Puis-je permettre de faire mon maître Capello ??? (une erreur récurrente...)

De plus en plus, on entend et on lit " * je me suis permise de ...", ce qui va dans le sens d'une tendance à accorder le participe passé avec le sujet du verbe plus qu'il ne faut.

Or, il me semble qu'on dit bel et bien, même quand on a tout plein d'attributs féminins : "je me suis permis de...", le pronom "me" occupant la fonction de COI et non de COD du verbe ("j'ai permis à moi de"...)

On a entendu cette faute dans une pub (pour le PMU je crois), où une jeune femme parlait à un cheval pour lui annoncer qu'elle s'était permis d'acheter une maison avec les gains qu'elle comptait gagner grâce à lui... Quelques mois plus tard, la pub est repassée avec un nouveau doublage exempt de l'erreur.

Désolée de m'être permis cette remarque, mais j'ai vu la faute plusieurs fois dans le forum... (vous avez l'autorisation de me flageller en place publique au moindre de mes faux pas )

Cela étant dit, je sais que la langue évolue, et qu'il se peut très bien qu'on tolère cette orthographe dans la prochaine réforme.
(Il se peut aussi que je me trompe !)

Je n'ai jamais entendu ça, c'est "je me suis permis".

si, entendu, aussi... dans le journal du matin sur BMF TV, mais là c'est un festival: chaque jour, une perle!!

Je l'ai lu récemment dans la lettre d'une môman d'élève qui s'était permis de réduire la punition donnée par un collègue. Autant dire que ça a été l'occasion d'épancher notre bile.

Je l'entends très souvent et ça m'agace...

Mushroom a écrit:Or, il me semble qu'on dit bel et bien, même quand on a tout plein d'attributs féminins : "je me suis permis de...", le pronom "me" occupant la fonction de COI et non de COD du verbe ("j'ai permis à moi de"...)

Oui, mais là, tu parles comme si l'auxiliaire était avoir, or, c'est être. C'est pour ça que les gens accordent le participe avec le sujet.

Serions nous dans l'erreur la plus noire??

Lora a écrit:

Mushroom a écrit:Or, il me semble qu'on dit bel et bien, même quand on a tout plein d'attributs féminins : "je me suis permis de...", le pronom "me" occupant la fonction de COI et non de COD du verbe ("j'ai permis à moi de"...)

Oui, mais là, tu parles comme si l'auxiliaire était avoir, or, c'est être. C'est pour ça que les gens accordent le participe avec le sujet.

Oui effectivement ma démonstration est totalement bancale. Il faudrait ressortir la règle du pronom réfléchi et l'énoncer clairement, parce que je me mélange toujours les pinceaux.

Et un espèce de !

J'en ai marre de un espèce de !

Et un neuneu cet aprem sur "France je ne sais quoi" (inter, culture, bleu, etc.) a dit : "il faut défendre la culture, il faut défendre la langue, et non pas faire un espèce de cube autour des gens".

Mouais :|

Ah John, "un espèce de" c'est le fléau du XXIème siècle. Et je suis persuadée que ça finira par être toléré aussi...

Noooon le vrai fléau c'est "que" pour "alors que".
A chaque fois, ça me hérisse le poil, et je l'entends partout : élèves bien sûr, mais collègues également, et mes propres soeurs... Gargl !
Enfin j'ose trop rien dire, n'étant sans doute pas moi même irréprochable... Je ne fais de remarques qu'à mes élèves !

Beh moi, j'avoue, mon fléau, c'est l'éternel "malgré que.."
Je souffre dès que je l'entends....

hophophop a écrit:Noooon le vrai fléau c'est "que" pour "alors que".
A chaque fois, ça me hérisse le poil, et je l'entends partout : élèves bien sûr, mais collègues également, et mes propres soeurs... Gargl !
Enfin j'ose trop rien dire, n'étant sans doute pas moi même irréprochable... Je ne fais de remarques qu'à mes élèves !

Euh... je vois même pas ce que ça donne en fait ! Ce ne serait pas un régionalisme ?

Ben moi, je lis l'Apprenti Assassin de Robin Hobbes. C'est très bien écrit, mais par contre il y a une faute d'orthographe qui revient tout le temps et que je rencontre partout: le mot "ballade" (pour désigner une promenade), au lieu de "balade".

Elle, elle a le droit de regarder la télé, QUE moi j'ai pas le droit.
Mon fils aîné refusait les tétines en caoutchouc, QUE mon 2ème ya que ça qui lui va.

Tu veux d'autres exemples ???

hophophop a écrit:Elle, elle a le droit de regarder la télé, QUE moi j'ai pas le droit.
Mon fils aîné refusait les tétines en caoutchouc, QUE mon 2ème ya que ça qui lui va.

Tu veux d'autres exemples ???

Non je vois bien ! Maintenant que tu le dis, oui, j'ai déjà dû entendre ça...

J'en ai une autre j'en ai une autre ! Et là c'est pareil, c'est répandu partout, surtout en salle des profs...
"Le cartable A ma fille", "le patron A mon mari", "la faute A mon frère" !!!!!!!!!!!!

J'ai trouvé un moyen infaillible pour faire passer l'envie de dire cette horreur : "Tu dis un fils de p**** ou un fils à p**** ??? De ? Eh ben tu vois..."
Bon, parfois on m'objecte que ce n'est pas la même chose, ce qui n'est pas totalement faux...

[quote="Mushroom

J'ai trouvé un moyen infaillible pour faire passer l'envie de dire cette horreur : "Tu dis un fils de p**** ou un fils à p**** ??? De ? Eh ben tu vois..."
Bon, parfois on m'objecte que ce n'est pas la même chose, ce qui n'est pas totalement faux...[/quote]

Mushroom, copine!!!
Je la fais très souvent, celle-là!!! Au début, regard horrifié des gamins, mais après, ils se marrent, et au moins, ils retiennent!!!

Ce qui me tape sur le système :
"un espèce de... rabattre les oreilles... s'en rappeler... malgré que... après qu'il soit venu... être sensé faire quelque chose... salutations distinguées (prétentieux, va!)"

Et puis les prépositions!
Quand un élève me dit :
"Ma mère, elle ne veut pas que j'aille sur l'ordi"
Je réponds : "Ben oui, je comprends : si tu montes dessus, tu vas le casser. C'est que tu pèses lourd!"
C'est comme les livres "rangés dans l'étagère"...

Marie, je vais aussi "sur" l'ordi!!
moi j'entends même des "si j'aurais..."
"un espèce de" m'horripile aussi !