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- rojarosaNiveau 1
Holà! j'ai appris que certains enseignants avaient été cdisé dans l'éducation nationale. mais seulement je ne comprends pas pourquoi le poste du contractuel en cdi n'est pas disponible à la mutation. Le prof en cdi occupe-t-il un poste définitif dans l'éducation nationale alors qu'il y a des titulaires qui pourraient bénéficier de son poste? ça me paraît bizarre
- choup78Habitué du forum
La cdisation n'existe plus je crois, mais à l'époque c'était une sorte de titularisation mais sur l'échelle de rémunération des contractuels.
Perso ça ne me choque pas qu'ils soient ''titulaires'' de leur poste puiqu'en CDI.
Perso ça ne me choque pas qu'ils soient ''titulaires'' de leur poste puiqu'en CDI.
- YiyhaalaNiveau 6
Bonjour,
La cdisation existe toujours, au bout de 6 ans sans interruption de plus de 4 mois.
Concernant l'occupation de poste titulaire, cela dépend majoritairement du bon vouloir des chefs d'établissement qui bloquent les postes. Ainsi, ils n'apparaissent pas vacants aux mouvements. Il arrive parfois que le poste soit bloqué pour des contractuels en cdd.
La cdisation existe toujours, au bout de 6 ans sans interruption de plus de 4 mois.
Concernant l'occupation de poste titulaire, cela dépend majoritairement du bon vouloir des chefs d'établissement qui bloquent les postes. Ainsi, ils n'apparaissent pas vacants aux mouvements. Il arrive parfois que le poste soit bloqué pour des contractuels en cdd.
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Apart from the known and the unknown what else is there?
- rojarosaNiveau 1
Yiyhaala a écrit:Bonjour,
La cdisation existe toujours, au bout de 6 ans sans interruption de plus de 4 mois.
Concernant l'occupation de poste titulaire, cela dépend majoritairement du bon vouloir des chefs d'établissement qui bloquent les postes. Ainsi, ils n'apparaissent pas vacants aux mouvements. Il arrive parfois que le poste soit bloqué pour des contractuels en cdd.
d'accord. Je suis tout de même sidéré que des postes soient occupés par des contractuels alors qu'ils pourraient être libéré pour des titulaires qui se sont cassé la tête à avoir un concours. :decu:
- gnafron2004Grand sage
Souvent ce sont des postes peu stables, qui risquent de sauter d'une année sur l'autre...
- scot69Modérateur
Notre CDE avait essayé de faire ça pour bloquer des CDIsés, sauf qu'il y avait trop de titulaires sans poste dans l'académie, et certains connaissaient ses petits arrangements, on a donc eu des changements soudains le 1er septembre!
- rojarosaNiveau 1
sauf que ces "petits arrangements" ne me semblent pas très légal... j'ai cru comprendre que ces collègues cédéisés avaient certains privilèges au même titre que les titulaires: choix des niveaux, obtention de salle attitrées entre autre. le pire c'est qu'ils prennent les postes de personnes ayant obtenu un concours. c dégueulasse
- scot69Modérateur
Le statut de CDIsé est très flou: en gros, tu es prioritaire sur les autres maîtres aux mais tu n'es pas titulaire de ton poste pour autant: tu restes sur un siège éjectable. Et l'autre souci, il commence à y en avoir trop! Donc dans la mesure où c'est un CDI, tu restes licenciable.
Mais cela dit, les petits arrangements ne datent pas d'hier, j'ai déjà vu des CDE garder des maîtres aux (même pas CDIsés) au détriment de titulaires, certifiés...
Mais cela dit, les petits arrangements ne datent pas d'hier, j'ai déjà vu des CDE garder des maîtres aux (même pas CDIsés) au détriment de titulaires, certifiés...
- atemwendeNiveau 3
Je le trouverais aussi choquant si des personnes ayant travaillé pendant des années pour l’éducation nationale faisant le même boulot que des titulaires n’avaient pas droit à un degré de sécurité de salaire et de travail, seulement parce qu’ils n’avaient pas un concours. Certains sont contractuels parce qu’ils ne peuvent pas passer le concours (des étrangers hors UE). Ce n’est pas les contractuels qui décident de cela, mais l’administration.
- rojarosaNiveau 1
atemwende a écrit:Je le trouverais aussi choquant si des personnes ayant travaillé pendant des années pour l’éducation nationale faisant le même boulot que des titulaires n’avaient pas droit à un degré de sécurité de salaire et de travail, seulement parce qu’ils n’avaient pas un concours. Certains sont contractuels parce qu’ils ne peuvent pas passer le concours (des étrangers hors UE). Ce n’est pas les contractuels qui décident de cela, mais l’administration.
Et bien passer un concours avec toutes les contraintes que cela implique doit théoriquement garantir une sécurité de l'emploi pour le titulaire. Donc, si un contractuel en CDI obtient un poste tranquillement dans un bahut, eh bah je trouve cela inadmissible pour celui ou celle qui aura passer un concours. Voilà, après, si le contract est en CDI, il peut très bien avoir la garantie de son emploi, si le rectorat lui assigne d'office 18h en qualité de tzr.
- Cléopatra2Guide spirituel
En REP+ les CDI peuvent être conservés sur des postes et les postes jamais mis au mouvement, oui. Je ne trouve pas ça normal non plus, mais cela permet d'avoir quelqu'un sur le poste.
Ailleurs, ça n'est pas possible. Ce qui peut éventuellement se produire, c'est conserver un BMP intentionnellement et laisser le contractuel dessus au détriment d'un TZR (qui parfois n'existe pas dans l'académie).
Chez nous, c'est encore différent puisqu'il y a plusieurs matières où on pourrait créer un poste, mais on ne le fait pas parce qu'il y a un TZR qu'on veut garder dessus et qui n'aurait prétendument aucune chance d'avoir le poste s'il passait au mouvement...
Si le rectorat décidait de passer le poste au mouvement en revanche, ça serait différent, mais ça les arrange bien, de ne pas avoir ces postes créés.
Ailleurs, ça n'est pas possible. Ce qui peut éventuellement se produire, c'est conserver un BMP intentionnellement et laisser le contractuel dessus au détriment d'un TZR (qui parfois n'existe pas dans l'académie).
Chez nous, c'est encore différent puisqu'il y a plusieurs matières où on pourrait créer un poste, mais on ne le fait pas parce qu'il y a un TZR qu'on veut garder dessus et qui n'aurait prétendument aucune chance d'avoir le poste s'il passait au mouvement...
Si le rectorat décidait de passer le poste au mouvement en revanche, ça serait différent, mais ça les arrange bien, de ne pas avoir ces postes créés.
- MitcindyNiveau 10
Bonjour,
je ne savais pas qu'un chef d'établissement pouvait "bloquer "un poste.
Personnellement, je suis contractuelle depuis plusieurs années et bien que certains chefs d'établissement et parents d'élèves auraient bien voulu que je reste, le rectorat n'a jamais répondu favorablement à leur demande. Je n'ai cessé de tourner depuis. Donc, je peux imaginer que les chefs d'établissement sont honnêtes dans l'ensemble.
Je comprends que le titulaire passe d'abord mais on ne fait vraiment rien pour motiver les contractuels à passer le concours non plus. Une collègue titulaire m'a dit qu'elle était restée TZR pendant 13 ans !!!! C'est mieux d'être contractuel puisqu'on est assuré de rester dans le département et qu'on peut avoir un job en plus. Quant au niveau des contractuels, tous ne sont pas aussi nuls qu'on le prétend non plus. Je pense qu'un doctorat dans la matière et 5 ans d'expérience sur le terrain suffisent amplement pour faire le job dans le secondaire. J'admire les collègues titulaires car il s'agit d'un sacré engagement vis-à-vis de l'Etat.
Personnellement, je ne pourrais pas m'engager ainsi.
je ne savais pas qu'un chef d'établissement pouvait "bloquer "un poste.
Personnellement, je suis contractuelle depuis plusieurs années et bien que certains chefs d'établissement et parents d'élèves auraient bien voulu que je reste, le rectorat n'a jamais répondu favorablement à leur demande. Je n'ai cessé de tourner depuis. Donc, je peux imaginer que les chefs d'établissement sont honnêtes dans l'ensemble.
Je comprends que le titulaire passe d'abord mais on ne fait vraiment rien pour motiver les contractuels à passer le concours non plus. Une collègue titulaire m'a dit qu'elle était restée TZR pendant 13 ans !!!! C'est mieux d'être contractuel puisqu'on est assuré de rester dans le département et qu'on peut avoir un job en plus. Quant au niveau des contractuels, tous ne sont pas aussi nuls qu'on le prétend non plus. Je pense qu'un doctorat dans la matière et 5 ans d'expérience sur le terrain suffisent amplement pour faire le job dans le secondaire. J'admire les collègues titulaires car il s'agit d'un sacré engagement vis-à-vis de l'Etat.
Personnellement, je ne pourrais pas m'engager ainsi.
- rojarosaNiveau 1
@ mitcindy: comme tu dis il s'agit d'un engagement et quand tu est dans une situation de mutation inter, par exemple, il est normal de libérer ce type de postes occupés par des personnes qui ne s'engagent pas entièrement (dans le sens où ils préfèrent ne pas passer ou n'arrive pas à passer le concours). Pour moi et beaucoup d'autres qui mutent cette situation nous empêche d'avoir des postes fixes sur un bahut et on se retrouve tzr.
- NitaEmpereur
J'ai pour amie une collègue en CDI, qu'un accident de la vie à empêchée de passer l'oral du concours, et qui a choisi ensuite de rester près des siens, donc de ne pas repasser le concours, et l'a amenée à devenir maître-auxiliaire, comme on disait alors. Elle a été CDIsée il y a plus de 15 ans, après deux inspections.
Elle reste dans le collège où j'enseigne depuis trois ans, parce que les deux collègues de sa matière sont de jeunes mères de familles qui sont passées en temps partiel pour profiter de leurs bébés et très jeunes enfants. Elle adresse un courrier au Rectorat par la voie hiérarchique et va compléter son service ailleurs. Elle est affectée après le mouvement des TZR - qu'on met plutôt sur des postes à temps complet, parce que les contractuels n'ont droit à rien pour les trajets (à part le droit de dire "non", qui diminue au fil de la précarisation des personnels non-titulaires, à part en maths, naturellement), elle n'est jamais sûre de pouvoir rester (même si nos collègues restent à temps partiel). Toute sa carrière, elle a bougé dans tout le département, sauf depuis ces dernières années.
Il y a trois salles attribuées à sa matière, il y a 3 professeurs dans cette matière : elle a sa salle. Dans d'autres matières (les lettres, au hasard) certains ont une salle. C'est mon cas. J'ai MA salle. Elle est tellement peu pratique qu'il n'y a que mes cours qui y ont lieu (à part une heure ou deux, avec les excuses de mon PA).
Personnellement, je voulais avoir une salle avec une armoire. J'ai demandé celle-là, je l'ai obtenue sans lutte, et tous les gens qui y passent me demandent comment je fais pour bosser dedans .
Il ne faut pas croire tout ce qu'on entend - la situation change et on va à grands pas vers une uberisation des contractuels.
Elle reste dans le collège où j'enseigne depuis trois ans, parce que les deux collègues de sa matière sont de jeunes mères de familles qui sont passées en temps partiel pour profiter de leurs bébés et très jeunes enfants. Elle adresse un courrier au Rectorat par la voie hiérarchique et va compléter son service ailleurs. Elle est affectée après le mouvement des TZR - qu'on met plutôt sur des postes à temps complet, parce que les contractuels n'ont droit à rien pour les trajets (à part le droit de dire "non", qui diminue au fil de la précarisation des personnels non-titulaires, à part en maths, naturellement), elle n'est jamais sûre de pouvoir rester (même si nos collègues restent à temps partiel). Toute sa carrière, elle a bougé dans tout le département, sauf depuis ces dernières années.
Il y a trois salles attribuées à sa matière, il y a 3 professeurs dans cette matière : elle a sa salle. Dans d'autres matières (les lettres, au hasard) certains ont une salle. C'est mon cas. J'ai MA salle. Elle est tellement peu pratique qu'il n'y a que mes cours qui y ont lieu (à part une heure ou deux, avec les excuses de mon PA).
Personnellement, je voulais avoir une salle avec une armoire. J'ai demandé celle-là, je l'ai obtenue sans lutte, et tous les gens qui y passent me demandent comment je fais pour bosser dedans .
Il ne faut pas croire tout ce qu'on entend - la situation change et on va à grands pas vers une uberisation des contractuels.
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A clean house is a sign of a broken computer.
- DemonfoxNiveau 6
Bonjour, Je vous trouve très sévère avec les contractuels...Je suis stagiaire cette année et pourtant je n'ai été que contractuelle durant 5 ans, avant de me décider à passer le concours et les mutations etc... Sans les contractuels aujourd'hui les établissements ne seraient pas opérationnels, et beaucoup s'investissent car chaque année après les titulaires, après les TZR nous avons notre affectation (mi juillet), et encore dans un ordre précis également les CDI puis les CDD et avec l'ancienneté et les avis de nos CE. Beaucoup de collègues nous considère comme des profs au rabais, pourtant nous sommes polyvalents, chaque année c'est la surprise quelles classes, quels niveaux, quels cours, et nous recommençons nos cours, chaque année, et vous les titulaires ??? Même si nous sommes à 100 kms de chez nous, nous n'avons pas de déplacement de payer alors que les titulaires oui etc... le salaire est moindre, le seul avantage c'est que nous restons dans notre coin pas de départ sur Paris ou autre région.... Beaucoup de collègues nous adresse à peine ou pas la parole car nous prenons la place d'un titulaire, mais si nous existons c'est que le besoin est là, non ? Alors normalement l'année prochaine je passe du côté des titulaires pourtant franchement j'ai adoré être prof contractuel, cela m'a permis de voir si ce métier me plaisait avant de m'y engouffré complètement. La première année ou j'ai enseigné il m'a fallu me débrouiller seule c'est à dire que personne m'a pris par la main pour me dire ce que j'allais faire 3 jours plus tard avec les 35 gamins assis en face de moi, j'ai la chance d'avoir une belle sœur enseignante titulaire... mais sinon le rectorat, l'institution rien!!!! Donc oui c'est un job à plein temps et SVP les contractuels ne passent pas devant les titulaires jamais, les contractuels essayent de faire en fonction de ce que leur donne, même si j'avoue que certains ne sont pas dans leur voies.... mais c'est un autre sujet.
D
D
- LDRNiveau 6
Demonfox a écrit:Bonjour, Je vous trouve très sévère avec les contractuels...Je suis stagiaire cette année et pourtant je n'ai été que contractuelle durant 5 ans, avant de me décider à passer le concours et les mutations etc... Sans les contractuels aujourd'hui les établissements ne seraient pas opérationnels, et beaucoup s'investissent car chaque année après les titulaires, après les TZR nous avons notre affectation (mi juillet), et encore dans un ordre précis également les CDI puis les CDD et avec l'ancienneté et les avis de nos CE. Beaucoup de collègues nous considère comme des profs au rabais, pourtant nous sommes polyvalents, chaque année c'est la surprise quelles classes, quels niveaux, quels cours, et nous recommençons nos cours, chaque année, et vous les titulaires ??? Même si nous sommes à 100 kms de chez nous, nous n'avons pas de déplacement de payer alors que les titulaires oui etc... le salaire est moindre, le seul avantage c'est que nous restons dans notre coin pas de départ sur Paris ou autre région.... Beaucoup de collègues nous adresse à peine ou pas la parole car nous prenons la place d'un titulaire, mais si nous existons c'est que le besoin est là, non ? Alors normalement l'année prochaine je passe du côté des titulaires pourtant franchement j'ai adoré être prof contractuel, cela m'a permis de voir si ce métier me plaisait avant de m'y engouffré complètement. La première année ou j'ai enseigné il m'a fallu me débrouiller seule c'est à dire que personne m'a pris par la main pour me dire ce que j'allais faire 3 jours plus tard avec les 35 gamins assis en face de moi, j'ai la chance d'avoir une belle sœur enseignante titulaire... mais sinon le rectorat, l'institution rien!!!! Donc oui c'est un job à plein temps et SVP les contractuels ne passent pas devant les titulaires jamais, les contractuels essayent de faire en fonction de ce que leur donne, même si j'avoue que certains ne sont pas dans leur voies.... mais c'est un autre sujet.
D
Faux débat. Il existe des concours de recrutement qu'en effet certains passent avec beaucoup de difficultés, notamment financières - ce fut mon cas, et les obtiennent. On ne va pas s'excuser d'avoir un concours de l'enseignement qu'on n'a pas trouvé dans une pochette surprise et les remarques précédentes me semblent tout à fait légitimes et absolument pas sévères.
J'ai, dans ma courte carrière, rencontré davantage de contractuels en situation confortable - sauf en termes de salaire - que de TZR. Chaque année, on a le cas d'un.e collègue TZR sur trois établissements alors qu'on sait que sur la même discipline, dans la même zone, un.e contractuel.le occupe un poste fixe à 18H. Je ne trouve pas ça normal ; sinon, autant supprimer les concours et leurs préparations.
Quant à la précarité de la situation de contractuel, cela fait hélas partie des règles du jeu et je crains que ce soit même organisé par le Ministère. On pourrait retourner le problème - qui demeurera pourtant toujours le même - en disant que les contractuels font le jeu de la politique économique du Ministère en ne passant pas le concours. On n'en sortira pas, et ça ne changera rien de l'état actuel d'une fonction publique qui cherche de plus en plus à recourir aux contractuels qu'aux titulaires par concours.
- MalavitaÉrudit
Demonfox a écrit:Bonjour, Je vous trouve très sévère avec les contractuels...Je suis stagiaire cette année et pourtant je n'ai été que contractuelle durant 5 ans, avant de me décider à passer le concours et les mutations etc... Sans les contractuels aujourd'hui les établissements ne seraient pas opérationnels, et beaucoup s'investissent car chaque année après les titulaires, après les TZR nous avons notre affectation (mi juillet), et encore dans un ordre précis également les CDI puis les CDD et avec l'ancienneté et les avis de nos CE. Beaucoup de collègues nous considère comme des profs au rabais, pourtant nous sommes polyvalents, chaque année c'est la surprise quelles classes, quels niveaux, quels cours, et nous recommençons nos cours, chaque année, et vous les titulaires ??? Même si nous sommes à 100 kms de chez nous, nous n'avons pas de déplacement de payer alors que les titulaires oui etc... le salaire est moindre, le seul avantage c'est que nous restons dans notre coin pas de départ sur Paris ou autre région.... Beaucoup de collègues nous adresse à peine ou pas la parole car nous prenons la place d'un titulaire, mais si nous existons c'est que le besoin est là, non ? Alors normalement l'année prochaine je passe du côté des titulaires pourtant franchement j'ai adoré être prof contractuel, cela m'a permis de voir si ce métier me plaisait avant de m'y engouffré complètement. La première année ou j'ai enseigné il m'a fallu me débrouiller seule c'est à dire que personne m'a pris par la main pour me dire ce que j'allais faire 3 jours plus tard avec les 35 gamins assis en face de moi, j'ai la chance d'avoir une belle sœur enseignante titulaire... mais sinon le rectorat, l'institution rien!!!! Donc oui c'est un job à plein temps et SVP les contractuels ne passent pas devant les titulaires jamais, les contractuels essayent de faire en fonction de ce que leur donne, même si j'avoue que certains ne sont pas dans leur voies.... mais c'est un autre sujet.
D
Les contractuels sont des kleenex que l'ont peut jeter à tout moment et permettent une flexibilité à l'institution. Je suis d'accord avec toi que leur traitement n'est pas normal et effectivement les établissements ne tourneraient pas sans eux. Après, je n'ai jamais vu un collègue dans mon établissement prendre de haut un contractuel, on les as toujours aidés et il y a toujours un collègue de la matière désigné pour les épauler lorsqu'ils débutent. Bon, je suis en LP, il paraît que nous sommes sympas ! Souvent nos chefs (pas tous) ont fait en sorte que les contractuels qui tiennent la route restent chez nous avec des BMP à 18 h. Par contre, nous avons eu certaines fois des sacrés oiseaux (et on a aussi eu des titulaires...) et là, disons que, ce n'était pas possible...
Par ailleurs, si des titulaires pensent qu'ils prennent leur place, c'est qu'ils ne comprennent rien aux règles de l'Education nationale car les contractuels sont affectés sur des BMP et non sur des postes ou des postes non pourvus qu'ils doivent laisser si des titulaires les demandent.
Attention, aussi à tes préjugés car les stagiaires sont lâchés dans le grand bain avec un faible accompagnement. Par ailleurs, les titulaires n'ont pas non plus de frais de déplacement s'ils sont à 100 km de chez eux... Seuls, les TZR peuvent en avoir s'ils ne sont pas affectés dans leur établissement de rattachement qui n'a rien à voir avec leur lieu de domiciliation. Par ailleurs, dans certaines académies, les contractuels sont effectivement affectés avant les TZR. Mon collègue TZR ne sait où il atterri que fin août... car les TZR ne peuvent pas refuser leur affectation, les contractuels peuvent "s'arranger", c'est ce qu'il se passe sur mon académie, régulièrement. Quant aux salaires, c'est très variable : une de de mes collègue a perdu autour de 500 €/mois en passant le concours et n'a pas pu rester chez nous, alors qu'elle était là depuis plusieurs années sur un BMP, mais elle voulait la sécurité de l'emploi. Certains choisissent effectivement de ne pas passer le concours, j'en connais, c'est un choix à assumer.
Enfin, je ne pense pas qu'opposer contractuels et titulaires soient une bonne idée car on est tous dans le même bateau, qui est en train de couler et cela créé des frustrations chez les contractuels, comme chez les titulaires et l'idée c'est de diviser pour mieux régner...
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Bonjour,Malavita a écrit:Demonfox a écrit:Bonjour, Je vous trouve très sévère avec les contractuels...Je suis stagiaire cette année et pourtant je n'ai été que contractuelle durant 5 ans, avant de me décider à passer le concours et les mutations etc... Sans les contractuels aujourd'hui les établissements ne seraient pas opérationnels, et beaucoup s'investissent car chaque année après les titulaires, après les TZR nous avons notre affectation (mi juillet), et encore dans un ordre précis également les CDI puis les CDD et avec l'ancienneté et les avis de nos CE. Beaucoup de collègues nous considère comme des profs au rabais, pourtant nous sommes polyvalents, chaque année c'est la surprise quelles classes, quels niveaux, quels cours, et nous recommençons nos cours, chaque année, et vous les titulaires ??? Même si nous sommes à 100 kms de chez nous, nous n'avons pas de déplacement de payer alors que les titulaires oui etc... le salaire est moindre, le seul avantage c'est que nous restons dans notre coin pas de départ sur Paris ou autre région.... Beaucoup de collègues nous adresse à peine ou pas la parole car nous prenons la place d'un titulaire, mais si nous existons c'est que le besoin est là, non ? Alors normalement l'année prochaine je passe du côté des titulaires pourtant franchement j'ai adoré être prof contractuel, cela m'a permis de voir si ce métier me plaisait avant de m'y engouffré complètement. La première année ou j'ai enseigné il m'a fallu me débrouiller seule c'est à dire que personne m'a pris par la main pour me dire ce que j'allais faire 3 jours plus tard avec les 35 gamins assis en face de moi, j'ai la chance d'avoir une belle sœur enseignante titulaire... mais sinon le rectorat, l'institution rien!!!! Donc oui c'est un job à plein temps et SVP les contractuels ne passent pas devant les titulaires jamais, les contractuels essayent de faire en fonction de ce que leur donne, même si j'avoue que certains ne sont pas dans leur voies.... mais c'est un autre sujet.
D
Les contractuels sont des kleenex que l'ont peut jeter à tout moment et permettent une flexibilité à l'institution. Je suis d'accord avec toi que leur traitement n'est pas normal et effectivement les établissements ne tourneraient pas sans eux. Après, je n'ai jamais vu un collègue dans mon établissement prendre de haut un contractuel, on les as toujours aidés et il y a toujours un collègue de la matière désigné pour les épauler lorsqu'ils débutent. Bon, je suis en LP, il paraît que nous sommes sympas ! Souvent nos chefs (pas tous) ont fait en sorte que les contractuels qui tiennent la route restent chez nous avec des BMP à 18 h. Par contre, nous avons eu certaines fois des sacrés oiseaux (et on a aussi eu des titulaires...) et là, disons que, ce n'était pas possible...
Par ailleurs, si des titulaires pensent qu'ils prennent leur place, c'est qu'ils ne comprennent rien aux règles de l'Education nationale car les contractuels sont affectés sur des BMP et non sur des postes ou des postes non pourvus qu'ils doivent laisser si des titulaires les demandent.
Attention, aussi à tes préjugés car les stagiaires sont lâchés dans le grand bain avec un faible accompagnement. Par ailleurs, les titulaires n'ont pas non plus de frais de déplacement s'ils sont à 100 km de chez eux... Seuls, les TZR peuvent en avoir s'ils ne sont pas affectés dans leur établissement de rattachement qui n'a rien à voir avec leur lieu de domiciliation. Par ailleurs, dans certaines académies, les contractuels sont effectivement affectés avant les TZR. Mon collègue TZR ne sait où il atterri que fin août... car les TZR ne peuvent pas refuser leur affectation, les contractuels peuvent "s'arranger", c'est ce qu'il se passe sur mon académie, régulièrement. Quant aux salaires, c'est très variable : une de de mes collègue a perdu autour de 500 €/mois en passant le concours et n'a pas pu rester chez nous, alors qu'elle était là depuis plusieurs années sur un BMP, mais elle voulait la sécurité de l'emploi. Certains choisissent effectivement de ne pas passer le concours, j'en connais, c'est un choix à assumer.
Enfin, je ne pense pas qu'opposer contractuels et titulaires soient une bonne idée car on est tous dans le même bateau, qui est en train de couler et cela créé des frustrations chez les contractuels, comme chez les titulaires et l'idée c'est de diviser pour mieux régner...
pour ce qui est en gras, pas vraiment car dans les faits, supprimer un poste (chaire) et laisser un BMP 18h pérenne (c'est-à-dire, l'avoir supprimé il y a 4-5 ans et avoir pourtant toujours besoin d'au moins 18h), c'est n'admettre que des contractuels sur le poste, puisqu'il ne peut plus passer au mouvement pour être demandé par un titulaire (que ce soit à l'intra ou à l'inter).
Perso, dans mes rapports aux contractuels, je suis dans un bahut avec un tel turnover que je n'identifie pas tous mes collègues, surtout s'ils ne sont là que quelques mois. Alors être intentionnellement peu accueillante... Après, vouloir la sécurité de l'emploi sans l'affectation nationale... ça me laissera toujours pantoise (la sécurité d'emploi est justifiée par les besoins sur le territoire sinon, pourquoi maintenir ce statut que nos dirigeants veulent tellement voir disparaître ?).
A part ça, je suis dans une académie (Créteil) où le salaire d'un contractuel peut être plus élevé que celui d'un titulaire, car fonction du diplôme de recrutement (avec un master, un contractuel gagne plus).
TrucOuBidule
- clapNeoprof expérimenté
Eh bien désolée mais TZR depuis plus de 10 ans, agrégée, ça me saoule que régulièrement des contractuels me passent devant pour l’affectation sur des BMP. Ce n’est pas normal qu’on se retrouve sur plusieurs bahuts quand un contractuel reste sur un seul. D’autant plus que légalement le recours aux contractuels n’est autorisé que si les titulaires ne sont pas disponibles. Une année je suis restée sans remplacement alors qu’un contractuel avait eu le BMP que j’avais demandé. Je suis étonnée que certains trouvent ça normal. C’est quand même de l’argent public dont on parle...
- LagomorpheFidèle du forum
Chaque statut a ses avantages et ses inconvénients:
- le professeur fonctionnaire s'engage dans une carrière au service de l'Etat. A ce titre, il bénéficie de la sécurité de l'emploi, mais il est placé par l'Etat là où se trouvent les besoins. Pour beaucoup de jeunes lauréats des concours d'enseignants, ça signifie académies peu attractives loin de chez eux, avec un espoir trèèèèès lointain de retourner dans leur région préférée.
- le contractuel propose ses services là où il se trouve, il postule dans l'académie de son choix, dans le département de son choix. Après, il y a possibilité de poste ou pas, pas de sécurité d'emploi sauf pour les quelques CDIsés, en principe pas de stabilité de poste, mais on n'expédie pas un contractuel toulousain en Seine-Saint-Denis. La gestion des contractuels se fait au niveau académique. Ils échappent donc au système d'affectation interacadémique des fonctionnaires qui provoque beaucoup de larmes.
Quand un contractuel squatte un poste complet confortable dans une académie agréable et très demandée, sans s'être tapé comme beaucoup de fonctionnaires une ou deux décades de purgatoire comme TZR en Banlieuemoche, je comprends que ça fasse grincer des dents. C'est un peu la chèvre et le choux. Et entraîner la fonction publique sur une pente dangereuse: là où les postes sont attractifs, on recrute des contractuels sans problème, et les fonctionnaires se retrouveraient à terme à boucher les trous les plus laids de l'EN sans grand espoir de s'en extraire.
- le professeur fonctionnaire s'engage dans une carrière au service de l'Etat. A ce titre, il bénéficie de la sécurité de l'emploi, mais il est placé par l'Etat là où se trouvent les besoins. Pour beaucoup de jeunes lauréats des concours d'enseignants, ça signifie académies peu attractives loin de chez eux, avec un espoir trèèèèès lointain de retourner dans leur région préférée.
- le contractuel propose ses services là où il se trouve, il postule dans l'académie de son choix, dans le département de son choix. Après, il y a possibilité de poste ou pas, pas de sécurité d'emploi sauf pour les quelques CDIsés, en principe pas de stabilité de poste, mais on n'expédie pas un contractuel toulousain en Seine-Saint-Denis. La gestion des contractuels se fait au niveau académique. Ils échappent donc au système d'affectation interacadémique des fonctionnaires qui provoque beaucoup de larmes.
Quand un contractuel squatte un poste complet confortable dans une académie agréable et très demandée, sans s'être tapé comme beaucoup de fonctionnaires une ou deux décades de purgatoire comme TZR en Banlieuemoche, je comprends que ça fasse grincer des dents. C'est un peu la chèvre et le choux. Et entraîner la fonction publique sur une pente dangereuse: là où les postes sont attractifs, on recrute des contractuels sans problème, et les fonctionnaires se retrouveraient à terme à boucher les trous les plus laids de l'EN sans grand espoir de s'en extraire.
- User12750Niveau 3
Il me semble qu'il y a un texte qui explique qu'un contractuel même CDIsé peut être licencié faute de poste. Ils sont censés être là pour pourvoir aux postes non pourvus des académies. C'est bien pour cela qu'ils ont si peu d'avantages, c'est pour les inciter à passer les concours et d'ailleurs il y a des "concours internes". J'ai été contractuelle et savais pertinemment que je pouvais être envoyée n'importe où (voir nul part), n'importe quand. Et je trouvais déjà à l'époque légitime qu'un "titulaire" prenne le poste que j'occupais l'année antérieure.
Quant à l'attitude belliqueuse de certains, j'en suis désolée, j'ai connu des contractuels plus sympas et professionnels que certains titulaires.
Quant à l'attitude belliqueuse de certains, j'en suis désolée, j'ai connu des contractuels plus sympas et professionnels que certains titulaires.
- scot69Modérateur
C'est le principe même d'un CDI: être licenciable si plus de travail à proposer
- User12750Niveau 3
scot69 a écrit:C'est le principe même d'un CDI: être licenciable si plus de travail à proposer
Je le sais bien, le débat portait justement sur le fait que certains (CDE ou rectorat) s'arrangent pour ne pas faire apparaître les postes de certains CDIsés afin qu'ils ne soient pas pourvus par un titulaire.
- scot69Modérateur
D'après ma CDE, c'est de moins en moins possible maintenant (pour ne pas dire plus du tout...) à vérifier!
- MalavitaÉrudit
Didie a écrit:scot69 a écrit:C'est le principe même d'un CDI: être licenciable si plus de travail à proposer
Je le sais bien, le débat portait justement sur le fait que certains (CDE ou rectorat) s'arrangent pour ne pas faire apparaître les postes de certains CDIsés afin qu'ils ne soient pas pourvus par un titulaire.
Si ce sont des BMP, c'est normal qu'ils n'apparaissent pas lors du mouvement car ce ne sont pas des postes, mais des blocs de moyens provisoires ! Par ailleurs, tous les postes n'apparaissent pas lors des mutations pour différentes raisons : erreurs, départ en retraite tardif... Mais rien n'empêche un collègue de demander l'établissement et là c'est la commission paritaire (et les syndicats vérifiaient, maintenant, ils ne peuvent plus) qui décide en fonction du barème. Donc, le chef d'établissement n'a pas le pouvoir d'empêcher un collègue de muter sur un poste (et je parle bien de poste et non de BMP...)
Le vrai problème c'est que lors de la DHG, les CDE doivent rester dans un ratio HSA/HP et que parfois ils ne peuvent pas créer un poste ! Ou alors que le rectorat refuse cette création, c'est ce qu'il s'est passé pour nous cette année. Motif : si on créait un poste chez nous, il fallait en supprimer un ailleurs car cela ne rentrait pas dans l'enveloppe du nombre de postes du rectorat donnée par le ministère... Du coup, nous aurons donc un BMP de 18 h, qui sera occupé par un contractuel (je n'ai jamais vu un TZR dans cette matière) alors que nous avions largement de quoi créer un poste. Donc le problème, c'est bien la politique du ministère.
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