Circulation des élèves pendant les heures de cours: question juridique

Autant pour les élèves qui sortent pour un rendez-vous ou un truc du genre je les laisse partir seuls, autant pour les exclusions (fort rares comme on nous le demande !), je ne les laisse ni sortir seuls ni accompagnés par d'autres él
élèves. Je ne sais pas si c'est parce que j'ai été formé en ZEP à Paris, mais c'est direct un coup de fil à la vie scolaire et un surveillant, la CPE ou la principale adjointe vient chercher le gamin. Pas possible de l'amener nous-même à la vie scolaire comme dans "entre les murs" en laissant la classe ( ) ni de le laisser partir "seul", même avec un autre élève.

On nous demande aussi de ne pas utiliser les élèves délégués pour les "accompagnements", ils ne sont pas élus pour ça à ma connaissance.

Mais j'hallucine un peu sur cette histoire de responsabilité entre les cours, c'est évident que c'est impossible à assumer, surtout que chez nous, une heure sur deux il n'y a pas d'intercours, donc on enchaine direct alors mes précédents élèves, s'ils n'ont pas cours après je ne serais au courant que le lendemain !

Je suis étonnée de vos réactions. Quoi, chez moi, les élèves sortent sagement de cours deux par deux, en silence, au pas militaire, la main dans la main et l'autre sur la couture de leur jupe/pantalon, leur cartable au dos, sous la houlette des surveillants (à raison d'un pour dix élèves maximum). Je ne vois pas où est le souci.
:pas vrai:

Chez nous une salle = une classe. A chaque fin d'heure de cours, on accompagne les élèves dans la cour, puis on prend en charge notre nouvelle classe depuis la cour. Cela a résolu pas mal de problèmes de comportements d'élèves pendant ces intercours.
L'inconvénient : plus aucun professeur n'a sa salle.
Avantage : les élèves n'ont pas à sortir leurs affaires 50 fois dans la journée, dès qu'on arrive en classe on peut lancer une activité. Ce qui pour moi a changé ma manière de commencer le cours : je donne par exemple une phrase à traduire avec le point de grammaire que l'on a vu, avec bonus d'un point par exemple, le temps que je sorte mes affaires / note les absents...

Ca ne résout pas le problème de qui est responsable, mais nous avons pallier cette ambiguité de cette manière dans notre bahut.

Après il y a la solution du téléphone dans les salles pour appeler le BVS pour qu'un adulte vienne prendre en charge l'élément perturbateur.

astopia a écrit:Après il y a la solution du téléphone dans les salles pour appeler le BVS pour qu'un adulte vienne prendre en charge l'élément perturbateur.

encore faut-il qu'il y ait quelqu'un de dispo à la VS pour ça. J'ai de très mauvaises expériences en la matière en moins d'un an...

astopia a écrit:Chez nous une salle = une classe. A chaque fin d'heure de cours, on accompagne les élèves dans la cour, puis on prend en charge notre nouvelle classe depuis la cour. Cela a résolu pas mal de problèmes de comportements d'élèves pendant ces intercours.
L'inconvénient : plus aucun professeur n'a sa salle.
Avantage : les élèves n'ont pas à sortir leurs affaires 50 fois dans la journée, dès qu'on arrive en classe on peut lancer une activité. Ce qui pour moi a changé ma manière de commencer le cours : je donne par exemple une phrase à traduire avec le point de grammaire que l'on a vu, avec bonus d'un point par exemple, le temps que je sorte mes affaires / note les absents...

Ah si seulement cette solution pouvait être appliquée plus souvent...

Marie Laetitia a écrit:Petit différent avec une responsable de l'établissement: avons-nous le droit de faire accompagner un élève exclu de cours par d'autres élèves que les délégués?

Il me semblait avoir lu que juridiquement, si un accident arrive à un autre élève envoyé faire une photocop ou accompagner un élève, nous sommes responsables? Qui a tort, qui a raison? Elle ou moi?

Tu es responsable des élèves du début de ton cours au cours suivant (donc l'intercours) . Maintenant, il existe aussi la notion d'urgence , en cas de maladie ou autre, qui prime et qu'on ne saurait te reprocher. Pur accompagner un élève exclu, n'importe quel élève peut faire l'affaire, le but étant de vérifier que l'élève est bien arrivé à destination (il faut demander un billet, un "récepissé" si tu veux). Pure la responsabilité en cas de pépin, le tribunal juge a posteriori selon les éléments : volonté de bien faire, négligence, situation d'urgence, etc. Ne cherche pas la réponse dans un alinéa de règlement administratif, sauf si c'est expressément stipulé (ce qui n''est pas le cas).

Marie Laetitia a écrit:

astopia a écrit:Après il y a la solution du téléphone dans les salles pour appeler le BVS pour qu'un adulte vienne prendre en charge l'élément perturbateur.

encore faut-il qu'il y ait quelqu'un de dispo à la VS pour ça. J'ai de très mauvaises expériences en la matière en moins d'un an...

C'est certain que sans moyen humain ou personne compétente, cela ne fonctionne pas.

Marie Laetitia a écrit:

astopia a écrit:Chez nous une salle = une classe. A chaque fin d'heure de cours, on accompagne les élèves dans la cour, puis on prend en charge notre nouvelle classe depuis la cour. Cela a résolu pas mal de problèmes de comportements d'élèves pendant ces intercours.
L'inconvénient : plus aucun professeur n'a sa salle.
Avantage : les élèves n'ont pas à sortir leurs affaires 50 fois dans la journée, dès qu'on arrive en classe on peut lancer une activité. Ce qui pour moi a changé ma manière de commencer le cours : je donne par exemple une phrase à traduire avec le point de grammaire que l'on a vu, avec bonus d'un point par exemple, le temps que je sorte mes affaires / note les absents...

Ah si seulement cette solution pouvait être appliquée plus souvent...

On était réticent au départ, mais finalement ce moyen me convient bien !

astopia a écrit:On était retissent au départ, mais finalement ce moyen me convient bien !

Du verbe retisser ?

jilucorg a écrit:

astopia a écrit:On était retissent au départ, mais finalement ce moyen me convient bien !

Du verbe retisser ?

Non, du verbe je trouve dommage que tu n'aies que ça à faire.