Note de participation en français ?

+ 1 - 1 à chaque heure c'est beaucoup trop contraignant pour moi. Je mets une note d'oral (pour ne pas prêter le flanc aux critiques ) suivant mes impressions à chaud en fin d'heure quand je peux (parfois les pénibles ou les très intéressés se détachent largement du lot !), lorsqu'une intervention est vraiment intéressante, lorsque seuls deux ou trois élèves répondent avec à propos, lorsque une minorité a correctement participé, etc... et j'ajuste en fin de trimestre.

J'ai posé la question aux collègues de langue : ils demandent aux élèves de cocher eux-mêmes leur feuille, elles "vérifient" en fin d'heure. En réalité m'ont-elles dit à l'unanimité, elles voient "en gros" qui a réellement participé ou non.

Derborence a écrit:J'ai testé une année. :|
En fait, j'ai dû tenir environ 6 mois. C'est trop contraignant.

Pareil ! L'idée est bonne, on est impatient de la mettre en œuvre et puis la pratique nous en montre les limites... et à 30 contre un, on est le plus souvent perdant.

Je sais qu'il est interdit de mettre une note de comportement, mais dans mon collège affreux, beaucoup de collègues le font en lui donnant un nom plus "pédagogique" : note de participation, de sérieux, d'investissement.
En fait, je ne souhaite pas noter "en gros" la participation, mais utiliser cette note pour réduire les bavardages intempestifs : c'est pour cela qu'il faut qu'il y ait un enjeu et un suivi à chaque heure de cours. C'est un travail ingrat et pénible, mais ça a très vite porté ses fruits quand j'ai instauré ce système. Je cherche maintenant l'améliorer.
Je ne peux plus me contenter de remarques orales car ça ne touche pas les élèves, et je ne peux pas les changer de place car je n'ai plus une chaise de libre dans ma salle.

marjolie.june a écrit:Je sais qu'il est interdit de mettre une note de comportement, mais dans mon collège affreux, beaucoup de collègues le font en lui donnant un nom plus "pédagogique" : note de participation, de sérieux, d'investissement.
En fait, je ne souhaite pas noter "en gros" la participation, mais utiliser cette note pour réduire les bavardages intempestifs : c'est pour cela qu'il faut qu'il y ait un enjeu et un suivi à chaque heure de cours. C'est un travail ingrat et pénible, mais ça a très vite porté ses fruits quand j'ai instauré ce système. Je cherche maintenant l'améliorer.
Je ne peux plus me contenter de remarques orales car ça ne touche pas les élèves, et je ne peux pas les changer de place car je n'ai plus une chaise de libre dans ma salle.

Non, ce n'est pas la note de participation qui est illégale, c'est le fait de la baisser pour cause de comportement. Le comportement ne préjuge pas du niveau dans une matière, et la note doit être un indicateur fiable. Moi je pars de 0 pour ceux qui ne prennent jamais la parole pour répondre à des questions simples, mais je laisse le comportement disciplinaire en dehors.

Je ne veux pas rentrer dans un débat sans fin, mais le fait de bavarder nuit nécessairement à la bonne participation d'un élève.

marjolie.june a écrit:Je ne veux pas rentrer dans un débat sans fin, mais le fait de bavarder nuit nécessairement à la bonne participation d'un élève.

Je ne débats pas et nous pouvons en rester là. Mais comme souvent il y a des demandes concernant les inspections, je vous signale que sur ce point, vous serez en tort. Voilà, c'est tout Après, vous êtes libre.

Deux notes séparées (une de comportement et une de participation), serait-ce une solution envisageable ?

marjolie.june a écrit:Je sais qu'il est interdit de mettre une note de comportement, mais dans mon collège affreux, beaucoup de collègues le font en lui donnant un nom plus "pédagogique" : note de participation, de sérieux, d'investissement.

Tout à fait ! Tout nous est interdit de ttes façons maintenant alors si on veut les tenir, il faut biaiser.
Moi j'appelle ça "note de participation" (mais elle tient compte aussi de l'attention, de l'implication en cours, de la bonne volonté...)
J'ai tjrs fait ainsi depuis 10 ans que j'enseigne et ce n'est pas forcément très contraignant : je ne suis pas vissée à ma feuille ou à mon bureau, je mets souvent les pts en fin d'heure et en faisant travailler ma mémoire ! Et ça marche, les élèves viennent voir leurs points régulièrement et qd ils ont un peu trop de négatifs, dans l'ensemble, ça les calme !
On peut avoir une bonne note "facile" (ie en participant régulièrement dc même si on n'est pas bon à l'écrit) dc ils veulent avoir au moins une bonne note à l'oral.

Je fais 2 colonnes : + (bonne participation) et - (bavardages, insolence ...). A la fin du trimestre, je fais le total et je mets une note coeff 1.

Et franchement, ça marche très bien ! Même si cela n'empêche que ce soit plus difficile en cette fin d'année, hein ! Comme tout le monde ...

moi aussi j'ai tenté, mais pfff... cette paperasse...

Je mets une note de travail en classe : travail oral donc participation, mais aussi capacité d'écoute (donc pas de bavardages, de prises de parole intempestives), mise au travail rapide lors des exercices écrits, prise du cours au tableau au moment où je l'écris etc. C'est pour moi une vraie note de travail et pas juste de comportement.

En revanche je ne fais pas un système de + et de - à partir d'une note standard, car c'est trop contraignant et ça suppose aussi des équivalences qui ne me plaisent pas : on a le droit de bavarder un cours si on participe au suivant... Avec une classe agitée ou paresseuse, je vais annoncer que je fixe une note par semaine, ensuite moyenne par séquence ou au trimestre (j'annonce aussi que je ne donnerai que la note finale, pas la note à la semaine, dans les faits les élèves ne réclament rien). Avec une classe classique, j'annonce une note par trimestre. Cette note, je la fixe comme je veux et pas forcément dans les délais que j'ai donnés aux élèves. Je note de temps en temps dans mon carnet par des + ou des - ceux qui ont beaucoup participé ou fait des efforts de participation, ceux qui savent travailler en autonomie sans poser 10 questions à la seconde, ceux qui sont casse pieds, ceux qui coupent la parole, n'écoutent pas pendant une lecture, ceux que je dois toujours rappeler à l'ordre pour se mettre au travail, sortir leurs affaires etc. Ca reste ponctuel et quand je note un -, je l'annonce avec mon petit carnet en main, mais je ne le fais pas à chaque instant ni à chaque cours. J'interroge aussi en début d'heure pour le rappel de la leçon ou la correction des exercices maison (notamment quand je n'ai pas le temps de vérifier le travail en passant dans les rangs), je mets des 0, AB, B, TB qui me permettent de compléter la note de travail. L'an dernier j'avais une classe de 5e très difficile, là en revanche j'étais obligée de rester assise à mon bureau face à mon cahier rempli de colonnes (oubli du matériel, travail non fait, bavardages, rires, prises de parole sans lever la main etc...) pour cocher tout au long de l'heure, il n'y a que ça qui marchait avec eux.

Je mets une note de "participation et investissement" chaque trimestre : 10 points pour la participation (quantité d'interventions, qualité des interventions), 5 points pour l'écoute (évidemment là les bavards perdent tous les points) et 5 points pour l'implication et le travail personnel (là aussi, ceux qui bavardent au lieu de faire ce que je leur demande en classe perdent des points). Je pense que ce genre de note est sans effet sur les bavards...elle incite plus les élèves à participer ou à travailler très régulièrement et sérieusement en classe et à la maison (pour les bons élèves que je n'entends jamais). Pour les bavards, seules les punitions marchent (enfin pas toujours mais bon)

Merci à toutes pour vos bonnes idées, cela me donne matière à réfléchir !

Bonjour

Dites, j'envisage de proposer une note de participation aux élèves, de façon à valoriser ceux qui participent de façon régulière et constructive et essayer de bouger les élèves discrets ou trop bavards/perturbateurs.
En revanche, je ne sais pas trop comment procéder : avez-vous déjà testé cela dans vos classes, et quelle démarche (barèmes, choses prises en compte, points) avez-vous adopté pour que ce soit efficace et pas chronophage/intenable sur chaque heure de cours/incohérent ?

Je le fais. Une note sur 20 par séquence, coeff 0,5 (gros contrôles coeff 3).
Par contre, pas de barème ni de croix, ni quoi que ce soit. Je fais confiance en ma mémoire. Je mets la note pendant qu'ils font le contrôle de fin de séquence (en les visualisant à leur place habituelle, je me souviens mieux de leur degré de participation)

Je fais. Ca me fait une note facile par trimestre, et valorise ceux qui participent.
En fin de chaque heure je remplis un tableau, rien de très formel, mais je note qui participe souvent.
Je leur donne en début d'année mes critères de notation.

A Tuin a écrit:En revanche, je ne sais pas trop comment procéder : avez-vous déjà testé cela dans vos classes, et quelle démarche (barèmes, choses prises en compte, points) avez-vous adopté pour que ce soit efficace et pas chronophage/intenable sur chaque heure de cours/incohérent ?

Je ne le fais pas.
C'est bien difficile, je trouve, d'évaluer la participation. Et c'est facilement contestable.
(Certains, qui parlent beaucoup, ne peuvent pas comprendre que leurs interventions ne sont pas constructives.)
Et puis il y a ces élèves très discrets, qui ne participent que rarement mais dont le travail est très sérieux; leur mettre une mauvaise note de participation pourrait revenir à privilégier un type d'élève (celui de l'élève oralement présent alors qu'on peut être très présent sans beaucoup parler), au détriment du leur (à moins de considérer que c'est une compétence "sociale" à acquérir).

Bon, je ne suis peut-être pas très claire ce soir...

Je le fais en 3e, je mets des plus à chaque fin de semaine (ou des moins)


2 + = +1 dans la note (je pars de 10). Certains élèves ont 20 rapidement, je suis un jour arrivé à un 2.

Blan6ine a écrit:

A Tuin a écrit:En revanche, je ne sais pas trop comment procéder : avez-vous déjà testé cela dans vos classes, et quelle démarche (barèmes, choses prises en compte, points) avez-vous adopté pour que ce soit efficace et pas chronophage/intenable sur chaque heure de cours/incohérent ?

Je ne le fais pas.
C'est bien difficile, je trouve, d'évaluer la participation. Et c'est facilement contestable.
(Certains, qui parlent beaucoup, ne peuvent pas comprendre que leurs interventions ne sont pas constructives.)
Et puis il y a ces élèves très discrets, qui ne participent que rarement mais dont le travail est très sérieux; leur mettre une mauvaise note de participation pourrait revenir à privilégier un type d'élève (celui de l'élève oralement présent alors qu'on peut être très présent sans beaucoup parler), au détriment du leur (à moins de considérer que c'est une compétence "sociale" à acquérir).

Bon, je ne suis peut-être pas très claire ce soir...

Même pratique que toi, pour les mêmes raisons.

Je mets une note sur 10 (pas en français mais peut-être applicable)
- 3 points de comportement
- 2 points de régularité dans le travail (apprentissage des leçons notamment)
- 5 points de participation subdivisée en
* 2 points pour quand j'interroge l'élève (questions ciblées, demande de participation, etc.)
* 3 points selon l'implication personnelle spontanée de l'élève (lever la main, se proposer pour passer au tableau, corriger les camarades quand ils se trompent, etc.)

Les élèves timides mais de bonne volonté ont minimum 7/10 et je les encourage suffisamment pour qu'ils atteignent au moins 8 (1/3 pts de participation spontanée).

Jusqu'ici, ça fonctionne.

Je mets une note par quinzaine (au crayon).
Je fais une moyenne de l'ensemble des notes à la fin du trimestre, coeff 1.

(je communique aux élèves la note à mi-trimestre pour les inciter à participer davantage ou les encourager à continuer)

Thalia de G a écrit:

Blan6ine a écrit:

A Tuin a écrit:En revanche, je ne sais pas trop comment procéder : avez-vous déjà testé cela dans vos classes, et quelle démarche (barèmes, choses prises en compte, points) avez-vous adopté pour que ce soit efficace et pas chronophage/intenable sur chaque heure de cours/incohérent ?

Je ne le fais pas.
C'est bien difficile, je trouve, d'évaluer la participation. Et c'est facilement contestable.
(Certains, qui parlent beaucoup, ne peuvent pas comprendre que leurs interventions ne sont pas constructives.)
Et puis il y a ces élèves très discrets, qui ne participent que rarement mais dont le travail est très sérieux; leur mettre une mauvaise note de participation pourrait revenir à privilégier un type d'élève (celui de l'élève oralement présent alors qu'on peut être très présent sans beaucoup parler), au détriment du leur (à moins de considérer que c'est une compétence "sociale" à acquérir).

Bon, je ne suis peut-être pas très claire ce soir...

Même pratique que toi, pour les mêmes raisons.

+1