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- frankensteinVénérable
Pour certaines situations, cela peut concerner la justice , ça va au-delà des commissions disciplinaires...Dans le cas de cet enseignant (il y a des synonymes pour "collègue" ), ça va quand même assez loin et, apparemment, ce n'est pas la première fois...Sinon, oui, je pense qu'il faut des postes adaptés pour ceux "qui pètent les plombs" pour raisons professionnelles ou personnelles.
- lene75Prophète
On pourrait peut-être en profiter pour supprimer l'ECJS Nan parce que bon, là, ils se trouve que c'est un peu intégriste et pas très politiquement correct mais le nombre de profs qui font de la propagande pendant ces cours , et c'est bien normal, ça s'y prête. Sauf que la plupart du temps c'est un catéchisme républicain de bas étage, alors c'est mieux accepté, mais je trouve ça très dangereux : au lieu de développer l'esprit critique de nos élèves on joue sur leurs sentiments et on leur apprend à être des moutons. Arrivés en terminale, ils récitent des slogans vides de sens.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- DaphnéDemi-dieu
frankenstein a écrit:Pour certaines situations, cela peut concerner la justice , ça va au-delà des commissions disciplinaires...Dans le cas de cet enseignant (il y a des synonymes pour "collègue" ), ça va quand même assez loin et, apparemment, ce n'est pas la première fois...Sinon, oui, je pense qu'il faut des postes adaptés pour ceux "qui pètent les plombs" pour raisons professionnelles ou personnelles.
Mais les commissions disciplinaires traitent aussi, au titre de l'EN, la situation de collègues qui ont eu affaire à la justice.
La justice prononce des peines correctionnelles, nous statuons sur le devenir au sein de l'institution : radiation, avec ou sans pension, suspension, mutation disciplinaire, etc................
Nous ne prononçons bien évidemment pas de peine de prison :lol: même si nous étudions la situation de collègues en prison.
- AbraxasDoyen
lene75 a écrit:On pourrait peut-être en profiter pour supprimer l'ECJS Nan parce que bon, là, ils se trouve que c'est un peu intégriste et pas très politiquement correct mais le nombre de profs qui font de la propagande pendant ces cours , et c'est bien normal, ça s'y prête. Sauf que la plupart du temps c'est un catéchisme républicain de bas étage, alors c'est mieux accepté, mais je trouve ça très dangereux : au lieu de développer l'esprit critique de nos élèves on joue sur leurs sentiments et on leur apprend à être des moutons. Arrivés en terminale, ils récitent des slogans vides de sens.
Alors, là, je suis 100% d'accord. Faisons la liste de ce qui est en trop, limitons les sorties, et remplaçons ces heures gaspillées (qui n'existaient pas dans les années 60, ni même 70…) par du Français, de l'HG et des maths — vous allez voir comme le niveau remontera…
- ysabelDevin
lene75 a écrit:On pourrait peut-être en profiter pour supprimer l'ECJS Nan parce que bon, là, ils se trouve que c'est un peu intégriste et pas très politiquement correct mais le nombre de profs qui font de la propagande pendant ces cours , et c'est bien normal, ça s'y prête. Sauf que la plupart du temps c'est un catéchisme républicain de bas étage, alors c'est mieux accepté, mais je trouve ça très dangereux : au lieu de développer l'esprit critique de nos élèves on joue sur leurs sentiments et on leur apprend à être des moutons. Arrivés en terminale, ils récitent des slogans vides de sens.
Bien dit ! je m'insurge tout le temps contre cet hygiénisme moral imposé aux gamins.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- InvitéNGrand sage
lene75 a écrit:On pourrait peut-être en profiter pour supprimer l'ECJS Nan parce que bon, là, ils se trouve que c'est un peu intégriste et pas très politiquement correct mais le nombre de profs qui font de la propagande pendant ces cours , et c'est bien normal, ça s'y prête. Sauf que la plupart du temps c'est un catéchisme républicain de bas étage, alors c'est mieux accepté, mais je trouve ça très dangereux : au lieu de développer l'esprit critique de nos élèves on joue sur leurs sentiments et on leur apprend à être des moutons. Arrivés en terminale, ils récitent des slogans vides de sens.
Assez d'accord...Supprimons Education civique, heure vie de classe et faisons de l'esprit critique et de la démarche réflexive une obligation pour chaque cours. En fait on rajoute des heures mais ça s'empile sans lien. Il serait sans doute préférable de donner du sens en développant une démarche transversale.
- JohnMédiateur
J'ai cru que c'était ironique, mais je viens de comprendre que nonSupprimons Education civique, heure vie de classe
L'éducation civique, quand j'étais élève, j'aimais bien : on y apprenait comment voter, comment les lois étaient faites, quelles étaient les grandes lois, quels étaient les autres régimes européens... Ca n'était pas inutile.
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- ysabelDevin
John a écrit:J'ai cru que c'était ironique, mais je viens de comprendre que nonSupprimons Education civique, heure vie de classe
L'éducation civique, quand j'étais élève, j'aimais bien : on y apprenait comment voter, comment les lois étaient faites, quelles étaient les grandes lois, quels étaient les autres régimes européens... Ca n'était pas inutile.
mais avant c'était tout simplement dans le cours d'HG ! et sans préchi-précha de débat citoyen.
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- InvitéNGrand sage
John a écrit:J'ai cru que c'était ironique, mais je viens de comprendre que nonSupprimons Education civique, heure vie de classe
L'éducation civique, quand j'étais élève, j'aimais bien : on y apprenait comment voter, comment les lois étaient faites, quelles étaient les grandes lois, quels étaient les autres régimes européens... Ca n'était pas inutile.
Oui mais en collège maintenant il y a aussi l'histoire des arts et le socle commun...Tout et n'importe quoi . Et des profs débordés et peu motivés ...
- RuthvenGuide spirituel
Les nouveaux programmes d'ECJS de Seconde et de Première renouent un peu avec l'éducation civique :
http://www.education.gouv.fr/cid53317/mene1019676a.html
http://media.eduscol.education.fr/file/consultation/51/4/premiere_projet_prog_2010_ECJS_156514.pdf
En revanche, je vois mal comment un prof de philo peut enseigner cela.
Sinon, comme Lene, je trouve que la suppression de l'ECJS ne serait pas un mal (cela éviterait d'avoir des élèves qui pensent toucher à l'essence de la liberté en répétant de façon hallucinée "ma liberté s'arrête là où commence celle d'autrui"... Arghhh !!!).
http://www.education.gouv.fr/cid53317/mene1019676a.html
http://media.eduscol.education.fr/file/consultation/51/4/premiere_projet_prog_2010_ECJS_156514.pdf
En revanche, je vois mal comment un prof de philo peut enseigner cela.
Sinon, comme Lene, je trouve que la suppression de l'ECJS ne serait pas un mal (cela éviterait d'avoir des élèves qui pensent toucher à l'essence de la liberté en répétant de façon hallucinée "ma liberté s'arrête là où commence celle d'autrui"... Arghhh !!!).
- InvitéInvité
la suite de l'histoire :
http://www.rue89.com/2010/11/25/suspendu-pour-avoir-projete-une-video-anti-ivg-a-ses-eleves-177706
http://www.rue89.com/2010/11/25/suspendu-pour-avoir-projete-une-video-anti-ivg-a-ses-eleves-177706
Après avoir été suspendu quatre mois,
un professeur d'histoire-géographie, Philippe Isnard, a été révoqué
pour avoir montré à ses élèves une vidéo anti-avortement dont les images
sont quasi-insoutenables. La réaction des lycéens et des parents,
choqués, avait déclenché l'ouverture d'une enquête.
Il conteste sa révocation dans un communiqué sur le site ProVie » :
« Mon crime ? Avoir organisé comme nous l'ordonnent les textes, un
débat contradictoire. » Il entend se battre pour que la question de
l'avortement « ne soit plus un tabou ».
(De nos archives) Des fœtus déjà largement formés et
sortis sans ménagement d'un utérus, des mains ou des pieds en lambeaux,
des corps décapités, des débris humains jetés au fond d'un seau… Voilà
qui vaut aujourd'hui à un professeur d'histoire-géographie du lycée
public des Iscles, à Manosque, Philippe Isnard, d'être suspendu quatre
mois de ses fonctions.
Son ministre de tutelle lui-même a prononcé la sentence au micro de
RTL. « Ce qui s'est passé est inacceptable, les professeurs sont tenus à
un principe de neutralité, de respect de la personne », a martelé Luc
Chatel.
La vidéo, projetée une dizaine de jours avant les vacances de la
Toussaint, pendant un cours d'éducation civique, juridique et sociale
(ECJS) à des élèves de seconde et première, est un film anti-avortement
appelé « No need to argue » (« pas besoin de discuter ») et issu du
site AvortementIVG.com [nous avons choisi de ne pas intégrer à l'article
cette vidéo propagandiste et choquante, ndlr].
Une gynécologue-obstétricienne à Aix-en-Provence, confirme que ces
images ne correspondent pas à la réalité en France. Dans cette vidéo, il
s'agit « d'avortements tardifs pratiqués jusqu'à six mois en Espagne et
quatre au Royaume-Uni ». Elle rappelle : « Cette opération reste dans
tous les cas un drame dans une vie. »
« J'étais scié de voir ça, ça m'a donné envie de gerber »
A la sortie du lycée, Nadia, élève en seconde, témoigne :« Il [l'enseignant, ndlr] a dit que nous allions voir une« Ça m'a vraiment scié, c'était tellement réel, ça donnait envie de
vidéo difficile, que ceux qui voulaient sortir le pouvaient, mais
qu'ils seraient notés absents. Trois garçons sont sortis, il y en a même
un qui a fait un malaise. »
gerber », s'exclame Etienne. « On voyait le bébé sortir, couler tout mou
comme une merde », renchérit Estelle.
Avec le recul, Nadia n'est toutefois guère étonnée :« Cela faisait déjà un moment qu'il parlait de l'avortement, il disait que ce n'était pas bien. »Parmi les garçons, certains sont plus nuancés, à l'image de Quentin
qui estime que « l'avortement, il faut en parler, c'est un sujet de
société comme les autres. On a discuté après la vidéo, j'ai bien aimé le
débat… »
« Ils doivent voir pour se faire leur propre idée de l'avortement »
Joint par téléphone sur son lieu de travail avant la décision du
rectorat, le professeur d'histoire-géographie défend sa démarche.
Parfaitement droit dans ses bottes, il explique que le but de cette
vidéo est purement « informatif, afin que les élèves aient une idée des
différentes procédures qui existent dans différents pays européens ».
Ajoutant :« Une immense majorité des élèves est contente du débatFiametta Venner, politologue et rédactrice en chef de la revue ProChoix, analyse :
qui a eu lieu sur l'avortement ; toute une classe vient d'ailleurs de
refuser de témoigner contre moi. »« Pour les “pro-vie”, le but de telles manœuvres estAvant l'annonce de sa suspension, Philippe Isnard s'indignait déjà
toujours le même : culpabilisation des jeunes filles et recrutement des
garçons. Ainsi, à mesure que les jours passent, les élèves vont le
défendre et vont être de moins en moins nombreux à trouver la vidéo
choquante. »
d'être l'objet de ce qu'il appelle « une enquête policière au sein de
l'établissement » :« Nous sommes dans un Etat totalitaire, les seulesL'enseignant admettait la violence des images mais affirmait :
opinions qui peuvent s'exprimer sont celles de l'Etat. Lorsqu'on se pose
en faveur de l'avortement, c'est normal, mais si on essaye d'instaurer
un vrai débat critique et contradictoire, là, c'est mal ! »« Lorsqu'on montre les camps de la mort, c'est tout aussiUn enseignant coutumier du fait
choquant ! L'avortement existe, ils doivent voir pour se faire leur
propre idée. Alors on peut choisir de le décrire verbalement ou montrer
des images, cela revient exactement au même. »
Philippe Isnard tentait encore de se dédouaner, en assurant qu'il
avait recommandé à ses élèves de sortir, s'ils ne pouvaient soutenir ces
images difficiles et réfute les avoir notés absents. Il dit avoir
distribué le discours de Mme Veil et le texte de loi lui-même [en
réalité, seules une ou deux classes ont reçu ces documents, ndlr].
L'enseignant avait déjà suscité la polémique au sein des parents
d'élèves des Iscles. Katy Escallon, membre de la Peep (la fédération des
parents d'élèves de l'enseignement public), a rappelé au cours du
dernier conseil d'administration de l'établissement, le 8 novembre,
qu'elle avait déjà signalé des faits similaires il y a deux ans. Sans
résultat. Le proviseur lui avait assuré qu'aucune vidéo n'échappait à sa
vigilance.
« Je crois qu'en réalité, il n'avait pas vu la vidéo ; j'aurais dû
aller plus loin », regrette aujourd'hui cette mère, dont la fille
« avait été très choquée ». Le proviseur, gêné, a reconnu ce jour-là
avoir en sa possession plusieurs courriers de parents évoquant le
prosélytisme pratiqué par l'enseignant en classe. L'année dernière,
après la diffusion d'une vidéo similaire, il avait d'ailleurs demandé au
rectorat de diligenter une inspection qui n'a pas abouti.
Cellule de soutien psychologique
Ce sont les parents de Charles, tous deux enseignants qui ont réagi
les premiers. Au courant des agissements du professeur et des vidéos
qu'il a l'habitude de diffuser, ils conseillent à leur fils de refuser
de visionner le moindre film.
Quelques jours plus tard, le lycéen sort de la classe au moment de la
diffusion de la vidéo et va informer la conseillère principale
d'éducation, mais le professeur refuse l'entrée de sa classe à la CPE.
« Catastrophés », les parents envoient la vidéo par e-mail à des
parents, aux professeurs et à Fabienne Bazin, tête de liste FCPE qui
demande aussitôt d'intégrer cette question à l'ordre du jour du conseil
d'administration du 8 novembre et envoie à son tour le lien au
proviseur, qui informe le rectorat.
La détermination des parents et les images de la vidéo font leur
effet. Un inspecteur pédagogique régional rencontre Philippe Isnard. et
une cellule de soutien psychologique collective, puis individuelle est
mise en place par le proviseur et l'infirmière.
Le rectorat se veut rassurant, arguant que « l'inquiétude des parents
a été entendue », tout en nuançant : « C'est à l'institution de
déterminer une sanction, pas aux parents d'élèves. » Elle est toutefois
allée dans leur sens avec cette mise à pied provisoire, qui pourrait
précéder une sanction plus lourde.
La révocation, c'est en tout cas le souhait de certains parents
d'élèves qui, dénonçant « un prosélytisme religieux constant », ont
demandé à leurs enfants de ne plus suivre les cours de l'enseignant
incriminé et font circuler une pétition afin « rétablir les conditions
d'un enseignement public de qualité, véritablement laïc, et respectueux
des enfants. »
Drôle d'affaire qui serait un cas d'espèce dans l'académie
Aix-Marseille, si l'on en croit le rectorat. Ce que confirme Fiammetta
Venner, du magazine ProChoix :« On sait qu'il y a eu des diffusions de telles vidéosRetour du mouvement pro-vie
dans les lycées privés, mais dans le public, c'est extrêmement rare
voire inédit. »
Pour Fiammetta Venner, cette affaire est symptomatique d'un retour du
mouvement pro-vie en France. « Il a retrouvé une puissance équivalente à
celle qu'il possédait dans les années 80. »
Deux raisons expliquent selon elle le phénomène :Cette tendance, on la retrouve en France. La Toile constitue un outil
- « L'arrivée de Benoît XVI à la tête de l'Eglise catholique a
renforcé la position des traditionalistes chrétiens en entamant une
guerre avec les modernistes ;
- les associations pro-vie américaines sont plus efficientes et plus actives depuis l'arrivée d'Obama. »
de propagande idéal pour ces associations. La rédactrice en chef de
ProChoix le confirme : « Il y a plusieurs sites anti-avortement sur le
Net. SOS IVG par exemple, ou SOS Bébé. » Ou le site qui héberge cette
fameuse vidéo.
► Article initialement publié le 25/11/2010.
► Dans la majorité des cas, les parents ont refusé de révéler
leur identité par crainte des conséquences pour leurs enfants encore
scolarisés dans l'établissement ; tous les prénoms d'élèves ont donc été
modifiés.
- maisouetdoncornicarNiveau 5
je suis écoeurée. Et qu'il diffuse ses idées aux élèves...me donne envie de vomir.
- User5899Demi-dieu
Je suis entièrement d'accord avec vous. Mais voilà le danger quand on commence à demander à des enseignants d'organiser, devant des jeunes gens qui ne sont pas encore citoyens, des débats, qui obligent l'enseignant à s'impliquer. Car un adulte a le droit d'être contre l'avortement, ou d'être pour la peine de mort. Ce qui est gênant, c'est qu'un enseignant, de par le statut moral qui est le sien, ne peut pas conduire sereinement un débat, puisque ce statut donne une force supérieure à ses positions. Bref, oublions ces fadaises, et revenons un enseignement de connaissances scientifiques et donc établies.maisouestdoncornicar a écrit:je suis écoeurée. Et qu'il diffuse ses idées aux élèves...me donne envie de vomir.
- lene75Prophète
Cripure a écrit:Je suis entièrement d'accord avec vous. Mais voilà le danger quand on commence à demander à des enseignants d'organiser, devant des jeunes gens qui ne sont pas encore citoyens, des débats, qui obligent l'enseignant à s'impliquer. Car un adulte a le droit d'être contre l'avortement, ou d'être pour la peine de mort. Ce qui est gênant, c'est qu'un enseignant, de par le statut moral qui est le sien, ne peut pas conduire sereinement un débat, puisque ce statut donne une force supérieure à ses positions. Bref, oublions ces fadaises, et revenons un enseignement de connaissances scientifiques et donc établies.maisouestdoncornicar a écrit:je suis écoeurée. Et qu'il diffuse ses idées aux élèves...me donne envie de vomir.
+1
Là où il a raison, c'est qu'on force implicitement les enseignants à défendre certaines thèses jugées plus correctes. Les élèves que je récupère en terminale sont endoctrinés. Ils oscillent entre deux positions qu'ils ne comprennent même pas comme étant inconciliables : nous demander ce qu'ils doivent penser ("D'accord, je sais que c'est à nous de nous forger notre propre opinion, mais VOUS, vous en pensez quoi ?"), réciter sans cesse du prêt-à-penser ou considérer que la tolérance consiste à ne jamais avoir d'avis, parce que tout se vaut, "à chacun sa liberté", "à chacun son bonheur", "à chacun sa vérité". Il n'y a guère d'autre solution dans ces faux débats qu'on organise.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- User5899Demi-dieu
Les Athéniens du Ve siècle, qui étaient de vrais démocrates, avaient bien compris que le peuple ne pouvait avoir un avis qu'après avoir acquis des connaissances ou, du moins, avoir réfléchi à de graves questions. D'où, en particulier, le théâtre obligatoire et les pièces représentant des hommes face aux dieux mais aussi face aux lois. Nos pauvres gosses, nous leur demandons de réagir sans leur apprendre rien au préalable. L'ECJS, ce sont des débats sans cours. Mais même un mur réagit !lene75 a écrit:Cripure a écrit:Je suis entièrement d'accord avec vous. Mais voilà le danger quand on commence à demander à des enseignants d'organiser, devant des jeunes gens qui ne sont pas encore citoyens, des débats, qui obligent l'enseignant à s'impliquer. Car un adulte a le droit d'être contre l'avortement, ou d'être pour la peine de mort. Ce qui est gênant, c'est qu'un enseignant, de par le statut moral qui est le sien, ne peut pas conduire sereinement un débat, puisque ce statut donne une force supérieure à ses positions. Bref, oublions ces fadaises, et revenons un enseignement de connaissances scientifiques et donc établies.maisouestdoncornicar a écrit:je suis écoeurée. Et qu'il diffuse ses idées aux élèves...me donne envie de vomir.
+1
Là où il a raison, c'est qu'on force implicitement les enseignants à défendre certaines thèses jugées plus correctes. Les élèves que je récupère en terminale sont endoctrinés. Ils oscillent entre deux positions qu'ils ne comprennent même pas comme étant inconciliables : nous demander ce qu'ils doivent penser ("D'accord, je sais que c'est à nous de nous forger notre propre opinion, mais VOUS, vous en pensez quoi ?"), réciter sans cesse du prêt-à-penser ou considérer que la tolérance consiste à ne jamais avoir d'avis, parce que tout se vaut, "à chacun sa liberté", "à chacun son bonheur", "à chacun sa vérité". Il n'y a guère d'autre solution dans ces faux débats qu'on organise.
- edu_cationNiveau 4
Être contre l'avortement n'est pas une idée extrême, c'est du bon sens.
- CassandrineNiveau 10
edu_cation a écrit:Être contre l'avortement n'est pas une idée extrême, c'est du bon sens.
tu as décidé de ressortir tous les sujets polémiques?
- edu_cationNiveau 4
Il avait un devoir de neutralité devant ses élèves, certes mais montrer un film sur l'avortement, ce n'est pas imposer ses idées, c'est seulement montrer une réalité (qui choque effectivement)
On sait ce qu'est devenu cet enseignant ?
On sait ce qu'est devenu cet enseignant ?
- DanskaOracle
Si c'est juste pour être banni suffit de demander, hein, pas la peine de troller...
- MaroussiaHabitué du forum
Déjà ton intervention sur le fil de la collègue assassinée m'avait heurtée mais là on comprend mieux...edu_cation a écrit:Être contre l'avortement n'est pas une idée extrême, c'est du bon sens.
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