Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

Mais le Plan Mercredi révèle surtout les économies faites par l'Etat avec le retour à la semaine de 4 jours. Le fond de soutien de l'Etat aux communes était doté de 400 millions d'euros pour permettre un versement différencié selon les communes : 50 € par élève et par an et 90 € dans les communes pauvres (de la DSU). A cette aide directe de l'Etat s'ajoutait le soutien de la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) : 574 millions. Dans ces 574 millions, 250 étaient consacrées au paiement des 3 heures périscolaires.
On aperçoit immédiatement la bonne affaire qu'a été le retour aux 4 jours pour l'Etat. Avec 20% de communes en 4 jours et demi le ministère récupère plus de 300 millions et la CNAF environ 450. L'aide qui sera versée aux communes dans le cadre du plan mercredi ne devrait pas dépasser, quand le Plan sera à son maximum et si toutes les communes arrivent à se plier aux exigences de la Cnaf,  400 millions pris en charge par la CNAF et non directement par l'Etat.

The Goon a écrit:Rythmes : A l'assaut des 4 jours et demi à Paris

Une intersyndical regroupant le Snuipp, Fo, le Se Unsa, Sud, la Cgt et le Cnt, appelle à un rassemblement le 27 juin pour exiger le retour aux 4 jours. La même tactique a fait céder d'autres municipalités favorables à la semaine de 4 jours et demi comme Lille. Les souvenirs de 2013 refont surface.

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Le mépris de la municipalité parisienne et le lynchage par Le Monde des PE n'ont pas été oubliés effectivement.

RogerMartin a écrit:Ce n'est pas un hasard si le PS a perdu la région : beaucoup de PE et d'enseignants n'ont pas les moyens de se loger intra-muros...

"Quatre jours n'est pas mieux que quatre et demi, et quatre et demi n'est pas mieux que quatre", argue-t-il désormais, toujours au micro d'Europe 1. "Le village de montagne n'est pas dans la même situation que la ville de Paris. Il faut avoir, de temps en temps, un peu de pragmatisme sur ces sujets. Il y a des sujets qui méritent d'être homogènes sur le plan national, et puis il y a des sujets où il faut avoir de la souplesse locale", développe-t-il. Mais pour lui, "le problème n'est pas le rythme hebdomadaire mais le rythme annuel. C'est donc beaucoup plus le sujet des vacances [...] qui est en arrière-plan".

Les temps d’activités périscolaires vont donc être bel et bien supprimés, à la grande satisfaction de Jean-Claude Gaudin. Le maire de Marseille déplore une réforme qui « a coûté un pognon de fou à la ville de Marseille ». Selon les chiffres de la municipalité, la modeste somme de 25 millions d’euros a été avancée par la Ville pour mettre cette réforme en place. Alors que ces activités périscolaires s’arrêtent, une question vient donc à l’esprit : que va faire la mairie d’une telle somme ?
Rendre l’argent aux Marseillais ?

Martine Aubry était en faveur des semaines de quatre jours et demi… La semaine scolaire passera cependant à quatre jours : c’est ce qu’ont décidé 64 % des parents lillois en février 2018.

XIII a écrit:Magnifique, je suis pour un retour de la semaine à 4 jours, mais constater que se sont les parents qui font la pluie et le beau temps me désespère! Merci Peillon et les syndicats godillots d'avoir permis cela.

La réforme des rythmes scolaires avait-elle créé beaucoup d’emplois ?
Elle avait surtout permis de rendre les emplois moins précaires.

Ainsi, selon les demandes formulées par les mairies et conformément aux votes des conseils d’école, seules quatre communes conserveront, à la rentrée prochaine, une organisation du temps scolaire sur neuf demi-journées : Attenschwiller, Michelbach-le-haut, Kunheim et Munster. Toutes les autres ont choisi de reprendre le rythme des quatre jours, soit la quasi-totalité d’entre elles, contre environ la moitié en septembre 2017.

Mais à l’Hôtel de Ville, le débat semble déjà tranché. « On ne reviendra pas sur les rythmes car ce n’est pas une demande des parents, assure un porte-parole. On ne va pas leur imposer de chambouler leur organisation en revenant sur un dispositif reconnu partout comme très qualitatif, y compris par le ministère. »

La journée des assises scolaires de Châlons avait lieu le 16 juin. Il s’agissait de présenter sept scénarios de rythme scolaire : qu’il s’agisse de 4 jours et demi d’école ou quatre jours. Les Châlonnais voteront en octobre, le conseil municipal prendra acte de la décision et les conseils d’école se positionneront.

Neuf villes de Seine-Saint-Denis sur dix ont choisi de revenir à la semaine de quatre jours en supprimant la demi-journée d’école du mercredi ou du samedi.

Seules 4 villes, soit à peine 10 % de la population scolaire du département, ont décidé de poursuivre sur le rythme de 4 jours et demi, avec école le mercredi matin : Pantin, Bondy, Le Pré-Saint-Gervais et Romainville.

Grâce au retour à la semaine de quatre jours, les associations et clubs sportifs vont bénéficier d’une demi-journée supplémentaire pour proposer des cours aux enfants. Au centre équestre départemental Georges-Valbon, à La Courneuve, la fréquentation avait baissé après le passage à la semaine de 4 jours et demi, en 2013.

Le conseil départemental de l'Education nationale (CDEN) a validé ce mardi soir les nouveaux rythmes scolaires qui s'appliqueront dès septembre, dans les écoles corréziennes. 66 % des élèves, scolarisés dans 101 communes, iront à l'école quatre jours par semaine. Parmi elles, 24 ont déjà appliqué ce rythme cette année. Brive fait partie des communes qui adopteront les 4 jours d'école.
71 communes appliqueront les quatre jours et demi dont 13 avec des modifications d'horaires. Cela représente 34 % des écoliers de Corrèze, dont ceux de Tulle et Ussel.
Une seule commune, Meymac, a choisi un rythme mixe, faisant cohabiter les deux rythmes scolaires : quatre jours et demi pour l'école élementaire et quatre jours pour l'école primaire.

The Goon a écrit:Une seule commune, Meymac, a choisi un rythme mixe, faisant cohabiter les deux rythmes scolaires : quatre jours et demi pour l'école élementaire et quatre jours pour l'école primaire.

La décision du maintien à quatre jours et demi, qui a été adoptée en commission générale du 19 mars (2 voix contre et 2 abstentions), n’a pas été digérée par l’opposant qui se faisait l’écho d’une délégation d’enseignants et de parents d’élèves qui souhaitent le retour à la semaine de quatre jours.
« Vous aviez laissé entendre qu’une concertation aurait lieu sur l’organisation des TAP. Or, le 5 juin vous avez annoncé le maintien de l’organisation actuelle à la rentrée. Ce qui a provoqué la colère des enseignants qui sont sortis de la réunion. Et l’article de La Nouvelle République n’a pas arrangé les choses avec les propos de l’adjoint Jean-Marc Pichon (NR du 12 juin) », a signifié l’opposant.
En outre, ce dernier a rejeté l’argument qui est « de vouloir maintenir l’emploi des animateurs au détriment de l’intérêt des enfants ». Votre choix est plutôt financier », a-t-il lancé au maire.

Sur les 307 communes avec école, 61 avaient opté pour la semaine de quatre jours en 2017. Elles seront 159 à les imiter à la rentrée. Soit 71,66 % des communes du Puy-de-Dôme qui tournent le dos à la réforme de 2013. "Ce n'est pas un ras-de-marée", analyse l'inspecteur d'académie, Philippe Tiquet : 46 % des élèves conservent les cinq journées de classe.

Le temps scolaire s’organise autour de quatre journées d’école : les lundis, mardis, jeudis et vendredis avec des matinées plus longues (3h30) que les après-midis (2h30).

Les élus ont validé à l’unanimité le retour à la semaine scolaire à quatre jours pour la rentrée 2018 : « La municipalité n’a pas voulu décider dans la précipitation. Un sondage a été réalisé en décembre 2017 auprès des familles, favorables à 80 % et les conseils des écoles se sont prononcés pour », a détaillé Catherine Chesnet Labergère, adjointe au maire en charge de l’éducation.

Les conseils d’école se sont prononcés favorables à 93% sur l’organisation suivante :

L'accueil des enfants se fera les lundis, mardis, jeudis et vendredis matins, à 7 heures 50. Puis auront lieu les cours de 8 heures à 11 heures 30. La pause méridienne se déroulera désormais de 11 heures 30 à 13 heures. Les élèves reprendront les cours à 13 heures et quitteront l'école à 15 heures 30.

The Goon a écrit:Semaine de quatre jours dans le Puy-de-Dôme : un élève sur deux n'aura plus classe le mercredi

Sur les 307 communes avec école, 61 avaient opté pour la semaine de quatre jours en 2017. Elles seront 159 à les imiter à la rentrée. Soit 71,66 % des communes du Puy-de-Dôme qui tournent le dos à la réforme de 2013. "Ce n'est pas un ras-de-marée", analyse l'inspecteur d'académie, Philippe Tiquet : 46 % des élèves conservent les cinq journées de classe.

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Si quand même.

Sur les 180 communes de l’Essonne qui comptent une école sur son territoire, 176 ont demandé une dérogation pour un retour en arrière à l’Education nationale.

Les représentants ont consulté les parents qui se sont prononcés pour un retour à 4 jours.
Le conseil municipal de Cardeilhac a délibéré pour le maintien à 4 jours et demi, mais le dernier bulletin municipal indiquait le refus du DASEN qui a changé de position depuis.
Interloqués, les parents se sont adressés au DASEN qui leur a répondu le 24 mai dernier. Le directeur académique fait part des difficultés du département d'assurer le transport scolaire au regard des horaires proposés et indique «à défaut de projet horaire conjoint entre la commune et le conseil d'école et au regard de l'impossibilité d'assurer la desserte par les transports scolaires, le pré requis exigé par la réglementation faisait défaut.»

Dans le département, 31 villes (sur 36) ont décidé d’abandonner les 4,5 jours.

Sur la question du passage à la semaine de quatre jours, les parents d’élèves se sont déclarés favorables, à la majorité. Les conseils d’école de chaque établissement se sont ensuite positionnés sur le retour à la semaine à quatre jours.

À la rentrée de janvier 2018, toutes les communes de l'île n'avaient pas encore mis en place la réforme qui prévoit le retour à la semaine de quatre jours pour les écoliers. Sept communes (Saint-Paul, le Port, La Possession, Saint-Denis, Saint-Benoît, Sainte-Rose, Saint-Joseph), avaient conservé la semaine de 4,5 jours. Pour cette rentrée scolaire 2018, toutes les communes passeront à la semaine de quatre jours.