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Audrey
Oracle

excursion Vésuve - Page 2 Empty Re: excursion Vésuve

par Audrey Mar 14 Sep 2010 - 13:29
Beh les voyages ne font pas tout...Je pense que la "concurrence" avec les autres options facultatives qu'on ne peut cumuler joue pas mal.
Moi aussi j'ai réussi à emmener toutes mes promos de latinistes et d'hellénistes en voyage...ça les motive, mais ça ne suffit pas: ils font des voyages en espagne, en italie et angleterre tous au moins une fois durant leur collège... certains partent même chaque année... finalement, les voyages, c'est devenu banal pour eux...
humhum
Hestia
Hestia
Niveau 10

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par Hestia Mar 14 Sep 2010 - 18:12
de la 5 à la 3ème, 1 élève sur 3 fait latin chez moi mais j'ai juste la concurrence avec l'italien européen. J'ai relancé les voyages également: Italie en 2008 et 2009, Grèce en 2010. j'aimerais faire la Tunisie ou la Turquie en 2012 ou alors si c'est infaisable, repartir en Italie pour les nouveaux latinistes.

J'ai de la chance car j'ai aussi des élèves de la 2de à la Term car je ne veux plus emmener les 5èmes. ils m'ont causé trop de soucis il y a 2 ans.
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leia14
Niveau 2

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par leia14 Mar 14 Sep 2010 - 20:16
Merci pour toutes vos réponses. Je pense que je vais me rabattre sur la Solfatare. Je confirme également l'existence d'un bus à 65 places, il n'y en a pas beaucoup mais certains organismes (comme VEFE) par exemple le proposent.
Marillion
Marillion
Esprit éclairé

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par Marillion Mar 14 Sep 2010 - 20:16
Les collègues de SVT trouvent que c'est plus intéressant pour les élèves.
Audrey
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Oracle

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par Audrey Mar 14 Sep 2010 - 20:53
Oui, la solfatara, pour les profs de svt, c'est super! et c'est très rigolo à voir avec un guide...

Parfois en plus, le guide est juste beau à tomber... Wink
linotte
linotte
Fidèle du forum

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par linotte Dim 26 Sep 2010 - 13:43
Pour le Vésuve ,il est noté dans notre contrat de voyage que nous monterons en navette.
Nous , c'est le budget qui coince , on est à 300e et pas sûr que ce soit accepté.....

Je reviens sur les voyages. Sont-ils alignés dans vos collèges ? Chez nous oui, donc c'est Angleterre/Italie en même temps . Je me joins au voyage "Italie" et cette année on pousse jusqu'à Pompéi. Mais il me serait impossible d'organiser un voyage "latinistes", on est un petit collège et c'est déjà un peu la concurrence ( et encore , la prof d'allemand fait un jumellage donc est " à part"... 😕
Provence
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Enchanteur

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par Provence Dim 26 Sep 2010 - 14:17
Nous rencontrons les mêmes problèmes de recrutement. J'organise un voyage ouvert en priorité aux latinistes et je complète avec les 3e intéressés, ce qui permet d'établir une liste complémentaire tout en emmenant tous les latinistes qui le souhaitent.

Nous avons parfois aligné les dates des voyages, mais ce n'est pas toujours possible pour des histoires de réservation. Nous ne les alignons plus maintenant, dans la mesure où le chef d'établissement ne s'oppose pas à ce qu'un élève fasse plusieurs voyages.
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Abraxas
Doyen

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par Abraxas Dim 26 Sep 2010 - 16:34
A propos d'excursion au Vésuve… J'y suis monté jadis, et ça m'a rappelé ça :

"- Confieras-tu nos projets à Borghèse ?
- Non, je ne l'aime plus, cette femme.
- Oh ! foutre, je la déteste, moi.
- Il faut s'en défaire le plus tôt possible.
- N'allons-nous pas demain au Vésuve ?
- Tu as raison, il faut que les entrailles de ce volcan lui servent de tombeau... Quelle mort !
- Elle ne m'est venue dans la tête que parce que je la suppose affreuse.
- Je la lui voudrais plus cruelle encore.
- Quand nous haïssons toutes deux, oh ! nous haïssons bien.
- Il faut dîner avec elle comme à l'ordinaire.
- La flatter même.
- Laisse-moi conduire cela, tu sais que la fausseté s'allie avec mon masque et mon caractère.
- Il faut la branler cette nuit.
- Assurément.
- Oh ! mon ange, comme nous allons être riches !
- Ce coup fait, il faut quitter Naples.
- Et l'Italie... Il faut retourner en France, acheter des terres et passer nos jours ensemble... Que de voluptés nous attendent ! Elles n'auront plus d'autres lois que nos désirs.
- Il n'en sera pas une que nous ne puissions satisfaire à l'instant. Oh ! cher amour, qu'on est heureux avec de l'argent ! qu'il est imbécile, celui qui n'emploie pas tous les moyens, légitimes ou non, pour s'en procurer. Oh ! Clairwil, on m'arracherait mille vies, plutôt que de m'enlever le goût du vol ; c'est un des plus grands plaisirs de ma vie ; c'est un besoin de mon existence. J'éprouve à voler la même sensation qu'une femme ordinaire ressent quand on la branle. Tous les forfaits chatouillent en moi les houppes nerveuses du temple de la volupté, comme le feraient des doigts ou des vits ; je décharge rien qu'en les complotant... Tiens, vois ce diamant, Charlotte me l'avait offert, il vaut cinquante mille écus, je l'ai refusé : offert, il me déplaisait ; volé, il fait mes délices.
- Tu le lui as pris ?
- Oui. Je ne m'étonne plus qu'il y ait des hommes qui se soient livrés à cette passion pour la seule volupté qu'elle procure ; j'y passerais ma vie, et je te réponds que j'aurais deux millions de rente, que l'on me verrait toujours voler par libertinage.
- Ah ! mon amour, me dit Clairwil, comme il est certain que la nature nous a créées l'une pour l'autre !... Va, nous serons inséparables.
Nous dînâmes avec Borghèse ; tout s'arrangea de concert pour la promenade qui devait se faire au Vésuve le lendemain. Nous fûmes le soir à l'Opéra ; le roi vint nous visiter dans notre loge, ce qui fit jeter tous les yeux sur nous. De retour au logis, nous proposâmes à Borghèse de passer une partie de la nuit à manger des rôties au vin de Chypre, et à nous branler ; elle y consentit ; et nous portâmes, Clairwil et moi, la fausseté, au point de faire décharger sept ou huit fois cette femme condamnée par notre scélératesse, et de décharger nous-mêmes presque autant de fois dans ses bras. Nous la laissâmes se coucher ensuite, pour aller passer, mon amie et moi, le reste de la nuit ensemble ; et nous perdîmes encore chacune trois ou quatre fois du foutre, sur l'idée délicieuse de trahir le lendemain, tous les sentiments de la confiance et de l'amitié. Il faut des têtes comme les nôtres pour concevoir de tels écarts, je le sais ; mais malheur à qui ne les connaît pas ! il est privé de grands plaisirs ; j'ose assurer qu'il n'entend rien à la volupté.
Nous nous levâmes de bon matin. On ne dort pas quand on projette un crime ; sa seule idée embrase tous les sens ; on le manie sous toutes ses formes, on le savoure dans toutes ses branches, et l'on jouit mille fois d'avance du plaisir dont on sait bien qu'on pétillera, dès qu'il sera commis.
Une calèche à six chevaux nous conduisit au pied du volcan. Là, nous trouvâmes des guides dont l'usage est de vous attacher à des bretelles sur lesquelles on se soutient pour gravir la montagne ; on est deux heures à parvenir au sommet. Les souliers neufs que vous apportez pour cette course sont brûlés quand elle est finie. Nous montâmes gaiement ; nous persiflions Olympe ; et il s'en fallait bien que la malheureuse comprît le double sens, aussi traître qu'entortillé, des sarcasmes que nous lui lâchions.
C'est une affreuse corvée que le voyage de cette montagne : toujours dans la cendre jusqu'au cou, si l'on avance quatre pas, on en recule six, et perpétuellement dans la crainte que quelque lave ne vous engloutisse tout vivant. Nous arrivâmes excédées, et nous nous reposâmes dès que nous fûmes à l'embouchure. Ce fut de là que nous considérâmes, avec un intérêt prodigieux, l'orifice tranquille de ce volcan qui, dans ses moments de fureur, fait trembler le royaume de Naples.
- Croyez-vous, dîmes-nous à nos guides, qu'il y ait quelque chose à craindre aujourd'hui ?
- Non, répondirent-ils ; quelques morceaux de bitume, de soufre ou de pierre ponce pourront peut-être s'élancer ; mais il est vraisemblable qu'il n'y aura point d'éruption.
- Eh bien, mes amis, dit Clairwil, donnez-nous le panier qui contient nos rafraîchissements, et redescendez au village. Nous allons passer ici la journée : nous voulons dessiner, lever des plans.
- Mais s'il arrivait quelque chose ?
- Ne dites-vous pas qu'il n'arrivera rien ?
- Nous ne pouvons l'affirmer.
- Eh bien ! quand il arriverait quelque chose, nous voyons le village où vous nous avez prises, nous y descendrons à merveille...
Et trois ou quatre onces, que nous leur glissâmes dans la main, les déterminèrent bientôt à nous laisser.
A peine furent-ils à quatre cents pas, que, nous fixant Clairwil et moi :
- Userons-nous de ruse ? dis-je bas à mon amie.
- Non, me dit-elle, de force...
Et nous élançant aussitôt toutes deux sur Olympe :
- Garce ! lui dîmes-nous, nous sommes lasses de toi ; nous ne t'avons fait venir ici que pour te perdre... Nous allons te précipiter toute vive dans les entrailles de ce volcan.
- Oh ! mes amies, qu'ai-je donc fait ?
- Rien. Tu nous lasses, n'en est-ce point assez ?...
Et lui enfonçant, en disant cela, un mouchoir dans la bouche, nous interceptâmes sur-le-champ ses cris et ses jérémiades. Alors Clairwil lui attacha les mains avec des cordons de soie qu'elle avait apportés à ce dessein ; j'en fis autant de ses deux pieds ; et quand elle fut hors de défense, nous nous amusâmes à la contempler ; des larmes, s'échappant de ses beaux yeux, venaient retomber en perles sur sa belle gorge. Nous la déshabillâmes, nous la maniâmes et la vexâmes sur toutes les parties de son corps ; nous molestâmes sa belle gorge, nous fustigeâmes son charmant cul, nous lui piquâmes les fesses, nous épilâmes sa motte ; je lui mordis le clitoris jusqu'au sang.
Enfin, après deux heures d'horribles vexations, nous l'enlevons par ses liens, et la précipitons au milieu du volcan, dans lequel nous distinguâmes, plus de six minutes, le bruit de son corps heurter et se précipiter par saccades sur les angles aigus qui le rejetaient de l'un à l'autre, en la déchirant en détail. Peu à peu le bruit diminua... nous finîmes par ne plus rien entendre.
- C'en est fait, dit Clairwil qui n'avait cessé de se branler depuis qu'elle avait lâché le corps. Oh ! foutre, mon amour, déchargeons maintenant toutes deux, étendues sur le bourrelet même du volcan ! Nous venons d'y commettre un crime, une de ces actions délicieuses que les hommes s'avisent d'appeler atroces : eh bien ! s'il est vrai que cette action outrage la nature, qu'elle se venge, elle le peut ; qu'une éruption se fasse à l'instant sous nous, qu'une lave s'ouvre et nous engloutisse...
Je n'étais plus en état de répondre ; déjà dans l'ivresse moi-même, je rendais au centuple, à mon amie, les pollutions dont elle m'accablait. Nous ne parlions plus. Étroitement serrées dans les bras l'une de l'autre, nous branlant comme deux tribades, il semblait que nous voulions changer d'âme par le moyen de nos soupirs embrasés. Quelques mots de lubricité, quelques blasphèmes étaient les seules paroles qui nous échappaient. Nous insultions la nature, nous la bravions, nous la défiions : et, triomphantes de l'impunité dans laquelle sa faiblesse et son insouciance nous laissaient, nous n'avions l'air de profiter de son indulgence que pour l'irriter plus grièvement.
- Eh bien ! me dit Clairwil, qui revint la première de notre mutuel égarement, tu vois, Juliette, si la nature s'irrite des prétendus crimes de l'homme : elle pouvait nous engloutir, nous fussions mortes toutes deux dans le sein de la volupté... L'a-t-elle fait ? Ah ! sois tranquille, il n'est aucun crime dans le monde qui soit capable d'attirer la colère de la nature sur nous : tous les crimes la servent, tous lui sont utiles, et quand elle nous les inspire, ne doute pas qu'elle n'en ait besoin.
Clairwil n'avait pas fini, qu'une nuée de pierres s'élance du volcan et retombe en pluie autour de nous.
- Ah ! ah ! dis-je sans seulement daigner me lever. Olympe se venge ! Ces morceaux de soufre et de bitume sont les adieux qu'elle nous fait, elle nous avertit qu'elle est déjà dans les entrailles de la terre.
- Rien que de simple à ce phénomène, me répondit Clairwil. Chaque fois qu'un corps pesant tombe au sein du volcan, en agitant les matières qui bouillonnent sans cesse au fond de sa matrice, il détermine une légère éruption.
- Que rien ne nous dérange, déjeunons, Clairwil, et crois que tu te trompes sur la cause de la pluie de pierres qui vient de nous inonder : elle n'est autre que la demande que nous fait Olympe de ses habits ; il faut les lui rendre.
Et après en avoir retiré l'or et les bijoux, nous fîmes un paquet du total, que nous jetâmes dans le même trou qui venait de recevoir notre malheureuse amie. Nous déjeunâmes ensuite. Aucun bruit ne se fit entendre ; le crime était consommé, la nature était satisfaite. Nous descendîmes, et retrouvâmes nos gens au bas de la montagne."

Inutile de donner la source, of course…
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kris
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par kris Jeu 27 Mar 2014 - 17:15
bonjour,
je pars la semaine prochaine, l'excursion est prévue sur une après-midi. Je m'inquiète pour ceux qui ont de l'asthme. Qu'en est-il? le soufre est-il si gênant?
Sphinx
Sphinx
Prophète

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par Sphinx Jeu 27 Mar 2014 - 17:38
Le soufre, non. A peine quelques vapeurs au sommet et on ne les sent guère (si tu fais un tour à la Solfatare, c'est une autre chanson). Par contre, ça grimpe Smile

_________________
An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."


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