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John
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Coordination CPGE 2013: tout suivre et tout savoir sur le mouvement des CPGE contre la pondaréation 1h = 1,5h. Empty Coordination CPGE 2013: tout suivre et tout savoir sur le mouvement des CPGE contre la pondaréation 1h = 1,5h.

par John Sam 7 Déc 2013 - 18:39
Coordination CPGE 2013: NON AU PROJET DE DECRET PEILLON

L'actualité de la coordination CPGE 2013 :
http://www.netvibes.com/coordinationcpge2013#ACTUALITES

Quelques précisions sur la coordination CPGE 2013 :

HISTORIQUE: LA NAISSANCE DE LA COORDINATION CPGE 2013
La coordination se veut un mouvement exemplaire de la "démocratie digitale". Le bureau se veut transparent. Le présent historique s'en veut une preuve.

UN MOUVEMENT ISSU DE L'INDIGNATION A LA BASE (18-29 novembre 2013)
Informés des modalités du projet de décret Peillon, qui pourrait être promulgué dès le 15 décembre, et conscients que l'indignation que suscitait ce projet était partagée par l'ensemble de la profession, des collègues de CPGE de toutes filières, dans toute la France, ont immédiatement senti l'urgence d'une concertation afin d'informer le plus grand nombre, et de sensibiliser les professeurs comme l'opinion publique à la portée d'une telle mesure; celle-ci va en effet beaucoup plus loin qu'une attaque – d'ailleurs sans précédent - sur la rémunération d'un corps de fonctionnaire, car elle risque de contribuer à remettre en cause un système d'enseignement qui fonctionne et qui a fait la preuve de son utilité sociale.

Entre le 18 novembre et le 28 novembre ont été créés d'abord une liste de diffusion collectif-cpge, puis un forum Google et un site Fasterplan, qui ont permis de publier les appels unitaires des associations, d'échanger informations et opinions sur l'opportunité d'un mouvement, la nature des revendications, celle des actions qu'il se propose, entre autres choses; y ont en outre été envoyés les compte-rendus des nombreuses AG d'établissements. C'est également là qu'a été lancée l'idée d'une coordination nationale à former lors d'une AG inter-établissements qui pourrait avoir lieu à l'ENS de la rue d'Ulm, de nombreux collègues faisant le déplacement vers Paris à l'occasion de la réunion du jury d'AL prévue cette année le vendredi 29 novembre.

UNE MANIFESTATION A L'OCCASION DE LA REUNION DU JURY ULM A/L AU DEBUT DE LAQUELLE EST LANCE UN APPEL A LA FONDATION DE LA COORDINATION (29 novembre 13h45-14h15)
Un texte, reproduit ci-contre, a été lu, après une intervention du Président de l'APPLS qui a souligné l'importance de garder un front uni, par un membre de la pré-coordination au début de la réunion plénière avec le jury AL du vendredi 29 novembre à 14h. De nombreux collègues de la filière AL étaient présents, mais en sus environ 160 professeurs d'autres filières et de toute la France étaient venus pour participer à l'AG. Les participants à l'AG se sont ensuite transportés au Lycée Henri IV.

UNE ASSEMBLEE GENERALE INTERETABLISSEMENT FONDATRICE (29 novembre 14h30-16h30)
158 collègues, représentant toutes les filières, toutes les disciplines et un très grand nombre de lycées (de Paris et de province) ont signé une liste d’émargement. Compte tenu des arrivées et des départs successifs, il est possible d’estimer à un nombre bien supérieur celui des collègues présents à tout ou partie de cette réunion.
Les objectifs de la coordination nationale inter-établissements ont été rappelés en début de réunion. La coordination se constitue afin d’obtenir l’abandon complet du projet de réforme Peillon. Elle refuse catégoriquement toute négociation d’un texte inacceptable. Le retrait du texte est très clairement demandé et approuvé par la salle. Il est par ailleurs affirmé par divers intervenants que la coordination des professeurs de CPGE ne cherche pas à diviser, mais qu’elle cherche à signifier, par le nombre de ses participants, la montée en puissance d’un mouvement collectif de protestation.
Un premier point a été fait sur les actions à venir : grève et manifestation du 2 décembre, manifestation du 4 décembre, grève nationale du 9 décembre
1- à la quasi-unanimité, les professeurs présents ont voté en faveur des grèves locales et de la manifestation du 2 décembre. L'appel à la grève du lundi 2 décembre est confirmé. En ce qui concerne la grève, différentes rumeurs, qu’il faut défaire, ont circulé.
Il faut dire clairement ceci à nos collègues des différents lycées :
- un préavis de grève a été déposé pour l'Académie de Paris, qui couvre la semaine entière.
- pour l’Académie de Versailles, un préavis du SNALC a également été déposé.
- la rumeur qui court sur les retenues sur salaire pouvant englober le week-end sont fantaisistes et doivent également être démenties. Le texte de loi est clair sur ce point. Il est consultable sur le Google Group collectif CPGE et sur FasterPlan.
- le rendez-vous de la manifestation du lundi 2 décembre est fixé au métro Solférino, à 14 heures. Le cortège se rendra au Ministère de l’Education nationale, rue de Grenelle.
2- rendez-vous est pris pour la manifestation du 4 décembre, qui aura lieu à l’issue de la réunion des lycées d’île de France au lycée Pierre Gilles de Gennes, 11 rue Pirandello, à Paris XIIIe (14h).
3- le principe de la grève nationale du 9 décembre a été voté à l'unanimité.

Il a beaucoup été question du rôle des élèves, lors de ces journées de manifestations. S’il apparaît que nous pouvons difficilement inviter les élèves à nous rejoindre dans nos mobilisations et nos manifestations, il reste évident qu’eux-mêmes manifestent le désir de nous soutenir et que pour cela, ils multiplient de leur côté les initiatives (Assemblées générales d’élèves, textes, pétitions, etc. ). Les avis sont donc partagés en ce qui concerne leur présence à nos côtés dans les cortèges. Le soupçon de “manipulation” des élèves, aussi galvaudé qu’odieux, n’est jamais très loin lorsque les élèves s’associent à nos revendications. En revanche, le relais des anciens élèves peut constituer un soutien important.
La salle a tout d’abord échangé divers avis sur le fond de la “réforme Peillon”, la révision des obligations de service, leur nivellement par le bas, la méthode employée, l’amputation à la hussarde des rémunérations, etc..
L’essentiel de la discussion a ensuite porté sur les arguments à retenir et sur le terrain sur lequel il fallait placer nos revendications. Des discussions nombreuses ont été engagées sans qu’un consensus clair se dégage au fil des interventions. Sur le terrain des rémunérations, longuement abordé, certains collègues sont d’avis qu’il faudrait faire tomber ce tabou des salaires afin d’expliquer comment fonctionnent les HSA et les colles. Il conviendrait peut-être d’ouvrir la discussion sur un véritable régime indemnitaire pour les CPGE. Mais le moment n’est pas opportun pour initier cette réflexion sur notre statut. Même si certains y verraient une occasion pour le Ministère de s’en sortir par le haut. Le maintien du statut de 1950 peut apparaître cependant comme l’expression même du “conservatisme” pointé par Peillon. La demande de création d’un statut spécifique pourrait en outre nous éloigner davantage du secondaire. Le rapprochement avec l’enseignement supérieur n’est, d’ailleurs, pas sans risques pour la survie de notre système, comme on le voit dans les évolutions actuelles. Pour l’heure, il ne semble pas prioritaire de s’engager dans de telles discussions.
Dans la mesure où le projet ministériel affecte l’ensemble des professeurs de l’enseignement secondaire (par une modification substantielle des missions, des services et de statuts des enseignants), il semble nécessaire d’inscrire dans une action commune collègues de CPGE et collègues de secondaire et de BTS. Les mobilisations sont très variables dans le secondaire, l’information passe mal, comme ont pu le constater divers intervenants, alors que ce projet de décret vise particulièrement nos collègues (mesures concernant les effectifs, suppression de l’heure de première chaire et d’autres décharges horaires, etc.), et notamment les collègues enseignant en ZEP. Sans nier la spécificité du combat des collègues de CPGE, il va de soi qu’il faudrait associer le secondaire aux démarches de la coordination.
Dans la perspective de la réunion de lundi 2 décembre, on s’est aussi interrogé sur la suite des négociations. Le mouvement est en train de prendre et on le sait au Ministère.
Autre volet, enfin, qui a fait l’objet de nombreuses interventions: les relations avec la presse et les médias. Ce qui a changé depuis Allègre, c’est internet, un moyen qui a court-circuité les institutions. Tout le monde s’accorde à reconnaître que l’action médiatique est très importante. Pour l’heure, certains médias nous sont plutôt favorables: Le Figaro, France-Info, France-Culture, Le Canard enchaîné, il ne semble pas y avoir de remontée négative de l’opinion publique, même si certains articles comportent un grand nombre d’erreurs factuelles (sur les rémunérations, la définition des services, les aspects les plus techniques de notre travail), qu’il convient de rectifier (il faudra prévoir un suivi). Il faut désamorcer, notamment, l’argument qui consiste à dire que nous sommes des privilégiés. Et le meilleur moyen de le faire reculer est d’insister sur la fonction sociale des CPGE (ouverture sociale, augmentation significative du nombre de boursiers, rôle d’ascenseur social avéré, nombreux témoignages d’élèves en ce sens, forte attractivité des classes prépas.).

L'ELECTION D'UN BUREAU (29 novembre, 16h15)
Peu avant l’issue de la réunion, à 16h30, un bureau de onze membres a été élu. On y trouve trois professeurs enseignant dans les filières scientifiques, deux enseignants dans les filières commerciales, six dans les filières littéraires, dans des lycées parisiens, de banlieue et de province. La coordination aura très prochainement un site internet. Elle enverra un communiqué annonçant sa formation. Il est demandé à tous les collègues de relayer ce texte aussi largement que possible, et de nommer un correspondant par lycée, qui transmettra au bureau le nom de son établissement. La composition du bureau est consultable sur le site, sur la colonne de droite.

LA REUNION DU PREMIER BUREAU (29 novembre, 16h30-18h30)
Ordre du jour:
Actions de communication vis-à-vis des collègues des CPGE, du secondaire, ainsi que de la presse et du grand public, concernant l'existence de la coordination CPGE et les décisions qu'elle a votées le 29 en AG inter-établissements.
Réflexion sur les moyens les plus efficaces pour rendre la communication avec l'ensemble des collègues simples et rapide, afin que la coordination rassemble le plus de forces possibles et soit cohérente et organisée.
Déroulement:
Le bureau :
-vu l'urgence, donne la priorité à l'élaboration collective de la base du premier communiqué de la Coordination, celui qui annonce sa création et appelle à diverses actions. Ce communiqué doit être envoyé à la mi-journée le samedi 30.
-décide de la création d'un site qui dans un premier temps servira à recueillir les inscriptions des responsables de coordination dans chaque établissement. Dans un second temps d'informer les collègues et le grand public de manière simple et synthétique.
-se concerte sur la manière de simplifier et de développer la communication avec le plus grand nombre de collègues dans les meilleurs délais, via les futurs responsables de coordinations locales, et au-delà, de communiquer avec les soutiens potentiels au mouvement: associations, presse.
-Devant la relative technicité des discussions portant sur les salaires, s'accorde sur l'opportunité de messages “ciblés”: collègues du secondaire, grand public, presse, et se répartit la tâche des trames à élaborer avant qu'elles soient soumises à la coordination pour approbation et modifications
-Au sujet des tensions ayant agité l'assemblée générale au sujet des syndicats et des associations, il s'accorde sur le point suivant, qui lui semble refléter l'avis conciliant de la plupart des assistants: "L'action de la Coordination ne se substitue ni à celle des associations, ni à celle des syndicats. Elle n'a qu'une revendication : le retrait définitif, et sans négociation, du projet de décret ministériel. La coordination compte sur leur soutien entier et sincère".
Composition du bureau élu le 29 novembre à 16h30

Christine Aguilar-Adan, filière littéraire, Lycées Fénelon, Henri IV et Louis le Grand, Paris
Pierre Albertini, filière littéraire, Lycée Condorcet, Paris
Violaine Aubert, filière commerciale, Lycée Lavoisier, Paris
Hélène Benhamou, filière scientifique, Lycée Saint-Louis, Paris
Marc Bousseyrol filière économique et juridique, Lycée Turgot Paris
Sylvain Condamin, filière scientifique, Lycée Albert Schweitzer, Le Raincy
Alexandre Duquaire, filière littéraire, Lycée Descartes, Tours
Anne Guerrier, filières commerciales et littéraires, Lycée Janson de Sailly, Paris
Jean-Christian Jolly, filière littéraire, Lycée Pothier, Orléans
Arnaud Saint Pol, filière littéraire, Lycée Clemenceau, Nantes
Jean-Marc Wolff, filière littéraire, Lycée Henri IV, Paris

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