[3e] une idée de travail oral sur les récits d'enfance?

Je recherche une idée pour travailler l'oral dans le cadre de récit d'enfance et d'adolescence et je sèche. A part une présentation de leur lecture cursive, je sèche...
Des suggestions? 

Récit d'un souvenir. Je le fais souvent à partir d'un objet ; mais cela demande de la préparation, ils ont beaucoup de mal à faire "durer" l'histoire.

Comment procèdes-tu? Ils lisent leur travail écrit?

Oh non ils racontent   ; pour les plus stressés , ils peuvent avoir sous les yeux leur plan.

Julianne a écrit:Oh non ils racontent    ; pour les plus stressés , ils peuvent avoir sous les yeux leur plan.

  

Je m'inspire d'une activité orale proposée dans un des nouveaux manuels de troisième.
Ils adorent apporter un objet en classe mais cela rend l'exercice plus difficile, mes élèves ont souvent du mal à ce que l'objet garde une place centrale dans l'histoire.

Tu peux aussi leur faire lire à voix haute un passage qui les a frappés dans un roman.
S'ils veulent l'apprendre et le réciter, mieux encore.

En 3e, je leur demande d'écrire en quelques lignes au brouillon un souvenir d'enfance marquant, je leur laisse une dizaine de minutes, ils sont prévenus que je ne ramasse pas leur écrit et qu'ils devront le lire devant la classe (ils doivent donc éviter ce qu'ils estiment être trop intime, éprouvant ou gênant à raconter...). Pendant ce temps je trace quelques cases au tableau. Ensuite chacun raconte son souvenir et je note un ou deux mots clefs au tableau pour chaque souvenir : je les classe comme je peux en les écrivant au fur et à mesure dans les cases (bêtise d'enfant, étape d'apprentissage, événement familial heureux ou malheureux, voyage ou vacances, accident ou blessure, activité sportive, souvenir d'école, jouet ou objet fétiche...).
Quand on a fini, ils me demandent pourquoi certains sont regroupés. On cherche pourquoi.
Le travail engendre une réflexion sur ce qui rend un souvenir marquant, sur les souvenirs communs à plusieurs élèves, sur la difficulté rencontrée pour parler de soi et pour se remémorer de manière juste et objective un souvenir, sur le recul qu'ils ont aujourd'hui (ils peuvent rire d'une événement qui leur semblait grave à l'époque ou trouver banal quelque chose qui leur avait paru exceptionnel...).
On prend en note dans le classeur seulement le bilan de cette réflexion.
ça marche toujours. On rigole souvent, mais dans notre collège pas facile on reçoit aussi des souvenirs d'enfance terribles à entendre, entre misère et violence. Faut pas être sensible et arriver à la gérer...

Un débat qui marche du tonnerre : faut-il toujours dire la vérité aux enfants?

merci pour toutes vos idées!