- User5899Demi-dieu
Euh... Je m'interroge. C'est sûrement très très bien, tout ça, mais pour quoi faire ? Un ado passe déjà en privé plusieurs heures par jour devant un écran, dans sa vie professionnelle ce sera sans doute la même chose, ne peut-on pas avoir une autre ambition pour lui ? Je n'ai pas de gosse, c'est vrai, mais si mon enfant devait être scolarisé dans un établissement tout numérique, je chercherais un bon bahut privé où on respecterait un peu plus sa non employabilité immédiate. Quant à l'illusion de la baisse des coûts... J'observe que certains collègues qui ont voulu jouer le jeu des travaux tapés sur ordi, par exemple, s'aperçoivent qu'il est quasiment impossible de corriger sur écran et impriment absolument tout, ce qui vient peser sur les budgets reprographie.John a écrit:Au sujet de l'informatique, le pc résoudrait quand même une partie de la "fracture numérique", qui existe vraiment, et faciliterait beaucoup de conditions pratiques.
Il faudrait avant tout équiper chaque salle d'un tableau blanc interactif, d'un pc fixe et d'un videoprojecteur. Chaque salle aurait également un accès internet sans fil.
Puis il faudrait équiper chaque enseignant d'un pc portable de fonction, renouvelable tous les trois ans.
Pourquoi pas, ensuite, équiper d'un pc portable chaque collégien de 5e, puis chaque lycéen en 2nde (générale ou pro) puis chaque étudiant en première année ? Avec le nombre de jeunes en jeu, les prix devraient être assez bas. Si la confection de manuels sur pc s'améliore, on peut en parallèle économiser beaucoup sur les photocopies, les achats de manuels, les fournitures, et supprimer des listes d'achats les rétroprojecteurs (dont l'acquisition et l'entretien ne sont pas gratuits).
Quoi qu'il en soit, il est bien loin, le temps de Gaston Deferre et du plan de l'informatique pour tous...
Question sérieuse et non polémique : vous y croyez vraiment, à cette "fracture numérique" ? Je la pose en vivant à la campagne comtoise, dans un coin pauvre, et je la cherche, ladite fracture.
- AuroreEsprit éclairé
+1Cripure a écrit:
Euh... Je m'interroge. C'est sûrement très très bien, tout ça, mais pour quoi faire ? Un ado passe déjà en privé plusieurs heures par jour devant un écran, dans sa vie professionnelle ce sera sans doute la même chose, ne peut-on pas avoir une autre ambition pour lui ? Je n'ai pas de gosse, c'est vrai, mais si mon enfant devait être scolarisé dans un établissement tout numérique, je chercherais un bon bahut privé où on respecterait un peu plus sa non employabilité immédiate. Quant à l'illusion de la baisse des coûts... J'observe que certains collègues qui ont voulu jouer le jeu des travaux tapés sur ordi, par exemple, s'aperçoivent qu'il est quasiment impossible de corriger sur écran et impriment absolument tout, ce qui vient peser sur les budgets reprographie.
Question sérieuse et non polémique : vous y croyez vraiment, à cette "fracture numérique" ? Je la pose en vivant à la campagne comtoise, dans un coin pauvre, et je la cherche, ladite fracture.
A voir nos élèves la "fracture numérique" est un mythe plus qu'autre chose, et le sujet de l'équipement informatique est un écran de fumée dont nos politiques se servent habilement. N'y aurait-il pas d'autres priorités, et d'autres domaines où des investissements seraient bien plus nécessaires ?
Et une fois de plus on se focalise sur les moyens...
- Aranel53Niveau 10
Il faudrait en effet définir correctement ce que l'on entend pas "fracture numérique".
Même si les élèves n'ont pas tous d'ordi ou internet à la maison ils sont quand même une très grosse majorité ! Et même chez les catégories socio-professionnelles défavorisées. Alors un portable pour tous, ce n'est pas la priorité. La priorité, et c'est ce que j'appelle moi la fracture numérique, c'est que les jeunes dans leur grande majorité ne savent pas ce qu'est vraiment l'outil informatique et sortis de MSN, Fessebouc ou autres Habbo n'ont aucune idée de comment ça marche, comment s'en servir correctement et pour faire quoi. J'ai été atterré du niveau des collégiens de l'année dernière dès que j'ai essayé d'en savoir un peu plus sur leur utilisation de l'ordinateur.
C'est là où je me demande si de véritables cours d'informatiques (groupés avec une formation pratique et critique à l'image et aux médias) ne serait pas une matière à créer dès la 6e... Mais il faudrait recruter de nouveaux profs pour ça !
Même si les élèves n'ont pas tous d'ordi ou internet à la maison ils sont quand même une très grosse majorité ! Et même chez les catégories socio-professionnelles défavorisées. Alors un portable pour tous, ce n'est pas la priorité. La priorité, et c'est ce que j'appelle moi la fracture numérique, c'est que les jeunes dans leur grande majorité ne savent pas ce qu'est vraiment l'outil informatique et sortis de MSN, Fessebouc ou autres Habbo n'ont aucune idée de comment ça marche, comment s'en servir correctement et pour faire quoi. J'ai été atterré du niveau des collégiens de l'année dernière dès que j'ai essayé d'en savoir un peu plus sur leur utilisation de l'ordinateur.
C'est là où je me demande si de véritables cours d'informatiques (groupés avec une formation pratique et critique à l'image et aux médias) ne serait pas une matière à créer dès la 6e... Mais il faudrait recruter de nouveaux profs pour ça !
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« Comme le feu de la pierre ne sort, Sans la frapper du fer par violence : Semblablement sans faire grand effort, La Vérité ne sort en évidence. »
Guillaume De La Perrière, 1553.
- CathEnchanteur
Tous les collégiens ont été équipés ici d'ordis portables offerts par le conseil général.
Les 2° "équipés" sont arrivés en septembre, je n'ai pas constaté de progrès...
Les 2° "équipés" sont arrivés en septembre, je n'ai pas constaté de progrès...
- JohnMédiateur
Il y a des conseils généraux qui ont offert un pc portable... aux enseignants des collèges.
C'est moins cher, et à mon avis plus utile, parce que donner des pc à des collégiens, ça fait vraiment jeune pour que ce soit profitable.
C'est moins cher, et à mon avis plus utile, parce que donner des pc à des collégiens, ça fait vraiment jeune pour que ce soit profitable.
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- ChocolatGuide spirituel
Aurore a écrit:
+1
A voir nos élèves la "fracture numérique" est un mythe plus qu'autre chose, et le sujet de l'équipement informatique est un écran de fumée dont nos politiques se servent habilement. N'y aurait-il pas d'autres priorités, et d'autres domaines où des investissements seraient bien plus nécessaires ?
Et une fois de plus on se focalise sur les moyens...
Et une fois de plus on cherche à masquer les véritables raisons de la dégringolade du niveau de connaissances et de compétences (si, si).
Il ne suffit pas d'équiper les collégiens d'ordis pour les rendre curieux, motivés et travailleurs.
- User5899Demi-dieu
Sur ce point (comme sur celui de la lecture des images), je suis entièrement d'accord, et affecter d'office l'étude de l'image au professeur de lettres (alors qu'une image et un texte n'ont rien à voir) est assez représentatif du peu d'intérêt que ces questions suscitent en haut lieu.Aranel53 a écrit:C'est là où je me demande si de véritables cours d'informatiques (groupés avec une formation pratique et critique à l'image et aux médias) ne serait pas une matière à créer dès la 6e... Mais il faudrait recruter de nouveaux profs pour ça !
- Aranel53Niveau 10
Tout à fait !
On se demande ce qui intéresse vraiment tous ces gens "en haut lieu"... En fait je crois que je n'aimerais pas savoir car j'ai trop peur de la réponse. Au début j'hésitais entre l'incompétence ou l'aveuglement et la malhonnêteté, mais je n'hésite plus.
((Concernant ma signature, merci du compliment ! Je trouve cette phrase extrêmement vraie et elle est liée à la plus ancienne représentation graphique de l'utilisation d'un briquet à silex. Pour voir l'image et l'ouvrage dont c'est extrait, bien intéressant pas ailleurs, regarder ici : Morosophie.))
On se demande ce qui intéresse vraiment tous ces gens "en haut lieu"... En fait je crois que je n'aimerais pas savoir car j'ai trop peur de la réponse. Au début j'hésitais entre l'incompétence ou l'aveuglement et la malhonnêteté, mais je n'hésite plus.
((Concernant ma signature, merci du compliment ! Je trouve cette phrase extrêmement vraie et elle est liée à la plus ancienne représentation graphique de l'utilisation d'un briquet à silex. Pour voir l'image et l'ouvrage dont c'est extrait, bien intéressant pas ailleurs, regarder ici : Morosophie.))
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Guillaume De La Perrière, 1553.
- AuroreEsprit éclairé
cath5660 a écrit:Tous les collégiens ont été équipés ici d'ordis portables offerts par le conseil général.
Les 2° "équipés" sont arrivés en septembre, je n'ai pas constaté de progrès...
Ça dépend en quoi... Il aurait fallu plutôt les tester sur leur connaissance de grosnichons.com !
- IgniatiusGuide spirituel
Aurore a écrit:cath5660 a écrit:Tous les collégiens ont été équipés ici d'ordis portables offerts par le conseil général.
Les 2° "équipés" sont arrivés en septembre, je n'ai pas constaté de progrès...
Ça dépend en quoi... Il aurait fallu plutôt les tester sur leur connaissance de grosnichons.com !
c'est une compétence comme une autre, qui peut sans doute rapporter de l'argent et être utile dans la vie professionnelle.
je sens trop d'ironie dans cette remarque.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- AuroreEsprit éclairé
Igniatius a écrit:Aurore a écrit:cath5660 a écrit:Tous les collégiens ont été équipés ici d'ordis portables offerts par le conseil général.
Les 2° "équipés" sont arrivés en septembre, je n'ai pas constaté de progrès...
Ça dépend en quoi... Il aurait fallu plutôt les tester sur leur connaissance de grosnichons.com !
c'est une compétence comme une autre, qui peut sans doute rapporter de l'argent et être utile dans la vie professionnelle.
je sens trop d'ironie dans cette remarque.
Moi, ironique ?
Je rappelle que c'est écrit noir sur blanc dans le projet PS : "il faut tenir compte des compétences extrascolaires des élèves dans leur évaluation"...
- InvitéPaNiveau 5
- DwarfVénérable
JPhMM a écrit:Ce qui se joue est bien plus profond.
Les mots d'Isidore le Bienheureux (sic) n'en sont qu'une énième expression. Comme il dit, petit à petit la mission de l'école passe (est passée) de la formation de citoyens responsables et "sachants" à la formation de futurs salariés avec forte valeur ajoutée d'employabilité, de "compétents" (compétent en quoi, il ne dit pas, mais nous comprenons...). Cela pousse du côté d'une société dont tous les champs sont déformés vers un esprit néocapitaliste. Exit les matières "non-rentables", exit les matières qui forment à l'esprit critique...
Il est dramatique que le PS s'inscrive, consciemment sans doute, dans ce mouvement.
Ca doit trembler au Panthéon du côté d'un certain JJ...
- AuroreEsprit éclairé
Nouvelle version du projet éducatif PS : on n'a pas fini de toucher le fond, la preuve : on creuse ! :diable:
Education
Le PS est prêt à la "rupture" en matière éducative
| 04.04.11 | 13h38 • Mis à jour le 04.04.11 | 13h42
En matière éducative, le Parti socialiste semble prêt à la "rupture". Le projet 2012 conserve les mesures et l'esprit du texte élaboré par le secrétaire à l'éducation, Bruno Julliard, adopté déjà sans modification dans la "Convention pour l'égalité réelle", en décembre 2010.
C'est même deux ruptures que propose M. Julliard. Le système éducatif doit d'abord changer de logique. L'école républicaine a été créée pour dégager une élite. Dans la France du XXIe siècle, cette sélection vire trop souvent au tri, faisant de la méritocratie républicaine un élitisme brutal. L'objectif est de faire réussir tout le monde.
D'où la priorité affichée de lutter contre les inégalités et l'échec scolaire le plus tôt possible. C'est un objectif récurrent depuis vingt ans. Mais le PS se démarque en centrant ses efforts sur cet objectif. Le programme propose de relancer la scolarisation à 2 ans (tombée à 15 % des enfants) dans les zones difficiles, garantit le "lire-écrire-compter-cliquer". Pour cela, la gauche promet de recréer des postes quand la droite en supprime, de revoir les rythmes scolaires en laissant les écoles ouvertes cinq jours par semaine.
En matière pédagogique, le PS propose de revoir de fond en comble un collège qui ne satisfait plus personne, notamment durant ses premières années. D'ailleurs, les moyens octroyés aux établissements devront dépendre des caractéristiques sociales et scolaires des élèves. Et le budget de chaque établissement sera connu.
La rupture peut toutefois paraître timorée sur certains points qui font consensus dans la communauté éducative. Ainsi, le PS ne parle pas de supprimer le redoublement mais de "l'éviter". Il n'évoque pas la suppression des notes, mais une évaluation plus valorisante. Pas question non plus de fusionner école et collège dans "une école du socle commun" - "c'est trop tôt", dit M. Julliard -, mais d'assurer une meilleure continuité.
De même, le PS n'hésite plus à parler d'autonomie pour les établissements. Mais il ne s'agit pas d'une autonomie managériale, mais pédagogique. L'idée est de donner "le pouvoir d'agir" aux équipes qui pourront répartir une part importante de leurs heures en fonction des besoins.
Reste que - et c'est la seconde rupture - sur un certain nombre de sujets sensibles pour les enseignants, le PS fait quelques pas audacieux. "Un nouveau contrat" sera négocié entre la nation et les professeurs.
"Nous ouvrirons le chantier des missions et de l'organisation du service des enseignants", disait le texte de la Convention. Dans le programme final, c'est surtout une revalorisation qui est promise.
Benoît Floc'h
Education
Le PS est prêt à la "rupture" en matière éducative
| 04.04.11 | 13h38 • Mis à jour le 04.04.11 | 13h42
En matière éducative, le Parti socialiste semble prêt à la "rupture". Le projet 2012 conserve les mesures et l'esprit du texte élaboré par le secrétaire à l'éducation, Bruno Julliard, adopté déjà sans modification dans la "Convention pour l'égalité réelle", en décembre 2010.
C'est même deux ruptures que propose M. Julliard. Le système éducatif doit d'abord changer de logique. L'école républicaine a été créée pour dégager une élite. Dans la France du XXIe siècle, cette sélection vire trop souvent au tri, faisant de la méritocratie républicaine un élitisme brutal. L'objectif est de faire réussir tout le monde.
D'où la priorité affichée de lutter contre les inégalités et l'échec scolaire le plus tôt possible. C'est un objectif récurrent depuis vingt ans. Mais le PS se démarque en centrant ses efforts sur cet objectif. Le programme propose de relancer la scolarisation à 2 ans (tombée à 15 % des enfants) dans les zones difficiles, garantit le "lire-écrire-compter-cliquer". Pour cela, la gauche promet de recréer des postes quand la droite en supprime, de revoir les rythmes scolaires en laissant les écoles ouvertes cinq jours par semaine.
En matière pédagogique, le PS propose de revoir de fond en comble un collège qui ne satisfait plus personne, notamment durant ses premières années. D'ailleurs, les moyens octroyés aux établissements devront dépendre des caractéristiques sociales et scolaires des élèves. Et le budget de chaque établissement sera connu.
La rupture peut toutefois paraître timorée sur certains points qui font consensus dans la communauté éducative. Ainsi, le PS ne parle pas de supprimer le redoublement mais de "l'éviter". Il n'évoque pas la suppression des notes, mais une évaluation plus valorisante. Pas question non plus de fusionner école et collège dans "une école du socle commun" - "c'est trop tôt", dit M. Julliard -, mais d'assurer une meilleure continuité.
De même, le PS n'hésite plus à parler d'autonomie pour les établissements. Mais il ne s'agit pas d'une autonomie managériale, mais pédagogique. L'idée est de donner "le pouvoir d'agir" aux équipes qui pourront répartir une part importante de leurs heures en fonction des besoins.
Reste que - et c'est la seconde rupture - sur un certain nombre de sujets sensibles pour les enseignants, le PS fait quelques pas audacieux. "Un nouveau contrat" sera négocié entre la nation et les professeurs.
"Nous ouvrirons le chantier des missions et de l'organisation du service des enseignants", disait le texte de la Convention. Dans le programme final, c'est surtout une revalorisation qui est promise.
Benoît Floc'h
- CelebornEsprit sacré
Aurore a écrit:garantit le "lire-écrire-compter-cliquer"
Ils ont vraiment osé ?
Y'a pas un smiley consterné ou qui se tape la tête contre un mur, là ?
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- IgniatiusGuide spirituel
En même temps, le projet final va moins loin que ce que nous pouvions craindre : la "primarisation" du collège semble s'éloigner pour l'instant.
Mais j'avoue que l'autonomie des établissements et les missions des enseignants, eh bé ça me fout les jetons...
Bon, "lire-écrire-compter-cliquer" : ça doit être écrit juste pour énerver.
Et ça marche.
Mais j'avoue que l'autonomie des établissements et les missions des enseignants, eh bé ça me fout les jetons...
Bon, "lire-écrire-compter-cliquer" : ça doit être écrit juste pour énerver.
Et ça marche.
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- AuroreEsprit éclairé
Celeborn a écrit:Aurore a écrit:garantit le "lire-écrire-compter-cliquer"
Ils ont vraiment osé ?
Y'a pas un smiley consterné ou qui se tape la tête contre un mur, là ?
C'était déjà dans le socle Fillon, si je ne m'abuse...
- DuplayExpert
Celeborn a écrit:Aurore a écrit:garantit le "lire-écrire-compter-cliquer"
Ils ont vraiment osé ?
Y'a pas un smiley consterné ou qui se tape la tête contre un mur, là ?
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Mais restons raisonnables :
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Et ça, c'est pour le mulot :
- Spoiler:
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P...tain ! Cliquer...
J'opterais plutôt pour "Lire-Ecrire-Compter-Calculer-et-Claquer-ces-sinistres-crétins"
- RikkiMonarque
Déjà que mon neveu de 18 mois disait "cliquer le bouton" pour allumer la lumière...
Ils cliquent, t'inquiète, ils cliquent ! Et comme disait la pub de mon temps, un petit clic vaut mieux qu'un grand crash !
Clique, clique, cliquera, la dernière, la dernière,
Clique, clique, cliquera, la dernière restera...
Ils cliquent, t'inquiète, ils cliquent ! Et comme disait la pub de mon temps, un petit clic vaut mieux qu'un grand crash !
Clique, clique, cliquera, la dernière, la dernière,
Clique, clique, cliquera, la dernière restera...
- Invité31Sage
Au secours................
J'ai attendu d'avoir les nerfs assez solides pour enfin lire la nouvelle version.... effectivement, on creuse
J'ai attendu d'avoir les nerfs assez solides pour enfin lire la nouvelle version.... effectivement, on creuse
- SugnetNiveau 9
herminette a écrit:John a écrit:Commentaire d'un lecteur du Monde sur le net :
Terrible, non ?Isidore le bienheureux
Je suis prof, j’enseigne dans un établissement très difficile du 93. Nous n’avons plus besoin de profs, mais de coach. Il nous faut des gens qui ont la pêche et qui donne la pêche à leurs élèves. Nous n’avons plus besoin de "sachants", mais de "compétents". Le PS n’a rien compris. Les dinosaures sont de retour.
traduction : nous n'avons plus besoin de gens qui pensent et réfléchissent, nous avons besoin de bras.
Moins les gens pensent, plus ils sont faciles à contrôler.
Léon doit se retourner dans sa tombe: "Un pays où n’existe plus le soir une chambre dans laquelle un enfant apprend le grec ou le violon, est un pays perdu " ( Schwartzenberg)
_________________
" Le silence est comme une note suspendue qui permet de mieux entendre celle qui précède et celle qui suit. Ecole du respect, il prépare la qualité de notre présence à l'autre et la qualité de la rencontre..." Michel Hubault
- DhaiphiGrand sage
Sugnet a écrit: "Un pays où n’existe plus le soir une chambre dans laquelle un enfant apprend le grec ou le violon, est un pays perdu " ( Schwartzenberg)
Bien que l'on puisse avoir une image moins étriquée et datée de la culture. :study:
Disons que ce ne sont que deux exemples pour marquer les esprits.
_________________
De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- SugnetNiveau 9
Dhaiphi a écrit:Sugnet a écrit: "Un pays où n’existe plus le soir une chambre dans laquelle un enfant apprend le grec ou le violon, est un pays perdu " ( Schwartzenberg)
Bien que l'on puisse avoir une image moins étriquée et datée de la culture. :study:
Disons que ce ne sont que deux exemples pour marquer les esprits.
Ah, ah, j'aurais du savoir que t'allais la relever!
Ce sont en effet deux exemples pour marquer les esprits...Et pis le Léon il a pas dit ça hier
Bon pis moi le grec je l'ai juste touché du doigt quand j'ai fait de la grammaire comparée des langues indo-européennes à la fac...
Par contre le violon on va dire que pendant un mois, le capitaine de la gendarmerie s'est mordu les doigts de m'avoir interdit par le biais de mon ex époux de jouer de la flûte (dont j'avais quand même à l'époque quelques notions et que je ne sortais pas à des heures impossibles...) sous prétexte qu'il n'aimait pas les instruments à vent...
J'ai ramené le 3/4, le demi et l'entier de papa à la caserne, et ai procédé à une découverte autodidacte de ces merveilleux instruments pas à vent pendant un bon mois...
Y croit que j'en avais pas marre de sa gamine qu'écoutait "freed from desire" de Gala en boucle, avant de se lasser et d'écouter du hard core volume Dix...
_________________
" Le silence est comme une note suspendue qui permet de mieux entendre celle qui précède et celle qui suit. Ecole du respect, il prépare la qualité de notre présence à l'autre et la qualité de la rencontre..." Michel Hubault
- loup des steppesNeoprof expérimenté
retraitée a écrit:marquisedemerteuil a écrit:frankenstein a écrit:
Pour l'Europe , on peut rajouter le Modem et Europe Ecologie. :lol:
Il ne reste que Dupont-Aignan, le FN, le Front de gauche et le NPA.
c'est pour ça que pour moi ce sera sûrement Front de Gauche..
pour moi aussi.
idem ... pas d'autre alternative possible pour l'instant pour moi.
Je souhaite bien du courage aux jeunes enseignants, et m'inquiète chaque jour un peu plus pour l'avenir de ce pays que chaque "réforme" transforme peu à peu en pays au "sous-développement programmé".
Je viens de terminer les corrections Bac blanc et BTS blanc, le niveau -en français- des futurs candidats à ce diplôme "post-bac" est effrayant. Pas la peine de vous dire ce que ça donne en anglais. La grande majorité des élèves de ces deux niveaux ne comprennent pas la moitié de ce qu'ils lisent, pas plus que ce qu'ils disent -si mal, dans les 2 langues- sont de plus en plus ignares sur des sujets pourtant faciles d'abord Et ils vont voter en 2012 !
_________________
[i] "Là où sont mes pieds, je suis à ma place." prov. Amérindien
"Choose the words you use with care: they create the world around you"
- DwarfVénérable
loup des steppes a écrit:retraitée a écrit:marquisedemerteuil a écrit:frankenstein a écrit:
Pour l'Europe , on peut rajouter le Modem et Europe Ecologie. :lol:
Il ne reste que Dupont-Aignan, le FN, le Front de gauche et le NPA.
c'est pour ça que pour moi ce sera sûrement Front de Gauche..
pour moi aussi.
idem ... pas d'autre alternative possible pour l'instant pour moi.
Je souhaite bien du courage aux jeunes enseignants, et m'inquiète chaque jour un peu plus pour l'avenir de ce pays que chaque "réforme" transforme peu à peu en pays au "sous-développement programmé".
Je viens de terminer les corrections Bac blanc et BTS blanc, le niveau -en français- des futurs candidats à ce diplôme "post-bac" est effrayant. Pas la peine de vous dire ce que ça donne en anglais. La grande majorité des élèves de ces deux niveaux ne comprennent pas la moitié de ce qu'ils lisent, pas plus que ce qu'ils disent -si mal, dans les 2 langues- sont de plus en plus ignares sur des sujets pourtant faciles d'abord Et ils vont voter en 2012 !
Oui, et la boucle est bouclée : quand je vois arriver certains nouveaux collègues...
- Spoiler:
- J'ai bien dit "certains", merci de ne pas lancer une inutile polémique : je parle ici simplement statistique et proportion à une échelle générationnelle d'élèves - dont les nouveaux collègues en question - ayant suivi (ou plutôt subi) un système scolaire qui donne, tout le monde le sait bien, de merveilleux résultats...
- Qu'est-ce que le projet éducatif pour vous?
- Projet Educatif Global de Saint-Denis (Réunion).
- Entrepreneur à la recherche de retours et contacts sur son projet ludo-éducatif
- Christan Forestier : "Il est inutile d'associer certains syndicats à un quelconque projet éducatif".
- Quel gros projet éducatif aimeriez-vous voir PRIORITAIREMENT mener dans votre établissement?
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