11.12.2013 - "C'est dans l'air" sur l'éducation en France avec Yves Calvi (invités : Catherine Moisan, Loys Bonod, Hervé-Jean Le Niger et Martine Daoust)

adelaideaugusta a écrit:J'ai trouvé Mme Moisan assez "pensée unique " (je ne peux plus supporter l'admiration béate pour la Finlande), assez faux-cul avec son allure très souriante, j'ai bien aimé ce qu'a dit madame Daoust, et le FCPE odieux et d'une arrogance insupportable.

C'est ce que je supporte mal chez les pédagos : ce comportement de Vrai Croyant.
C"est vrai qu'ils peuvent être souriants mais c'est un sourire d'illuminés, celui des gens qui vous condamnerait au bûcher pour votre bien.   

La Finlande en chaussettes, c'est digne du bétisier, mais avec la FCPE on a de la matière.   
Luigi a eu le réflexe de dire que la Finlande sélectionnait les élèves ce que les pédagos ne disent jamais : la moitié des élèves vont en LP et examen d'entrée à la fac.
Vive la Finlande !

Il l'a dit mais Calvi a aussitôt lancé un autre reportage et il n'a pas pu expliciter ce que Cordoba a expliqué.

Celadon a écrit:Pour revenir à la coiffure de madame Moisan, dans les coulisses au maquillage/coiffage, je suppose qu'ils ont fait ce qu'ils ont pu...

Elle participait à la pub "Chaussée aux moines" juste avant !

Paratge a écrit:

adelaideaugusta a écrit:J'ai trouvé Mme Moisan assez "pensée unique " (je ne peux plus supporter l'admiration béate pour la Finlande), assez faux-cul avec son allure très souriante, j'ai bien aimé ce qu'a dit madame Daoust, et le FCPE odieux et d'une arrogance insupportable.

C'est ce que je supporte mal chez les pédagos : ce comportement de Vrai Croyant.
C"est vrai qu'ils peuvent être souriants mais c'est un sourire d'illuminés, celui des gens qui vous condamnerait au bûcher pour votre bien.   

La Finlande en chaussettes, c'est digne du bétisier, mais avec la FCPE on a de la matière.   
Luigi a eu le réflexe de dire que la Finlande sélectionnait les élèves ce que les pédagos ne disent jamais : la moitié des élèves vont en LP et examen d'entrée à la fac.
Vive la Finlande !

La pédagogogologie, le pays des lou ravis

Paratge a écrit:

adelaideaugusta a écrit:J'ai trouvé Mme Moisan assez "pensée unique " (je ne peux plus supporter l'admiration béate pour la Finlande), assez faux-cul avec son allure très souriante, j'ai bien aimé ce qu'a dit madame Daoust, et le FCPE odieux et d'une arrogance insupportable.

C'est ce que je supporte mal chez les pédagos : ce comportement de Vrai Croyant.
C"est vrai qu'ils peuvent être souriants mais c'est un sourire d'illuminés, celui des gens qui vous condamnerait au bûcher pour votre bien.   

La Finlande en chaussettes, c'est digne du bétisier, mais avec la FCPE on a de la matière.   
Luigi a eu le réflexe de dire que la Finlande sélectionnait les élèves ce que les pédagos ne disent jamais : la moitié des élèves vont en LP et examen d'entrée à la fac.
Vive la Finlande !

Je suis MDR    C'est exactement l'impression que j'ai ressentie en entrant dans l'EN , quand un de ces représentants de la vraie Foi te parle avec les yeux écarquillés et un sourire béat d'un "projet" (auquel ledit croyant est en train de te convier) supposé mettre un terme immédiat à l'illettrisme et aux "incivilités" qui en découlent.
Sancta simplicitas

Merci au collègue d'avoir exprimé ce que nous ne parvenons pas à dire. Ca console un peu d'entendre pour une fois un discours qui rencontre le réel et non les incantations habituelles de notre CDE : " projet" "pilotage" "compétence "remédiation" et autres mots magiques... inefficaces.

Adso a écrit:Merci au collègue d'avoir exprimé ce que nous ne parvenons pas à dire. Ca console un peu d'entendre pour une fois un discours qui rencontre le réel et non les incantations habituelles de notre CDE : " projet" "pilotage" "compétence "remédiation" et autres mots magiques... inefficaces.

Et on a vu les difficultés matérielles des enseignants. Il n'avait pas vu un rasoir depuis 10 jours au moins...
 :Gné: 

Les questions qui m'ont ennuyé sont celles sur les raisons du départ de Luigi de ZEP. Comme si partir de ZEP était obligatoirement un renoncement. On peut aussi avoir envie de résider ailleurs, d'enseigner ailleurs, sans que cela constitue un renoncement ou un abandon.

Moonchild a écrit:Mon bilan de cette émission : Calvi ne m'a pas semblé faire preuve de la mauvaise foi dont il est parfois capable, Luigi a réussi à placer quelques arguments de poids (une bonne prestation pour un premier passage TV sur un sujet qui mène vite à la foire d'empoigne), Martine Daoust a tenu des propos qui m'ont paru être d'une grande lucidité et le représentant de la FCPE m'a donné envie de baffer mon téléviseur (je me suis ravisé in extremis, m'apercevant que ce geste serait inutile) ; en revanche, je n'ai toujours pas compris ce que venait faire Frère Cadfael sur ce plateau.

C'est méchant mais :  :lol: :lol:

J'ai enfin regardé !

C'est étonnant : on commence à voir et entendre des gens du sérail qui disent des choses sensées, qui auraient été considérées comme de l'hérésie il y a encore un an.
Le gars de la FCPE a dû suivre le dernier stage commun SGEN/UNSA sur l'éducation : "comment prendre un air offusqué pour faire passer le contradicteur pour un sans-coeur". Mais il n'a pas l'air d'avoir été brillant...

L'ex-rectrice dit plein de bonnes choses, mais comment s'est-elle comportée quand elle était en poste ?
C'est comme les IPR : ils retrouvent leur liberté de parole quand ils ont terminé leur carrière.
Ca m'énerve.

Lefteris a écrit:

Adso a écrit:Merci au collègue d'avoir exprimé ce que nous ne parvenons pas à dire. Ca console un peu d'entendre pour une fois un discours qui rencontre le réel et non les incantations habituelles de notre CDE : " projet" "pilotage" "compétence "remédiation" et autres mots magiques... inefficaces.

Et on a vu les difficultés matérielles des enseignants. Il n'avait pas vu un rasoir depuis 10 jours au moins...
 :Gné: 

Oh! ce n'est pas gentil de se moquer, en tant que sosie de Luigi, je suis solidaire de sa jungle pileuse faciale; Les Sans-Rasoirs...unissons-nous !

retraitée a écrit:

Celadon a écrit:Pour revenir à la coiffure de madame Moisan, dans les coulisses au maquillage/coiffage, je suppose qu'ils ont fait ce qu'ils ont pu...

Elle participait à la pub "Chaussée aux moines" juste avant !

       

Lefteris a écrit:

Adso a écrit:Merci au collègue d'avoir exprimé ce que nous ne parvenons pas à dire. Ca console un peu d'entendre pour une fois un discours qui rencontre le réel et non les incantations habituelles de notre CDE : " projet" "pilotage" "compétence "remédiation" et autres mots magiques... inefficaces.

Et on a vu les difficultés matérielles des enseignants. Il n'avait pas vu un rasoir depuis 10 jours au moins...
 :Gné: 

Oh ! Il est tout simplement à la mode ! Et le matin, il économise dix précieuses minutes, ce qui lui permet d'écrire de bons articles sur son blog.

Adso a écrit:Merci au collègue d'avoir exprimé ce que nous ne parvenons pas à dire. Ca console un peu d'entendre pour une fois un discours qui rencontre le réel et non les incantations habituelles de notre CDE : " projet" "pilotage" "compétence "remédiation" et autres mots magiques... inefficaces.

"Projet", tu as dit projet ??

Oui, mot magique pour les malheureux impétrants de l'IUFM.

"Composantes de la notion et du dispositif de « projet ».

Les enchaînements sont le plus souvent chronologiques, avec ou sans marqueurs. Le repérage temporel et la datation peuvent être internes ou externes, ce qui renvoie à l'opposition récit-discours.

Mais nombre d'entre eux sont à a fois chronologiques et logiques (or, donc ; ambiguïté de « alors »), ce qui est inévitable car il est difficile de parler d'un enchaînement de faits hors de tout point de vue qui le situe dans l'ordre des causes ou des conséquences. Cette propriété donne une dimension argumentative à de très nombreux récits (au point que certains récits ne sont que des argumentations « habillées »).

Le texte narratif possède une structure achevée : le récit, avec schéma canonique quinaire, et des rôles actantiels standard. La notion de schéma canonique quinaire renvoie soit à la structure de récits courts ou à celle de séquences internes aux récits longs.
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Le texte narratif, indissociable d'une visée argumentative, est donc un terrain de choix pour incarner des valeurs. L'enjeu de sa lecture-écriture pour les élèves n'est donc pas seulement linguistique au sens technique du terme. Il est à la fois linguistique et culturel.
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Donc, il est important de conserver la distinction cohérence / cohésion comme renvoyant à des niveaux d'analyse dont chacun est didactiquement important : le traitement d'un problème textuel ou d'une difficulté d'élève est différent selon qu'il renvoie à l'intériorisation des paramètres contextuels (cohérence) ou selon qu'il renvoie à un problème technique (aspects morphosyntaxiques de la cohésion). Dans tous les cas, il ne faut pas oublier que l'outil morphosyntaxique (par exemple la maîtrise des pronoms anaphoriques) peut outiller sur le plan de la cohérence. "

(Préparation au concours des IUFM, CNED de Toulouse).

adelaideaugusta a écrit:

Lefteris a écrit:

Adso a écrit:Merci au collègue d'avoir exprimé ce que nous ne parvenons pas à dire. Ca console un peu d'entendre pour une fois un discours qui rencontre le réel et non les incantations habituelles de notre CDE : " projet" "pilotage" "compétence "remédiation" et autres mots magiques... inefficaces.

Et on a vu les difficultés matérielles des enseignants. Il n'avait pas vu un rasoir depuis 10 jours au moins...
 :Gné: 

Oh ! Il est tout simplement à la mode ! Et le matin, il économise dix précieuses minutes, ce qui lui permet d'écrire de bons articles sur son blog.

C'est vrai, il est à lui seul la mémoire, la cellule de veille, et la réponse aux âneries débitées par les gens "autorisés". Ca vaut bien l'heure hebdomadaire économisée.

Adso a écrit:Merci au collègue d'avoir exprimé ce que nous ne parvenons pas à dire. Ca console un peu d'entendre pour une fois un discours qui rencontre le réel et non les incantations habituelles de notre CDE : " projet" "pilotage" "compétence "remédiation" et autres mots magiques... inefficaces.

Tu résumes là tout ce qui me donne envie de fuir au plus vite mon super-collège-de-zep, avec ces projets à gogo, ces remédiations-concertations en veux-tu en voilà, et tous mes collègues qui me dépriment à se percevoir comme des gentils zanimateurs qui jouent le jeu à fond.

Et je me rase si je veux.   

Tant que tu ne rases pas les autres!  

Il n'avait pas vu un rasoir depuis 10 jours au moins...

Pour son prochain passage dans C dans l'air, Loys devrait essayer les boucles d'oreille avec du bleu ...   




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ces derniers feraient vraiment acte de courage

Le mot courage est-il le plus opportun pour désigner la politique menée par plusieurs recteurs du quinquennat précédent ? (cf les exemples de Lille, d'Orléans ... )
http://clioweb.canalblog.com/tag/balbuzard

Luigi_B a écrit:Et je me rase si je veux.   

Don't worry, tu es très beau quand même

Luigi_B a écrit:Et je me rase si je veux.   

Même déguisé en Rapetou , tu as fait une touche ....voir ci-dessus le message d'une admiratrice.  :succes: 
Barba non facit philosophum, sed Ludovicum facit  

Igniatius a écrit:
L'ex-rectrice dit plein de bonnes choses, mais comment s'est-elle comportée quand elle était en poste ?
C'est comme les IPR : ils retrouvent leur liberté de parole quand ils ont terminé leur carrière.
Ca m'énerve.

Oui, tout à fait d'accord, y compris pour l'ex-rectrice.