- joebar69Fidèle du forum
chmarmottine a écrit:Elyas a écrit:chmarmottine a écrit:Elyas a écrit:
Apparemment, tu ne sais pas ce que font les élèves ULIS dans leur quotidien de classe et tu parles sans savoir.
Oui oui bien sûr ...
Je m'attendais à ta réponse. Effectivement, tu ne sembles pas t'y connaître parce que déjà, de quelle ULIS parlons-nous ? Des handicapés moteurs ? visuels ? cognitifs ? A te lire, on parle des ULIS liés aux troubles cognitifs et comportementaux. Tu saurais donc qu'ils font en ULIS les disciplines dans lesquelles ils ne sont pas inclus et que des heures sont données à des enseignants (de moins en moins, d'ailleurs) pour venir enseigner leur discipline de temps en temps. On inclut rarement en français et en maths qui sont travaillées spécifiquement en très petits groupes (1, 2 voire 3) avec le référent ULIS (qui est souvent un PE originellement mais pas toujours) et que les élèves sont souvent inclus en arts plastiques, en EPS, en sciences et en HG. Le souci est que là aussi, l'institution est devenue défaillante. Autrefois, il fallait deux ou trois ans de formations avant de passer la certification permettant d'enseigner en ULIS (avec des aller-retours à Lyon). Maintenant, la formation s'est réduite à peau de chagrin et on a même des PE non spécialisés qui viennent en ULIS comme un remplacement normal. L'expertise demandée s'effondre et c'est un vrai souci.
Si tu me dis que tu savais déjà tout ça, tes propos sont encore plus scandaleux parce que cela relève d'une incompréhension totale de ce qu'est l'enseignement spécialisé et de la politique en faveur de l'émancipation des enfants handicapés (que tu vois ici uniquement comme des élèves en difficulté scolaire, sache-le, pas mal d'élèves ULIS sont excellents, par exemple des élèves aveugles ou des élèves en fauteuil).
J'adore ce genre de messages donneurs de leçons ... J'aime beaucoup moins les collègues qui prétendent en savoir plus que les autres.
M'enfin ! @Elyas expose avec précision et analyse justement le réel des dispositifs ULIS (collège).
Ma compagne est coordinatrice ULIS, je confirme ces propos.
Faire un amalgame de "parcours adaptés", de ta part, entre des élèves en grande difficulté, ne relevant pas, à priori, de décisions MDPH et des élèves relevant du Handicap, fait pour moi, partie de ces raccourcis simplistes de raisonnement que j'évoquais précédemment.
- joebar69Fidèle du forum
Melyne5 a écrit: citant un article :
Supprimer la LV2 ou toute autre discipline non fondamentale, pour reprendre en creux la terminologie ministérielle, concourrait à une orientation précoce déguisée vers certains baccalauréats professionnels ou CAP. En effet, ce choix pourrait fermer les portes dès la 6e de certains baccalauréats professionnels (accueil/relation client, animation enfance et personnes âgées, commerce, vente, Agora, logistique, transport, métiers de la sécurité) et de l’ensemble des baccalauréats généraux et technologiques, par exemple en enlevant la LV2 qui est obligatoire dans ces bac.
https://ecoleetsociete.se-unsa.org/Choc-des-savoirs-l-amenagement-des-horaires-des-eleves-une-orientation-precoce
Un bel exemple de déterminisme de choix imposé par l'Institution.
Si certain.e.s d'entre-nous ne voient pas le danger sociétal que cela engendre, qu'ils-qu'elles se préparent à des lendemains douloureux.
- nicole 86Expert spécialisé
C'est "l'enseignement court" qui m'a été infligé au tout début des années soixante. Les professeurs étaient au mieux des PEGC qui enseignaient au moins deux matières et parfois bien davantage selon les nécessités de service. Bref le collège pour les pauvres, les autres avaient le droit aux lycée.joebar69 a écrit:Melyne5 a écrit: citant un article :
Supprimer la LV2 ou toute autre discipline non fondamentale, pour reprendre en creux la terminologie ministérielle, concourrait à une orientation précoce déguisée vers certains baccalauréats professionnels ou CAP. En effet, ce choix pourrait fermer les portes dès la 6e de certains baccalauréats professionnels (accueil/relation client, animation enfance et personnes âgées, commerce, vente, Agora, logistique, transport, métiers de la sécurité) et de l’ensemble des baccalauréats généraux et technologiques, par exemple en enlevant la LV2 qui est obligatoire dans ces bac.
https://ecoleetsociete.se-unsa.org/Choc-des-savoirs-l-amenagement-des-horaires-des-eleves-une-orientation-precoce
Un bel exemple de déterminisme de choix imposé par l'Institution.
Si certain.e.s d'entre-nous ne voient pas le danger sociétal que cela engendre, qu'ils-qu'elles se préparent à des lendemains douloureux.
- YouNiveau 5
Personnellement, je pense qu'on peut faire des groupes d'élèves ayant un bon niveau avec de grands effectifs. Nous pouvons les emmener vers l'excellence. C'est ce qui se fait dans les établissements "élitistes'' . Même si ça peut choquer. C'est une réalité.
Les groupes avec des élèves avec un niveau moyen ou faibles doivent être faits avec des effectifs très réduits. Sinon c'est contre productif.
Reste le problème des élèves qui réunissent les trois obstacles suivants : élèves de niveau faible, non respectueux et ne bénéficiant pas d'un encadrement familial favorable pour ne pas dire dont les parents sont démissionnaires. Ils ne sont pas nombreux heureusement. mais ils existent.
Bien sûr, il faudrait les aider à surmonter ces difficultés. Je crois comme la plus part des enseignants au postulat ou principe d'educabilté . En participant à cet échange, j'attendais des propositions concrètes sur comment arriver à reintegrer ces élèves dans le système solaire.
De mon côté, je pense qu'il faut d'abord informer, sensibiliser ,les parents de ces élèves et leur rappeler leurs obligations envers leurs enfants. Il ne s'agit de nous placer en donneurs de leçons de morale. Leurs enfants ne doivent pas restés délivrés à eux-mêmes et leurs smartphones. Désolé, si ça ne plaît pas à certains de répéter cette expression. Nous avons des élèves qui le matin ont Sommeil, parce qu'ils ont passé la nuit sur leurs smartphones. Nous avons des élèves qui sont adictes au téléphone. Ils sont irrités et peuvent devenir agressifs et irrespectueux si on leur demande de ranger leurs téléphones. Le rôle des parents est primordial pour régler ce problème.
Il n'est pas nécessaire que les parents aident leurs enfants dans le travail scolaire, mais au moins qu'ils s'y intéressent, qu'ils les encouragent.
Les parents doivent consacrer un peu de leur temps pour échanger avec leurs enfants, pas uniquement sur le travail scolaire. Ils doivent leur accorder un temps de parole pour exprimer leurs opinions, leurs craintes éventuellement.
Les parents doivent transmettre à leurs enfants les valeurs de respect, de reconnaissance envers l'école et le goût de l'effort.
Il serait souhaitable d'organiser des campagnes de sensibilisation médiatisées ou des formations éventuellement pour ces parents. Il ne faut pas hésiter à dire la vérité, en informant les parents qui ne remplissent leurs rôles sur les conséquences qu'ils font encourir à leurs enfants, s'ils ne les suivent pas convenablement sur le plan éducatif et affectif " pas sur le travail scolaire''
Si les parents de ces élèves ne peuvent pas remplir ce rôle, faute de sensibilisation ou par manque de motivation, ou pour d'autres raisons, ça serait à l'école et où la société d'assumer ce rôle. Si on le fait pas tout le monde serait perdant.
Les groupes avec des élèves avec un niveau moyen ou faibles doivent être faits avec des effectifs très réduits. Sinon c'est contre productif.
Reste le problème des élèves qui réunissent les trois obstacles suivants : élèves de niveau faible, non respectueux et ne bénéficiant pas d'un encadrement familial favorable pour ne pas dire dont les parents sont démissionnaires. Ils ne sont pas nombreux heureusement. mais ils existent.
Bien sûr, il faudrait les aider à surmonter ces difficultés. Je crois comme la plus part des enseignants au postulat ou principe d'educabilté . En participant à cet échange, j'attendais des propositions concrètes sur comment arriver à reintegrer ces élèves dans le système solaire.
De mon côté, je pense qu'il faut d'abord informer, sensibiliser ,les parents de ces élèves et leur rappeler leurs obligations envers leurs enfants. Il ne s'agit de nous placer en donneurs de leçons de morale. Leurs enfants ne doivent pas restés délivrés à eux-mêmes et leurs smartphones. Désolé, si ça ne plaît pas à certains de répéter cette expression. Nous avons des élèves qui le matin ont Sommeil, parce qu'ils ont passé la nuit sur leurs smartphones. Nous avons des élèves qui sont adictes au téléphone. Ils sont irrités et peuvent devenir agressifs et irrespectueux si on leur demande de ranger leurs téléphones. Le rôle des parents est primordial pour régler ce problème.
Il n'est pas nécessaire que les parents aident leurs enfants dans le travail scolaire, mais au moins qu'ils s'y intéressent, qu'ils les encouragent.
Les parents doivent consacrer un peu de leur temps pour échanger avec leurs enfants, pas uniquement sur le travail scolaire. Ils doivent leur accorder un temps de parole pour exprimer leurs opinions, leurs craintes éventuellement.
Les parents doivent transmettre à leurs enfants les valeurs de respect, de reconnaissance envers l'école et le goût de l'effort.
Il serait souhaitable d'organiser des campagnes de sensibilisation médiatisées ou des formations éventuellement pour ces parents. Il ne faut pas hésiter à dire la vérité, en informant les parents qui ne remplissent leurs rôles sur les conséquences qu'ils font encourir à leurs enfants, s'ils ne les suivent pas convenablement sur le plan éducatif et affectif " pas sur le travail scolaire''
Si les parents de ces élèves ne peuvent pas remplir ce rôle, faute de sensibilisation ou par manque de motivation, ou pour d'autres raisons, ça serait à l'école et où la société d'assumer ce rôle. Si on le fait pas tout le monde serait perdant.
- PrezboGrand Maître
Melyne5 a écrit:
Ce n’est pas forcément choquant mais ceci l’est davantage :
Supprimer la LV2 ou toute autre discipline non fondamentale, pour reprendre en creux la terminologie ministérielle, concourrait à une orientation précoce déguisée vers certains baccalauréats professionnels ou CAP. En effet, ce choix pourrait fermer les portes dès la 6e de certains baccalauréats professionnels (accueil/relation client, animation enfance et personnes âgées, commerce, vente, Agora, logistique, transport, métiers de la sécurité) et de l’ensemble des baccalauréats généraux et technologiques, par exemple en enlevant la LV2 qui est obligatoire dans ces bac.
https://ecoleetsociete.se-unsa.org/Choc-des-savoirs-l-amenagement-des-horaires-des-eleves-une-orientation-precoce
Peut-être peut-on poser la question à l'envers : est-il vraiment nécessaire de maîtriser deux langues vivantes pour occuper le gros des postes dans la logistique, l'animation enfance, le soin aux personnes âgées, les métiers de la sécurité ? Ou, pour dire les choses autrement, quelle place notre société laisse-t-elle aux élèves en échec à l'école ou de faible capital scolaire ? L'idée que tous les élèves doivent maîtriser deux LV (je prends l'exemple de la seconde LV parce que c'est celui qui a émergé sur ce fil), c'est l'application d'un principe abstrait indépendamment de la réalité de la population (ou des populations) d'adolescents que nous avons en face de nous. Concrètement, cela se traduit par de la souffrance pour les élèves et les enseignants.
Je suis opposé aux groupes de niveau au collège, qui feront plus de mal que de bien, mais il y a un moment ou on ne peut pas s'opposer à toutes les mesures d'adaptation spécifiques aux élèves en grande difficulté au motif que ça serait stigmatisant, parce que c'est simplement laisser ses élèves dans une situation d'échec sans fin et sans prise en charge pour l'institution, avec tous les dégâts que cela crée chez eux.
- joebar69Fidèle du forum
Prezbo a écrit:Melyne5 a écrit:
Ce n’est pas forcément choquant mais ceci l’est davantage :
Supprimer la LV2 ou toute autre discipline non fondamentale, pour reprendre en creux la terminologie ministérielle, concourrait à une orientation précoce déguisée vers certains baccalauréats professionnels ou CAP. En effet, ce choix pourrait fermer les portes dès la 6e de certains baccalauréats professionnels (accueil/relation client, animation enfance et personnes âgées, commerce, vente, Agora, logistique, transport, métiers de la sécurité) et de l’ensemble des baccalauréats généraux et technologiques, par exemple en enlevant la LV2 qui est obligatoire dans ces bac.
https://ecoleetsociete.se-unsa.org/Choc-des-savoirs-l-amenagement-des-horaires-des-eleves-une-orientation-precoce
Peut-être peut-on poser la question à l'envers : est-il vraiment nécessaire de maîtriser deux langues vivantes pour occuper le gros des postes dans la logistique, l'animation enfance, le soin aux personnes âgées, les métiers de la sécurité ? Ou, pour dire les choses autrement, quelle place notre société laisse-t-elle aux élèves en échec à l'école ou de faible capital scolaire ? L'idée que tous les élèves doivent maîtriser deux LV (je prends l'exemple de la seconde LV parce que c'est celui qui a émergé sur ce fil), c'est l'application d'un principe abstrait indépendamment de la réalité de la population (ou des populations) d'adolescents que nous avons en face de nous. Concrètement, cela se traduit par de la souffrance pour les élèves et les enseignants.
Je suis opposé aux groupes de niveau au collège, qui feront plus de mal que de bien, mais il y a un moment ou on ne peut pas s'opposer à toutes les mesures d'adaptation spécifiques aux élèves en grande difficulté au motif que ça serait stigmatisant, parce que c'est simplement laisser ses élèves dans une situation d'échec sans fin et sans prise en charge pour l'institution, avec tous les dégâts que cela crée chez eux.
Et du coup, peut-on, car c'est le débat qui nous occupe ici, dire à un élève en difficulté d'apprentissage, entrant en collège : Pour toi, la société a choisi ton avenir professionnel, ce sera [liste des métiers dit de 1ère ligne et sous-payés] ?
A quand une analyse fine des problèmes rencontrés par l'enfant (et le plus tôt, dans son parcours scolaire, serait le mieux) ?
Ensuite, refuser l'accès à certaines disciplines (LV2 - ici - mais pourquoi pas EPS, Arts Plastiques, Musique, ...) c'est aussi enfermer l'élève en difficulté dans ses difficultés, et donc lui interdire l'éventualité de se "réconcilier" avec l'apprentissage par l'intermédiaire d'autres enseignements dits "non-fondamentaux" ?
On lui refuse l'accès aux autres connaissances, sur ces principes réactionnaires ?
Mesure-ton, sérieusement, l'impact de telles décisions au niveau sociétal et la fracture sociale que cela va engendrer ?
Franchement, un peu de sérieux. Aucune des mesurettes qui seront prises (parce que oui ce ne sont que des mesurettes, pour faire croire que le ministre va changer les choses), sans moyens humains massifs dans l'Education, ne sera efficace.
Soyons en bien conscients et ne nous laissons pas berner par ces illusions.
- uneodysséeNeoprof expérimenté
Je ne sais pas quelles sont les solutions, à part évidemment de vrais moyens bien pensés et au bon moment, c’est à dire au plus tôt.
Entre parenthèses, apprendre plusieurs langues est, paraît-il, plus efficace que d’en apprendre une seule (et encore plus efficace, paraît-il, de commencer par l’espéranto ! ) ; quant à priver les enfants d’enseignements artistiques, je trouverais cela criminel. Nous avons charge d’âmes, pas seulement de future main d’œuvre.
Je réagis surtout à cette histoire de parents. Les parents d’aujourd’hui sont les élèves d’hier. Et quand je croise mes élèves jeunes parents, je pense avec appréhension, pour certain·es, à ce qu’ils vont transmettre, et j’espère très fort qu’ils ont mûri depuis le lycée. Les jeunes adultes de mon entourage me confirment parfois que non, hélas.
Pour ma part, si j’avais eu des enfants quand j’étais plus jeune, j’aurais fait beaucoup de dégâts dans leur éducation, parce que personne ne m’avait appris certaines choses essentielles, parce que je n’avais pas conscience de ce que j’aurais mis en balance dans leur existence (je les ai beaucoup fantasmés, je sais de quoi je parle ! ). Et pourtant, je n’aurais pas été la pire, parce que j’ai toujours cru à l’école, contrairement à beaucoup d’autres personnes. Quand l’école n’a pas su bien s’occuper de vous, quand vous ne lui faites pas confiance, avez-vous suffisamment de recul pour adopter une attitude aidante pour votre enfant ? Je crois que la plupart du temps, chacun fait comme qu’il peut… et je me trouve mal placée pour en juger.
Entre parenthèses, apprendre plusieurs langues est, paraît-il, plus efficace que d’en apprendre une seule (et encore plus efficace, paraît-il, de commencer par l’espéranto ! ) ; quant à priver les enfants d’enseignements artistiques, je trouverais cela criminel. Nous avons charge d’âmes, pas seulement de future main d’œuvre.
Je réagis surtout à cette histoire de parents. Les parents d’aujourd’hui sont les élèves d’hier. Et quand je croise mes élèves jeunes parents, je pense avec appréhension, pour certain·es, à ce qu’ils vont transmettre, et j’espère très fort qu’ils ont mûri depuis le lycée. Les jeunes adultes de mon entourage me confirment parfois que non, hélas.
Pour ma part, si j’avais eu des enfants quand j’étais plus jeune, j’aurais fait beaucoup de dégâts dans leur éducation, parce que personne ne m’avait appris certaines choses essentielles, parce que je n’avais pas conscience de ce que j’aurais mis en balance dans leur existence (je les ai beaucoup fantasmés, je sais de quoi je parle ! ). Et pourtant, je n’aurais pas été la pire, parce que j’ai toujours cru à l’école, contrairement à beaucoup d’autres personnes. Quand l’école n’a pas su bien s’occuper de vous, quand vous ne lui faites pas confiance, avez-vous suffisamment de recul pour adopter une attitude aidante pour votre enfant ? Je crois que la plupart du temps, chacun fait comme qu’il peut… et je me trouve mal placée pour en juger.
- KeaFidèle du forum
Dans cet article d’AEF info, G. Attal assure que "l’intervention des professeurs des écoles en 6e (qui représentent un tiers des professeurs assurant l’heure de soutien) se poursuivra sur la forme d’un soutien aux élèves en difficulté".Angel18 a écrit:joebar69 a écrit:Angel18 a écrit:Bonjour
Est-ce que cela sous-entend suppression de la brique "français/maths 6e" des PE?
Pour être renommée, sans doute, "français/maths 6° - groupes de niveaux".
Donc, tout change, mais rien ne change.
Mais comment cela serait-il possible puisqu'un PE ne pourrait vraisembablement pas trouver 4/5h dispersées dans la semaine pour gérer un groupe... ?
Rien n’est dit sur le quand ou le comment.
- Angel18Niveau 6
Kea a écrit: Dans cet article d’AEF info, G. Attal assure que "l’intervention des professeurs des écoles en 6e (qui représentent un tiers des professeurs assurant l’heure de soutien) se poursuivra sur la forme d’un soutien aux élèves en difficulté".
Rien n’est dit sur le quand ou le comment.
Une nouvelle brique de pacte, donc. Mais pour juste 1h (2h ?) par semaine encore, non ? Pas de groupes de niveaux pour eux, non?
- KeaFidèle du forum
Je ne crois pas que ce serait une nouvelle brique. Ce serait la même brique "soutien" que l’actuelle : 24h par an.
Mais en effet, si les groupes de niveau concernent toutes les heures de français et de mathématiques, les PE ne pourront pas prendre un groupe en charge.
Un peu d’imagination, donc ! On peut imaginer du soutien en collège à partir du 20 août, on peut faire venir des PE en renfort sur une heure de mathématiques et/ou une heure de français le mercredi matin s’ils n’ont pas cours en primaire, on peut leur filer des stages de réussite au collège pendant les petites vacances, on peut les solliciter pour faire de l’aide aux devoirs dans les établissements ouverts aux élèves jusqu’à 18h, on peut... on peut...
Avec le pacte version 2023, le pied est dans la porte.
Mais en effet, si les groupes de niveau concernent toutes les heures de français et de mathématiques, les PE ne pourront pas prendre un groupe en charge.
Un peu d’imagination, donc ! On peut imaginer du soutien en collège à partir du 20 août, on peut faire venir des PE en renfort sur une heure de mathématiques et/ou une heure de français le mercredi matin s’ils n’ont pas cours en primaire, on peut leur filer des stages de réussite au collège pendant les petites vacances, on peut les solliciter pour faire de l’aide aux devoirs dans les établissements ouverts aux élèves jusqu’à 18h, on peut... on peut...
Avec le pacte version 2023, le pied est dans la porte.
- joebar69Fidèle du forum
Kea a écrit:Je ne crois pas que ce serait une nouvelle brique. Ce serait la même brique "soutien" que l’actuelle : 24h par an.
Mais en effet, si les groupes de niveau concernent toutes les heures de français et de mathématiques, les PE ne pourront pas prendre un groupe en charge.
...
Avec le pacte version 2023, le pied est dans la porte.
Je pense également la même chose.
Pour la partie graissée, il n'y aura pas de dédoublement total du volume d'heures math/français, faut pas rêver
Au mieux quelques heures seront abondées dans les DHG (partie HSA), pour réaliser le bidule.
Une incitation à l'utilisation de Pactes risque d'être proposé.
A priori des consignes/informations seront données aux CdE, sur la semaine de la rentrée.
Je penche plutôt, pour :
--> une 1ère partie dudit enseignement en "tronc commun" pour les 3 "niveaux" de classification - disons 3h sur les 4,5h dues - ce qui permet de garder un groupe classe pour l'enseignant.e référent.e ;
--> une 2nde partie dudit enseignement en "parcours individualisé" avec éclatement du groupe classe. Recréation de groupes de "niveaux" - disons à 1,5h sur les 4,5h dues - avec autre (ou pas) enseignant.e(s). Et c'est là que les PE-pacté.e.s entrent en jeu ...
Au final, pas tant d'heures en + qu'actuellement ne vont enrichir les DHG, je le crains.
Par contre, le casse-tête de la réalisation des Edt va devenir, à coup sûr, dans certains étabs, un vrai souci.
- LadyOlennaModérateur
Oui, on a une visio avec le ministre le mardi 9 janvier de 11h à 13h.joebar69 a écrit:
A priori des consignes/informations seront données aux CdE, sur la semaine de la rentrée.
- joebar69Fidèle du forum
LadyOlenna a écrit:Oui, on a une visio avec le ministre le mardi 9 janvier de 11h à 13h.joebar69 a écrit:
A priori des consignes/informations seront données aux CdE, sur la semaine de la rentrée.
Oui, donc il va vous vendre sa tambouille.
De là à avoir des réponses précises à vos questions (je pense notamment à la réalisation concrète de l'Edt élève "type")
Sais-tu si les rectorats ont eu une visio, en amont de la votre prévue à la rentrée ?
- LadyOlennaModérateur
Non, je n'ai aucune autre info.joebar69 a écrit:LadyOlenna a écrit:Oui, on a une visio avec le ministre le mardi 9 janvier de 11h à 13h.joebar69 a écrit:
A priori des consignes/informations seront données aux CdE, sur la semaine de la rentrée.
Oui, donc il va vous vendre sa tambouille.
De là à avoir des réponses précises à vos questions (je pense notamment à la réalisation concrète de l'Edt élève "type")
Sais-tu si les rectorats ont eu une visio, en amont de la votre prévue à la rentrée ?
On était sur la répartition de la DGH, on va arrêter et attendre
Pour les EDT, ce sera effectivement le cadet de leur souci, on va nous dire que les lycées y arrivent bien, eux. Quand je vois déjà le bordel créé par les 2h de soutien-approfondissement 6ème du mercredi matin...
- joebar69Fidèle du forum
@LadyOlenna : Merci pour ta réponse.
Oui, bon ben pourquoi changer de méthode, au ministère : Tout à l'arrache, comme d'hab !
Bon courage à toi et à tou.te.s les CdE, 1er.e.s soutier.e.s de la chaîne, pour la mise en place du bouzin.
Oui, bon ben pourquoi changer de méthode, au ministère : Tout à l'arrache, comme d'hab !
Bon courage à toi et à tou.te.s les CdE, 1er.e.s soutier.e.s de la chaîne, pour la mise en place du bouzin.
- Angel18Niveau 6
joebar69 a écrit:Kea a écrit:Je ne crois pas que ce serait une nouvelle brique. Ce serait la même brique "soutien" que l’actuelle : 24h par an.
Mais en effet, si les groupes de niveau concernent toutes les heures de français et de mathématiques, les PE ne pourront pas prendre un groupe en charge.
...
Avec le pacte version 2023, le pied est dans la porte.
Je pense également la même chose.
Pour la partie graissée, il n'y aura pas de dédoublement total du volume d'heures math/français, faut pas rêver
Au mieux quelques heures seront abondées dans les DHG (partie HSA), pour réaliser le bidule.
Une incitation à l'utilisation de Pactes risque d'être proposé.
A priori des consignes/informations seront données aux CdE, sur la semaine de la rentrée.
Je penche plutôt, pour :
--> une 1ère partie dudit enseignement en "tronc commun" pour les 3 "niveaux" de classification - disons 3h sur les 4,5h dues - ce qui permet de garder un groupe classe pour l'enseignant.e référent.e ;
--> une 2nde partie dudit enseignement en "parcours individualisé" avec éclatement du groupe classe. Recréation de groupes de "niveaux" - disons à 1,5h sur les 4,5h dues - avec autre (ou pas) enseignant.e(s). Et c'est là que les PE-pacté.e.s entrent en jeu ...
Au final, pas tant d'heures en + qu'actuellement ne vont enrichir les DHG, je le crains.
Par contre, le casse-tête de la réalisation des Edt va devenir, à coup sûr, dans certains étabs, un vrai souci.
Si les PE prennent 1h par semaine (1 nouvelle brique de 36h ? ou un pacte de 24h + un demi de 24h pour arriver à 36 ou ... ), il faudrait donc quand même beaucoup de HSA ou de nouvelles briques pacte au collège pour l'heure ou 1,5h dédiée par groupe (a priori 3 pour chaque classe de 6e et de 5e)...
- ElyasEsprit sacré
Angel18 a écrit:joebar69 a écrit:Kea a écrit:Je ne crois pas que ce serait une nouvelle brique. Ce serait la même brique "soutien" que l’actuelle : 24h par an.
Mais en effet, si les groupes de niveau concernent toutes les heures de français et de mathématiques, les PE ne pourront pas prendre un groupe en charge.
...
Avec le pacte version 2023, le pied est dans la porte.
Je pense également la même chose.
Pour la partie graissée, il n'y aura pas de dédoublement total du volume d'heures math/français, faut pas rêver
Au mieux quelques heures seront abondées dans les DHG (partie HSA), pour réaliser le bidule.
Une incitation à l'utilisation de Pactes risque d'être proposé.
A priori des consignes/informations seront données aux CdE, sur la semaine de la rentrée.
Je penche plutôt, pour :
--> une 1ère partie dudit enseignement en "tronc commun" pour les 3 "niveaux" de classification - disons 3h sur les 4,5h dues - ce qui permet de garder un groupe classe pour l'enseignant.e référent.e ;
--> une 2nde partie dudit enseignement en "parcours individualisé" avec éclatement du groupe classe. Recréation de groupes de "niveaux" - disons à 1,5h sur les 4,5h dues - avec autre (ou pas) enseignant.e(s). Et c'est là que les PE-pacté.e.s entrent en jeu ...
Au final, pas tant d'heures en + qu'actuellement ne vont enrichir les DHG, je le crains.
Par contre, le casse-tête de la réalisation des Edt va devenir, à coup sûr, dans certains étabs, un vrai souci.
Si les PE prennent 1h par semaine (1 nouvelle brique de 36h ? ou un pacte de 24h + un demi de 24h pour arriver à 36 ou ... ), il faudrait donc quand même beaucoup de HSA ou de nouvelles briques pacte au collège pour l'heure ou 1,5h dédiée par groupe (a priori 3 pour chaque classe de 6e et de 5e)...
Les PE ne pourront venir que le mercredi (je doute fortement qu'ils abandonnent leurs classes pour venir au collège, de même, ils finissent vers 16h).
- joebar69Fidèle du forum
Elyas a écrit:Angel18 a écrit:joebar69 a écrit:Kea a écrit:Je ne crois pas que ce serait une nouvelle brique. Ce serait la même brique "soutien" que l’actuelle : 24h par an.
Mais en effet, si les groupes de niveau concernent toutes les heures de français et de mathématiques, les PE ne pourront pas prendre un groupe en charge.
...
Avec le pacte version 2023, le pied est dans la porte.
Je pense également la même chose.
Pour la partie graissée, il n'y aura pas de dédoublement total du volume d'heures math/français, faut pas rêver
Au mieux quelques heures seront abondées dans les DHG (partie HSA), pour réaliser le bidule.
Une incitation à l'utilisation de Pactes risque d'être proposé.
A priori des consignes/informations seront données aux CdE, sur la semaine de la rentrée.
Je penche plutôt, pour :
--> une 1ère partie dudit enseignement en "tronc commun" pour les 3 "niveaux" de classification - disons 3h sur les 4,5h dues - ce qui permet de garder un groupe classe pour l'enseignant.e référent.e ;
--> une 2nde partie dudit enseignement en "parcours individualisé" avec éclatement du groupe classe. Recréation de groupes de "niveaux" - disons à 1,5h sur les 4,5h dues - avec autre (ou pas) enseignant.e(s). Et c'est là que les PE-pacté.e.s entrent en jeu ...
Au final, pas tant d'heures en + qu'actuellement ne vont enrichir les DHG, je le crains.
Par contre, le casse-tête de la réalisation des Edt va devenir, à coup sûr, dans certains étabs, un vrai souci.
Si les PE prennent 1h par semaine (1 nouvelle brique de 36h ? ou un pacte de 24h + un demi de 24h pour arriver à 36 ou ... ), il faudrait donc quand même beaucoup de HSA ou de nouvelles briques pacte au collège pour l'heure ou 1,5h dédiée par groupe (a priori 3 pour chaque classe de 6e et de 5e)...
Les PE ne pourront venir que le mercredi (je doute fortement qu'ils abandonnent leurs classes pour venir au collège, de même, ils finissent vers 16h).
@Kea : Tout comme @Elyas, je pense qu'il n'y aura pas de bouleversements, en ce qui concerne les PE pacté.e.s.
La brique deviendra sans doute une "Part fonctionnelle : engagement annuel-forfaitaire". Soit un pacte "revisité" pour arriver aux 36 semaines * 1,5h (de français - par exemple - pour l'encadrement d'un groupe de niveaux - dans l'exemple que j'avais donné).
- Angel18Niveau 6
Donc possiblement le professeur de collège n'aurait plus que 3h avec ses 6e, 5e ? Dans le privé, perte sèche de 1,5h ?
- joebar69Fidèle du forum
@Angel18 : Non. Dans ma vision possible des choses, le prof de collège aurait tjrs ses heures (dans l'exemple que je donne : 3h de "tronc commun" de "sa classe" + 1 gpe de niveaux "parcours individualisé" à 1,5 h - association de plusieurs classes -).
- ElyasEsprit sacré
Angel18 a écrit:Donc possiblement le professeur de collège n'aurait plus que 3h avec ses 6e, 5e ? Dans le privé, perte sèche de 1,5h ?
Déjà, Attal a annoncé hier que les élèves de 6e n'auraient plus que 25h de cours au lieu de 26. L'heure de soutien/remédiation est supprimée. Cela devrait permettre de créer les groupes. Je sens que la rentrée de janvier va être merveilleuse. S'il réunit les perdir, c'est sans doute pour annoncer ça.
- joebar69Fidèle du forum
Elyas a écrit:Angel18 a écrit:Donc possiblement le professeur de collège n'aurait plus que 3h avec ses 6e, 5e ? Dans le privé, perte sèche de 1,5h ?
Déjà, Attal a annoncé hier que les élèves de 6e n'auraient plus que 25h de cours au lieu de 26. L'heure de soutien/remédiation est supprimée. Cela devrait permettre de créer les groupes. Je sens que la rentrée de janvier va être merveilleuse. S'il réunit les perdir, c'est sans doute pour annoncer ça.
Ce sont les profs de Techno - collège qui vont être ravi .
Leur enseignement a été supprimé de la 6°, pour 1 année, et au final, celui-ci ne reviendra jamais.
Si le bouzin doit s'étendre de la 6° à la 3°, à terme, et comme je l'indiquais précédemment, y a des collègues de matières dites "non-fondamentales" qui vont prendre cette réformette en pleine tronche (le fameux "schéma d'emploi" dans la bouche du ministre).
Edit : Et puis (c'est le titre du fil), "l'exigence des savoirs" avec 1h de formation en moins, fallait oser. Ça doit être le légendaire "en même temps", marque déposée de ces gouvernements depuis 2017.
- Angel18Niveau 6
Elyas a écrit:Angel18 a écrit:Donc possiblement le professeur de collège n'aurait plus que 3h avec ses 6e, 5e ? Dans le privé, perte sèche de 1,5h ?
Déjà, Attal a annoncé hier que les élèves de 6e n'auraient plus que 25h de cours au lieu de 26. L'heure de soutien/remédiation est supprimée. Cela devrait permettre de créer les groupes. Je sens que la rentrée de janvier va être merveilleuse. S'il réunit les perdir, c'est sans doute pour annoncer ça.
Désolée, je n'ai pas compris le lien avec ma question
Merci @joebar69
- JacqGuide spirituel
Elyas a écrit:Angel18 a écrit:Donc possiblement le professeur de collège n'aurait plus que 3h avec ses 6e, 5e ? Dans le privé, perte sèche de 1,5h ?
Déjà, Attal a annoncé hier que les élèves de 6e n'auraient plus que 25h de cours au lieu de 26. L'heure de soutien/remédiation est supprimée. Cela devrait permettre de créer les groupes. Je sens que la rentrée de janvier va être merveilleuse. S'il réunit les perdir, c'est sans doute pour annoncer ça.
Mais oui, cela va être merveilleux ! Bonnes vacances à tous et bonne rentrée ensuite !
On va se marrer !
Et attendons aussi ce que va donner la bonne idée de l'absence de passage en seconde pour ceux qui ont échoué au DNB.
Là encore, ça promet !
Bonnes fêtes les amis Bonnes fêtes
- joebar69Fidèle du forum
Bonnes fêtes à toi @Jacq également
Et bon courage, dans le combat pour la restauration d'un vrai LP.
Et bon courage, dans le combat pour la restauration d'un vrai LP.
- Angel18Niveau 6
Bonnes fêtes à vous aussi.
- 27 et 28 février 2013 : Vote de la loi sur la refondation de l'école par la commission Education de l'Assemblée.
- Séance publique : Vincent Peillon défend son projet de loi de refondation de l'école devant la commission Education de l'Assemblée nationale.
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