Page 2 sur 2 • 1, 2
- PrezboGrand Maître
beaverforever a écrit:Les élèves sont déchargés de cours toute la journée. Chaque journée, ce sont 150 élèves qu'ils faut occuper. (L'action se répète sur trois journées du vendredi pour que tous les élèves de seconde puissent participer.) Il faudrait au moins dix animateurs toute la journée pour que cela fonctionne de façon fluide.gluche a écrit:Pour les interventions d'association, en lycée du moins, je ne vois pas pourquoi elles ne pourraient pas être se faire en dehors des heures de cours et en l'absence des professeurs. Les élèves ont de toute façon des créneaux libres dans leur emploi du temps.
Le contenu des ateliers, pour ce que j'en sais, est accessible rapidement pour quelqu'un diplômé de l'université. Je sais que je pourrais faire le job sans risquer d'être en difficulté devant les élèves. Mais je n'ai pas du tout envie de le faire.
Ce qui me pose problème, au fond, c'est d'être considéré comme un exécutant par des personnes qui n'ont pas l'autorité administrative ou académique de me traiter comme tel. Par ailleurs, je suis embêté par le caractère massif et massé du dispositif, les élèves vont perdre une journée entière de cours (presque 1% de leur durée annuelle de cours) pour un dispositif qui maximise l'oubli (une seule exposition et pas de rappel) et aura probablement un faible impact sur leur comportement.
L'argument selon lequel n'importe quel adulte diplômé peut animer ces ateliers s'il a le référentiel quelques jours avant, qui risque effectivement de t'être opposé, peut aussi être vu comme une indication de la vacuité du dispositif. Je partage ton avis sur le dérangement créé pour un résultat douteux, et de toute façon se voir imposer le contenu de ce qu'on fait en séance n'est pas acceptable.
Reste que si tu montes au créneau seul, ça ne sera pas facile.
- PrezboGrand Maître
Françoise-Jacqueline a écrit:Charles-Maurice a écrit:Nous sommes professeurs, pas animateurs.
Pour le coup, les AED et les CPE non plus.
Ceci étant, quand il s'agit de mettre en place une journée d'ateliers formateurs pour les élèves, j'ai la naïveté de penser que chacun est capable de sortir de la rigidité du cadre ? Et comme le dit @Czar , refuser en bloc l'animation de cette journée risque de créer une mauvaise ambiance de travail qui ne fera que vous desservir par la suite si les rôles se retrouvent inversés et que c'est à vous d'avoir besoin d'un coup de main de la vie sco.
Après, nous sommes d'accord, il aurait sans doute été plus judicieux de construire le projet ensemble, plutôt que de vous mettre devant le fait accompli. Rien ne vous empêche donc de leur en faire gentiment la remarque.
La "rigidité du cadre", ce sont simplement les enseignements que nous essayons d'assurer, les programmes et les progressions que nous essayons de respecter, lorsque nous n'en sommes pas empêchés. "Construire le projet ensemble", ça veut bien souvent dire se voir imposer un projet qu'on n'a pas souhaité et devoir réfléchir à sa mise en place sans pouvoir le modifier autrement qu'à la marge. Et il faut être naîf pour croire qu'une remarque courtoise débouchera sur autre chose que de vagues promesses.
Il m'est arrivé d'accompagner (en soupirant) des classes à des actions sur l'orientation ou la sensibilisation à telle ou telle cause dont le contenu ne m'a pas toujours convaincu, mais c'était à chaque fois animé par une association extérieure. Idem pour la journée des sports dont l'organisation est assurée par les collègues D'EPS et où je surveille du bord du terrain. Par contre, animer moi-même un atelier dans le cadre d'un dispositif qui m'est imposé, c'est niet.
- RhizomeNiveau 5
J’aurais tendance à vous inciter à rester sur vos positions.
Ici, dans le privé, afin d’économiser au maximum et d’attirer le chaland, nous servons d’animateurs pour des tas d’évènements (nous devons bien souvent créer et animer des ateliers, des jeux etc. ), cela à commencer en journée à la place de cours, puis le soir, puis les jours où nous n’avons pas forcément cours (si nous avons la chance d’avoir une demie-journée de libre, elle est bien souvent passée au lycée pour animer ou surveiller etc.), puis le week-end… gare à ceux qui se rebellent…
Ici, dans le privé, afin d’économiser au maximum et d’attirer le chaland, nous servons d’animateurs pour des tas d’évènements (nous devons bien souvent créer et animer des ateliers, des jeux etc. ), cela à commencer en journée à la place de cours, puis le soir, puis les jours où nous n’avons pas forcément cours (si nous avons la chance d’avoir une demie-journée de libre, elle est bien souvent passée au lycée pour animer ou surveiller etc.), puis le week-end… gare à ceux qui se rebellent…
- Manu7Expert spécialisé
Rhizome a écrit:J’aurais tendance à vous inciter à rester sur vos positions.
Ici, dans le privé, afin d’économiser au maximum et d’attirer le chaland, nous servons d’animateurs pour des tas d’évènements (nous devons bien souvent créer et animer des ateliers, des jeux etc. ), cela à commencer en journée à la place de cours, puis le soir, puis les jours où nous n’avons pas forcément cours (si nous avons la chance d’avoir une demie-journée de libre, elle est bien souvent passée au lycée pour animer ou surveiller etc.), puis le week-end… gare à ceux qui se rebellent…
Dans le privé sous contrat ou pas ? Car je suis dans le privé sous contrat et en dehors des portes ouvertes qui peuvent se dérouler sur le WE comme dans le public d'ailleurs je ne vois pas comment on pourrait nous obliger à travailler le WE.
- RhizomeNiveau 5
Manu7 a écrit:Rhizome a écrit:J’aurais tendance à vous inciter à rester sur vos positions.
Ici, dans le privé, afin d’économiser au maximum et d’attirer le chaland, nous servons d’animateurs pour des tas d’évènements (nous devons bien souvent créer et animer des ateliers, des jeux etc. ), cela à commencer en journée à la place de cours, puis le soir, puis les jours où nous n’avons pas forcément cours (si nous avons la chance d’avoir une demie-journée de libre, elle est bien souvent passée au lycée pour animer ou surveiller etc.), puis le week-end… gare à ceux qui se rebellent…
Dans le privé sous contrat ou pas ? Car je suis dans le privé sous contrat et en dehors des portes ouvertes qui peuvent se dérouler sur le WE comme dans le public d'ailleurs je ne vois pas comment on pourrait nous obliger à travailler le WE.
Sous contrat oui. Journées d’intégration et compagnie…
Page 2 sur 2 • 1, 2
- idées d'action pour abaisser le prix d'un voyage scolaire
- Phobie scolaire de l'enseignant
- Harcèlement scolaire: pourquoi les professeurs et autres membres de l'autorité scolaire ferment les yeux?
- “Si l'on observe en France une baisse du niveau scolaire, c'est à cause de la féminisation du corps enseignant.”
- Mai 2012 : le Sénat rendra ses conclusions sur la profession d'enseignant et sur la carte scolaire.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum