- EdithWGrand sage
Aphrodissia a écrit:De Zola, on peut aussi lire autre chose que les Rougon-Macquart: Thérèse Raquin, ses contes et nouvelles...
Ado, Le Rêve m'a fait rêver alors que Germinal m'intéressait moins. Dernièrement, j'ai relu L'Assommoir et cela m'a plu à nouveau mais pour d'autres raisons que quand j'étais ado (mes parents ont la série complète des Rougon-Macquart). La Bête humaine ressemble à un roman policier et Une page d'amour est un beau roman d'amour. Mais je recommande chaudement La Terre qui est d'une cruauté et d'un sordide inégalé: magnifique !
Hop ! Je le mets dans le club des auteurs dont l'oeuvre mérite qu'on persévère.
Et puis, on peut sauter des pages aussi: c'est sûr que les descriptions de tissus dans Au Bonheur des dames ou de viandes dans Le Ventre de Paris peuvent impatienter. Je ne suis pas allée au bout de La Faute de l'abbé Mouret: trop d'arbres, de nature étouffante.
Le Rêve fait partie des Rougon-Macquart, même si c’est un roman un peu à part. Il est situé entre La Terre et La Bête Humaine. L’héroïne, Angélique, est une Rougon et apparaît comme folle assez vite dans le roman (hérédité quand tu nous tiens).
Lire l’ensemble à la suite m’a pris quelques mois et, si certains ont été vraiment pénibles à finir (Germinal et L’Argent surtout, et aussi La Faute de l’abbé Mouret, pour des raisons différentes), la récompense a été d’arriver au Docteur Pascal qui est une synthèse, sorte de cerise sur le gâteau qui permet que tout se mette en place. Un peu comme Le Temps retrouvé qui clôt La Recherche.
- AphrodissiaMonarque
Clecle78 a écrit:Je n'ai jamais eu à suivre de préconisations en français. C'était surtout des modes : Vipère au poing, La perle, Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, Dialogues de bêtes et l'Enfant noir étaient souvent étudiés mais pas imposés. Je n'ai jamais proposé ces titres pour ma part.
J'ai mis L'enfant noir dans une bibliographie à destination d'étudiants de L1 et c'est toujours un succès dont je suis toujours étonnée, n'ayant jamais été capable de le lire moi-même
_________________
Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- SoiréeHabitué du forum
Je vois qu'il y a des individus à ce point dénués de goût qu'ils jugent ennuyeux Moby-Dick, Les Chouans ou Les Travailleurs de la mer.
Comme disait ma grand-mère : "Rhhhi !"
Ou comme dit Monsieur Purgon : "Mépriser mon clystère ?" Assurément, un attentat énorme contre le goût...
Mais soit, jouons le jeu :
Rousseau, des Confessions à la Nouvelle Héloïse, pitié, quelle tannée...
Marivaux, même pas aux toilettes.
Sinon qui me barbe même si je trouve très bien : La Princesse de Clèves, allons, à étudier, ça passera. De même pour Proust.
Pas de souvenir d'avoir eu du dégoût pour une oeuvre/un auteur à cause d'un prof, à part Char à cause d'une prof de fac nulle (pardon). Mais généralement étudier une oeuvre me la fait aimer. Juste que des profs vraiment mauvais peuvent dissuader d'étudier tout court, en leur compagnie du moins. J'ai aimé Le Neveu de Rameau grâce à un prof de fac, au sens où l'étudier avec un prof plus anonyme n'aurait peut-être pas suffi. L'exception plutôt que la règle dans mon parcours de lecture contrainte.
Par contre même si je ne suis pas l'échantillon de professeur ultime (loin s'en faut), jamais été dans la situation d'épouvante d'écoeurer des élèves d'une oeuvre que j'avais choisi de leur faire étudier. Pour le moment et à ma connaissance. Même s'il faut parfois savoir arrêter une étude d'oeuvre intégrale.
Je termine en disant que c'est par les Chouans que j'ai découvert et adoré Balzac à l'âge de 13 ans. Et que j'adore aussi le Colonel Chabert. A lire c'est génial, à étudier c'est pur nectar.
Comme disait ma grand-mère : "Rhhhi !"
Ou comme dit Monsieur Purgon : "Mépriser mon clystère ?" Assurément, un attentat énorme contre le goût...
Mais soit, jouons le jeu :
Rousseau, des Confessions à la Nouvelle Héloïse, pitié, quelle tannée...
Marivaux, même pas aux toilettes.
Sinon qui me barbe même si je trouve très bien : La Princesse de Clèves, allons, à étudier, ça passera. De même pour Proust.
Pas de souvenir d'avoir eu du dégoût pour une oeuvre/un auteur à cause d'un prof, à part Char à cause d'une prof de fac nulle (pardon). Mais généralement étudier une oeuvre me la fait aimer. Juste que des profs vraiment mauvais peuvent dissuader d'étudier tout court, en leur compagnie du moins. J'ai aimé Le Neveu de Rameau grâce à un prof de fac, au sens où l'étudier avec un prof plus anonyme n'aurait peut-être pas suffi. L'exception plutôt que la règle dans mon parcours de lecture contrainte.
Par contre même si je ne suis pas l'échantillon de professeur ultime (loin s'en faut), jamais été dans la situation d'épouvante d'écoeurer des élèves d'une oeuvre que j'avais choisi de leur faire étudier. Pour le moment et à ma connaissance. Même s'il faut parfois savoir arrêter une étude d'oeuvre intégrale.
Je termine en disant que c'est par les Chouans que j'ai découvert et adoré Balzac à l'âge de 13 ans. Et que j'adore aussi le Colonel Chabert. A lire c'est génial, à étudier c'est pur nectar.
- Pour Baldred:
- Ne pas pouvoir lire Balzac ? Sacrilège... Comme on dit au tarot, tu me fends le coeur, @Baldred. Je voulais t'épouser, je vais devoir changer mes plans.
- IridianeFidèle du forum
Je déteste marivaux et beaumarchais. Attention, je ne remets pas en cause leurs qualités ni ce qu’ils ont apporté au théâtre, loin s’en faut. Mais je déteste les lire (à la rigueur, je peux apprécier les voir jouer, selon la mise en scène).
- Thierry75Niveau 10
Personne n'exècre, ne vomit Molière, Racine, Pascal ou La Fontaine. Vive le XVIIème, le classicisme.
D'ailleurs aucun romancier là-dedans (comme par hasard).
D'ailleurs aucun romancier là-dedans (comme par hasard).
_________________
Le moi est haïssable.
- HocamSage
Au point de leur refuser à tous les deux la majuscule, diantre.Iridiane a écrit:Je déteste marivaux et beaumarchais. Attention, je ne remets pas en cause leurs qualités ni ce qu’ils ont apporté au théâtre, loin s’en faut. Mais je déteste les lire (à la rigueur, je peux apprécier les voir jouer, selon la mise en scène).
- SoiréeHabitué du forum
Au passage c'était quoi (coubeh) le titre d'origine problématique ?
En remontant dans le fil j'ai vu aussi des mécréants sans vergogne au point d'assumer honnir La Chanson de Roland et Giono (Un roi sans divertissement, qu'elle indignité !)
Et des collègues de lettres qui n'apprécient pas Flaubert.
Vade retro.
Mais je rejoins du monde sur Le Grand Meaulnes, très surfait et Le Petit Prince aimé enfant mais la grâce a fini par me venir.
Et je n'oublie pas ce cauchemardesque Harry Potter. Quels crimes a commis ma génération pour voir naître ce phénomène infernal ?
En remontant dans le fil j'ai vu aussi des mécréants sans vergogne au point d'assumer honnir La Chanson de Roland et Giono (Un roi sans divertissement, qu'elle indignité !)
Et des collègues de lettres qui n'apprécient pas Flaubert.
Vade retro.
Mais je rejoins du monde sur Le Grand Meaulnes, très surfait et Le Petit Prince aimé enfant mais la grâce a fini par me venir.
Et je n'oublie pas ce cauchemardesque Harry Potter. Quels crimes a commis ma génération pour voir naître ce phénomène infernal ?
- Isis39Enchanteur
Soirée a écrit:Au passage c'était quoi (coubeh) le titre d'origine problématique ?
En remontant dans le fil j'ai vu aussi des mécréants sans vergogne au point d'assumer honnir La Chanson de Roland et Giono (Un roi sans divertissement, qu'elle indignité !)
Et des collègues de lettres qui n'apprécient pas Flaubert.
Vade retro.
Mais je rejoins du monde sur Le Grand Meaulnes, très surfait et Le Petit Prince aimé enfant mais la grâce a fini par me venir.
Et je n'oublie pas ce cauchemardesque Harry Potter. Quels crimes a commis ma génération pour voir naître ce phénomène infernal ?
Il suffit d'aller à la première page. https://www.neoprofs.org/t20495-et-quels-sont-les-livres-que-vous-avez-detestes-vomis-honnis-abhorres#353470
- SoiréeHabitué du forum
Je dois me faire faire des lunettes, je lis exactement la même chose.
- CasparProphète
Il me semble qu'il y a aussi quelque part dans les profondeurs du forum un topic "les classiques qui vont tombent des mains" (ce qui exclut nos contemporains).
- JennyMédiateur
Dans les contemporains, le livre que j’ai le plus détesté ces dernières années : Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon.
- CasparProphète
Jenny a écrit:Dans les contemporains, le livre que j’ai le plus détesté ces dernières années : Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon.
Déjà le titre fait penser à du Katherine Pancol .
- zigmag17Empereur
Caspar a écrit:Jenny a écrit:Dans les contemporains, le livre que j’ai le plus détesté ces dernières années : Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon.
Déjà le titre fait penser à du Katherine Pancol .
Non. Katherine Pancol ce serait: Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon le dimanche avec les écureuils.
Soyons précis !
- JennyMédiateur
Caspar a écrit:Jenny a écrit:Dans les contemporains, le livre que j’ai le plus détesté ces dernières années : Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon.
Déjà le titre fait penser à du Katherine Pancol .
C’est plus scatologique…
Mais oui, avec un titre pareil, j’aurais pu m’abstenir.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Caspar a écrit:Il me semble qu'il y a aussi quelque part dans les profondeurs du forum un topic "les classiques qui vont tombent des mains" (ce qui exclut nos contemporains).
On a quand même casser du sucre sur des contemporains. Bon, il est vrai que je les ai plutôt énumérés.
Mais au besoin, je peux redire tout le mal que je pense de Nothomb, Houellebecq, Ernaux, Beigbeder et autre Despentes.
J'aurais bien dit du mal de Camille Laurens — mais elle a écrit Romance nerveuse, qui n'est pas un mauvais livre, au contraire, ce qui prouve que, quand elle veut, elle peut.
_________________
Si tu vales valeo.
- Clecle78Bon génie
Laurent Gaudé Le soleil des Scorta. Je déteste vraiment ce type de roman et d'écriture.
- nonoHabitué du forum
Aux yeux jaunes ?zigmag17 a écrit:Caspar a écrit:Jenny a écrit:Dans les contemporains, le livre que j’ai le plus détesté ces dernières années : Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon.
Déjà le titre fait penser à du Katherine Pancol .
Non. Katherine Pancol ce serait: Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon le dimanche avec les écureuils.
Soyons précis !
_________________
Prof en LP
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Je hais ceux qui emploient cette expression, “habiter le monde” : à mes yeux, cela suffit à classer son écrivain dans la vaste catégorie de ceux qu'il ne faut pas lire.
_________________
Si tu vales valeo.
- CasparProphète
epekeina.tes.ousias a écrit:Caspar a écrit:Il me semble qu'il y a aussi quelque part dans les profondeurs du forum un topic "les classiques qui vont tombent des mains" (ce qui exclut nos contemporains).
On a quand même casser du sucre sur des contemporains. Bon, il est vrai que je les ai plutôt énumérés.
Mais au besoin, je peux redire tout le mal que je pense de Nothomb, Houellebecq, Ernaux, Beigbeder et autre Despentes.
J'aurais bien dit du mal de Camille Laurens — mais elle a écrit Romance nerveuse, qui n'est pas un mauvais livre, au contraire, ce qui prouve que, quand elle veut, elle peut.
On peut se rassurer en se disant que 98% des auteurs que tu cites, parfois encensés par la critique et/ou adulés par le public seront complètement oubliés dans une ou deux générations...
- zigmag17Empereur
nono a écrit:Aux yeux jaunes ?zigmag17 a écrit:Caspar a écrit:Jenny a écrit:Dans les contemporains, le livre que j’ai le plus détesté ces dernières années : Jean-Paul Dubois, Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon.
Déjà le titre fait penser à du Katherine Pancol .
Non. Katherine Pancol ce serait: Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon le dimanche avec les écureuils.
Soyons précis !
( Des crocodiles)!!
- cit6Niveau 7
Oui, et c'est aussi souvent le cas des livres étudiés au collège ou au lycée. A mon époque, pour faire découvrir Balzac, on étudiait (pas tout le monde je suppose) Eugénie Grandet en 5ème, ce qui a presque réussi à me dégoûter de Balzac: à 11 ans, je n'ai pas du tout accroché (j'avais un an d'avance). Heureusement, notre professeur de français de 1ère nous a fait étudier La fille aux yeux d'or et là, j'ai adoré et je me suis lancée dans la lecture complète de La comédie humaine (j'ai tout de même eu un peu de mal pour certains des romans des Etudes philosophiques).Reine Margot a écrit:Je pense qu'il y a des oeuvres qu'on lit parfois trop jeune aussi.
Et pour parler à nouveau des œuvres étudiées en cours, on avait aussi comme passage obligé au lycée l'étude du Nouveau roman. J'ai eu droit à Moderato cantabile de Marguerite Duras et à L'inquisitoire de Robert Pinget. Malgré mon ennui profond à la lecture de ces romans, vu l'importance que l'on accordait à l'époque à ce courant littéraire, j'ai aussi tenté de lire La modification mais j'ai vite renoncé. Et je n'ai plus jamais retenté.
Quelqu'un disait que les œuvres détestées sont le plus souvent des œuvres imposées pendant les études, mais c'est un peu normal: si on n'aime pas du tout un auteur ou un roman, on ne le lit pas au-delà de quelques pages: en tout cas c'est ce que je fais (et donc, je ne considère pas que je l'ai lu ).
Je voudrais aussi revenir sur la lecture d'œuvres traduites: j'avais toujours eu une certaine réticence à juger un auteur sur sa lecture en traduction, mais j'ai eu la confirmation de l'importance de celle-ci lorsque j'ai lu la Traumnovelle de Schnitzler dans deux traductions différentes: une totalement plate et insipide (sortie à l'occasion de Eyes wide shut), laquelle m'aurait fait juger Schnitzler comme un auteur ennuyeux, mais heureusement, je l'ai lue ensuite dans une autre traduction, bien meilleure.
Maintenant, j'évite de lire des œuvres en traduction (je lis couramment en anglais et en espagnol, et je lis un peu, mais difficilement, en allemand et en russe). Et en tout cas, si je lis en traduction, je sais qu'une partie (plus ou moins grande selon les langues je suppose) du plaisir que j'éprouve ou non à lire vient du traducteur.
Cit6.
- JennyMédiateur
epekeina.tes.ousias a écrit:Je hais ceux qui emploient cette expression, “habiter le monde” : à mes yeux, cela suffit à classer son écrivain dans la vaste catégorie de ceux qu'il ne faut pas lire.
A ma décharge, je ne l'avais pas acheté. Je me suis dit que j'allais tenter...
- DesolationRowEmpereur
C’est un prix Goncourt, non ?
- Dame JouanneÉrudit
Allez, je me lance aussi : "Réparer les vivants" de Maylis de Kerangal
Une énorme déception car on m'en avait dit beaucoup de bien, j'en attendais beaucoup (trop?). Le style boursouflé m'est sorti des yeux au bout de trois chapitres, impossible de finir sauf en parcourant en diagonale.
Une énorme déception car on m'en avait dit beaucoup de bien, j'en attendais beaucoup (trop?). Le style boursouflé m'est sorti des yeux au bout de trois chapitres, impossible de finir sauf en parcourant en diagonale.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Jenny a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Je hais ceux qui emploient cette expression, “habiter le monde” : à mes yeux, cela suffit à classer son écrivain dans la vaste catégorie de ceux qu'il ne faut pas lire.
A ma décharge, je ne l'avais pas acheté. Je me suis dit que j'allais tenter...
Je précise que je hais cette expression parce qu'elle provient de Heidegger et que je hais Heidegger, ainsi que ses livres, ceux que j'ai lus et travaillés, comme les autres, tous plus pompeux, ampoulés et orgueilleusement dogmatiques les uns que les autres.
_________________
Si tu vales valeo.
- zigmag17Empereur
Il y a aussi les œuvres que l'on aurait méconnues si la lecture n'avait pas été accompagnée.
Ce fil est intéressant en cela: on voit bien que certains romans peuvent déplaire mais par exemple si je ne peux pas dire que je me sois franchement éclatée en lisant "La Modification " ou d'autres oeuvres du Nouveau Roman, j'ai pu en comprendre les mécanismes et l'intérêt en les étudiant à la fac.
A contrario je suppose que je ne suis pas arrivée à entrer dans certaines œuvres par défaut d'explications. N'ayant pas les clefs me permettant de passer outre le style ou le propos, je n'y arrive pas. Exemple: mon grand regret c'est Joyce et son "Ulysse", que je n'arrive pas à lire. Même chose pour "La Montagne magique " de T. Mann. Blocage je ne sais pourquoi.
Stendhal, Flaubert, Zola... disséqués à la fac m'ont toujours beaucoup plu ( "La Terre" je m'en souviens, étudié en Maîtrise, le prof nous avait photocopié le roman intégral car il n'existait plus d'édition abordable à ce moment-là ).
"Belle du seigneur", tout le roman dévoré en trois jours quasiment sans dormir, à la fac aussi ( jeunes années, énergie et cerveau et yeux encore quasiment neufs).
"American psycho" lu plus tard m'a profondément heurtée, c'est le roman de l'abjection sans nom et il ne m'est pas tombé des mains mais je l'ai lu presque en fermant les yeux en espérant que toutes ces atrocités disparaîtraient mais non bien sûr. Et puis bon ce n'est évidemment pas un classique et le style est disons très contemporain et facile.
Agrippa d'Aubigné je déteste , de même que certains Balzac.
Ce fil est intéressant en cela: on voit bien que certains romans peuvent déplaire mais par exemple si je ne peux pas dire que je me sois franchement éclatée en lisant "La Modification " ou d'autres oeuvres du Nouveau Roman, j'ai pu en comprendre les mécanismes et l'intérêt en les étudiant à la fac.
A contrario je suppose que je ne suis pas arrivée à entrer dans certaines œuvres par défaut d'explications. N'ayant pas les clefs me permettant de passer outre le style ou le propos, je n'y arrive pas. Exemple: mon grand regret c'est Joyce et son "Ulysse", que je n'arrive pas à lire. Même chose pour "La Montagne magique " de T. Mann. Blocage je ne sais pourquoi.
Stendhal, Flaubert, Zola... disséqués à la fac m'ont toujours beaucoup plu ( "La Terre" je m'en souviens, étudié en Maîtrise, le prof nous avait photocopié le roman intégral car il n'existait plus d'édition abordable à ce moment-là ).
"Belle du seigneur", tout le roman dévoré en trois jours quasiment sans dormir, à la fac aussi ( jeunes années, énergie et cerveau et yeux encore quasiment neufs).
"American psycho" lu plus tard m'a profondément heurtée, c'est le roman de l'abjection sans nom et il ne m'est pas tombé des mains mais je l'ai lu presque en fermant les yeux en espérant que toutes ces atrocités disparaîtraient mais non bien sûr. Et puis bon ce n'est évidemment pas un classique et le style est disons très contemporain et facile.
Agrippa d'Aubigné je déteste , de même que certains Balzac.
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