- PlutarqueNiveau 10
Monsieur B., un chargé de travaux dirigés de l’Université Paris II Panthéon-Assas, a été renvoyé après avoir été accusé par une soixantaine d’étudiantes de comportements insistants et inappropriés à leur égard. Le chargé de travaux dirigés âgé de 27 ans en poste depuis 3 ans aurait eu des relations sexuelles avec une dizaine d’entre elles.
Parmi les étudiantes s’étant plaintes à l’administration, certaines ont cédé aux avances insistantes du professeur. Un comportement lié notamment à la peur d’être moins bien notées par le chargé de TD si elles refusaient de lui parler, selon une enseignante connaisseuse des études de droit citée par Le Parisien :
"Dans un cursus aussi compétitif, un point peut être décisif pour la suite de ses études. Je comprends que dans ces conditions, une jeune fille de 18 ans hésite à envoyer balader le prof."
https://www.bfmtv.com/societe/paris-un-prof-de-droit-d-assas-licencie-apres-avoir-fait-des-avances-a-plus-de-60-etudiantes-1676557.html
https://www.lci.fr/justice/paris-soupconne-de-harcelement-sexuel-sur-69-etudiantes-un-prof-vire-de-l-universite-pantheon-assas-2118883.html
http://www.leparisien.fr/societe/dispo-ce-soir-un-enseignant-de-la-fac-d-assas-vire-apres-ses-messages-a-des-etudiantes-19-04-2019-8056515.php
https://www.lepoint.fr/faits-divers/assas-un-enseignant-renvoye-apres-des-messages-deplaces-a-des-etudiantes-19-04-2019-2308586_2627.php
https://etudiant.lefigaro.fr/article/assas-les-temoignages-effarants-d-etudiantes-harcelees-par-un-professeur-predateur_1bde7c20-62bc-11e9-a94d-14edf702530a/
- HannibalHabitué du forum
Bref en licence un licencieux est licencié.
(Silence).
(Silence).
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"Quand la pierre tombe sur l'oeuf, malheur à l'oeuf.
Quand l'oeuf tombe sur la pierre, malheur à l'oeuf." (proverbe)
- roxanneOracle
Ça me rappelle un post ici d’une neo qui racontait ce genre de choses à propos d’un ami à elle chargé de cours. C’est peut-être le même.
- FarjonJe viens de m'inscrire !
Il y toujours eu des chargés de TD ( quelques uns) qui faisaient des avances aux étudiantes, mais cela ne se disait pas.
Maintenant « Mee too » est passé par là.
Maintenant « Mee too » est passé par là.
- kioupsPBTHabitué du forum
Il y a "faire des avances" et "faire du chantage".
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- Spoiler:
- 2004-2005 : stagiaire en lycée (seconde)
2005-2006 : stagiaire (again !) en collège (4ème)
2006-2008 : TZR en collège à l'année (5-4-3 PP 5ème puis 6-5)
2008-2011 : collège 1 (6-5-3, PP 6ème puis 5ème)
2011-2012 : collèges 2 et 3 (6-4, PP 6ème)
2012-2017 : collège 2 (un peu de tout, PP 6ème)
2017 : agreg interne
2017-2018 : lycée 1 (1S, 1STI2D, seconde)
2018-2019 : lycée 1 (1S, TS, TSTI2D, PP 1S et TS)
- DanskaOracle
Et encore heureux.
"Faire des avances" semble ici être un bel euphémisme.
"Faire des avances" semble ici être un bel euphémisme.
- User17095Érudit
"faire des avances" quand on est en position d'autorité, c'est "faire du chantage"...
- MathadorEmpereur
Les accusations portées dans l'article du Figaro sont accablantes. Espérons que la justice aura l'occasion d'y répondre par un procès équitable.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- LadKlimaHabitué du forum
Pogosophiste.pogonophile a écrit:"faire des avances" quand on est en position d'autorité, c'est "faire du chantage"...
- DeliaEsprit éclairé
L'an dernier, Causette avait consacré quatre ou cinq pages à la question du harcèlement des étudiantes par les professeurs.
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- PlutarqueNiveau 10
Notons qu'un chargé de TD de 27 ans qui a cette charge depuis 3 ans a de très fortes chances d'être un doctorant-moniteur, donc quelque part encore un étudiant.
- piescoModérateur
Pas pendant son TD.
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Nos han quitado tanto, nos quitaron el miedo.
https://www.youtube.com/watch?v=oeU7rb-dBow&t=277s
- DeliaEsprit éclairé
Etre étudiant, cela l'autorise à faire des avances insistantes ?
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- PlutarqueNiveau 10
Attention à ne pas me faire dire ce que je n'ai pas dit.
Je donne un point de réflexion supplémentaire, que je modère bien en précisant qu'il est quelque part un étudiant.
De plus, ceux qui pensent qu'un doctorant-moniteur ou ATER a un grand pouvoir dans son département n'ont probablement jamais mis les pieds dans l'enseignement supérieur.
Je donne un point de réflexion supplémentaire, que je modère bien en précisant qu'il est quelque part un étudiant.
De plus, ceux qui pensent qu'un doctorant-moniteur ou ATER a un grand pouvoir dans son département n'ont probablement jamais mis les pieds dans l'enseignement supérieur.
- PlutarqueNiveau 10
piesco a écrit:Pas pendant son TD.
Pour être parfaitement transparent, je vais vous donner mon point de vue sur cette histoire.
Si l'on exclut l'histoire des MST développée par un seul des 5 journaux (qui elle serait profondément choquante si elle était avérée) et que, conformément à ce qui est dit dans les articles, il semblerait que jamais ce chargé de TD n'ait abusé ouvertement de son statut par la menace, directement ou indirectement, alors on reste dans le cadre de relations sexuelles entre adultes consentants, pour ce qui est des relations sexuelles.
Concernant le harcèlement sexuel, seule la justice peut trancher. S'il est avéré que suite à un refus, le chargé de TD a persisté avec ses messages, alors oui c'est du harcèlement sexuel et il doit être condamné. Si par contre, il s'est contenté de "partir à la chasse" (quelle triste expression d'ailleurs) et n'a pas insisté en cas de refus, je ne vois pas ce que l'on peut lui reprocher autrement qu'une faute morale. Et encore, cette faute morale est atténuée par le faible différentiel d'âge.
Désolé pour la comparaison, mais un homme qui rentre dans un bar et qui tente sa chance avec 69 filles sans insister suite à un refus, peut tout à fait être qualifié de "chasseur", pourtant personne n'aura l'idée de le condamner, même moralement.
Une grande partie des relations amoureuses débute dans la sphère professionnelle, personne ne le niera, y compris entre personnes liées par un lien d'autorité, sans que personne n'y trouve rien à redire. Ce probable doctorant est sans doute allé trop loin, et sa méthode d'approche massive sur les réseaux sociaux n'est pas très ragoûtante. Mais le licenciement ainsi qu'être jeté en pâture dans 5 journaux nationaux (sous couvert d'anonymat, mais imaginez le scandale pour ceux qui savent !), c'est complètement disproportionné.
Si toutefois l'histoire des MST est avérée ou si le harcèlement sexuel est avéré, je serai le premier à appeler à la condamnation. Mais la seule histoire d'un doctorant qui tente sa chance avec des étudiantes dans les limites de l'acceptable ne me semble pas justifier une mise à mort.
- pseudo-intelloSage
Plutarque a écrit:De plus, ceux qui pensent qu'un doctorant-moniteur ou ATER a un grand pouvoir dans son département n'ont probablement jamais mis les pieds dans l'enseignement supérieur.
Les élève ne s'en rendent pas forcément compte.
Ceci dit, tu as raison : c'est à la justice de trancher.
Je ne suis pas très optimiste sur le sujet, cependant, car je vois mal un journal avoir inventé de toutes pièces l'histoire de la MST. Et puis la position d'autorité peut tout de même modifier certaines chose. Mais bon. On n'en sait rien, on n'y était pas. Et il se murmure que même à l'Elysée...
- liliepingouinÉrudit
Plutarque a écrit:
Pour être parfaitement transparent, je vais vous donner mon point de vue sur cette histoire.
Si l'on exclut l'histoire des MST développée par un seul des 5 journaux (qui elle serait profondément choquante si elle était avérée) et que, conformément à ce qui est dit dans les articles, il semblerait que jamais ce chargé de TD n'ait abusé ouvertement de son statut par la menace, directement ou indirectement, alors on reste dans le cadre de relations sexuelles entre adultes consentants, pour ce qui est des relations sexuelles.
Oui, légalement les étudiantes sont majeures, mais ce sont de toutes jeunes femmes. De plus, le chargé de TD est en position d'autorité, en tant que professeur. Peu importe si ce type est aussi doctorant, c'est lui qui est chargé de cours, investi d'une autorité et d'une aura. Ce n'est pas la même chose de dire à un égal, "non merci je ne suis pas intéressée" que de le dire à un professeur quand on a tout juste 18 ou 19 ans.
De plus, pour celles qui n'auront pas osé dire non, c'est terrible de s'entendre dire "tu étais une adulte consentante", alors que si elles avaient eu simplement un an de moins, on les aurait soutenues en criant au détournement de mineur. C'est un peu facile de dire à une jeune fille qu'elle n'avait qu'à se défendre. Elle n'a pas normalement à devoir se défendre d'un professeur, qui est là au contraire pour l'aider à avancer!
Plutarque a écrit:
Concernant le harcèlement sexuel, seule la justice peut trancher. S'il est avéré que suite à un refus, le chargé de TD a persisté avec ses messages, alors oui c'est du harcèlement sexuel et il doit être condamné. Si par contre, il s'est contenté de "partir à la chasse" (quelle triste expression d'ailleurs) et n'a pas insisté en cas de refus, je ne vois pas ce que l'on peut lui reprocher autrement qu'une faute morale. Et encore, cette faute morale est atténuée par le faible différentiel d'âge.
Mais quelle drôle de position! Enquiquiner des filles de son âge serait moins grave que des filles beaucoup plus jeunes? Crois-tu qu'il y ait moins de préjudice à s'être fait avoir par une personne de son âge qu'une personne de vingt ans de plus? Je suis assez choquée par ta position là... On ne parle évidemment pas du cas où un chargé de TD, au cours de conversations, dans un café ou ailleurs, se rapproche d'un(e) étudiant(e), et qu'une attirance se crée, ce qui n'a rien de répréhensible (et qu'il y ait écart d'âge ou pas je ne vois pas trop ce que ça change). On parle bien d'un type qui profitait de sa position pour contacter le plus d'étudiantes possibles, qui récupérait leurs coordonnées pour leur envoyer des messages.
Il faut se mettre un peu à la place des étudiantes: même un premier message est une faute professionnelle. Que crois-tu que va ressentir une étudiante qui reçoit pareil message de son prof? Crois-tu qu'il suffit de dire "non je ne suis pas intéressée" et qu'après on n'y pense plus? Les étudiantes, comme les étudiants d'ailleurs, ont le droit de se sentir en sécurité moralement et de pouvoir étudier en toute sérénité. Or un(e) étudiant(e) qui reçoit pareil message va y penser et y repenser, se demander ce qui va se passer ensuite, et même s'il/elle n'en reçoit jamais d'autre il/elle se sentira toujours un peu mal à l'aise en cours, aura de l'appréhension avant d'y aller, aura peur de croiser le prof dans un couloir... Quant à celles qui ont eu une relation avec lui, il y a hélas de grands risques qu'elles aient développé un sentiment de honte en se rendant compte qu'elles se sont fait avoir, et comment auraient-elles pu continuer à étudier en toute sérénité avec ce professeur?
Peut-être ne s'agit-il pas de harcèlement au regard de la justice, mais c'est une faute professionnelle grave, que le type ait 25 ans ou qu'il en ait 50!!!!!
Plutarque a écrit:
Désolé pour la comparaison, mais un homme qui rentre dans un bar et qui tente sa chance avec 69 filles sans insister suite à un refus, peut tout à fait être qualifié de "chasseur", pourtant personne n'aura l'idée de le condamner, même moralement.
Légalement il n'y a rien de répréhensible, mais moralement ça se discute. Si ce genre de situation se répète trop souvent, les filles, ou au moins une partie d'entre elles, finissent pas ne plus aller dans les bars pour ne pas se faire embêter et en viennent à s'auto-exclure de l'espace public. Or justement, il se trouve que c'est souvent la réalité, et que les femmes ne se sentent pas aussi à l'aise dans l'espace public que les hommes...
Plutarque a écrit:
Une grande partie des relations amoureuses débute dans la sphère professionnelle, personne ne le niera, y compris entre personnes liées par un lien d'autorité, sans que personne n'y trouve rien à redire. Ce probable doctorant est sans doute allé trop loin, et sa méthode d'approche massive sur les réseaux sociaux n'est pas très ragoûtante. Mais le licenciement ainsi qu'être jeté en pâture dans 5 journaux nationaux (sous couvert d'anonymat, mais imaginez le scandale pour ceux qui savent !), c'est complètement disproportionné.
Je trouve au contraire que le licenciement est amplement mérité. J'ai l'impression que tu ne te rends pas bien compte de ce que ces étudiantes ont pu subir, que tu ne te rends pas bien compte que cela peut finir par envahir tout leur quotidien, leur gâcher leurs études. Encore une fois il ne suffit pas de répondre "non merci" à son prof pour ne plus y penser. Il ne s'agit pas ici d'une relation amoureuse qui se construit entre deux personnes qui se côtoient, mais d'un homme qui cherche des relations sexuelles en faisant croire à chaque fille qu'elle est spéciale alors qu'il envoie les mêmes messages à des dizaines d'autres. Il n'y a pas d'amour là-dedans, et le contrat n'est pas clair au départ. Il n'est pas allé dire aux filles : "ça te dit que je t'inscrive sur mon tableau de chasse?"
La publication de ces faits peut aider les étudiants ou étudiantes victimes de faits similaires ailleurs à parler, parce que non, ces faits ne sont pas du tout normaux. De même, cela peut réfréner les ardeurs d'autres chargés de TD ou professeurs qui pourraient penser que leur position leur donne le droit d'en profiter.
Maintenant, dans cette fac, la parole est libérée et les victimes peuvent en parler entre elles, se soutenir, mais au départ, quand chacune a reçu un message, elle était toute seule, toute seule pour gérer une situation délicate sur laquelle il n'est pas du tout évident de se confier.
Plutarque a écrit:
Si toutefois l'histoire des MST est avérée ou si le harcèlement sexuel est avéré, je serai le premier à appeler à la condamnation. Mais la seule histoire d'un doctorant qui tente sa chance avec des étudiantes dans les limites de l'acceptable ne me semble pas justifier une mise à mort.
Il n'y a pas que les préjudices physiques qui comptent. Démarrer sa vie amoureuse et sexuelle en se retrouvant proie d'un professeur, ce n'est pas anodin. Ce n'est pas du tout normal qu'un chargé de TD se dise "chouette chouette je vais avoir plein d'occasions de tenter ma chance grâce à ma position".
Quand à la "mise à mort", il ne faut pas exagérer. Personne ne va aller l'égorger. Mise à mort de sa carrière? Peut-être. Mais étant donné le mal qu'il a fait en étant simple chargé de TD, il valait mieux le rappeler à l'ordre tout de suite, qu'attendre qu'il soit dépositaire d'une autorité plus importante encore. Visiblement, il n'a aucune déontologie, alors je ne vais pas pleurer sur sa carrière.
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Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
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Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- ErgoModérateur
Peu importe le pouvoir qu'il (n')a (pas) dans son département.
À l'arrivée, c'est lui qui note et dans sa classe, il est enseignant face à des étudiants (qui, en plus, ont quand même rarement en tête le statut des uns et des autres, même quand ils voient la différence d'âge). Qu'ils aient quatre, six ou trente ans d'écart n'y change rien.
À l'arrivée, c'est lui qui note et dans sa classe, il est enseignant face à des étudiants (qui, en plus, ont quand même rarement en tête le statut des uns et des autres, même quand ils voient la différence d'âge). Qu'ils aient quatre, six ou trente ans d'écart n'y change rien.
Oui mais #metoo à l'université, je n'ai pas trouvé que ça ait fait grand bruit.Farjon a écrit:Il y toujours eu des chargés de TD ( quelques uns) qui faisaient des avances aux étudiantes, mais cela ne se disait pas.
Maintenant « Mee too » est passé par là.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- BabaretteDoyen
21.04.2019
L'article dit que c'est "insistant". Ça s'appelle donc du harcèlement sexuel. Harcèlement sexuel sur soixante personnes.
A moins que ça ne soit une cabale destinée à détruire quelqu'un qui note trop sévèrement et orchestrée par des étudiants tordus, je dirais que je me contrefiche que sa carrière soit détruite.
Danska a écrit:Et encore heureux.
"Faire des avances" semble ici être un bel euphémisme.
L'article dit que c'est "insistant". Ça s'appelle donc du harcèlement sexuel. Harcèlement sexuel sur soixante personnes.
A moins que ça ne soit une cabale destinée à détruire quelqu'un qui note trop sévèrement et orchestrée par des étudiants tordus, je dirais que je me contrefiche que sa carrière soit détruite.
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“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
C'est quoi cette histoire de MST ? Prenait-il un malin plaisir à semer la chaude-pisse en même temps que sa petite graine ?
- ShajarVénérable
L'un des articles indique qu'il a l'hépatite B et qu'il a expressément demandé des rapports non protégés. Si cela s'avérait, ce serait plus que du harcèlement, ça virerait au franchement très glauque.LaMaisonQuiRendFou a écrit:C'est quoi cette histoire de MST ? Prenait-il un malin plaisir à semer la chaude-pisse en même temps que sa petite graine ?
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Shajar a écrit:L'un des articles indique qu'il a l'hépatite B et qu'il a expressément demandé des rapports non protégés. Si cela s'avérait, ce serait plus que du harcèlement, ça virerait au franchement très glauque.LaMaisonQuiRendFou a écrit:C'est quoi cette histoire de MST ? Prenait-il un malin plaisir à semer la chaude-pisse en même temps que sa petite graine ?
Quel homme charmant, doux et attentionné. Il laisse son petit cadeau en partant...
Bien glauque si c'est vrai...
- Thalia de GMédiateur
Plus que du très glauque, du criminel. Pauvres étudiantes.Shajar a écrit:L'un des articles indique qu'il a l'hépatite B et qu'il a expressément demandé des rapports non protégés. Si cela s'avérait, ce serait plus que du harcèlement, ça virerait au franchement très glauque.LaMaisonQuiRendFou a écrit:C'est quoi cette histoire de MST ? Prenait-il un malin plaisir à semer la chaude-pisse en même temps que sa petite graine ?
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- PlutarqueNiveau 10
@liliepingouin : bien qu'en désaccord sur une bonne partie du fond de ton message, je reconnais qu'il m'a amené à réfléchir. Clairement, on n'a pas tous le même ressenti sur ce genre d'affaires épineuses (souvent une opposition homme/femme, mais pas toujours), mais ton message m'invite à mieux prendre en compte la psychologie des étudiantes victimes de ce chargé de TD, alors que j'avais tendance à ne seulement regarder les faits objectifs. Et oui, je suis parfaitement d'accord sur ce point, c'est pas génial de commencer sa vie amoureuse et sexuelle par ce genre d'histoire. Quelque part, tu m'as convaincu que le licenciement est mérité. Par contre, je reste sur la position que la mise en pâture dans la presse nationale est démesuré.
Merci @liliepingouin pour ton message
Merci @liliepingouin pour ton message
- MathadorEmpereur
Ce qui n'est pas la qualification juridique appropriée (le détournement de mineur correspond à la soustraction du mineur de l'autorité parentale, ce qui est peu probable dans ce cadre). La possibilité de qualification pénale n'est automatique que si l'autre protagoniste a moins de 15 ans (art. 227-25 du Code pénal). Si ce dernier a entre 15 et 18 ans, c'est l'article 227-27 du Code pénal qui peut s'appliquer mais le dernier alinéa de cet article demande d'établir que la personne incriminée « abuse de l'autorité que lui confèrent ses fonctions ».liliepingouin a écrit:De plus, pour celles qui n'auront pas osé dire non, c'est terrible de s'entendre dire "tu étais une adulte consentante", alors que si elles avaient eu simplement un an de moins, on les aurait soutenues en criant au détournement de mineur. C'est un peu facile de dire à une jeune fille qu'elle n'avait qu'à se défendre. Elle n'a pas normalement à devoir se défendre d'un professeur, qui est là au contraire pour l'aider à avancer!
Bien sûr je ne parle ici que de l'aspect pénal, pas de l'aspect déontologique…
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Un instituteur sanctionné après avoir fait étudier des passages de la Bible à ses élèves
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