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Sowandi
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par Sowandi Lun 20 Fév 2012 - 12:30
Lettre de Madame ***
A l’Auteur, 1860


Monsieur,
Si vous êtes de loisir, cherchez dans vos souvenirs… bien loin… plus loin… allez encore. Il y a dix-huit ans de cela, et c’était tout juste l’âge que j’avais alors ; vous vous intéressiez à ce qu’il vous plaisait d’appeler mon bon sens, je crois même que vous vous serviez d’un mot encore plus obligeant, et, lorsque je partis pour retourner chez mon père, j’emportai la promesse que vous ne m’oublierez pas et qu’en tout temps je pourrais recourir à votre amitié et à vos conseils. Quelque chose me dit que vous n’avez pas tout à fait perdu de vue mon humble destinée. Vous savez alors que, mariée de mon choix et heureuse, puis, en plein bonheur, frappée de la foudre, je me suis trouvée à trente ans veuve et mère de deux fils et de deux filles, sans un père, sans une mère pour partager avec moi le soin de leur éducation.

Ce que vous ne savez pas peut-être, c’est que je me suis retirée à la campagne, dans le fond d’une province ; que j’ai gardé, que j’ai encore auprès de moi mes enfants. La carrière de mes fils, toute tracée par la nécessité de continuer les établissements de leur père, n’exigeait pas impérieusement la culture que donnent les études classiques. Pour de jeunes garçons destinés à être moitié industriels, moitié agriculteurs, le peu de latin que notre curé était en état de leur apprendre pouvait suffire ; je me suis chargée du reste, et je vous assure que j’ai trouvé une puissante consolation à rapprendre tout ce que j’avais à enseigner à ma pauvre nichée.

Je me suis remise vaillamment à l’anglais, à l’allemand, à la géographie, à l’histoire, aux notions élémentaires des sciences physiques et naturelles dont j’avais suivi des cours à G., où toutes ces choses sont d’éducation courante pour les femmes. Le croirez-vous, grâce sans doute à un fonds de bonne humeur et de gaité où je puise sans scrupule, en remerciant Dieu qui m’en a pourvue, je me suis tirée de mes fonctions d’institutrices officieuse, assez joliment pour que ma belle-sœur et des voisins de campagne aient voulu absolument me confier leurs filles.

N’allez pas au moins vous figurer que mon salon soit devenu une salle de cours, et ma maison un lycée. Je n’ai pas le temps d’être maitresse d’école plus de deux ou trois heures par jour ; tous, maîtresse et élèves, nous sommes occupés une bonne partie de la journée les uns à la fabrique et aux champs, les autres dans le ménage et au jardin. Mais j’ai éprouvé la justesse de cette remarque de miss Edgewoth, que les meilleures leçons ne sont pas les plus longues, et qu’avec un quart d’heure d’attention on fait des merveilles.
Cependant, les petits poissons sont devenus grands, et je sens qu’un peu de culture littéraire commencerait à être de saison, surtout pour les ainées. Mes filles, auxquelles je dois penser avant tout, ne sont pas, comme leurs frères, attachées à tout jamais à la glèbe ; une existence moins champêtre que celle que nous menons ici les attend peut-être ; je laisse moi-même peu à peu le cercle de nos relations s’élargir ; nous recevons plus de visites, quelques-unes vraiment intéressantes, et je ne veux pas que les gens de mérite que nous rencontrons par-ci par-là pensent que mes chères brebis sont de petits ours mal léchés, et mes fils de jeunes rustres qui ne seront bons qu’à parler houille et engrais. J’aimerais donc bien frotter tout ce jeune monde d’un peu de belles-lettres, et leur apprendre avant tout à tenir convenablement une plume française, ce à quoi l’anglais et l’allemand que nous faisons ensemble ne les mène pas directement, je dois en convenir.

De prétentions littéraires, je n’en ai aucune. Un bon jugement, un peu de goût, quelque sensibilité pour les belles choses, et qu’enfin mes filles sachent dire et écrire ce qu’elles ont à dire, comme elles le comprennent, le pensent et le sentent, mon Dieu, je n’en demande pas davantage. Voilà à quoi se réduit ma petite ambition maternelle, et encore, pour ce peu, ne suis-je pas sans scrupule ; je me demande si ce n’est pas beaucoup plus qu’il n’en faut à un sexe qui, n’ayant point en partage les grands soins virils d’ici-bas, n’a sans doute rien de mieux à faire que de cultiver les humbles vertus qui lui sont nécessaires, la modestie et la piété.

Vous voyez, cher monsieur, que mes petites idées ne me disposent pas à aller bien loin ; mais pour aller jusque-là, je me trouve sans capacité et presque sans courage. Les livres que j’ai parcourus pour me diriger ne vont pas au but que je voudrais atteindre ; s’ils y conduisent, c’est par des chemins qui ne finissent pas, et où l’on ne peut avancer que chaussé convenablement de grec et de latin. J’ai bientôt vu que les manuels les mieux faits seraient inutiles pour une raisonneuse de mon espèce, qui a toujours eu un faible immodeste pour les explications qui expliquent et les instructions qui instruisent, c’est-à-dire qui font réfléchir.

Alors, cher monsieur, dans mon embarras, j’ai pensé à vous ; me rappelant l’horreur comique que vous manifestiez jadis pour toute espèce de pédanterie et de superstition dans les choses de goût, il m’a pris une envie terrible de vous confier ma détresse et de vous demander secours. Et voilà comment, après dix-huit ans de silence, mais non pas d’oubli, grâce à Dieu, j’ai l’effronterie de vous rappeler une promesse que vous n’avez que trop le droit d’avoir oubliée. Un peu de clémence, cher monsieur, consacrez-moi la première heure de liberté que vous laisseront vos travaux, et dites-moi, aussi brièvement que vous le voudrez, par quel bout je dois m’y prendre pour entamer l’éducation littéraire de mes enfants, et recommencer la mienne, dont j’ai grand besoin…
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par Sowandi Lun 20 Fév 2012 - 12:38
LETTRE PREMIÈRE

SERVANT DE RÉPONSE ET D'INTRODUCTION
Humbles vœux très-ambitieux.—Bonnes raisons pour n'en rien rabattre.—L'éducation littéraire, superflu nécessaire, à quoi et pour quoi?—La culture de l'intelligence par les sciences et par la littérature.—Ce qu'il y a au fond de la bonne conversation française.—Des pédantes et des basbleus et du pot au feu.—Scrupule d'une maman.—Du bon style et du talent.—Promesse.—De quelles autorités l'auteur appuiera ses conseils.

Madame,
Lorsqu'on revient aussi gracieusement à ses vieux amis, il n'est fâcherie qui tienne; les amis véritables pardonnent tout, même le long oubli. Mais, en conscience, je ne veux pas vous donner pour de la clémence le plaisir que m'a causé votre aimable appel à des souvenirs qui m'étaient restés très-doux. Si, moi aussi, je n'avais mes petites occupations qui, pour n'être pas grandes, ne m'en tiennent pas moins attaché au rivage, croyez-le, je serais allé passer à M...quelques jours auprès de vous, et là nous aurions raisonné à l'aise de vos projets maternels. J'y ai regret, mais je dois me rabattre à une conversation par lettres. Ah ! par exemple, c'est ma condition et vous y souscrirez d'avance : point d'apprêt ni de solennité dans cet entretien familier ; sans préjudice des objections que vous m'adresserez, je devinerai celles que vous auriez faites; je vous ferai parler, je vous répondrai et je me croirai revenu à ce bon temps d'autrefois, où nous causions de vos études à bâtons rompus et riant de bon cœur quand l'occasion s'en présentait.

Mais avant de nous engager dans cette causerie, il faut que je sache si nous sommes bien d'accord sur certains points essentiels qui me paraissent flotter à l'état de nuages dans votre esprit. Vous avez bien voulu, madame, m'assurer que vous êtes sans aucune prétention littéraire pour vos filles. Que leur intelligence soit raisonnablement cultivée, dites-vous, que leur jugement soit sain; qu'elles aient le cœur et l'esprit sensibles aux belles et aux bonnes choses, vous n'en demandez pas davantage; quant au style, vous n'y tenez pas du tout; pourvu qu'elles expriment ce qu'elles ont à dire comme elles le comprennent et le sentent, vous serez contente. Et vous vous croyez modeste! Je vous en fais mon compliment.

Mais, chère madame, écrire les choses comme on les comprend, comme on les pense, comme on les sent, pour peu qu'on ait son petit jugement à soi et si peu de vivacité que vous voudrez dans la manière de sentir, et vos élèves auront de tout cela ou elles ne sont pas vos filles, c'est avoir du style, c'est au moins avoir un style à soi.
Et comme avant tout, pour se faire entendre des autres, il faut rendre clairement ses idées et les exprimer avec fidélité; comme, en même temps, tout cela suppose une connaissance à la fois réfléchie et pratique de la langue, de son génie, de ses principes, de ses ressources, et quJenfin cette connaissance ne peut guère s'acquérir que par celle des bons écrivains, vous voyez que vous êtes bien plus ambitieuse que vous ne pensiez l'être, semblable en cela à ce jeune homme de bien dont parle un de nos poètes, qui voulait beaucoup et ne demandait rien. Mon Dieu, oui, vos humbles désirs ne laissent pas que d'embrasser tout le champ d'une bonne éducation littéraire, rien que cela...
Eh bien, et pourquoi pas? allez-vous reculer? Sur ma parole, vous auriez tort. Croyez bien que des jeunes filles, les plus heureusement douées,n'auront jamais, à beaucoup près, toute l'intelligence et le bon jugement, toute la délicatesse de sentiment qu'en bonne mère vous souhaitez pour les vôtres, si leurs facultés demeurent inoccupées et ne trouvent à s'aiguiser que sur des chiffons et des commérages de société, ou même, car j'irai jusquelà, restent enfermées dans le cercle restreint et peu varié des occupations usuelles et des pratiques les plus respectables de la vie domestique. Certes, ce n'est pas moi qui appellerai jamais temps perdu celui que la femme donne, en proportion de ses forces et des nécessités de sa condition, aux soins de la famille; mais aussi les heures qu'elles peuvent consacrer à la culture de leur intelligence, pourquoi les appellerions-nous des heures perdues ? L'étude n'est pas si jalouse qu'on le dit, et puis le souple génie des femmes n'a-t-il pas le privilège de tout concilier sans effort? Il me sera permis de le dire, ayant Fénelon pour moi, les grâces se tiennent et celles de l'esprit et du cœur ne répudient point les grâces plus frivoles de l'ajustement. Même ces pauvres chiffons qu'on vous jette si souvent à la tête, il n'y a vraiment à les proscrire des entretiens que lorsqu'ils prétendent à la première place, prennent la parole à tout propos et la gardent avec une obstination impertinente.

Quant à la piété, en quoi donc lui diminueriez-vous sa part, comme vous semblez le craindre? Elle n'a pas mission, que je sache, de détruire la partie la plus élevée de notre être, elle se détruirait elle-même. Non, il ne faut point séparer ce que Dieu a uni : nos facultés sont un don de sa magnificence, nos idées sont divines, faisons valoir ce trésor. Assurément, plus d'un genre d'étude peut concourir à ce noble but dans l'éducation des femmes. Des notions d'histoire naturelle, de physique, un aperçu des lois de la création que le génie moderne a découvertes depuis trois siècles, peuvent fournir une saine nourriture à ces jeunes intelligences et leur ouvrir des horizons ; mais l'étude des lettres a cet avantage particulier de mettre en exercice toutes nos facultés à la fois; elle les dresse, leur donne des forces, de l'activité, et leur fait du moins entrevoir de riches et charmants pays où les sciences positives n'ont jamais occasion d'entrer.
Bien dirigée, elle a pour premier et infaillible effet de développer l'esprit de réflexion sans lequel il n'y a ni véritable esprit, ni esprit de conduite. Je ne sache rien qui soit utile à l'agrément de la société, à la vertu elle-même, comme le bon sens éclairé; car enfin le raisonnement du sage Chrysalde est fort judicieux.

Comment voulez-vous, après tout, qu'une bête
Puisse jamais savoir ce que c'est qu'être honnête;
Outre qu'il est assez ennuyeux, que je croi,
D'avoir toute sa vie une bête avec soi.


Ne vous y trompez pas ; le plaisir même de la conversation, ce plaisir si cher aux Français, est fils de la réflexion. Remarquez que je ne parle pas de ces conversations méthodiques sur un sujet donné, de ces conversations pesantes qu'a décrites Mme de Duras, où l'on parle longuement, où l'on suit un raisonnement, où les arguments s'enchaînent; mais de ces conversations faciles et légères, telles que les salons de Paris en entendent souvent. Un mot prononcé fait partir une idée, éveille un souvenir qui en fait lever une autre à côté ; le jeu est engagé, jeu charmant pour ceux qui jouent comme pour ceux qui ne sont qu'assistants en ces merveilles, jeu où les plus forts sont les plus souples, où tout paraît léger parce que tout vole, et où pourtant la réflexion, que personne ne voit, tient les cartes. Si vous y prenez garde, les bons, les vrais, les charmants causeurs sont toujours des hommes instruits que la réflexion a formés; les esprits sans solidité sont volontiers faibles, lourds et plats; les vides résonnent comme des échos qu'ils sont. Vous, chère madame, qui ne voulez pas faire de vos filles de simples échos, vous tirerez facilement la conséquence : à savoir que, pour l'agrément comme pour l'utilité , la culture de l'intelligence par les lettres et par la réflexion est un superflu passablement nécessaire.

Oh! je vois bien quelle crainte vous chiffonne: Si mes filles allaient devenir des bas-bleus, des raisonneuses insupportables, des pédantes, hélas!—Hélas! vous ne seriez pas la première femme de sens et d'esprit que cette terreur aurait empêchée de donner à ses filles la véritable éducation du jugement, celle qui affermit le bon sens, le développe et l'embellit. Il est trop vrai qu'on voit souvent ce genre d'instruction produire d'assez méchants fruits : les prétentions déplacées, le dégoût des devoirs ordinaires et la pire sottise, la sottise pédante et babillarde; mais ce n'est pas à l'éducation littéraire qu'il faut s'en prendre, c'est à la direction qu'on lui a donnée ou qu'on lui a laissé prendre. Les femmes qui ont brillé avec le plus d'honneur pour leur sexe dans l'histoire de la sociabilité française, par le naturel et les grâces de leur esprit, le charme de leur commerce, étaient toutes des femmes cultivées. Savez-vous ce qui fait la pédante? c'est une petite cervelle remplie à moitié d'un petit savoir. C'est dans les têtes vides que la pédanterie se niche de préférence. Là elle a de l'espace et, selon les circonstances, prend les formes les plus diverses, quelquefois les moins littéraires. Nous connaissons, vous et moi, des pédantes de ménage, des pédantes de toilette, des pédantes de bonne chère; de peur que leurs filles ne devinssent des bas-bleus, leurs excellentes mères s'étaient soigneusement abstenues de meubler leur intelligence au delà du strict nécessaire. Plus instruites pourtant, ces pauvres ignorantes auraient mieux connu le vrai prix des choses, et n'auraient pas tiré vanité de si peu que leurs frivoles aptitudes.

Ai-je levé tous vos scrupules? Non... il vous en reste un, mais terrible. Je vous entends. Si mes filles allaient devenir auteurs — Oh! pour le coup, voilà un souci qui ne doit pas vous empêcher de dormir. De la femme cultivée à la femme auteur, il y a la même distance qui sépare l'esprit tout seul du talent proprement dit. Le talent (j'entends celui que l'on a, non pas celui que l'on croit avoir) ne se donne pas, il nait avec nous, quand le bon Dieu le permet; l'éducation le développe, mais ne le fait pas naître. Et encore, pour se déployer jusqu'à produire une œuvre digne d'être offerte au public, lui faut-il une culture prolongée et autrement minutieuse que celle dont nous parlons, qui n'ira pas plus loin qu'à doter vos élèves d'un style sain et d'un esprit droit. Le bon style est de droit commun; le beau style est réservé au talent.

Êtes-vous rassurée? si vous l'êtes, si la tâche maintenant que vous la voyez telle qu'elle est, ne vous rebute pas, je mets à votre disposition ma petite expérience d'abord, mais surtout et avant tout l'expérience des maîtres. Oh! ne recommencez pas à trembler. Ce n'est pas d'Aristote, de Cicéron, de Quintilien, que je veux parler, mais des excellents écrivains penseurs et causeurs de notre littérature et de notre temps, qui ont dit en passant leur mot et jeté leur lumière sur ce métier d'écrire en français, dont ils connaissaient mieux que personne les difficultés et les ressources. Je m'effacerai le plus que je pourrai derrière l'autorité de leurs vues et de leurs conseils; mes lettres en seront plus utiles pour vous, plus amusantes pour moi, qui trouverai un plaisir nouveau à rassembler et à noter en passant les opinions de tant d'esprits distingués qui ont dit si bien ce qu'ils voulaient dire.

Je n'attends que votre signal pour commencer.
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par Mike92 Lun 20 Fév 2012 - 12:48
Ce n'est point du Saint-Simon, ni de La Rochefoucauld, ni du Chamfort, ni du cardinal de Retz..
En guise d'avis à formuler, on pense à Molière : "laissez, ce sont là toutes façons dont je n'ai nul besoin."

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par Sowandi Lun 20 Fév 2012 - 13:45
Si cela vous intéresse, la suite est ici : Conseils à une mère pour l'éducation littéraire de ses enfants Par Pierre-André Sayous
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par Mike92 Lun 20 Fév 2012 - 14:09
J'entends bien, mais l'époque, ni le lieu ne se peuvent substituer au talent, et je laisse à d'autres le loisir de goûter ce labeur d'épigone, marqué en plus du sceau de l'auto-satisfaction.

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par Sowandi Lun 20 Fév 2012 - 14:40
Prenez ce texte comme un témoignage du passé sur la question de l’éducation littéraire.

Imaginez le désarroi d'une veuve ayant en charge l’éducation de ses 4 enfants.

Reconnaissez-lui son courage.
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par Mike92 Lun 20 Fév 2012 - 15:16
Alors, là, on va plutôt vers "Les misérables", "la porteuse de pain", "les deux orphelines", ou encore "la petite marchande d'allumettes", on fait pleurer dans les chaumières. C'est une possibilité.

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