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- Melyne5Fidèle du forum
joebar69 a écrit:@michel74 et @Diclonia : comme je l'indiquais, la semaine dernière, et je vous rejoins, à m'ment donné faut se préserver et dire stop à ce bouzin.
Donc oui :
- Ne plus faire que ses heures de cours/évaluations et participation aux C.C., c-à-d uniquement ses obligations de service ;
- Tout le reste : basta !
- Le faire savoir aux familles (plus de projeeeets, de sorties, de voyages, de clubs, ...) : on n'a plus les moyens humains !
- Le faire savoir à la hiérarchie (plus de P.P., de participation aux groupes théodules, aux C.P., C.A., ...) : on n'a plus de temps/d'énergie à perdre pour tout cela !
- Limiter sa production (recyclage cours/eval, 1-2 évals/trimestre maxi, aucun DM ou autres travaux) : on n'est pas des machines, on n'est que des fonctionnaires !
Pour une majorité de collègues, je le répète, ce mode de fonctionnement dégradé va être difficile à accepter, mais c'est la seule façon de se protéger physiquement et psychologiquement contre ce métier qui se "france-télécommise".
Bon courage à tou.te.s.
Merci pour ce message auquel j’adhère totalement. C’est ce vers quoi je tends même si la mauvaise conscience ou la volonté de rendre service prend encore parfois le dessus.
- joebar69Fidèle du forum
@Melyne5 : C'est un processus qui peut prendre du temps, notamment pour ceux-celles qui donnaient beaucoup (trop) pour l'Institution.
Les problèmes de "mauvaise conscience" ou de culpabilisation (de quoi d'ailleurs), l'interetdezenfants, toussatoussa, ... m'ont toujours laissé indifférent. Donc ça été plus facile pour moi, de passer en mode "dégradé" (et pourtant, étant PRAG, désormais, je m'estime plutôt à l'abri des délires actuels, en place, et à venir dans le monde de l'éduc.).
Mais, comme je l'ai déjà relaté ici, ou dans un autre fil, quand j'enseignais dans le secondaire, il y a plus de 15 ans, et que les moyens alloués au fonctionnement minimal ont été supprimés, j'ai réduit la voilure aussitôt. Et c'est encore vrai désormais dans l'ens. sup. Tant pis pour le service rendu aux usagers, je ne suis responsable de rien. Je fonctionne du mieux que je peux, avec les moyens que l'on me donne. Nous sommes tous remplaçables dans ce métier, par pour nos familles et nos proches.
Les problèmes de "mauvaise conscience" ou de culpabilisation (de quoi d'ailleurs), l'interetdezenfants, toussatoussa, ... m'ont toujours laissé indifférent. Donc ça été plus facile pour moi, de passer en mode "dégradé" (et pourtant, étant PRAG, désormais, je m'estime plutôt à l'abri des délires actuels, en place, et à venir dans le monde de l'éduc.).
Mais, comme je l'ai déjà relaté ici, ou dans un autre fil, quand j'enseignais dans le secondaire, il y a plus de 15 ans, et que les moyens alloués au fonctionnement minimal ont été supprimés, j'ai réduit la voilure aussitôt. Et c'est encore vrai désormais dans l'ens. sup. Tant pis pour le service rendu aux usagers, je ne suis responsable de rien. Je fonctionne du mieux que je peux, avec les moyens que l'on me donne. Nous sommes tous remplaçables dans ce métier, par pour nos familles et nos proches.
- kai002Niveau 9
joebar69 a écrit:@michel74 et @Diclonia : comme je l'indiquais, la semaine dernière, et je vous rejoins, à m'ment donné faut se préserver et dire stop à ce bouzin.
Donc oui :
- Ne plus faire que ses heures de cours/évaluations et participation aux C.C., c-à-d uniquement ses obligations de service ;
- Tout le reste : basta !
- Le faire savoir aux familles (plus de projeeeets, de sorties, de voyages, de clubs, ...) : on n'a plus les moyens humains !
- Le faire savoir à la hiérarchie (plus de P.P., de participation aux groupes théodules, aux C.P., C.A., ...) : on n'a plus de temps/d'énergie à perdre pour tout cela !
- Limiter sa production (recyclage cours/eval, 1-2 évals/trimestre maxi, aucun DM ou autres travaux) : on n'est pas des machines, on n'est que des fonctionnaires !
Pour une majorité de collègues, je le répète, ce mode de fonctionnement dégradé va être difficile à accepter, mais c'est la seule façon de se protéger physiquement et psychologiquement contre ce métier qui se "france-télécommise".
Bon courage à tou.te.s.
Difficile quand tu es prof de langue "rare" et que sans voyage/échange c'est la mort assurée
- DicloniaExpert
joebar69 a écrit:@Melyne5 : C'est un processus qui peut prendre du temps, notamment pour ceux-celles qui donnaient beaucoup (trop) pour l'Institution.
Les problèmes de "mauvaise conscience" ou de culpabilisation (de quoi d'ailleurs), l'interetdezenfants, toussatoussa, ... m'ont toujours laissé indifférent. Donc ça été plus facile pour moi, de passer en mode "dégradé" (et pourtant, étant PRAG, désormais, je m'estime plutôt à l'abri des délires actuels, en place, et à venir dans le monde de l'éduc.).
Mais, comme je l'ai déjà relaté ici, ou dans un autre fil, quand j'enseignais dans le secondaire, il y a plus de 15 ans, et que les moyens alloués au fonctionnement minimal ont été supprimés, j'ai réduit la voilure aussitôt. Et c'est encore vrai désormais dans l'ens. sup. Tant pis pour le service rendu aux usagers, je ne suis responsable de rien. Je fonctionne du mieux que je peux, avec les moyens que l'on me donne. Nous sommes tous remplaçables dans ce métier, par pour nos familles et nos proches.
C'est cela...
Nous ne sommes pas responsables de tout cela.
Nous sommes remplaçables au boulot (il n'y a qu'à voir le pacte, et les RCD : n'importe qui prend notre place, que nous avons durement obtenue par études et concours.)
Nous ne sommes pas remplaçable pour nos proches.
Mais pour Kaioo2, comme pour d'autres collègues, en effet, pas facile de penser comme cela.
- joebar69Fidèle du forum
@kai002 : La mort assurée de quoi ? Tu es fonctionnaire, tu ne risques rien. Quand les groupes de niveau seront passés par là, quand il n'y aura plus de financement institutionnel pour ces voyages (ça arrivera), quand les familles ne pourront plus payer ces "extras", il se passera quoi ? Tu enseignes une discipline, tu n'es pas organisateur de voyages.
La réforme qui se met en place avec ces groupes de niveau, va martyriser toutes les disciplines déclarées non-fondamentales, faut pas se leurrer (voir ce qui s'est passé en Techno, l'an dernier). Ma compagne, coordo ULIS, dans un collège, m'a annoncé hier soir, que ses collègues avaient acté en CP la suppression du portugais, au profit de la mise en place des groupes de niveau. Sans aucun frémissement de quiconque (exceptés ceux de la collègue de portugais et de ma compagne).
(Elle organisait, tous les ans, une sortie de 5 jours à Lisbonne, avec les élèves suivants ses enseignements).
Essayer de sauver le soldat "Educ. Nat.", dans les conditions qui s'annoncent, relève du délire total.
La réforme qui se met en place avec ces groupes de niveau, va martyriser toutes les disciplines déclarées non-fondamentales, faut pas se leurrer (voir ce qui s'est passé en Techno, l'an dernier). Ma compagne, coordo ULIS, dans un collège, m'a annoncé hier soir, que ses collègues avaient acté en CP la suppression du portugais, au profit de la mise en place des groupes de niveau. Sans aucun frémissement de quiconque (exceptés ceux de la collègue de portugais et de ma compagne).
(Elle organisait, tous les ans, une sortie de 5 jours à Lisbonne, avec les élèves suivants ses enseignements).
Essayer de sauver le soldat "Educ. Nat.", dans les conditions qui s'annoncent, relève du délire total.
- kai002Niveau 9
joebar69 a écrit:@kai002 : La mort assurée de quoi ? Tu es fonctionnaire, tu ne risques rien. Quand les groupes de niveau seront passés par là, quand il n'y aura plus de financement institutionnel pour ces voyages (ça arrivera), quand les familles ne pourront plus payer ces "extras", il se passera quoi ? Tu enseignes une discipline, tu n'es pas organisateur de voyages.
La réforme qui se met en place avec ces groupes de niveau, va martyriser toutes les disciplines déclarées non-fondamentales, faut pas se leurrer (voir ce qui s'est passé en Techno, l'an dernier). Ma compagne, coordo ULIS, dans un collège, m'a annoncé hier soir, que ses collègues avaient acté en CP la suppression du portugais, au profit de la mise en place des groupes de niveau. Sans aucun frémissement de quiconque (exceptés ceux de la collègue de portugais et de ma compagne).
(Elle organisait, tous les ans, une sortie de 5 jours à Lisbonne, avec les élèves suivants ses enseignements).
Essayer de sauver le soldat "Educ. Nat.", dans les conditions qui s'annoncent, relève du délire total.
Je suis d'accord, mais quand les collègues des autres langues organisent tous des voyages, je ne peux pas être le seul à ne pas en faire. N'oubliez pas, ils mettent nos disciplines en concurrence...
Il se passera quoi? Eh bien, suppression de poste, or, ma langue n'est enseignée que dans mon établissement dans tout le département. Donc je vais devoir déménager et vendre ma maison si on m'affecte à plusieurs centaines de kilomètres de chez moi ?
- EdithWGrand sage
L’idée que nous serions irremplaçables frise parfois l’orgueil : l’argument « je ne veux pas pénaliser les élèves » avancé par beaucoup que ce soit pour refuser de faire grève, pour prendre un congé maladie indispensable ou accepter de lever le pied quand on est vraiment malade en prenant un temps partiel thérapeutique ou autre, m’a toujours fait cet effet. Il y a une marge très nette entre la conscience professionnelle (faire de son mieux ce pour quoi on est payé), et la façon presque sacrificielle qu’ont certains d’exercer leur métier. Je repense au héros du Journal d’un curé de campagne de Bernanos… qu’un de ses collègues accusait d’être trop orgueilleux. Penser que les élèves vont voir leur avenir remis en cause parce qu’on est absent est tellement répandu que c’est probablement un des leviers sur lesquels notre hiérarchie joue. Sinon, cela fait belle lurette qu’on se serait organisés pour bloquer les examens par exemple et qu’on aurait sans doute été entendus.
J’ai affaire en ce moment à des collègues âgées et très mal physiquement et psychiquement parlant, mettant leur santé en danger (l’une d’elles va perdre la vue si elle ne lève pas le pied, son médecin le lui a dit) pour ne pas pénaliser les élèves/les collègues /leur établissement. Que leur dire?? Sans aller jusqu’à ces extrémités, le positionnement des collègues qui acceptent l’inacceptable pour les mêmes raisons, m’a toujours semblé curieux. Je le comprends intellectuellement mais ça me dépasse.
J’ai affaire en ce moment à des collègues âgées et très mal physiquement et psychiquement parlant, mettant leur santé en danger (l’une d’elles va perdre la vue si elle ne lève pas le pied, son médecin le lui a dit) pour ne pas pénaliser les élèves/les collègues /leur établissement. Que leur dire?? Sans aller jusqu’à ces extrémités, le positionnement des collègues qui acceptent l’inacceptable pour les mêmes raisons, m’a toujours semblé curieux. Je le comprends intellectuellement mais ça me dépasse.
- joebar69Fidèle du forum
kai002 a écrit: Je suis d'accord, mais quand les collègues des autres langues organisent tous des voyages, je ne peux pas être le seul à ne pas en faire. N'oubliez pas, ils mettent nos disciplines en concurrence...
Il se passera quoi? Eh bien, suppression de poste, or, ma langue n'est enseignée que dans mon établissement dans tout le département. Donc je vais devoir déménager et vendre ma maison si on m'affecte à plusieurs centaines de kilomètres de chez moi ?
Pour ton 1er paragraphe, c'est bien là, pour moi, tout le problème. La commercialisation du savoir en marche. Quand tes collègues vont se retrouver dans la même situation que l'ensemble des collègues des matières dites non-fondamentales (perte des dédoublements, notamment, donc surcharge de classes à prendre pour arriver au bon nombre d'heures pour leur ORS), je pense qu'il-elles n'auront plus l'énergie/l'envie/... pour fonctionner comme avant.
Pour ton 2nd paragraphe, la situation était, donc déjà critique pour toi, et j'en suis bien désolé. La question est plutôt que te proposera-t-on comme dispositif de reconversion (le fameux "nouveau schéma d'emplois pour l'année scolaire 2024-2025") ?
- joebar69Fidèle du forum
EdithW a écrit:L’idée que nous serions irremplaçables frise parfois l’orgueil : l’argument « je ne veux pas pénaliser les élèves » avancé par beaucoup que ce soit pour refuser de faire grève, pour prendre un congé maladie indispensable ou accepter de lever le pied quand on est vraiment malade en prenant un temps partiel thérapeutique ou autre, m’a toujours fait cet effet. Il y a une marge très nette entre la conscience professionnelle (faire de son mieux ce pour quoi on est payé), et la façon presque sacrificielle qu’ont certains d’exercer leur métier. Je repense au héros du Journal d’un curé de campagne de Bernanos… qu’un de ses collègues accusait d’être trop orgueilleux. Penser que les élèves vont voir leur avenir remis en cause parce qu’on est absent est tellement répandu que c’est probablement un des leviers sur lesquels notre hiérarchie joue. Sinon, cela fait belle lurette qu’on se serait organisés pour bloquer les examens par exemple et qu’on aurait sans doute été entendus.
J’ai affaire en ce moment à des collègues âgées et très mal physiquement et psychiquement parlant, mettant leur santé en danger (l’une d’elles va perdre la vue si elle ne lève pas le pied, son médecin le lui a dit) pour ne pas pénaliser les élèves/les collègues /leur établissement. Que leur dire?? Sans aller jusqu’à ces extrémités, le positionnement des collègues qui acceptent l’inacceptable pour les mêmes raisons, m’a toujours semblé curieux. Je le comprends intellectuellement mais ça me dépasse.
Que leur dire ?
Hélas, se répéter, si l'on est tant soit peu inquiet pour leur santé. J'ai bien peur que pour ces cas extrêmes, la messe ne soit déjà dite.
Concernant les collègues toujours prêt à boucher les trous dans la coque du navire, que d'autres percent dans leur dos, moi, même intellectuellement, je ne les comprends pas/plus.
- IshkarNiveau 6
joebar69 a écrit:@michel74 et @Diclonia : comme je l'indiquais, la semaine dernière, et je vous rejoins, à m'ment donné faut se préserver et dire stop à ce bouzin.
Donc oui :
- Ne plus faire que ses heures de cours/évaluations et participation aux C.C., c-à-d uniquement ses obligations de service ;
- Tout le reste : basta !
- Le faire savoir aux familles (plus de projeeeets, de sorties, de voyages, de clubs, ...) : on n'a plus les moyens humains !
- Le faire savoir à la hiérarchie (plus de P.P., de participation aux groupes théodules, aux C.P., C.A., ...) : on n'a plus de temps/d'énergie à perdre pour tout cela !
- Limiter sa production (recyclage cours/eval, 1-2 évals/trimestre maxi, aucun DM ou autres travaux) : on n'est pas des machines, on n'est que des fonctionnaires !
Pour une majorité de collègues, je le répète, ce mode de fonctionnement dégradé va être difficile à accepter, mais c'est la seule façon de se protéger physiquement et psychologiquement contre ce métier qui se "france-télécommise".
Bon courage à tou.te.s.
Je te cite avec beaucoup de joie, car j'avais évoqué le cas hier et tu m'en donnes un exemple concret.
L'institution joue beaucoup sur le fait que les grèves ne durent pas et que, dans le fond, le reste du temps, on fera du mieux possible. On nous pousse toujours à faire plus, à expliquer comment gérer tel cas compliqué, comment s'adapter aux élèves en inclusion, etc. La formation offerte nous pousse toujours à penser qu'on doit s'adapter, quelle que soit la mission, car c'est comme ça.
A l'inverse, ici, tu nous invites à forcer l'institution à s'adapter à nous : nous pouvons nous fatiguer, nous pouvons être démotivés et, si l'on doit toujours faire plus avec moins et ainsi moins bien faire notre travail, eh bien nous ferons moins bien notre travail.
J'avais évoqué la police qui, sans faire grève, fait le strict minimum et touche quand même son salaire quand elle veut manifester son mécontentement. Nous pourrions parfaitement faire la même chose.
D'ailleurs, je pense que l'institution ne tient que par ça. L'espèce de croyance que c'est une mission noble, l'espèce de sacrifice permanent. On gueule quand on entend que c'est un "métier-passion" pour justifier des salaires misérables. Pourtant, dans la pratique, on a ce sens du sacrifice.
- joebar69Fidèle du forum
@Ishkar : Bien sûr que l'Institution ne tient que sur le "sacerdoce" des collègues, ou tout autre adjectif mielleux répété à l'envi par tous les ministres successifs.
Et après chaque tartinage dégoulinant, pan ! Raison valable pour ne pas nous revaloriser, dégradation des conditions d'exercice du métier, décision éducative prise envers et contre tous, et à nous de faire tourner le bidule !
Ben, non. Stop. Service minimal.
Je caresse, le doux espoir, que ce coup de bélier "choc des savoirs" puisse réveiller enfin les consciences d'une majorité de collègues ...
Et après chaque tartinage dégoulinant, pan ! Raison valable pour ne pas nous revaloriser, dégradation des conditions d'exercice du métier, décision éducative prise envers et contre tous, et à nous de faire tourner le bidule !
Ben, non. Stop. Service minimal.
Je caresse, le doux espoir, que ce coup de bélier "choc des savoirs" puisse réveiller enfin les consciences d'une majorité de collègues ...
- uneodysséeÉrudit
C’est pas dit. Discussion aujourd’hui en salle des profs lycée : au moins trois collègues trouvent ça très bien, les groupes de niveau.
- joebar69Fidèle du forum
uneodyssée a écrit:C’est pas dit. Discussion aujourd’hui en salle des profs lycée : au moins trois collègues trouvent ça très bien, les groupes de niveau.
A ces collègues là, il faudra donc leur proposer d'encadrer la classe "prépa lycée" à la prochaine rentrée
- MathadorEmpereur
D'un autre côté, s'ils ne voient pas (ou ne veulent pas voir) à quel point c'est fait avec les pieds senestres…uneodyssée a écrit:C’est pas dit. Discussion aujourd’hui en salle des profs lycée : au moins trois collègues trouvent ça très bien, les groupes de niveau.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- uneodysséeÉrudit
De fait, l’une a un peu nuancé quand je lui ai raconté certaines des choses que je lis sur ce fil… mais cela ne les dérange pas idéologiquement. Il est vrai que l’hétérogénéité incroyable que nous avons en 2de nous rend la vie très compliquée, je comprends cette réaction à première vue… Une autre ne se cache pas de vouloir épargner à sa progéniture la compagnie des «boulets»…
- joebar69Fidèle du forum
Et ce n'est pas ce qui s'annonce en collège qui va hélas arranger les choses. Bien au contraire.uneodyssée a écrit:De fait, l’une a un peu nuancé quand je lui ai raconté certaines des choses que je lis sur ce fil… mais cela ne les dérange pas idéologiquement. Il est vrai que l’hétérogénéité incroyable que nous avons en 2de nous rend la vie très compliquée, je comprends cette réaction à première vue… Une autre ne se cache pas de vouloir épargner à sa progéniture la compagnie des «boulets»…
- uneodysséeÉrudit
Je suis d’accord avec toi, mais d’autres le voient d’un autre œil… les faibles de 6ème auront le temps d’être écartés et de ne pas arriver jusqu’à nous.
- frimoussette77Guide spirituel
Justement si, il faudra obtenir le brevet et avoir un niveau correct pour aller au lycée.joebar69 a écrit:Et ce n'est pas ce qui s'annonce en collège qui va hélas arranger les choses. Bien au contraire.uneodyssée a écrit:De fait, l’une a un peu nuancé quand je lui ai raconté certaines des choses que je lis sur ce fil… mais cela ne les dérange pas idéologiquement. Il est vrai que l’hétérogénéité incroyable que nous avons en 2de nous rend la vie très compliquée, je comprends cette réaction à première vue… Une autre ne se cache pas de vouloir épargner à sa progéniture la compagnie des «boulets»…
Actuellement, ces élèves très fragiles qui vont en seconde générale contre l'avis de leurs enseignants de collège sont très vite réorientés parce qu'ils n'arrivent pas à suivre.
- uneodysséeÉrudit
Parfois ils ne le sont pas et passent en 1re.
- joebar69Fidèle du forum
frimoussette77 a écrit:Justement si, il faudra obtenir le brevet et avoir un niveau correct pour aller au lycée.joebar69 a écrit:Et ce n'est pas ce qui s'annonce en collège qui va hélas arranger les choses. Bien au contraire.uneodyssée a écrit:De fait, l’une a un peu nuancé quand je lui ai raconté certaines des choses que je lis sur ce fil… mais cela ne les dérange pas idéologiquement. Il est vrai que l’hétérogénéité incroyable que nous avons en 2de nous rend la vie très compliquée, je comprends cette réaction à première vue… Une autre ne se cache pas de vouloir épargner à sa progéniture la compagnie des «boulets»…
Actuellement, ces élèves très fragiles qui vont en seconde générale contre l'avis de leurs enseignants de collège sont très vite réorientés parce qu'ils n'arrivent pas à suivre.
Pour la partie graissée :
M'enfin, vu les résultats stratosphériques du DNB, tu crois quoi ? Exceptés les quelques dizaines de milliers de collégien.ne.s qui ne le décrochent pas et qui n'allaient pas en lycée général, pour la plupart, cela ne changera rien aux flux.
Par contre des élèves qui auront eu le DNB au ras des pâquerettes et qui arriveront en 2°G, eux, en faisant partie du groupe des "faibles" (sur les 4 années de collège), tu les verras. Et là tu vas découvrir l'hétérogénéité +++
Ça va donc s'empirer au lycée, soyons lucide.
- frimoussette77Guide spirituel
Les très faibles obtiennent le brevet grâce aux compétences sur évaluées.joebar69 a écrit:frimoussette77 a écrit:Justement si, il faudra obtenir le brevet et avoir un niveau correct pour aller au lycée.joebar69 a écrit:Et ce n'est pas ce qui s'annonce en collège qui va hélas arranger les choses. Bien au contraire.uneodyssée a écrit:De fait, l’une a un peu nuancé quand je lui ai raconté certaines des choses que je lis sur ce fil… mais cela ne les dérange pas idéologiquement. Il est vrai que l’hétérogénéité incroyable que nous avons en 2de nous rend la vie très compliquée, je comprends cette réaction à première vue… Une autre ne se cache pas de vouloir épargner à sa progéniture la compagnie des «boulets»…
Actuellement, ces élèves très fragiles qui vont en seconde générale contre l'avis de leurs enseignants de collège sont très vite réorientés parce qu'ils n'arrivent pas à suivre.
Pour la partie graissée :
M'enfin, vu les résultats stratosphériques du DNB, tu crois quoi ? Exceptés les quelques dizaines de milliers de collégien.ne.s qui ne le décrochent pas et qui n'allaient pas en lycée général, pour la plupart, cela ne changera rien aux flux.
Par contre des élèves qui auront eu le DNB au ras des pâquerettes et qui arriveront en 2°G, eux, en faisant partie du groupe des "faibles" (sur les 4 années de collège), tu les verras. Et là tu vas découvrir l'hétérogénéité +++
Ça va donc s'empirer au lycée, soyons lucide.
- kiwiGuide spirituel
frimoussette77 a écrit:Les très faibles obtiennent le brevet grâce aux compétences sur évaluées.joebar69 a écrit:frimoussette77 a écrit:Justement si, il faudra obtenir le brevet et avoir un niveau correct pour aller au lycée.joebar69 a écrit:
Et ce n'est pas ce qui s'annonce en collège qui va hélas arranger les choses. Bien au contraire.
Actuellement, ces élèves très fragiles qui vont en seconde générale contre l'avis de leurs enseignants de collège sont très vite réorientés parce qu'ils n'arrivent pas à suivre.
Pour la partie graissée :
M'enfin, vu les résultats stratosphériques du DNB, tu crois quoi ? Exceptés les quelques dizaines de milliers de collégien.ne.s qui ne le décrochent pas et qui n'allaient pas en lycée général, pour la plupart, cela ne changera rien aux flux.
Par contre des élèves qui auront eu le DNB au ras des pâquerettes et qui arriveront en 2°G, eux, en faisant partie du groupe des "faibles" (sur les 4 années de collège), tu les verras. Et là tu vas découvrir l'hétérogénéité +++
Ça va donc s'empirer au lycée, soyons lucide.
Les très faibles obtiendront le brevet grâce au contrôle continu surnoté, soit grâce aux aménagements des ppre/pap et autre PPS, soit parce que Papa/maman aura pété un scandale pour que les enseignants mettent de bonnes notes, et l’oral École des fans. Au lycée passeront donc toujours des élèves qui n’ont rien à y faire.
- frimoussette77Guide spirituel
Finalement ces groupes ne changeront rien alors ?kiwi a écrit:frimoussette77 a écrit:Les très faibles obtiennent le brevet grâce aux compétences sur évaluées.joebar69 a écrit:frimoussette77 a écrit:
Justement si, il faudra obtenir le brevet et avoir un niveau correct pour aller au lycée.
Actuellement, ces élèves très fragiles qui vont en seconde générale contre l'avis de leurs enseignants de collège sont très vite réorientés parce qu'ils n'arrivent pas à suivre.
Pour la partie graissée :
M'enfin, vu les résultats stratosphériques du DNB, tu crois quoi ? Exceptés les quelques dizaines de milliers de collégien.ne.s qui ne le décrochent pas et qui n'allaient pas en lycée général, pour la plupart, cela ne changera rien aux flux.
Par contre des élèves qui auront eu le DNB au ras des pâquerettes et qui arriveront en 2°G, eux, en faisant partie du groupe des "faibles" (sur les 4 années de collège), tu les verras. Et là tu vas découvrir l'hétérogénéité +++
Ça va donc s'empirer au lycée, soyons lucide.
Les très faibles obtiendront le brevet grâce au contrôle continu surnoté, soit grâce aux aménagements des ppre/pap et autre PPS, soit parce que Papa/maman aura pété un scandale pour que les enseignants mettent de bonnes notes, et l’oral École des fans. Au lycée passera donc toujours des élèves qui n’ont rien à y faire.
- *Ombre*Grand sage
Ces groupes rendront les faibles encore plus faibles. Toutes les études le montrent.
- kiwiGuide spirituel
Oui, et puis ça va détériorer encore un peu plus nos conditions de travail et les conditions d’apprentissage, les edt de tout le monde...
- PrezboGrand Maître
uneodyssée a écrit:Parfois ils ne le sont pas et passent en 1re.
La plupart du temps en fait, la réorientation après une seconde G étant très difficile. Il grossissent les rangs des STMG par défaut, sauf dans les lycée qui refusent de laisser passer tout le monde en STMG où ils grossissent les rangs des premières générales, et une bonne proportion finit bachelier.
Cela dit les groupes de niveau n'y changeront rien, à part augmenter encore l'hétérogénéité et créer des classes ingérables, si on ne travaille pas en parallèle sur le contenu des programmes des classes faibles, l'orientation, l'image de la voix pro et surtout le nombre de places en pro ou en apprentissage qui est un gros facteur limitant.
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