont fluctuants alors qu'il faut payer son loyer et manger...