Re: subjectivité de l'inspecteur.

Une inspection il y a dix ans. La même année, mon beau-père subit la dernière inspection de sa carrière dans une académie différente.
Nous posons tous deux la même question, chacun de notre côté, au sujet de l'enseignement de l'orthographe. Et nous obtenons deux réponses totalement opposées. Le Bien d'un côté de la limite départementale était le Mal de l'autre côté.

J'allais commenter, mais je vais respecter la demande de Thalia et me contenter de rester factuel...

Je me demande comment un livre de perles par les inspecteurs à propos des enseignants serait bien reçu...
Et ce n'est pas parce que, dans chaque corps, on peut tomber sur un zinzin ou quelqu'un avec qui ça ne passe pas, qu'il est justifié de parler de majorité de ci ou de ça.

LordSteven a écrit:

alanne a écrit:Bonjour Tesla,

deux choses à dire , tout d'abord , la tenue ,c'est très subjectif effectivement, et je vois que tu es une homme, mais moi, même en tant que femme, je n'ai jamais compris que certaines de mes congénères dans l'enceinte d'un établissement scolaire aient des tenues ultra courtes pires que certaines élèves ou encore des tenues avec le ventre visible. Je considère donc que la remarque concernant la tenue pourrait dans certains cas être pertinente.

En ce qui concerne , le revirement d'un inspecteur, c'est arrivé à un ami en techno, pour son stage dans l’académie de l'ouest il était génial il y avait tout, rien à redire ..... Bref un rapport ultra positif.
Puis en T1 changement d'académie, il tombe à la même période de son programme avec le même niveau. Alors Bingo ! Il refait exactement la même leçon et patatra ! Leçon idiote, jamais il aurait du être titularisé .....

Bref deux inspecteurs , deux académies , deux discours . :blague:

Exactement, alors la crédibilité des IPR me fait doucement sourire. Par ailleurs je m'interroge sur une chose: si les méthodes d'apprentissage d'antan sont nulles, alors nous devrions être disciplairement nuls également puisque nous les avons subies....

Oui, mais c'était soi-disant inégalitaire et discriminant.
C'est vrai que tous nuls, c'est égalitaire , effectivement , mieux, je sais pas, égalitaire, oui.

pogonophile a écrit:Je me demande comment un livre de perles par les inspecteurs à propos des enseignants serait bien reçu...
Et ce n'est pas parce que, dans chaque corps, on peut tomber sur un zinzin ou quelqu'un avec qui ça ne passe pas, qu'il est justifié de parler de majorité de ci ou de ça.

Ce recueil existe déjà, et dans chaque académie, nous en travaillons des feuillets en formation , il s'appelle " exemples de mauvaises pratiques enseignantes" et consiste en la présentation à un parterre de professeurs de séances réelles de collègues dont il faut assurer la critique collective et sans appel.
Effectivement, c'est plus ou moins bien reçu, mais nous nous remettons en question.

En passant sur "les méthodes d'antan", il n'est pas aberrant de changer de façon d'enseigner quand les générations changent... ou bien il faut imiter Aristote et vite !

Dire "ça a marché pour nous alors ne changeons rien", c'est oublier que pendant que nous réussissions (parce que d'une façon ou d'une autre, tous ceux qui sont devenus enseignants ont réussi) d'autres échouaient, et que, peut-être, quelque part, ils auraient pu être mieux accompagnés.

pogonophile a écrit:En passant sur "les méthodes d'antan", il n'est pas aberrant de changer de façon d'enseigner quand les générations changent... ou bien il faut imiter Aristote et vite !

Vous m'avez mal compris. Je ne disais pas qu'il ne fallait pas se remettre en question et innover, je m'interrogeais simplement sur le fait que certains veulent jeter aux orties des méthodes jugées absurdes et obsolètes. Or elles ne devaient pas être si absurdes que ça puisqu'elles ont formé des générations d'agrégés. Exemple: la version est jugée dans le secondaire totalement aberrante, c'est pourtant à mon sens un excellent moyen de réflexion. Mais il serait vain je vous l accorde de limiter l'enseignement d'une langue aujourd'hui à cela.

LordSteven a écrit:

pogonophile a écrit:En passant sur "les méthodes d'antan", il n'est pas aberrant de changer de façon d'enseigner quand les générations changent... ou bien il faut imiter Aristote et vite !

Vous m'avez mal compris. Je ne disais pas qu'il ne fallait pas se remettre en question et innover, je m'interrogeais simplement sur le fait que certains veulent jeter aux orties des méthodes jugées absurdes et obsolètes. Or elles ne devaient pas être si absurdes que ça puisqu'elles ont formé des générations d'agrégés. Exemple: la version est jugée dans le secondaire totalement aberrante, c'est pourtant à mon sens un excellent moyen de réflexion. Mais il serait vain je vous l accorde de limiter l'enseignement d'une langue aujourd'hui à cela.

Oh... Je ne savais pas. Pourtant il permet davantage de forcer la réflexion et de mettre face à la difficulté, non ? Pas moyen de s'en sortir avec des phrases sans aucun sens.

Rabelais a écrit:

pogonophile a écrit:Je me demande comment un livre de perles par les inspecteurs à propos des enseignants serait bien reçu...
Et ce n'est pas parce que, dans chaque corps, on peut tomber sur un zinzin ou quelqu'un avec qui ça ne passe pas, qu'il est justifié de parler de majorité de ci ou de ça.

Ce recueil existe déjà, et dans chaque académie, nous en travaillons des feuillets en formation , il s'appelle " exemples de mauvaises pratiques enseignantes" et consiste en la présentation à un parterre de professeurs de séances réelles de collègues dont il faut assurer la critique collective et sans appel.
Effectivement, c'est plus ou moins bien reçu, mais nous nous remettons en question.

C'est une réponse qui a le mérite d'être honnête. L'existence de ce recueil n'est pas étonnante, encore un livre "noir", puisque c'est ainsi qu'on les appelle, très maladroitement pour le moins. En revanche, je ne comprends pas comment on peut se remettre en question par la critique sans appel, en tirant à boulets "rouges" sur des collègues qui ignorent ce que l'on fait de leur travail.