Informations sur la rémunération

Reçu sur ma boîte mail académique cet après-midi :



A compter du 1er janvier 2018

Jour de carence pour congé de maladie ordinaire

Pour les personnels titulaires, les arrêts maladie donnent lieu à une journée non rémunérée (jour de carence).

Les modalités techniques de mise en œuvre ne sont pas encore définies et feront l'objet d'une communication ultérieure.

Hausse de la CSG

Elle se traduit par :

la suppression de la contribution solidarité (1% de la rémunération brute totale),
la hausse de la CSG (part déductible du montant imposable) de 1.7% : passage de 5.1% à 6.8%
la mise en place d'une indemnité compensatrice afin d'éviter une baisse de revenus.


Taux de pension civile

Le taux de pension civile (cotisations retraite des agents titulaires) passe de 10.29% à 10.56%.

Pour l’Ircantec (cotisations retraite des agents non titulaires enseignement public et privé), le taux applicable à la tranche A (fraction de salaire inférieure ou égale au plafond de la Sécurité sociale soit 3311€) reste à 2.80% et celui applicable à la tranche B à 6.95%.

Pour les personnels de l'enseignement privé (URCREP), le taux applicable tranche A (fraction de salaire inférieure ou égale au plafond de la Sécurité sociale soit 3311€) reste à 4% et celui applicable à la tranche B à 7.8%.

Smic horaire

Le nouveau montant horaire brut du Smic est porté à 9,88€ au 1er janvier 2018 (contre 9,76 € depuis le 1er janvier 2017).
Cela correspond à 1 498.50 € bruts mensuels sur la base de la durée légale de 35 heures hebdomadaires (contre 1 480 € bruts, précédemment).

Juste une petite remarque, qui a déjà été faite par ailleurs : la CSG n'augmente pas de 1,7 %, mais de 1,7 point. Si elle passe de 5,1% à 6,8%, ça représente une hausse de plus de 33%.

Merci pour ces informations, Colombane.

J'ai fait un copier/coller du message... je suppose que tout le monde l'a eu sur O-T..

Donc, pour les arrêts maladie, on attend les instructions. Et vu que le message est d'aujourd'hui, c'est qu'il n'y a pas encore de solution technique de trouvée ! sinon, ils n'auraient pas envoyé ce message.

et autre chose, ma chef m'a fait remarquer pour les arrêts liés aux affections de longue durée, il n'y avait pas de jour de carence.. or, comment savoir quand on est sensé ne recevoir que le volet 3 de l'arrêt ?

Il me semble qu'il y a un champ à cocher par le médecin (un peu en-dessous de l'endroit où on met son nom, adresse de l'employeur, etc) : arrêt en rapport avec une affection de longue durée : oui / non. Ce champ est visible même sur le volet trois, non ?

non, il n'y a que le rapport à la grossesse. Tout le reste est invisible.

Alors effectivement, ça va être très compliqué !

Ça plus le fait qu'il n'y a pas de deuxième jour de carence en cas de rechute dans les 48h suivant la reprise du travail :

Article 115 de la loi de finances a écrit:II. - Le I du présent article ne s'applique pas :
[…]
2° Au deuxième congé de maladie, lorsque la reprise du travail entre deux congés de maladie accordés au titre de la même cause n'a pas excédé 48 heures ;

Merci beaucoup Colombane pour ces informations précieuses.
Honte à moi , je suis déjà bien formatée EN au bout de tout juste une année: me voilà presque soulagée de lire que la hausse de CSG sera compensée (donc ni plus ni moins, hein, on est d'accord?), alors que pour les salariés du privé il y aura une augmentation du salaire.
Tout comme le fait qu'on n'ait finalement qu'une journée de carence au lieu de trois (ouf, on est très chanceux, youpi youpi) alors que pour les deux tiers des salariés du privé, il y a compensation. On en serait presqu'heureux....
Il semble que je m'imbibe aussi vite de ces raisonnements malsains qu'une éponge dans une bassine d'eau. Et je n'en suis pas fière.....  

Paleoprof a écrit:Merci beaucoup Colombane pour ces informations précieuses.
Honte à moi , je suis déjà bien formatée EN au bout de tout juste une année: me voilà presque soulagée de lire que la hausse de CSG sera compensée (donc ni plus ni moins, hein, on est d'accord?), alors que pour les salariés du privé il y aura une augmentation du salaire.
Tout comme le fait qu'on n'ait finalement qu'une journée de carence au lieu de trois (ouf, on est très chanceux, youpi youpi) alors que pour les deux tiers des salariés du privé, il y a compensation. On en serait presqu'heureux....
Il semble que je m'imbibe aussi vite de ces raisonnements malsains qu'une éponge dans une bassine d'eau. Et je n'en suis pas fière.....  

Pas tout à fait exact puisque la compensation est calculée sur les revenus de 2017! Donc si, comme moi, vous avez changé d'échelon en toute fin d'année (le 27/12 pour moi) ou si vous changez en 2018, vous perdez quelques euros chaque mois.

Il semblerait que la prime compensatrice soit recalculée dans un an sur les revenus 2018, mais ensuite elle restera fixe, donc à chaque changement d'échelon, on y perdra!

Barnafée la Patouille a écrit:

Pas tout à fait exact puisque la compensation est calculée sur les revenus de 2017! Donc si, comme moi, vous avez changé d'échelon en toute fin d'année (le 27/12 pour moi) ou si vous changez en 2018, vous perdez quelques euros chaque mois.

Il semblerait que la prime compensatrice soit recalculée dans un an sur les revenus 2018, mais ensuite elle restera fixe, donc à chaque changement d'échelon, on y perdra!

Et si on était à temps partiel (50%) en 2017, qu’on l’est encore en 2018 et qu’on repasse à temps plein en 2019 ? La perte sera fort importante, non ? J’ai du mal à y voir clair...

Oh bon sang, ben oui , évidemment, je me disais bien qu'on ne pouvait ne pas y perdre....!!!

Barnafée la Patouille a écrit:

Paleoprof a écrit:Merci beaucoup Colombane pour ces informations précieuses.
Honte à moi , je suis déjà bien formatée EN au bout de tout juste une année: me voilà presque soulagée de lire que la hausse de CSG sera compensée (donc ni plus ni moins, hein, on est d'accord?), alors que pour les salariés du privé il y aura une augmentation du salaire.
Tout comme le fait qu'on n'ait finalement qu'une journée de carence au lieu de trois (ouf, on est très chanceux, youpi youpi) alors que pour les deux tiers des salariés du privé, il y a compensation. On en serait presqu'heureux....
Il semble que je m'imbibe aussi vite de ces raisonnements malsains qu'une éponge dans une bassine d'eau. Et je n'en suis pas fière.....  

Pas tout à fait exact puisque la compensation est calculée sur les revenus de 2017! Donc si, comme moi, vous avez changé d'échelon en toute fin d'année (le 27/12 pour moi) ou si vous changez en 2018, vous perdez quelques euros chaque mois.

Il semblerait que la prime compensatrice soit recalculée dans un an sur les revenus 2018, mais ensuite elle restera fixe, donc à chaque changement d'échelon, on y perdra!

C'est ballot, j'ai changé d'échelon le 30 décembre !

Barnafée, existe-t-il un texte officiel quelque part pour nous indiquer le mode de calcul?

Il s'agit des revenus 2017 avec ou sans primes (demi prime d'entrée dans le métier) et autres heures supplémentaires ?
Navrée pour vous Barnafée et Fifi51. Moi c'était au 1er septembre 2017 suite à reclassement...

Waterlily a écrit:Barnafée, existe-t-il un texte officiel quelque part pour nous indiquer le mode de calcul?

J’ai trouvé ce document :
https://ufsecgt.fr/IMG/pdf/fiche_technique_csg.pdf

cocktail a écrit:

Waterlily a écrit:Barnafée, existe-t-il un texte officiel quelque part pour nous indiquer le mode de calcul?

J’ai trouvé ce document :
https://ufsecgt.fr/IMG/pdf/fiche_technique_csg.pdf

Le plus fou dans ce document c'est de voir qu'un agent de catégorie C à un indice à peine supérieur à un enseignant catégorie A gagne beaucoup plus:

Merci Cocktail, très instructif ce document. Quelques surprises en effet: où faut il s’inscrire pour l’indemnité Fonction Sujétion Expertise? Elle a l’air vraiment sympa cette prime.

N'importe quoi, il faut comparer ce qui est comparable.
Déjà, l'éducation nationale (enseignant) et un employé des services déconcentrés (Equipement)... un enseignant en tout début de carrière, et quelqu'un qui est arrivé presque au bout de la sienne au grade maximum (il y en a 3 en adjoint administratif)- Il a fallu combien d'années pour ce cet agent arrive à 410 ? et il n'y a plus grand chose derrière !

Les grilles ne progressent pas du tout à la même vitesse et les écarts entre indices sont également très différents.. Regardez l'évolution de chaque grille. Elle n'a rien à voir.

Quant à la prime... il y a des ministères plus généreux que d'autres. Je pourrai pleurer aussi ! Je suis en cat. B (EN) et j'ai 2 fois moins ... Celles des agents des Finances explose à côté ! Par contre, les heures supplémentaires pour les personnels administratifs n'existent pas. il n'y a AUCUN moyen d'avoir plus. pas d'HSA, d'HSE, d'IMP.... tu peux récupérer.... ou pas !

Vous avez la possibilité d'avoir des heures supp. Pas nous.

En effet le montant des primes varient selon les ministères. Mon beau père travaillait aux impôts et il a toujours était étonné de constater que les fonctionnaires de l'EN (avec lui je parle surtout des salaires et conditions des profs) n'avaient pas les mêmes avantages salariaux que les fonctionnaires du ministère dont il dependait.
De plus il trouve que pour un enseignant la carrière professionnelle n'est pas très variée (un prof reste prof ou alors il doit passer des concours pour changer de fonction)

angelo imperiale a écrit:En effet le montant des primes varient selon les ministères. Mon beau père travaillait aux impôts et il a toujours était étonné de constater que les fonctionnaires de l'EN (avec lui je parle surtout des salaires et conditions des profs) n'avaient pas les mêmes avantages salariaux que les fonctionnaires du ministère dont il dependait.
De plus il trouve que pour un enseignant la carrière professionnelle n'est pas très variée (un prof reste prof ou alors il doit passer des concours pour changer de fonction)

Oui c'est surprenant.
J'ai souvent dit que le jour où je serai ministre de l'Education nationale je :
1) - donnerais 8 jours de congé par an chaque collègue à prendre quand il veut en dehors des périodes de vacances scolaires, consécutifs ou pas, pour souffler/prendre un RDV médical notaire.../partir pour un long WE ou une semaine hors pris prohibitifs. Il suffirait de supprimer une semaine à Toussaint ou février et les élèves ne seraient en rien lésés.
2) - et ça me semble important, permettre à tous les collègues, tout en restant dans l'EN de faire autre chose qu'enseigner, il y a pas mal de possibilités : faire de la formation, de la documentation, exercer les fonctions de Perdir ou d'aide IPR... pendant quelques années sans que ce soit irréversible donc pouvoir revenir à l'enseignement après. Bon alors pas question de changer tous les ans non plus, d'autant plus qu'il faut se former, mais des périodes de 10/15 ans pourquoi pas. Beaucoup de collègues restent trop bloqués par des questions d'irréversibilité des nouvelles fonctions et de perte de poste alors ils s'encroutent en dépérissant. Après oui il y aurait un risque mais personne ne serait obligé, ce serait une possibilité.
Parce que se fader des concours à 45 ans ou plus quand on travaille à temps plein plus une famille à gérer ça devient vite rédhibitoire. Alors je sais que certains le font et je suis très admirative. Mais des passerelles ça serait pas mal non plus.

Tout à fait Daphné.
Les possibilités de carrière quand on est prof sont très limitées.
Surtout on ne peut pas faire marche arrière : un prof admis au concours de perdir et après avoir validé son stage change de corps. Il ne pourra plus enseigner ou alors il doit repasser le CAPES ou l'agrégation.

Je suis d'accord avec Daphné mais j'irai plus loin : je trouve anormal qu'un IPR soit totalement et surtout définitivement déchargé de cours. C'est facile de donner des leçons quand on est planqué derrière son ordi. Tous les 3 ans, retour 1 an dans le secondaire.

Tous les trois ans ça ferait beaucoup et lourd à gérer, il leur faudrait des priorités et vu le peu de postes offerts au mouvement... Par contre à intervalles réguliers pourquoi pas, c'est une évidence, sur des BMP c'est facile.

Daphné a écrit:Tous les trois ans ça ferait beaucoup et lourd à gérer, il leur faudrait des priorités et vu le peu de postes offerts au mouvement... Par contre à intervalles réguliers pourquoi pas, c'est une évidence, sur des BMP c'est facile.

En maths, français et autres matières disciplinaires, c'est facile de leur trouver un poste, vu le nombre de contractuels qui sont recrutés.