Bac philosophie Pondichéry 2016

Ça y est, c'est parti pour les différentes sessions du bac 2016.
Les élèves de Pondichéry ont commencé par le philosophie aujourd'hui :

techno : http://www.letudiant.fr/bac/autres-bacs-techno/bac-2016-pondichery-les-sujets-en-philosophie-serie-techno.html
ES : http://www.letudiant.fr/bac/bac-es/bac-2016-pondichery-les-sujets-et-les-corriges-de-philosophie-serie-es.html
S : http://www.letudiant.fr/bac/bac-s/bac-2016-pondichery-les-sujets-et-les-corriges-de-philosophie-serie-s.html
L : http://www.letudiant.fr/bac/bac-l/bac-2016-pondichery-les-sujets-et-les-corriges-de-philosophie-serie-l.html

Les sujets de ES sont des questions de cours, ils ne vont pas déconcerter les élèves.
Ceux de S me semblent déjà plus difficiles : la religion comme fait de culture peut les amener au hors-sujet et l'art, les miens n'aiment pas ça et ils y ont pourtant droit très souvent au bac !
Quant à ceux de L, le sujet 1 m'intéresse, le sujet 2 est bateau et le texte original et stimulant (les animaux, ça les attire toujours !)

olex a écrit:Les sujets de ES sont des questions de cours

Parce qu'il y a un même cours pour tous les candidats ? Very Happy

Le sujet sur la religion pour le S est tout autant (ou aussi peu) une "question de cours" (qui ne pourrait être posée en principe que par l'auteur du cours !), puisqu'elle articule un champ de notion et une notion associés dans le programme, tandis que le sujet sur le bonheur pour les ES leur demande, a contrario, de penser le bonheur selon une notion qu'ils ne sont pas censés avoir travaillé, selon ce même programme. Mais ça reste un bon sujet pour des ES, puisque justement ça a vocation à ne surtout pas être une question de cours. Si on faisait des cours sur le modèle de formulaires de connaissances sur chaque notion, type fiche de bachotage, les élèves seraient forcément désarçonnés par les intitulés, et heureusement...

Non, ce n'est pas le même cours, et heureusement ! Very Happy

Quand je parle de "question de cours", je veux dire que c'est une question que l'on retrouve souvent, en cours, dans les manuels, qu'elle semble familière ...
Je suis d'accord sur le fait que des sujets qui ne déconcertent pas les élèves ne donnent pas nécessairement de bonnes copies, c'est même souvent le contraire : s'ils ne s'étonnent pas du sujet, j'ai tendance à penser que ça commence mal :lol:

Et selon une légende urbaine, il n'y a jamais de sujet sur la religion qui tombe. Beaucoup de collègue ne le traitent même pas, parce que trop polémique...paraît-il par les temps qui courent.

jésus a écrit:Et selon une légende urbaine, il n'y a jamais de sujet sur la religion qui tombe. Beaucoup de collègue ne le traitent même pas, parce que trop polémique...paraît-il par les temps qui courent.

c'est ce que la prof de philo a dit à ma fille (TL) lundi : elle le fera rapidement en fin d'année, ça ne tombe jamais...

Alors que sur le fond, c'est juste faire une impasse en pleine conscience...

jésus a écrit:Alors que sur le fond, c'est juste faire une impasse en pleine conscience...

Mais vous êtes juge et partie, reconnaissez-le Razz

jésus a écrit:Et selon une légende urbaine, il n'y a jamais de sujet sur la religion qui tombe.

Depuis 1996, sont tombés :

28 sujets de dissertation contenant le terme "religion"
26 sujets de dissertation contenant les termes "croire", "croyance"
35 sujets texte contenant le mot "religion"

A titre de comparaison, sont aussi tombés
90 sujets de dissertation contenant les mot "libre" ou "liberté"
163 contenant le mot "vérité" + 28 contenant le mot "vrai"
23 sujet texte contenant le mot "technique"

Source : le séminaire A des rencontres philosophiques de Langres 2015, qui s'ouvrait sur une étude statistique effectuée par Mme Paula La Marne (IA-IPR) dirigeant le séminaire, étude effectuée à partie de la base de sujets de philosophie du bac (contenant 992 sujets)

Donc oui, c'est bien une légende urbaine. Ce n'est certes pas la notion qui tombe le plus, mais il serait extrêmement exagéré de dire qu'elle ne tombe jamais.

C'est bien ces stats...

Si tu as cette étude en lien...ça peut être intéressant.

J'imagine que la statistique porte sur les termes exacts. On peut alors ajoute le beau sujet : N'y a-t-il de foi que religieuse ? (L 1996).

@jésus : tu peux les constituer comme elles l'ont été à Langres : avec BDBac ( http://bdbac.admin.free.fr/index.html )

diabole a écrit:J'imagine que la statistique porte sur les termes exacts. On peut alors ajoute le beau sujet : N'y a-t-il de foi que religieuse ? (L 1996).

En effet ! Smile

jésus a écrit:Si tu as cette étude en lien...ça peut être intéressant.

Je suppose que le lien sera disponible si un rapport du séminaire est fait, ce qui n'est pas, à ma connaissance, encore le cas (ou alors je n'ai pas su le trouver).

Cripure a écrit:

jésus a écrit:Alors que sur le fond, c'est juste faire une impasse en pleine conscience...

Mais vous êtes juge et partie, reconnaissez-le

Pire ! C'est même impossible de parler d'impasse dans un cours si on ne comprend pas le projet annuel. Je veux dire qu'un prof peut très bien ne pas traiter thématiquement de "la religion" et préparer très bien ses élèves à aborder le sujet : la religion n'est-elle qu'un fait de culture ? Inversement, je consacre chaque année un moment assez long à ce qui pourrait être présenté comme "la notion : religion" du programme, sans du tout m'inquiéter particulièrement d'un sujet de bac "sur la religion". Traiter de la foi, c'est aborder un excellent outil pour comprendre ce qui fonde une certitude, voire ce qui détermine une "démonstration" ou ce qu'est un "devoir"... Par conséquent, un cours achevé, c'est-à-dire un cours où il n'y a pas d'impasse, c'est un cours qui donne à l'élève un outillage conceptuel suffisamment systématique pour commencer à cerner n'importe quelle question qui pourrait tomber au bac (c'est-à-dire en dégager le problème). Ça n'a finalement pas grand chose à voir avec les fichiers par notions que proposent ces petits manuels de révision qu'on vend aux lycéens égarés...

C'est ce que fait beaucoup de prof en ne thématisant pas la notion. Pas de sujet de dissertation, pas d'études de texte, pas de paragraphe dédié...
Et c'est franchement monnaie courante de ne pas la traiter.

jésus a écrit:C'est ce que fait beaucoup de prof en ne thématisant pas la notion. Pas de sujet de dissertation, pas d'études de texte, pas de paragraphe dédié...
Et c'est franchement monnaie courante de ne pas la traiter.

Mais précisément, ce que Diabole -me semble-t-il- met en question, c'est l'idée que la notion ne soit pas "traitée" sous le prétexte qu'un chapitre ne lui soit pas nommément consacré, qu'elle ne soit pas "thématisée" ou qu'un paragraphe ne lui soit pas "dédié" donc.
C'est aussi ce qui fait qu'il n'y a pas qu'une manière de traiter le programme.

Oui, par exemple pour la problématique : "Faut-il renoncer à démontrer la vérité ?", nous avons parlé de religion et lu des textes sans pour autant thématiser la notion.

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