Candidatures Résidents, mutualisation des infos sur la situation des postes

Angelo imperiale, c'est la réalité du terrain des écoles AEFE/MLF à l'heure actuelle. Soit il faut passer par la case "pays qui craint du boudin et dont personne ne veut", soit la case locale s'annonce de manière irrémédiable presque obligatoire pour un poste de résident. Les enseignants en contrat résident changeaient avant de pays tous les 3 à 6 ans, aujourd'hui, ils ne bougent plus. Ils tentent de trouver "mieux", trouvent rarement et ne veulent surtout pas rentrer en France. Donc mouvement bloqué. Ajouté à cela la baisse drastique des postes de résident. Oui, aujourd'hui, c'est bien plus difficile qu'il y a même encore 5 ou 6 ans.

Je me demande vraiment si aujourd'hui ce n'est pas plus simple d'obtenir un poste d'expatrié qu'un poste de résident. C'est le monde à l’envers :fifi2:

Faut peut-être pas exagérer non plus...
Sinon l'AEFE demande bien aux collègues qui souhaite s'en aller, et demande si c'est Sûr ou non c'est cela qui détermine les postes SV ou V. Beaucoup de collègues attendent un poste ailleurs, ils ne sauront s'ils s'en vont qu'après les résultats des CCPLA.
La tendance nouvelle, c'est la quantité de postes SV, de plus en plus de collègues l'indiquent ainsi alors qu'ils ne postulent même pas ailleurs.

Mehitabel a écrit:Angelo imperiale, c'est la réalité du terrain des écoles AEFE/MLF à l'heure actuelle. Soit il faut passer par la case "pays qui craint du boudin et dont personne ne veut", soit la case locale s'annonce de manière irrémédiable presque obligatoire pour un poste de résident. Les enseignants en contrat résident changeaient avant de pays tous les 3 à 6 ans, aujourd'hui, ils ne bougent plus. Ils tentent de trouver "mieux", trouvent rarement et ne veulent surtout pas rentrer en France. Donc mouvement bloqué. Ajouté à cela la baisse drastique des postes de résident. Oui, aujourd'hui, c'est bien plus difficile qu'il y a même encore 5 ou 6 ans.

Edit.

Je reviens sur le recrutement des expatriés et avance quelques hypothèses sur le fait qu'il y ait peut-être parfois moins de dossiers:
- la liste des postes proposés est très restreinte, on n'a donc moins le choix de la destination
- le profil des postes est assez costaud, et certains ne postulent pas car ils ne remplissent pas les critères
- la charge de travail est assez intense, et certains préfèrent opter pour un poste de résident
- le recrutement s'appuie sur des critères précis, et de nombreux dossiers sont écartés d'office car ne remplissent pas les conditions

Feuchtwanger, je suis bien contente de lire ton message, c'est un peu rassurant.

Bonjour à tous,
Je viens seulement de m'inscrire et découvre ts vos messages très utiles !
Auriez vous des infos sur les postes de PE dans les pays de l'Est ?

Désolée d'avoir pourri un peu l'ambiance. J'aimerais tellement que ce soit autrement parce que moi aussi je fais partie de ceux qui veulent partir, nous sommes un couple d'enseigants à la recherche d'un poste double résident-résident ou résident-local.

Malheureusement maintenant je sais qu'il vaut bien se renseigner sur l'état des postes (même si ça prend un peu de temps...) plutôt que de consacrer des heures interminables à des dossiers qui ne servent à rien.

Feuchtwanger a écrit:

Mehitabel a écrit:Angelo imperiale, c'est la réalité du terrain des écoles AEFE/MLF à l'heure actuelle. Soit il faut passer par la case "pays qui craint du boudin et dont personne ne veut", soit la case locale s'annonce de manière irrémédiable presque obligatoire pour un poste de résident. Les enseignants en contrat résident changeaient avant de pays tous les 3 à 6 ans, aujourd'hui, ils ne bougent plus. Ils tentent de trouver "mieux", trouvent rarement et ne veulent surtout pas rentrer en France. Donc mouvement bloqué. Ajouté à cela la baisse drastique des postes de résident. Oui, aujourd'hui, c'est bien plus difficile qu'il y a même encore 5 ou 6 ans.

Je nuancerais tout de même. Dans mon lycée en Europe de l'Est (dans un pays ni attractif ni répulsif, normal quoi...) je vois très régulièrement des profs venus directement de France décrocher des postes de résidents.
Cette année, on a trois postes vacants et à ma connaissance aucun TNR dessus.

Apparemment c'est édité ces 3 postes vraiment vacants

delamontagne a écrit:Il faut être bien contient qu'aujourd'hui le mouvement est un peu bloqué et qu'en plus, des candidatures d'enseignant ne seront pas étudiées parce que les détachements seront refusés par les académies en France.


La nouveauté c'est que maintenant des dossiers sont éliminés d'office uniquement à cause de l'académie d'origine.

Il serait bien, en plus de connaître les endroits où il y a des tnr en postes, de savoir quels sont les établissements les plus convoités du réseau.

Pour économiser du temps il y a 5 questions à se poser ( entre autres):

est ce que je suis dans une académie qui va me détacher?
Est qu'il y a des postes là où je veux aller?
est ce qu'il y a des tnr en place?
Est ce que je suis prêt à y rester 3 ans?
Combien serons nous à croire qu'on obtiendra ce poste ( fictif la plus part du temps)?

Je suis dans le même cas que toi anagramme mais qui peut savoir si au jeu des chaises musicales du mois de mars un SV va se retrouver V et que c'est ton profil qui plaira le plus à une école ( tous n'ont pas les même critères pour le classement lors des CCPL). Alors il faut pas perdre espoir!

Bien sûr si on demande un poste SV où il y a 10 tnr en place et qu'il y a 3 cartons de dossiers qui ont été reçus ce sera plus compliqué.

Ce forum est vraiment une très bonne source d'informations pour anticiper ce genre de choses.

Je doute vraiment de cette affirmation! Y-a-t-il des syndicats qui siègent dans les CCPLA qui applique(raie)nt cette règle?
Ce serait de la discrimination. Qui détient une liste des académies qui ne détachent pas?
Pour moi, il est impossible qu'une telle règle s'applique et si c'est le cas il serait temps de le signaler à des syndicats et à l'AEFE.

Je suis complètement d'accord avec Isidoria: j'ai participé aux CCPL dans 3 pays, et je n'y ai jamais vu ce genre de chose! Et il me paraît impossible et une perte de temps de savoir matière par matière quelles acads font des problèmes pour les détachements!

Bonjour à tous, je vous rejoins sur le fil...
Je suis en maths, intéressé par un mut comme résident en Amérique latine ou Europe du sud-ouest.
Quelqu'un aurait-il de bonnes nouvelles?

La bonne nouvelle, c est qu'il y a quand meme des postes vacants sans TNR ... reste juste à savoir lesquels

Bottom-of-my-heart a écrit:Des infos sur les postes en anglais dans les villes suivantes svp ?
Merci d'avance
- Singapour
- Kuala Lumpur
- Düsseldorf
- Zurich / Dubendorf

Pour Kuala Lumpur, peu de chances que le poste devienne vacant, et il y a 2 TNR sur place... Pas d'infos pour les autres.

cox6nelle a écrit:La bonne nouvelle, c est qu'il y a quand meme des postes vacants sans TNR ... reste juste à savoir lesquels

Bon, pas beaucoup, hein. Comme disait Mehitabel, si on veut un poste pour "entrer" dans l'AEFE il n'y pas beaucoup de postes vacants et ils se trouvent souvent dans des pays difficiles (pour vivre avec enfants en bas âge, par exemple).
À mon avis il ne faut pas hésiter à poser des questions aux différentes antennes syndicales hors de France, peut-être même aux lycées.
Un dossier prend pas mal de temps (surtout ceux de la "plateforme") tandis qu'un petit mail s'écrit vite et en général on reçoit une réponse.

Salut,
Le problème pour l'avoir fait, c'est que l'idée de pays difficiles se construit souvent de France! J'ai vécu au Niger, Cameroun et Haïti, que l'on rangerait dans cette catégorie: les gens avec enfants en bas âge qui avaient osé franchir le pas ne le regrettaient jamais, ainsi que leurs enfants revus plus tard!! Il y a des précautions à prendre, des réflexes à adopter, mais souvent la vie avec des petits y est plus facile et plus douce qu'en France!
D'expérience, le hic ce sont plutôt les ados.....

chenmawon a écrit:Salut,
Le problème pour l'avoir fait, c'est que l'idée de pays difficiles se construit souvent de France! J'ai vécu au Niger, Cameroun et Haïti, que l'on rangerait dans cette catégorie: les gens avec enfants en bas âge qui avaient osé franchir le pas ne le regrettaient jamais, ainsi que leurs enfants revus plus tard!! Il y a des précautions à prendre, des réflexes à adopter, mais souvent la vie avec des petits y est plus facile et plus douce qu'en France!
D'expérience, le hic ce sont plutôt les ados.....

En effet, un couple d'ami en poste au Niger pendant des années avec 3 enfants en garde un souvenir inoubliable. Leurs enfant devenus adultes retournent régulièrement à Niamey pour les vacances. Ado leurs parents ne voyaient aucun problème à les laisser prendre le bus Bamako Niamey seuls. Mais bon c'étaient dans les années 90. Je crois que les consignes sécuritaires instaurées par le MAE pour leurs ressortissants dans le Sahel se sont nettement durcies.

Même réflexion pour l’Égypte, aucun problème à y déménager avec des enfants. J'y ai vécu de 2011 à 2014 sans souci et plein de profs du lycée français y étaient avec leurs enfants et y sont encore. Par contre il ne faut accepter qu'un poste payé en euros en ce moment.

Camille B a écrit:

chenmawon a écrit:Salut,
Le problème pour l'avoir fait, c'est que l'idée de pays difficiles se construit souvent de France! J'ai vécu au Niger, Cameroun et Haïti, que l'on rangerait dans cette catégorie: les gens avec enfants en bas âge qui avaient osé franchir le pas ne le regrettaient jamais, ainsi que leurs enfants revus plus tard!! Il y a des précautions à prendre, des réflexes à adopter, mais souvent la vie avec des petits y est plus facile et plus douce qu'en France!
D'expérience, le hic ce sont plutôt les ados.....

En effet, un couple d'ami en poste au Niger pendant des années avec 3 enfants en garde un souvenir inoubliable. Leurs enfant devenus adultes retournent régulièrement à Niamey pour les vacances. Ado leurs parents ne voyaient aucun problème à les laisser prendre le bus Bamako Niamey seuls. Mais bon c'étaient dans les années 90. Je crois que les consignes sécuritaires instaurées par le MAE pour leurs ressortissants dans le Sahel se sont nettement durcies.

Même réflexion pour l’Égypte, aucun problème à y déménager avec des enfants. J'y ai vécu de 2011 à 2014 sans souci et plein de profs du lycée français y étaient avec leurs enfants et y sont encore. Par contre il ne faut accepter qu'un poste payé en euros en ce moment.

Bien sûr, nous sommes d'accord. Je ne parle pas nécessairement pour moi mais je pense qu'il est important de partir sûr(e) de soi. Si on a peur d'amener un enfant souffrant d'un handicap, si on a soi-même un handicap, si on souhaite accoucher, si on a peur (plus ou moins rationnel tout ça...) des vols, de la violence, je ne sais pas, moi, chacun fera son choix : oser (ou pas) franchir le pas du choix d'un pays plus ou moins "difficile" vu depuis nos pays d'Europe de l'Ouest.

Parfois il vaut mieux rester chez soi que signer pour 3 ans dans un pays qui nous fait peur (que cette peur soit fondée ou non). Non ?

Oui évidemment,
C'est juste que cela fait quelques années que je viens sur ce forum, et qu'il est parfois usant de répondre aux mêmes problématiques, surtout quand des messages vindicatifs viennent expliquer que la vie n'est pas juste, qu'entrer dans le réseau est impossible! Impossible oui, quand s'expatrier se limite à l'Espagne, le Portugal, le Canada! En fait non pas impossible, mais très très dur, voir de plus en plus dur! La concurrence est farouche sur tous les postes glamour! Moins sur les autres!
Alors construire son expatriation sur ses envies, c'est un énorme point positif, venir ensuite roumeguer que c'est pas cool,moins (même si on connait tous les tortures de l'attente et la déception souvent aubout du processus)! Et je ne parle pas pour toi, hein? ;-)

Tu es sûre que tu ne parles pas de moi ?
Je suis quand même un peu sybarite sur mes destinations de préférence mais il est vrai que je reste contente (bon, d'accord, parfois on râle !) en métropole plutôt que d'aller là où en ce moment de ma vie je ne me vois pas être.

Non, non promis je parle en général: avoir des destinations de rêve, c'est super, être conscient du peu de possibilités de l'obtenir, c'est bien aussi!!

Tiens un autre point, sans doute dépendant de l'âge de celui qui écrit: la réputation de l'école/du lycée pour leurs enfants. Ou quand l'expatriation se décide non seulement selon la part de rêve que vend la destination pour les adultes (parent enseignant), mais aussi sur la plus-value que la destination saura apporter aux enfants, sur leur (poursuite de) scolarité en particulier.

Camille B a écrit: Brésil, capitale :

Je cite un collègue : "Cette année, à Brasília, seulement des postes SV et parmi eux seulement un poste d'HG qui devrait vraiment se libérer, mais il y a déjà une TNR en poste... et il y a un autre vrai résident qui cherche à intégrer le lycée. Pour le poste de PE SV, il y a déjà 2 TNR sur place qu'il va falloir départager... Seul le poste d'Anglais a de vraies chances de devenir réellement vacant."

Je complète (Le "collègue", c'est moi !) : Les postes de Technologie et de SES pourraient aussi se libérer au gré du grand jeu des chaises musicales...

angelo imperiale a écrit:Mais, excusez moi.
Pour le moment, selon tous les messages postés, c'est mission impossible d'obtenir un poste de résident sans être un TNR.
Pourquoi l'AEFE, avant de poster la liste des postes vacants ou susceptible de l'être, ne demanderait-elle pas aux TNR s'ils ont l'intention de prendre le poste ou pas?
ça serait, au moins, plus respectueux pour tous les collègues qui s'acharnent à envoyer des dizaines de dossiers qui seront malheureusement classés sans suite.
Cela dit, qui ne tente rien n'a rien...

Depuis l'année dernière l'association gestionnaire du Lycée de Rio a décidé de ne plus recruter de "faux résidents" pour ne pas se mettre en porte-à-faux avec la loi brésilienne. Elle recrute donc de vrais résidents ou des TNR pour un an avant résidentialisation.

Bonsoir tout le monde !

Nouvelle sur le forum, je suis actuellement professeur des écoles à La Réunion ! Cette année, j'ai décidé de me lancer dans l'aventure. Je suis intéressée par les pays d'Amérique du Sud. Auriez-vous des petites infos sur les postes proposés ? Des TNR sur place ?

chenmawon a écrit:Salut,
Le problème pour l'avoir fait, c'est que l'idée de pays difficiles se construit souvent de France! J'ai vécu au Niger, Cameroun et Haïti, que l'on rangerait dans cette catégorie: les gens avec enfants en bas âge qui avaient osé franchir le pas ne le regrettaient jamais, ainsi que leurs enfants revus plus tard!! Il y a des précautions à prendre, des réflexes à adopter, mais souvent la vie avec des petits y est plus facile et plus douce qu'en France!
D'expérience, le hic ce sont plutôt les ados.....

Bonjour à tous !

Justement, je me posais la question : un pays difficile, c'est quoi ? C'est tellement subjectif et ça dépend de tellement de paramètres... Et je suis d'accord avec toi, c'est souvent plus facile pour les petits que pour les ados.

Ce n'est pas impossible de d'avoir un poste de résidente, j'en suis la preuve ! C'est mon 1er poste de résident PE cette année. Je n'avais aucune expérience à l'étranger auparavant et pas vraiment de plus-value sur mon CV. Ce n'était que le 2ème année que je faisais des voeux.
Je n'ai pas eu de poste au 1er mouvement, mais j'ai été recrutée "tardivement" dans un pays que l'on considère plutôt difficile vu d'Europe.

Alors oui, je n'ai eu que 3 mois pour me préparer, moi et ma petite famille à quitter le territoire français, c'est court et intense, mais au moins, on n'a pas le temps de se perdre en réflexions inutiles ! Mais je vous assure que chaque jour, je me dis que nous avons eu tellement raison d'avoir accepté ce changement. Nous avons gagné en qualité de vie, c'est indéniable et nous faisons des choses que nous n'aurions jamais eu l'occasion de faire si on était resté en France.

Bien évidemment, ce n'est pas toujours rose et la situation du pays n'est pas idyllique mais nous n'y sommes pas malheureux, bien au contraire !

chenmawon a écrit:Oui évidemment,
C'est juste que cela fait quelques années que je viens sur ce forum, et qu'il est parfois usant de répondre aux mêmes problématiques, surtout quand des messages vindicatifs viennent expliquer que la vie n'est pas juste, qu'entrer dans le réseau est impossible! Impossible oui, quand s'expatrier se limite à l'Espagne, le Portugal, le Canada! En fait non pas impossible, mais très très dur, voir de plus en plus dur! La concurrence est farouche sur tous les postes glamour! Moins sur les autres!
Alors construire son expatriation sur ses envies, c'est un énorme point positif, venir ensuite roumeguer que c'est pas cool,moins (même si on connait tous les tortures de l'attente et la déception souvent aubout du processus)! Et je ne parle pas pour toi, hein? ;-)

Voilà, on ne saurait mieux dire
J'ajoute également, que c'est plus "facile" pour des PE que pour des profs du secondaire, car il y a des postes de PE dans toutes les écoles AEFE/MLF, ce qui n'est pas le cas du secondaire (les petites écoles sont souvent au CNED pour le secondaire, donc pas de poste de résident dans le secondaire). Ainsi potentiellement, on peut décrocher plus facilement un poste de PE, même dans des pays moins qui "craignent du boudin" car il y en a tout simplement plus. J'ai souvent aussi l'impression qu'il y a des offres plus tardives pour les PE, jusqu'à mai juin, beaucoup moins à cette époque de l'année pour le secondaire.