- fgersNiveau 9
Dernière grande idée ministérielle: permettre aux TZR de franchir les limites académiques. Après l'agrandissement des zones de remplacement, après la possibilité de remplacer dans des zones adjacentes, voici la possibilité de remplacer dans d'autres académies.
Bientôt peut-être le remplacement national. C'est vrai quoi, il n'y a qu'une heure de TGV entre Le Mans et Paris.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/03/09/luc-chatel-s-attaque-au-non-remplacement-des-enseignants_1316351_3224.html
Aux armes citoyens!
Bientôt peut-être le remplacement national. C'est vrai quoi, il n'y a qu'une heure de TGV entre Le Mans et Paris.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/03/09/luc-chatel-s-attaque-au-non-remplacement-des-enseignants_1316351_3224.html
Aux armes citoyens!
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Le courrier de S1 est ton meilleur ami
- DaphnéDemi-dieu
Ça se fait déjà !!
On a eu un popst la-dessus.
On a eu un popst la-dessus.
- fgersNiveau 9
Le Figaro reprend l'info sous le titre "Le plan Chatel contre l'absentéisme des profs". J'aime assez quand les carences du remplacement deviennent illico l'absentéisme des profs.
Un point important que j'avais oublié: «Instaurer un pilote chargé du remplacement». Chaque
chef d'établissement devra désormais désigner un responsable en la
matière. Aucun collègue ne peut remplacer, au pied levé, un professeur
absent ? Dès le premier jour, le «pilote» devra faire appel au
rectorat, où un «interlocuteur dédié à ce seul problème» tentera de lui
apporter la meilleure réponse. Le ministre ne dit pas qui occupera ces
fonctions dans les structures existantes.
Le professeur principal devenu professeur contremaitre, bien sur!
Un point important que j'avais oublié: «Instaurer un pilote chargé du remplacement». Chaque
chef d'établissement devra désormais désigner un responsable en la
matière. Aucun collègue ne peut remplacer, au pied levé, un professeur
absent ? Dès le premier jour, le «pilote» devra faire appel au
rectorat, où un «interlocuteur dédié à ce seul problème» tentera de lui
apporter la meilleure réponse. Le ministre ne dit pas qui occupera ces
fonctions dans les structures existantes.
Le professeur principal devenu professeur contremaitre, bien sur!
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- Invité31Sage
Evidemment c'est n'importe quoi.
Mais il y a juste une chose que j'aimerais bien personnellement voir changer, c'est le regard de certains collègues quand on remplace au pied levé un collège absent.
Je me suis fait pourrir quand j'ai accepté de donner quelques cours à de pauvres élèves qui n'avaient pas de prof de français depuis plusieurs semaines parce que leur remplaçant était absent. Mais je ne vois pas où est le problème dès lors que le prof concerné le fait librement.
Evidemment l'idéal serait qu'il y ait assez de remplaçants. Mais on sait très bien que ce n'est pas la priorité de nos gouvernants. Que faire alors ? Attendre que ça change (c'est pas demain la veille) ou agir pour le bien des élèves ? En étant payé, ça va de soi.
Perso là je refais grève vendredi. Eh bien j'ai décidé que quand j'aurai un collègue absent, je le remplacerai pour quelques heures, dans la mesure du possible, afin de rattraper les heures perdues. Mes élèves en ont bien besoin.
Mais il y a juste une chose que j'aimerais bien personnellement voir changer, c'est le regard de certains collègues quand on remplace au pied levé un collège absent.
Je me suis fait pourrir quand j'ai accepté de donner quelques cours à de pauvres élèves qui n'avaient pas de prof de français depuis plusieurs semaines parce que leur remplaçant était absent. Mais je ne vois pas où est le problème dès lors que le prof concerné le fait librement.
Evidemment l'idéal serait qu'il y ait assez de remplaçants. Mais on sait très bien que ce n'est pas la priorité de nos gouvernants. Que faire alors ? Attendre que ça change (c'est pas demain la veille) ou agir pour le bien des élèves ? En étant payé, ça va de soi.
Perso là je refais grève vendredi. Eh bien j'ai décidé que quand j'aurai un collègue absent, je le remplacerai pour quelques heures, dans la mesure du possible, afin de rattraper les heures perdues. Mes élèves en ont bien besoin.
- fgersNiveau 9
Lynette a écrit:Evidemment c'est n'importe quoi.
Mais il y a juste une chose que j'aimerais bien personnellement voir changer, c'est le regard de certains collègues quand on remplace au pied levé un collège absent.
Je me suis fait pourrir quand j'ai accepté de donner quelques cours à de pauvres élèves qui n'avaient pas de prof de français depuis plusieurs semaines parce que leur remplaçant était absent. Mais je ne vois pas où est le problème dès lors que le prof concerné le fait librement.
Evidemment l'idéal serait qu'il y ait assez de remplaçants. Mais on sait très bien que ce n'est pas la priorité de nos gouvernants. Que faire alors ? Attendre que ça change (c'est pas demain la veille) ou agir pour le bien des élèves ? En étant payé, ça va de soi.
Perso là je refais grève vendredi. Eh bien j'ai décidé que quand j'aurai un collègue absent, je le remplacerai pour quelques heures, dans la mesure du possible, afin de rattraper les heures perdues. Mes élèves en ont bien besoin.
Moi non plus. Tout est dans le librement. C'est ce qui s'est d'ailleurs toujours fait.
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Le courrier de S1 est ton meilleur ami
- Invité31Sage
Je viens de lire l'article. C'est dégueulasse (pardon) pour les TZR qui vont se retrouver obligés d'aller remplacer dans l'académie voisine.
C'est honteux.
C'est honteux.
- JaneMonarque
c'est non seulement honteux pour les TZR, mais aussi scandaleux de faire porter le chapeau aux profs quand la carence est institutionnelle.
- InvitéNGrand sage
Celà me semble tout simplement impossible dans certaines académies.
Dans ma matière, l'EPS, les TZR sont presque tous affectés à l'année dès la rentrée et rares sont les restants ( je suis une rareté à ce titre encore ) disponibles pour les remplacements courts ...
Soit il manque de TZR, soit ils sont mal gérés mais là on toucherait le fond en les pressant encore davantage mais bon on l'a déjà dit ici : parfois quand on atteint le fond au lieu de remonter, on continue à creuser...Pauvre Désespérance Nationale
Dans ma matière, l'EPS, les TZR sont presque tous affectés à l'année dès la rentrée et rares sont les restants ( je suis une rareté à ce titre encore ) disponibles pour les remplacements courts ...
Soit il manque de TZR, soit ils sont mal gérés mais là on toucherait le fond en les pressant encore davantage mais bon on l'a déjà dit ici : parfois quand on atteint le fond au lieu de remonter, on continue à creuser...Pauvre Désespérance Nationale
- MaminoHabitué du forum
Juste une vraie question : Connaissez-vous beaucoup de TZR non-employés ?
Je précise que c'est une vraie question, car je n'ai enseigné que dans le 1er degré.
Maintenant, je suis à la retraite.
Et il est bien entendu hors de question, même si je viens de recevoir mon nouveau bulletin de pension aujourd'hui avec un montant à la baisse, que je remette les pieds dans une école.
Je précise que c'est une vraie question, car je n'ai enseigné que dans le 1er degré.
Maintenant, je suis à la retraite.
Et il est bien entendu hors de question, même si je viens de recevoir mon nouveau bulletin de pension aujourd'hui avec un montant à la baisse, que je remette les pieds dans une école.
- RuthvenGuide spirituel
Mamino a écrit:Juste une vraie question : Connaissez-vous beaucoup de TZR non-employés ?
Je précise que c'est une vraie question, car je n'ai enseigné que dans le 1er degré.
.
Je l'ai été pendant 6 mois, mais a) je suis dans une discipline plutôt rare; b) le rectorat avait égaré mon dossier (le service des remplacements n'avait apparemment pas intégré que le titulaire avait repris son poste)...
Sinon, les autres TZR que je connais tournent régulièrement ; ils ont parfois des trous de quinze jours (pour avoir des remplaçants disponibles, il faut bien accepter des périodes de trou), mais ils sont rapidement réutilisés.
- InvitéNGrand sage
Honnêtement j'ai connu une collègue TZR non employée durant 2 ans; elle n'a jamais été appelée et ne semblait pas s'en soucier; Elle devait juste 20 h de présence hebdomadaire qu'elle faisait sur 4 jours ...et assistait aux cours de certains collègues et était intégrée au protocole de remplacement interne ( sur son temps de présence, sinon refus de sa part)...
Pour ma part je n'ai encore jamais été inoccupée et au bout d'une semaine sans nouvelle de remplacement ( ce qui ne m'est pas encore arrivé ) je suis du genre à réclamer un remplacement. je préfère remplacer que rester le larbin de service dans mon RAD.
Pour ma part je n'ai encore jamais été inoccupée et au bout d'une semaine sans nouvelle de remplacement ( ce qui ne m'est pas encore arrivé ) je suis du genre à réclamer un remplacement. je préfère remplacer que rester le larbin de service dans mon RAD.
- Scarabee15Habitué du forum
Dans ma matière (PLP Communication administrative et bureautique) il n'y a aucun TZR de disponible sur l'académie de Versailles, ils sont tous occupés.
Et ça va pas s'arranger car un bon nombre de mesures de carte scolaire sont annoncées cette année. Heureusement, à la rentrée ces postes seront comblés par les stagiaires qui feront 18h, ça devrait tout arranger. Surtout dans notre matière qui est juste la dominante professionnelle avec 9h par semaine en bac pro, c'est vrai que c'est judicieux de caser là un stagiaire, non ?
Scarabée-future-TZR-académique
Et ça va pas s'arranger car un bon nombre de mesures de carte scolaire sont annoncées cette année. Heureusement, à la rentrée ces postes seront comblés par les stagiaires qui feront 18h, ça devrait tout arranger. Surtout dans notre matière qui est juste la dominante professionnelle avec 9h par semaine en bac pro, c'est vrai que c'est judicieux de caser là un stagiaire, non ?
Scarabée-future-TZR-académique
- neoSage
http://www.snes.fr/Pompier-pyromane.html
Communiqué SNES
9 mars 2010
Remplacement : le pompier pyromane
Une nouvelle fois, face à des difficultés criantes et prévisibles, le Ministre a décidé de s’exprimer pour tenter de juguler des problèmes qui sont d’abord le résultat de sa propre politique.
Les moyens en remplacement sont insuffisants, c’est vrai, mais le Ministre feint d’oublier qu’à la rentrée scolaire il a supprimé 3 000 postes de remplacement, rendant impossible dans les semaines suivantes le remplacement des enseignants absents.
Il feint aussi d’oublier en parlant des remplacements de courte durée que, l’an passé, des remplacements n’ont pu être assurés pour des absences longues comme des congés maternité.
Laisser croire que les titulaires remplaçants sont inactifs et que certains sont non employés est une imposture. Avoir un volant suffisant de remplaçants impose d’accepter que, pendant certaines périodes, tous ne soient pas utilisés à des remplacements. Actuellement, ils assurent durant ces périodes des activités d’enseignement très utiles dans l’intérêt des élèves dans les établissements (dédoublements, soutien scolaire…). L’alternative proposée est de ne recruter que pour les périodes les plus critiques et ensuite de jeter les personnels comme des « kleenex » usagés.
Il feint aussi d’ignorer que des titulaires remplaçants sont envoyés du jour au lendemain à 100 kms de chez eux pour assurer au pied levé un remplacement sans même une indemnisation à hauteur du coût des déplacements. L’utilisation de retraités alors que la France a deux millions de chômeurs et que le nombre de recrutés est insuffisant et laisse en 2009 – et laissera en 2010 - des postes sans enseignants est une vraie provocation.
Quant à utiliser des étudiants sans formation professionnelle, c’est placer ces jeunes dans la situation intenable qui consiste à devoir remplacer au pied levé en milieu d’année un enseignant dans sa classe, sans aide, sans conseils et sans l’expérience nécessaire. Ce sont les élèves qui seront pénalisés, quand le ministre fait croire que ces étudiants pourraient assurer un enseignement de qualité dans la poursuite de l’activité pédagogique assurée par l’enseignant qu’ils remplacent.
Le Ministre est réduit à des expédients, ne voulant pas reconnaître la nécessité de couvrir les absences des enseignants par des personnels qualifiés et formés. Il pare au plus pressé sans aucun souci pédagogique et au détriment de la qualité de la formation.
Encore une fois, ce sont les élèves et les personnels qui paieront les conséquences des choix ministériels.
Communiqué SNES
9 mars 2010
Remplacement : le pompier pyromane
Une nouvelle fois, face à des difficultés criantes et prévisibles, le Ministre a décidé de s’exprimer pour tenter de juguler des problèmes qui sont d’abord le résultat de sa propre politique.
Les moyens en remplacement sont insuffisants, c’est vrai, mais le Ministre feint d’oublier qu’à la rentrée scolaire il a supprimé 3 000 postes de remplacement, rendant impossible dans les semaines suivantes le remplacement des enseignants absents.
Il feint aussi d’oublier en parlant des remplacements de courte durée que, l’an passé, des remplacements n’ont pu être assurés pour des absences longues comme des congés maternité.
Laisser croire que les titulaires remplaçants sont inactifs et que certains sont non employés est une imposture. Avoir un volant suffisant de remplaçants impose d’accepter que, pendant certaines périodes, tous ne soient pas utilisés à des remplacements. Actuellement, ils assurent durant ces périodes des activités d’enseignement très utiles dans l’intérêt des élèves dans les établissements (dédoublements, soutien scolaire…). L’alternative proposée est de ne recruter que pour les périodes les plus critiques et ensuite de jeter les personnels comme des « kleenex » usagés.
Il feint aussi d’ignorer que des titulaires remplaçants sont envoyés du jour au lendemain à 100 kms de chez eux pour assurer au pied levé un remplacement sans même une indemnisation à hauteur du coût des déplacements. L’utilisation de retraités alors que la France a deux millions de chômeurs et que le nombre de recrutés est insuffisant et laisse en 2009 – et laissera en 2010 - des postes sans enseignants est une vraie provocation.
Quant à utiliser des étudiants sans formation professionnelle, c’est placer ces jeunes dans la situation intenable qui consiste à devoir remplacer au pied levé en milieu d’année un enseignant dans sa classe, sans aide, sans conseils et sans l’expérience nécessaire. Ce sont les élèves qui seront pénalisés, quand le ministre fait croire que ces étudiants pourraient assurer un enseignement de qualité dans la poursuite de l’activité pédagogique assurée par l’enseignant qu’ils remplacent.
Le Ministre est réduit à des expédients, ne voulant pas reconnaître la nécessité de couvrir les absences des enseignants par des personnels qualifiés et formés. Il pare au plus pressé sans aucun souci pédagogique et au détriment de la qualité de la formation.
Encore une fois, ce sont les élèves et les personnels qui paieront les conséquences des choix ministériels.
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Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- lene75Prophète
Ruthven a écrit:Mamino a écrit:Juste une vraie question : Connaissez-vous beaucoup de TZR non-employés ?
Je précise que c'est une vraie question, car je n'ai enseigné que dans le 1er degré.
.
Je l'ai été pendant 6 mois, mais a) je suis dans une discipline plutôt rare; b) le rectorat avait égaré mon dossier (le service des remplacements n'avait apparemment pas intégré que le titulaire avait repris son poste)...
Sinon, les autres TZR que je connais tournent régulièrement ; ils ont parfois des trous de quinze jours (pour avoir des remplaçants disponibles, il faut bien accepter des périodes de trou), mais ils sont rapidement réutilisés.
Ah tiens, c'est marrant ça, nous sommes dans la même discipline, je crois. Dans mon académie (Versailles), pourtant difficile à obtenir à l'inter, on manque de TZR en philosophie. L'année dernière, mon collègue (lui-même TZR) n'a pas pu être remplacé au mois d'avril : plus aucun TZR de libre. Cette année, notre inspecteur nous a dit qu'il ne restait, à la rentrée, plus que 2 TZR non affectés, et a ajouté "je pense qu'ils seront affectés dans les 15 jours qui viennent". Et pourtant, dans l'académie, un prof de philo sur 5 est TZR...
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- henrietteMédiateur
Le seul point positif de l'histoire, c'est que personne n'est dupe : lisez les 8 ou 9 pages de réactions laissées en commentaire à l'article : à 98 % elles s'insurgent contre cette vaste fumisterie.
- ZarkoHabitué du forum
Bah, ce n'est qu'une histoire de gestion, pas de moyens...C'est ce que j'ai retenu des "positions" de la plupart des enseignants. Donc rien de grave ! :diable:
http://neoprofs.forumactif.org/l-enseignement-au-quotidien-f1/pourquoi-certains-collegues-pensent-que-des-moyens-supplementaires-sont-inutiles-t18288-75.htm
http://neoprofs.forumactif.org/l-enseignement-au-quotidien-f1/pourquoi-certains-collegues-pensent-que-des-moyens-supplementaires-sont-inutiles-t18288-75.htm
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Chacun a raison de son propre point de vue, mais il n'est pas impossible que tout le monde ait tort. (Gandhi)
La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. (Albert Einstein)
Tout ce qui ne tue pas rend plus fort...ou bien très malade ! (Nietzsche...et moi, mais pas malade !)
- RuthvenGuide spirituel
La note d'Abraxas sur le sujet :
http://bonnetdane.midiblogs.com/archive/2010/03/10/remplacements.html#c368961
http://bonnetdane.midiblogs.com/archive/2010/03/10/remplacements.html#c368961
- DaphnéDemi-dieu
Excellente note comme d'habitude
- OdalisqFidèle du forum
+1! Ce serait à afficher dans toutes les salles de profs!
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"There is nothing like staying at home for real comfort." Jane Austen
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