Ma rentrée en tant que stagiaire...

C'est la reprise loubdalou...

je n'ai cours que mercredi !! merci de t'en soucier Moorea. Aujourd'hui c'étaient les pp et ils m'ont dit que je pouvais ne pas venir (un préférait même être seul dans la classe), donc vu le trajet, je n'ai pas insisté. Demain c'est mon jour de libre... j'attaque donc après demain à 10h ! j'ai 4h de prêtes en seconde, 6h (et bientôt 8) en 1e, et rien pour jeudi en ECJS.

courage à tous pour ces derniers jours d'attente !

(et merci de donner des nouvelles, en effet... )

Oiseau phenix a écrit:je n'ai cours que mercredi !! merci de t'en soucier Moorea. Aujourd'hui c'étaient les pp et ils m'ont dit que je pouvais ne pas venir (un préférait même être seul dans la classe), donc vu le trajet, je n'ai pas insisté. Demain c'est mon jour de libre... j'attaque donc après demain à 10h ! j'ai 4h de prêtes en seconde, 6h (et bientôt 8) en 1e, et rien pour jeudi en ECJS.

:shock:
Je n'ai qu'une heure de prête, voire deux... Et encore... En même temps, je ne sais toujours pas quel manuel je suis censée utiliser, alors dur dur de préparer quoi que ce soit.

Courage à tous!

Loubdalou a écrit:Tu m'étonnes qu'on est acteurs ! D'ailleurs je trouve que j'ai très mal joué ce matin en montrant ma tête... Je trouve que j'ai un peu bafouillé, j'ai été prise au dépourvu face aux élèves qui n'avaient ni agenda ni feuille, je ne les ai pas fait se lever quand je suis entrée, puis j'ai oublié de leur demander de s'asseoir.
Du coup, moi qui étais très sûre de moi, là je flippe. Mais quel boulet !!!!
Jeudi il faudra que je sois habillée vraiment à l'aise, que je dorme bien, que je fasse du sport la veille pour ne pas être trop stressée et ne plus bafouiller

Comme quoi... On apprend tous les jours à jouer! Courage, Loubdalou!

cavecattum a écrit:Comment préparer une rentrée et une entrée fracassante avec une classe de garçon en première, dont on me dit qu'ils peuvent être un peu remuant
J'ai un peu peur, en fait, je ne sais pas comment je vais aborder les choses...

C'est quelle série ?

Pour avoir eu une classe de seconde avec majorité de garçons trés agités.

La chose qui a le mieux marché avec eux, c’était, rester calme et posée, et si un élève rentrait en classe en dansant (j'ai eu plusieurs fois le cas tellement ils étaient excités (derniere heure juste aprés une heure de perm), et bien tu sors et tu rerentres calmement sans sauter partout.

Plus tu parles lentement, plus t'a des chances de les poser, plus tu t’énerves et plus ils s’énervent.
Enfin les miens marchaient comme ca.

Galipette a écrit:Pour avoir eu une classe de seconde avec majorité de garçons trés agités.

La chose qui a le mieux marché avec eux, c’était, rester calme et posée, et si un élève rentrait en classe en dansant (j'ai eu plusieurs fois le cas tellement ils étaient excités (derniere heure juste aprés une heure de perm), et bien tu sors et tu rerentres calmement sans sauter partout.

Plus tu parles lentement, plus t'a des chances de les poser, plus tu t’énerves et plus ils s’énervent.
Enfin les miens marchaient comme ca.

j'aime bien les classes de garçons ! c'est drôle (sauf à partir de 11h30 car ce sont des estomacs sur pattes)

Bon, alors, si c'est drôle! Je les ai après le repas, ils seront en pleine digestion!
Rester calme et posée. Ça va être dur. Non que je sois hystérique, mais je suis impatiente...

Arfff moi aussi ma rentrée est demain
j'fais pas la maligne ...

cavecattum a écrit:Bon, alors, si c'est drôle! Je les ai après le repas, il seront en pleine digestion!
Rester calme et posée. Ça va être dur. Non que je sois hystérique, mais je suis impatiente...

et moi donc : "allez, hop hop hop, on se dépèche !"
"allez, on se bouge"
"plus vite"
"tu dors ou quoi ?" etc.

ysabel a écrit:

cavecattum a écrit:Bon, alors, si c'est drôle! Je les ai après le repas, il seront en pleine digestion!
Rester calme et posée. Ça va être dur. Non que je sois hystérique, mais je suis impatiente...

et moi donc : "allez, hop hop hop, on se dépèche !"
"allez, on se bouge"
"plus vite"
"tu dors ou quoi ?" etc.

J'imagine fort bien! Tu entraînes des chevaux, tu cravaches les élèves...
Tiens, il faut que je remonte, moi...

cavecattum a écrit:

ysabel a écrit:

cavecattum a écrit:Bon, alors, si c'est drôle! Je les ai après le repas, il seront en pleine digestion!
Rester calme et posée. Ça va être dur. Non que je sois hystérique, mais je suis impatiente...

et moi donc : "allez, hop hop hop, on se dépèche !"
"allez, on se bouge"
"plus vite"
"tu dors ou quoi ?" etc.

J'imagine fort bien! Tu entraînes des chevaux, tu cravaches les élèves...
Tiens, il faut que je remonte, moi...

Ben quand je menace de sortir la cravache, il y a toujours qq garçons pour me sortir "oh oui madame"

cavecattum a écrit:Bon, alors, si c'est drôle! Je les ai après le repas, ils seront en pleine digestion!
Rester calme et posée. Ça va être dur. Non que je sois hystérique, mais je suis impatiente...

Ah mais :lol: , je n'ai pas dit que j'y arrivais souvent à rester calme et posée avec mes ptits adorables monstres.
Juste que quand j'y arrivais ca se calmait plus vite

*Fifi* a écrit:Arfff moi aussi ma rentrée est demain
j'fais pas la maligne ...

ysabel a écrit:

Galipette a écrit:Pour avoir eu une classe de seconde avec majorité de garçons trés agités.

La chose qui a le mieux marché avec eux, c’était, rester calme et posée, et si un élève rentrait en classe en dansant (j'ai eu plusieurs fois le cas tellement ils étaient excités (derniere heure juste aprés une heure de perm), et bien tu sors et tu rerentres calmement sans sauter partout.

Plus tu parles lentement, plus t'a des chances de les poser, plus tu t’énerves et plus ils s’énervent.
Enfin les miens marchaient comme ca.

j'aime bien les classes de garçons ! c'est drôle (sauf à partir de 11h30 car ce sont des estomacs sur pattes)

Faut voir. J'ai eu des S-SI sales petits coqs arrogants dont le complexe de supériorité - peu légitime - les poussait à ne s'intéresser à rien si ce n'est à leur petite personne et des STI très marrants, pas grands philosophes, pas franchement scolaires, toujours au bord du bordel, mais qui pouvaient bien accrocher à condition que je sois bon et que je trouve le truc qui marche...

Pour ma part, je pense qu'il ne faut pas jouer les vierges effarouchées avec ces classes et ne pas hésiter à faire du rentre-dedans, parfois un peu brut de décoffrage.

Ruthven a écrit:

ysabel a écrit:

Galipette a écrit:Pour avoir eu une classe de seconde avec majorité de garçons trés agités.

La chose qui a le mieux marché avec eux, c’était, rester calme et posée, et si un élève rentrait en classe en dansant (j'ai eu plusieurs fois le cas tellement ils étaient excités (derniere heure juste aprés une heure de perm), et bien tu sors et tu rerentres calmement sans sauter partout.

Plus tu parles lentement, plus t'a des chances de les poser, plus tu t’énerves et plus ils s’énervent.
Enfin les miens marchaient comme ca.

j'aime bien les classes de garçons ! c'est drôle (sauf à partir de 11h30 car ce sont des estomacs sur pattes)

Faut voir. J'ai eu des S-SI sales petits coqs arrogants dont le complexe de supériorité - peu légitime - les poussait à ne s'intéresser à rien si ce n'est à leur petite personne et des STI très marrants, pas grands philosophes, pas franchement scolaires, toujours au bord du bordel, mais qui pouvaient bien accrocher à condition que je sois bon et que je trouve le truc qui marche...

Pour ma part, je pense qu'il ne faut pas jouer les vierges effarouchées avec ces classes et ne pas hésiter à faire du rentre-dedans, parfois un peu brut de décoffrage.

mais toi t'es un mec, ça change tout...
Evidemment qu'il faut leur rentrer dans le lard... même s'il y a 20 cm et 30 kg de plus que moi...

de toute manière ils aiment ça

J'ai réussi à le faire ça

Rien de spécial aujourd'hui, je suis allée me présenter aux sixièmes, le PP de la première classe m'a dit en public que non ils n'ont pas leur emploi du temps et que donc je ne les ai pas aux jours que je disais mais bon je ne me suis pas démontée et je leur ai souhaité bonne rentrée. Le PP de la seconde classe ne me voyais pas lui faire signe de l'extérieur pour que je puisse entrer me présenter, ne m'a pas reconnu et après que je lui ai reprécisé qui j'étais m'a enfin laissé entrer mais bon ...

Franchement j'ai pas osé entrer dans la salle de la troisième classe de sixième, elle était bondée de parents et je commencais à douter de l'utilité de ma présence même rapide


Et puis j'ai pu voir mon tuteur qui est franchement sympa et bienveillant, c'est déjà ça pour aujourd'hui ...

Mais de quoi vous plaignez-vous ? Un publi-reportage gouvernemental dans le Figaro vous explique que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes au travers d'un exemple édifiant, celui de Marie (le prénom a été modifié pour protéger l'anonymat (et sans doute des descentes punitives de ses collègues stagiaires)). Tout simplement hallucinant.

http://plus.lefigaro.fr/note/profs-il-faut-se-lancer-et-apprendre-sur-le-terrain-20110905-541105

Rentrée des profs : «Tous mes collègues m'ont rassurée»

Après un stage de trois jours intensifs au rectorat de Créteil la semaine dernière, Marie, fera sa première rentrée en tant que professeur d’espagnol ce mercredi 7 septembre. La rédaction du Figaro.fr a recueilli ses impressions.

«J’ai hâte de me lancer pour voir comment je gère»

Fraîchement diplômée, Marie* recevait début août, son affectation pour sa première rentrée : elle sera dans un lycée d’Aulnay-sous-bois en Seine-Saint-Denis. «Cette année nous l’avons su plus tôt, cela nous permet de prendre nos dispositions, de prévoir pour les transports voire le logement. L’an dernier en revanche, les jeunes profs avaient été affectés à peine quelques jours avant la rentrée», déclare Marie, soulagée d’avoir eu le temps de s’organiser.

En charge d’une classe de seconde générale et de trois classes de Première S, ES et STG, Marie est partagée entre peur de l’inconnu et excitation : «J’ai hâte de me retrouver devant mes classes pour voir comment je gère mais je dois reconnaître que j’appréhende un peu. Au final, je suis moins angoissée qu’au début du mois d’août, lorsque je n’étais pas encore affectée», confie-t-elle. «On pourrait penser que les trois jours de formation que j’ai reçus ne sont pas suffisants mais pour ma part j’estime qu’au bout d’un moment il faut tout simplement se lancer. Comme dans tout autre métier, lorsque l’on débute on en apprend autant sur le terrain !», explique Marie.

«Grâce à mon stage je me sens moins isolée»

Grâce à sa formation, Marie se dit plus sûre d’elle et prête à se confronter à ses premières classes. «Durant la formation, nous avons appris à monter une séance de cours, gérer une classe, se présenter, repérer les erreurs à ne pas commettre… Puis nous avons pu appliquer cela grâce à des cas pratiques concrets et efficaces», rapporte Marie. La formation, c’est aussi l’occasion de rencontrer d’autres professeurs en proie aux mêmes questions et parfois aux mêmes doutes. «En parlant aux autres stagiaires de la formation, je me suis sentie beaucoup moins isolée. Quant aux formateurs, ils mettent un point d’honneur à dédramatiser la rentrée.» Pour Marie, le seul point noir de la réforme de l'éducation est qu'elle commence d’emblée avec 18h de cours par semaine. «J’aurais préféré qu’on ne débute pas à plein temps dès la première année. Lorsque l’on démarre, nous n’avons ni repère ni support de cours prêt à être exploité», rappelle-t-elle. «Si certains s’adaptent parfaitement au bout d’un mois, pour d’autres il faut parfois plusieurs années avant de se sentir à l’aise…»

Mais pour Marie, tout semble bien se dérouler. La liste des manuels pour l’année lui a été remise assez tôt et elle a déjà pu s’entretenir avec quelques uns de ses futurs collègues : «J’ai reçu un très bon accueil dans mon lycée. Tous mes collègues m’ont rassurée et m’ont dit qu’ils seraient là pour moi si j’avais le moindre souci. Je ne sais pas si ça se passera réellement comme ça au quotidien mais c’est tout de même de bon augure !»

«Quand on enseigne les langues on a plus d’outils pour s’en sortir rapidement»

Sur les conseils du rectorat, Marie a attendu de rencontrer la tutrice qui l’accompagnera tout au long de l’année pour confectionner ses cours. À quelques jours de la rentrée, elle ne disposait donc pas encore de programme prêt pour ses élèves. Toutefois, pour elle, hors de question de d’angoisser : «L’enseignement des langues est beaucoup moins contraignant. C’est interactif, ludique et on dispose de plus d’outils qui nous permettent de s’en sortir rapidement. À l’inverse pour les enseignements fondamentaux comme les maths ou l’histoire, le programme est beaucoup plus carré», reconnaît-elle. En somme, Marie se dit ravie du large champ d’action que l’on accorde aux professeurs de langues, en terme de programme. «Nous pouvons leur faire étudier ce que l’on souhaite. Les thèmes culturels que l’on développe sont totalement libres. Bien sûr il y a quelques incontournables comme la dictature de Pinochet», cite-t-elle en exemple.

Pour son premier cours, tout est déjà clair : «Je vais d’abord me présenter et expliquer la hiérarchisation de l’heure. Puis je leur ferai écrire l’inévitable fiche de présentation ce qui me permettra de mieux connaître mes élèves et leurs goûts. Je pourrai ainsi ajuster mon programme en fonction des classes.» Tandis que les professeurs principaux font leur rentrée ce lundi, pour Marie, la plongée dans le grand bain est prévue pour ce mercredi 7 septembre.

* Prénom modifié par souci d'anonymat

Hallelujah mes frères stagiaires! Marie vient d'être fécondée par le St-Esprit de la réforme, elle est ravie!

J'ajouterais :

Pauvre Marie. Elle est encore si pleine d'illusions. J'aimerais bien savoir dans quel état elle sera dans quelques semaines quand elle se sera rendue compte que les élèves ne sont pas un groupe de jeunes gens bien éduqués et avides de savoir qui attendent extatiquement sa parole divine.

Je ne parle pas des préparations de cours épuisantes pour les stagiaires et les corrections.

Edit : je ne veux pas faire peur aux stagiaires, mais ce manque de lucidité m'effraie alors que je découvre tous les ans quelque chose de nouveau.

Le passage sur les 3 jours de formation sonne vraiment "bisounours"

Ma semaine de formation a été affreusement longue et inutile pour ma part. J'aurais préféré disposer de ce temps pour me trouver un logement (ben oui, être prévenu de son affectation la veille de la formation et donc à une semaine de la rentrée, ça fait juste..), et me mettre en contact avec ma tutrice. A la place, on a eu d'interminables discours sur les 10 compétences. Et beaucoup de bavardage.