Mutations: confirmation des vœux et fiche syndicale de suivi

Dernier jour pour la saisie des voeux Inter: demain 8 décembre, 12h.

Pour que les syndicats puissent vérifier vos voeux et votre barème lors des commissions, et pour être informé du résultat de votre mutation dès la fin de la commission, n'hésitez pas à compléter et envoyer une "fiche syndicale" (avec copie de la confirmation papier de vos voeux, qui va arriver dans les prochains jours dans les établissements). La plupart des syndicats en proposent.

Pour le SNES, les fiches syndicales sont ici:
http://www.snes.edu/spip.php?article2525 (fiche 1 pour l'Inter; il y en a d'autres pour les cpge et les autres mouvements spécifiques).
A envoyer à la section académique du SNES (adresses: http://www.snes.edu/spip.php?rubrique2414 )

Bonne chance à tous!

Communiqué SNES
9 décembre 2008

Mutations 2009
Plateforme d’information du ministère : zéro pointé

Le ministère a décidé de mieux informer et conseiller les candidats à mutation : on ne pouvait que s’en féliciter. Mais, ayant supprimé des milliers de postes dans les services de gestion des personnels, il a décidé de confier ce soin à un prestataire privé, via une plateforme téléphonique ayant accès aux informations relatives à la vie privée (situation de famille, situation de santé, choix individuels de vie…) et administrative des demandeurs de mutation.


De très nombreux collègues se sont émus auprès de nous, notamment lors des réunions « mutations », du contenu, de la qualité et de la fiabilité de conseils délivrés dans de telles conditions, par des personnels intérimaires peu voire mal formés. Ils ne se sont pas gênés pour écrire dans les forums de discussion (forums du SNES ou autres) ce qu’ils en pensent.

Ce qui circule sur le web est édifiant :

« J’ai essayé le nouveau service info mobilité pour glaner des infos. Au bout du fil une personne qui ne maîtrise pas bien les rouages du mouvement, se contentant de vous faire de la lecture suivie du BO /…/ »

« J’ai appelé pour savoir si je conservais mes points de rapprochement de conjoint sur les académies limitrophes en cas de rapprochement sur la résidence privée, et à l’extension, et ils en savaient moins que moi sur la question /…/. Mais le pire, c’est qu’au lieu de dire qu’ils ne savent pas, ils donnent une réponse fausse (enfin là, c’était facile de savoir que c’était faux, parce que la dame m’a affirmé deux choses différentes et contradictoires !). Heureusement que les syndicats sont là pour nous renseigner parce que sinon, ce serait totalement le loto ces mutations ! »

« Mon sentiment est que la nana au bout du fil lisait certainement un papier qu’on lui avait donné sans explications. Bref, je n’ai pas obtenu les réponses que je voulais. »

« Alors c’est ça "donner plus de moyens aux enseignants" ? Embaucher des gens qui ne sont pas fichus ni formés pour donner des explications correctes ? Payer quelqu’un pour lire une fiche qu’on peut se procurer auprès de n’importe quel syndicat ? (en moins précis) »

« J’ai appelé ce numéro, et en étant complètement objective, c’est du n’importe quoi ! (j’ai appelé à trois reprises et ai eu trois personnes différentes, ce qui me donne le sentiment de ne pas juger trop vite). »

« Les personnes qui m’ont répondu en savaient moins que moi sur les mutations, m’ont dit des âneries monumentales... pour finir par me dire d’appeler le rectorat, qui saurait sans doute mieux me conseiller ! C’est assez désolant je trouve. »

On pourrait sans peine allonger cette liste de témoignages. Le vrai problème est que les erreurs ainsi délivrées aux demandeurs de mutation en guise de conseil risquent d’avoir de fâcheuses conséquences lors du mouvement : vœux mal formulés, stratégies inadéquates…

Nos élus des personnels restent attachés à la déontologie, à la confidentialité absolue devant protéger les données individuelles, à la qualité et à la pertinence des conseils délivrés aux collègues demandeurs de mutations, à la fiabilité dans l’annonce des résultats personnels. C’est pourquoi la fiche syndicale de suivi individuel est essentielle. Penser à y indiquer si vous avez contacté ou non cette plateforme.

Bonjour,
Merci pour toutes ces infos, je suis dans les mutations.
Peut-on envoyer une fiche syndicale même si on n'est pas encore syndiqué (je suis stagiaire) ? Ou c'est trop tard ? J'ai conscience du boulot que cela représente alors je ne voudrais pas abuser, mais j'avoue que là c'est difficile en début d'année d'économiser pour se syndiquer...
Merci d'avance pour les réponses.

Oui c'est tout à fait possible.

Oui tu peux le faire si tu veux, tu es dans quelle académie ?

Sur le site du SNALC-CSEN - www.snalc.fr - à la rubrique académies tu as les coordonnées des responsables académiques que tu peux contacter par mail, téléphone .........et qui te renseigneront volontiers.

pallas a écrit:Bonjour,
Merci pour toutes ces infos, je suis dans les mutations.
Peut-on envoyer une fiche syndicale même si on n'est pas encore syndiqué (je suis stagiaire) ? Ou c'est trop tard ? J'ai conscience du boulot que cela représente alors je ne voudrais pas abuser, mais j'avoue que là c'est difficile en début d'année d'économiser pour se syndiquer...
Merci d'avance pour les réponses.

les commissaires paritaires sont élus des personnels, syndiqués ou pas : les syndiqués sont prévenus automatiquement puisqu'ils sont dans un fichier, les autres doivent faire la démarche pour chaque étape mais on ne leur refusera pas évidemment de suivre le dossier. Ensuite, à toi de voir si tu te syndiques ou pas, sachant que c'est quand même la seule source de revenus de certains syndicats, dont le SNES (et que c'est déductible des impôts à 66 %)

La seule source de revenus, enfin pas pour tout le monde !

Voir sur http://www.snalc.fr/ftp/fichiers/perenoel.pdf

Merci à tous pour vos réponses.
Et oui, comme je l'avais dit, j'ai bien conscience que pour tous les syndicats ou presque, la seule source de revenus c'est la cotisation...
J'ai trouvé une adresse académique, merci pour les renseignements, je suis sur l'académie de Rennes en stagiaire, ce qui signifie, bien sûr, que je ne vais pas y rester...

Daphné a écrit:La seule source de revenus, enfin pas pour tout le monde !

Voir sur http://www.snalc.fr/ftp/fichiers/perenoel.pdf

cela fait des années qu'on vous répond sur cette question

Voilà ce qu'écrivait un de mes collègues en 2005 :

"Ce tableau, ainsi présenté, laisse à penser que l’arrêté du 27 avril annoncerait
que le SNALC perçoit 0 euro. Or ni le SNALC, ni sa fédération, la
CSEN, ne sont présents dans ledit arrêté car l’Etat ne les considère ni
l’un, ni l’autre comme des organisations représentatives des fonctionnaires
d’Etat. Ceci est scandaleux, nous en convenons volontiers, mais
laisser croire des demi-vérités l’est aussi.
En fait, le plus intéressant, ce sont les sommes “généreusement” allouées
par l’Etat pour « faire vivre » les organisations syndicales, ou les acheter
comme certains le pensent ou le suggèrent. 363 034,50 euros pour la
FSU et ses 260 000 suffrages alors qu’en 2004-2005, les 3 994 syndiqués
du SNES de la seule académie de Lille ont cotisé au SNES pour 630 000
euros ! Le budget annuel du SNES dépasse les 9 millions d’euros, celui
de l’ensemble des syndicats de la FSU dépasse les 20 millions d’euros !
L’Etat fait l’aumône aux organisations syndicales.
Le SNALC le sait, comme il sait que le véritable enjeu pour les organisations
syndicales, ce sont les résultats des élections professionnelles.
En effet, ces derniers donneront la clé de répartition des décharges syndicales
qui sont le vrai moyen, pour l’ensemble des syndicats, d’agir efficacement.
Les résultats des élections de 2002 permettent à la section
académique de Lille d’avoir l’équivalent de 8 postes comme décharges
syndicales. Contrairement à d’autres organisations qui font le choix
d’avoir des responsables entièrement déchargés, le SNES préfère des
décharges limitées. Dans l’académie, une quarantaine de camarades
bénéficient d’une décharge n’excédant pas le mi-temps et représentant
en moyenne 1/5ème de service."

C'est vraiment n'importe quoi !
Les décharges étant attribuées au pro rata des résulats des élections, le SNES en a plus que le SNALC ! Ce que chaque syndicat en fait ne dépend que de lui et quarante déchargés à mi temps feront toujours largement plus qu'un déchargé à temps complet !
Et depuis 2002...à quelle époque vivez-vous, manifestement vous ne savez rien du SNALC vu les énormités que vous racontez !

Daphné a écrit:C'est vraiment n'importe quoi !
Les décharges étant attribuées au pro rata des résulats des élections, le SNES en a plus que le SNALC ! Ce que chaque syndicat en fait ne dépend que de lui et quarante déchargés à mi temps feront toujours largement plus qu'un déchargé à temps complet !

Il suffit donc de gagner les élections pour en avoir plus

40 déchargés à mi temps font 20 décharges et pas 8, la règle est plutôt une ou 2 h / militant et nous faisons le choix, y compris au niveau national, de ne pas avoir de déchargés complets

C'est votre problème !

Eh oh, du calme !

Tournée de camomille générale !

Avec, au choix : nuage de lait, rondelle de citron, sucre, édulcorants...

Pour moi ce sera nuage de lait.............

Daphné a écrit:C'est votre problème !

ce n'est pas un pb, c'est une conception du syndicalisme

John a écrit:Eh oh, du calme !

mais je suis très calme, je constate (amusée) que des piques venant de 3 personnes qui ont un point commun se multiplient dans les messages. ça doit être le contre-coup.

Je file en cours

Un exemple pris dans une académie ( académie de Lille = 1 académie = 2 départements ! ) ne peut constituer une généralité.................

Dans mon académie, nous avons 19 heures de décharge pour faire tourner la boutique, à se partager à 5 ! Alors le bénévolat et l'engagement gratuit, on connait et on donne.
Je n'ai pas l'impression d'être déconnectée du métier..........

Je file en audience défendre le métier

C'est vrai qu'il n'y a apparemment pas de déchargés complets au SNES...

Sauf que:

- comme une ou deux heures par personne ne suffisent souvent pas pour assister à différentes réunions, CAPA, audiences.... nombre de "déchargés" du SNES multiplient les absences ponctuelles. Elles sont bien entendu de droit et justifiées, mais les chefs d'établissement se plaignent car cela désorganise totalement les services. Et, de fait, je connais des responsables d'établissements qui ne sont effectivement là que 50% du temps... Alors, quand c'est nécessaire, et parce-que l'EDT d'un responsable syndical peut varier énormément d'une semaine sur l'autre, c'est plus gérable en fait que certains se consacrent totalement au travail syndical (au moins pour un temps), plutôt que de se la jouer "moi je suis encore sur le terrain" alors qu'ils n'y sont qu'à mi-temps!

- les responsables nationaux SNES peuvent également gérer quelques heures de cours: affectés sur de bons postes, c'est éminemment plus simple; sachant de surcroît que quel chef d'établissement se risquera à mettre un emploi du temps dégueulasse à Aschieri ou Rolet? Faire 2h un lundi matin et du syndicalisme au niveau national, c'est en effet possible dans ces conditions...

[quote="Karine B."]

Daphné a écrit:La seule source de revenus, enfin pas pour tout le monde !

Voir sur http://www.snalc.fr/ftp/fichiers/perenoel.pdf

cela fait des années qu'on vous répond sur cette question

Voilà ce qu'écrivait un de mes collègues en 2005 :

En fait, le plus intéressant, ce sont les sommes “généreusement” allouées
par l’Etat pour « faire vivre » les organisations syndicales, ou les acheter
comme certains le pensent ou le suggèrent. 363 034,50 euros pour la
FSU et ses 260 000 suffrages alors qu’en 2004-2005, les 3 994 syndiqués
du SNES de la seule académie de Lille ont cotisé au SNES pour 630 000
euros ! Le budget annuel du SNES dépasse les 9 millions d’euros, celui
de l’ensemble des syndicats de la FSU dépasse les 20 millions d’euros !
L’Etat fait l’aumône aux organisations syndicales.

Loin de moi l'idée de mettre de l'huile sur le feu ou de rajouter à la mesquinerie ambiante que tu as bien contribué à lancer Karine B mais je trouve que 363 000 € c'est déjà mieux que zéro et que quoiqu'il en soit, il faut être bien culotté pour affirmer qu'on ne touche aucune subvention dans ces conditions (oui je sais c'est la FSU, ce n'est pas le SNES) C'est vrai qu'il faut gagner les élections mais j'imagine qu'il est plus facile de le faire quand on a déjà quelques fonds au départ rapport aux belles brochures en papier glacé à imprimer.
Quant aux histoires de déchargés, je pense que ça dépend vraiment des situations. J'ai connu une collègue déchargée charmante au demeurant qui avait gardé une classe de troisième en français. Elle ne le faisait pas exprès mais convoquée pour de multiples réunions,elle était sans cesse absente, les parents se plaignaient et elle même me disait qu'elle en avait marre car quand elle revenait, elle avait bien du mal à les reprendre en main. Dans son cas, ça n'aurait peut-être pas été absurde qu'elle ait une décharge complète au moins momentanément.
De toute façon, ça m'énerve cette façon d'aller regarder les poux des autres (on dirait Marie-Sandrine Sgherri et de ses comparses du Point qui croient pouvoir affirmer que les profs bossent moins et ont moins de pression que dans le privé) et de se la jouer: " en tous cas moi je bosse" d'ailleurs "je file en cours, je n'ai pas le temps d'ergoter sur des sujets aussi futiles". Stop la mise en scène que diable!

Une vieille néotit a écrit:

- les responsables nationaux SNES peuvent également gérer quelques heures de cours: affectés sur de bons postes, c'est éminemment plus simple; sachant de surcroît que quel chef d'établissement se risquera à mettre un emploi du temps dégueulasse à Aschieri ou Rolet? Faire 2h un lundi matin et du syndicalisme au niveau national, c'est en effet possible dans ces conditions...

Mauvais exemple ! Frédérique Rolet a cours sur 3 j (lundi, jeudi et vendredi), elle est agrégée et en collège

je reviendrai m'amuser avec vous dans quelques jours, j'ai des copies et mes cours à finir pour la semaine prochaine (ps : comme d'autres responsables du SNES, j'ai demandé à faire une heure en plus dans mes 2 classes, ça me permet de compenser d'éventuelles absences, je demande aussi à travailler le samedi matin)

Karine B. a écrit:je reviendrai m'amuser avec vous dans quelques jours, j'ai des copies et mes cours à finir pour la semaine prochaine (ps : comme d'autres responsables du SNES, j'ai demandé à faire une heure en plus dans mes 2 classes, ça me permet de compenser d'éventuelles absences, je demande aussi à travailler le samedi matin)

...en toute discrétion, tout modestement et sans en faire étalage et j'imagine des heures non payées
oh oui reviens vite Sainte Karine, on s'amuse tellement bien avec toi!

musa a écrit:

Karine B. a écrit:je reviendrai m'amuser avec vous dans quelques jours, j'ai des copies et mes cours à finir pour la semaine prochaine (ps : comme d'autres responsables du SNES, j'ai demandé à faire une heure en plus dans mes 2 classes, ça me permet de compenser d'éventuelles absences, je demande aussi à travailler le samedi matin)

...en toute discrétion, tout modestement et sans en faire étalage et j'imagine des heures non payées
oh oui reviens vite Sainte Karine, on s'amuse tellement bien avec toi!

Pour tous mes fans : https://www.dailymotion.com/playlist/x4su9_chopper6666_music/video/xscd1_jesus_fun

C'est bien d'être vertueuse, chère KarineB... Il est vrai que nous sommes tous ici d'affreux jojos sans conscience qui se dorent joyeusement la pillule toute la journée. Je te rappelle que tu n'es pas le centre du monde (c'est la gare de Perpignan!!!). Et puis je ne sais pas si tu connais bien l'EDT de Rolet, mais nous nous sommes croisées à Paris aux jours indiqués... Simple coïncidence sans doute...