Les inspecteurs souffrent.

Les pÔvres...

Un ex-collègue, mais en aucun cas ami, a passé avec brio le concours et est actuellement IPR stagiaire dans son académie d'origine. Déjà ça c'est inadmissible. Me connaissant très bien, il m'a déjà évincé de deux réunions qu'il a organisées. Pas très professionnel tout cela, ça commence mal. Pour la réunion à venir il va nous imposer ce que lui refusait en tant que professeur... l'année dernière ! Je comprends mieux pourquoi je ne suis pas convié, mais j'irai.

Whypee a écrit:
Les pÔvres...

Un ex-collègue, mais en aucun cas ami, a passé avec brio le concours et est actuellement IPR stagiaire dans son académie d'origine. Déjà ça c'est inadmissible. Me connaissant très bien, il m'a déjà évincé de deux réunions qu'il a organisées. Pas très professionnel tout cela, ça commence mal. Pour la réunion à venir il va nous imposer ce que lui refusait en tant que professeur... l'année dernière ! Je comprends mieux pourquoi je ne suis pas convié, mais j'irai.

Eh oui, c'est exactement ce genre de contorsion qui les rends assez largement insupportables.

Lire ceci
http://www.syndicat-ia.fr/actualites/2016/2016_10_15_courrier_ministre_souffrance.pdf
trouvé là
L'origine : http://www.syndicat-ia.fr/htm/actualites.htm

Ils ont les mains moites, ne dorment plus etc... à l'idée d'affronter les hordes de profs que nous sommes.
Mais que pensent-ils quand il s'agit pour nous d'affronter les hordes d'élèves ? En respectant de plus leurs injonctions sur la "bonne façon de faire"...

Effectivement, qu'est-ce que ce serait s'ils étaient professeurs...

che35 a écrit:Lire ceci
http://www.syndicat-ia.fr/actualites/2016/2016_10_15_courrier_ministre_souffrance.pdf
trouvé là
L'origine : http://www.syndicat-ia.fr/htm/actualites.htm

Ils ont les mains moites, ne dorment plus etc... à l'idée d'affronter les hordes de profs que nous sommes.
Mais que pensent-ils quand il s'agit pour nous d'affronter les hordes d'élèves ?   En respectant de plus leurs injonctions sur la "bonne façon de faire"...

S'ils s'étaient opposés, en faisant valoir leur avis en interne quad tout ce bouzin a été élaboré, (parce que publiquement ils n'ont pas le droit), à cette réforme, ils n'en seraient pas là. Se sont-ils mis à la place de ceux qui perdent leurs postes ? Ont-ils eu quelque empathie sur la souffrance d'un professeur de LV, de lettres classiques ? De ceux qui font des EPI ou du travail en barrette  sous la schlague ?
Je devrais être inspecté bientôt, et si ça se passe mal (chose très possible car j'ai refusé les EPI, je suis un des "meneurs" de la pétition contre la réforme, et en plus je "fais cours"), je ferai comprendre avec des mots choisis que c'est un bien vilain boulot qui leur est demandé.

Qui évalue, sanctionne, ceux d'entre eux qui ne parviennent, malgré leur  expertise (proposition pour le brainstorming) et leur bienveillance, qu'à stresser, dévaloriser les collègues, les laissant parfois en larmes, à grand renfort de stages de "mise à niveau" sans même leur fournir les critères sur lesquels ils sont évalués pour l'inspection?
Parce que si nous devions prendre exemple sur eux, et être pardonnés purement et simplement de nos erreurs lorsque nous ne dormons pas et avons les mains moites, ils auraient bien moins de boulot!

Whypee a écrit:
Les pÔvres...

Un ex-collègue, mais en aucun cas ami, a passé avec brio le concours et est actuellement IPR stagiaire dans son académie d'origine. Déjà ça c'est inadmissible. Me connaissant très bien, il m'a déjà évincé de deux réunions qu'il a organisées. Pas très professionnel tout cela, ça commence mal. Pour la réunion à venir il va nous imposer ce que lui refusait en tant que professeur... l'année dernière ! Je comprends mieux pourquoi je ne suis pas convié, mais j'irai.

Cela me fait penser à une ancienne collègue qui ressassait sa haine des travaux de groupes. Quelques années plus tard, la voilà formatrice et faisant la propagande des travaux de groupes. Je n'ai plus de nouvelles, mais c'est bien le genre de personne à tourner sa veste autant de fois que la mode change, si ça fait bien auprès des IPR. Je crois savoir qu'elle fut promue hors classe très jeune. IPR est-elle peut-être maintenant...

amour a écrit:Qui évalue, sanctionne, ceux d'entre eux qui ne parviennent, malgré leur  expertise (proposition pour le brainstorming) et leur bienveillance, qu'à stresser, dévaloriser les collègues, les laissant parfois en larmes, à grand renfort de stages de "mise à niveau" sans même leur fournir les critères sur lesquels ils sont évalués pour l'inspection?
Parce que si nous devions prendre exemple sur eux, et être pardonnés purement et simplement de nos erreurs lorsque nous ne dormons pas et avons les mains moites, ils auraient bien moins de boulot!

Ou même qui sanctionnent ceux qui réussissent à enseigner, mais n'appliquent pas la dernière mode, la dernière procédure en vogue, et ont l'outrecuidance d'exercer leur liberté pédagogique. Voire ceux qui  démolissent ceux qui appliquent ce qu'eux-mêmes ont préconisé hier, qui n'est plus ce que le retournement de veste d'aujourd'hui demande, et qui sanctionneront demain ce qu'ils encensent aujourd'hui .

Pour la plupart ce sont des anciens enseignants, alors il y a de tout.
Puisque j'ai lancé le fil, je vais quand même (re)dire que j'ai aussi rencontré d'excellents IPR (à mon sens), lucides et humains.

Bouboule a écrit:Pour la plupart ce sont des anciens enseignants, alors il y a de tout.
Puisque j'ai lancé le fil, je vais quand même (re)dire que j'ai aussi rencontré d'excellents IPR (à mon sens), lucides et humains.

Y'en a.

Bouboule a écrit:Pour la plupart ce sont des anciens enseignants, alors il y a de tout.
Puisque j'ai lancé le fil, je vais quand même (re)dire que j'ai aussi rencontré d'excellents IPR (à mon sens), lucides et humains.

Certes, moi aussi, je le dis plus haut. Mais aujourd'hui , ceux qui sont en place vivent pour certains un dur conflit moral : faire du zèle ou résister passivement ? Harceler les enseignants par obéissance ou les laisser en paix, jsuqu'à la prochaine réforme ?
Quant à ceux qui deviennent IPR maintenant, ils savent pertinemment qu'il leur faudra participer à l'oeuvre de destruction massive qui est en cours.

Je pense aller poster sur le fil "aujourd'hui je suis triste parce que" … "les inspecteurs souffrent".

Bouboule a écrit:Pour la plupart ce sont des anciens enseignants, alors il y a de tout.
Puisque j'ai lancé le fil, je vais quand même (re)dire que j'ai aussi rencontré d'excellents IPR (à mon sens), lucides et humains.

C'est vrai, mais les deux sont partis à la retraite à la fin de l'année dernière. Ne restent plus que les autres.

DesolationRow a écrit:

Bouboule a écrit:Pour la plupart ce sont des anciens enseignants, alors il y a de tout.
Puisque j'ai lancé le fil, je vais quand même (re)dire que j'ai aussi rencontré d'excellents IPR (à mon sens), lucides et humains.

C'est vrai, mais les deux sont partis à la retraite à la fin de l'année dernière. Ne restent plus que les autres.

... et les successeurs des bannis: de braves profs un peu couards aux dents longues qui veulent mettre du beurre dans les épinards et joueront à leur tour les pleureuses impuissantes quand leur conscience en prendra un coup.

J'ai fait un rêve, tous les personnels EN s'unissaient pour sauver l'instruction de la jeunesse française, puis je me suis réveillé entre mon CdE et mon IPR dans la salle d'attente de notre psy...

Au lieu de chialer, ils feraient mieux de nous faire confiance ! Et remonter les solutions.

Il faut inverser le processus.

Il ferait mieux aussi d'arrêter de tous se syndiquer à l'UNSA.