PE: 20 min de surveillance non rémunérée par jour.

Dhaiphi a écrit:

Marcel Khrouchtchev a écrit: que seuls les autres syndicats de la FSU, par solidarité fédérale, refusent d'exprimer clairement (mais ils en sont eux aussi les victimes, on a pu récemment le sentir).

"Solidarité fédérale"    qui pourrait se traduire par tous copains, tous coquins et ne fait qu'accroître la méfiance et le désenchantement.

Eh oui, la FSU est une fédération. Et il est parfois difficile de soutenir des syndicats de sa fédération (et j'en sais quelque chose, sans être à la FSU).

Le problème que nous avons avec le SNUIPP sur cette "réforme des rythmes", c'est l'incohérence.
Je préfère 1000 fois l'attitude du SE qui a participé à sa mise en place en espérant améliorer les choses (bon courage, les gars!) que celle qui a consisté depuis plus d'un an à donner l'impression d'être contre, tout en étant pour, refuser, oui, mais pas complètement, appeler à la grève 1 semaine après les minoritaires, toutes choses qui ont dégoûté les collègues qui ne peuvent plus se permettre de faire des grèves inutilement.
En face, SUD, FO et la CGT sont cohérents eux aussi puisqu'ils se battent contre depuis le début.
Mais pour éviter de tomber dans le SNUIPP bashing, et pour revenir au fil de discussion, ces moments de surveillance imposés au primaire me paraissent être une réminiscence du statut des instits, qui, en tant qu'exécutants du "cadre B", devaient assurer ce genre de temps de travail. En échange de quoi, ils pouvaient être logés sur leur lieu de travail et avaient un statut de "service actif" qui leur permettait de partir en retraite dès 55 ans (57 ans aujourd'hui).
Ce n'est plus le cas puisque les PE sont "cadre A", pas de logement, retraite à 62 ans, mais on a quand-même gardé les obligations des anciens instits.
Il me semble que c'est à creuser, non?  

Marcel Khrouchtchev a écrit:Je comprends le désarroi des PE vis-à-vis des syndicats... Le SNUIPP a fait beaucoup de mal au syndicalisme.

+ 1 000 000

Dans le genre faux-culs, la direction a bien enfumé sa base...

républicain debout a écrit:Le problème que nous avons avec le SNUIPP sur cette "réforme des rythmes", c'est l'incohérence.
Je préfère 1000 fois l'attitude du SE qui a participé à sa mise en place en espérant améliorer les choses (bon courage, les gars!) que celle qui a consisté depuis plus d'un an à donner l'impression d'être contre, tout en étant pour, refuser, oui, mais pas complètement, appeler à la grève 1 semaine après les minoritaires, toutes choses qui ont dégoûté les collègues qui ne peuvent plus se permettre de faire des grèves inutilement.
En face, SUD, FO et la CGT sont cohérents eux aussi puisqu'ils se battent contre depuis le début.
Mais pour éviter de tomber dans le SNUIPP bashing, et pour revenir au fil de discussion, ces moments de surveillance imposés au primaire me paraissent être une réminiscence du statut des instits, qui, en tant qu'exécutants du "cadre B", devaient assurer ce genre de temps de travail. En échange de quoi, ils pouvaient être logés sur leur lieu de travail et avaient un statut de "service actif" qui leur permettait de partir en retraite dès 55 ans (57 ans aujourd'hui).
Ce n'est plus le cas puisque les PE sont "cadre A", pas de logement, retraite à 62 ans, mais on a quand-même gardé les obligations des anciens instits.
Il me semble que c'est à creuser, non?  

Bien d'accord!

Quel syndicat creuse ? Même quand on leur met le nez sur toutes les pistes possibles...

C'est vrai! Pieds et mains liés mais à quoi??? Que leur promet-on en contrepartie exactement?

arcenciel a écrit:C'est vrai! Pieds et mains liés mais à quoi???

Bah, pour la direction, à leur postes et aux privilèges qui y sont liés, non ?   

Après il y a des places à prendre, je dis ça...

Ronin a écrit:Après il y a des places à prendre, je dis ça...

Je cherche une explication, je n'envie pas.   

Blague à part, moi aussi un certain nombre de choses m'énerve dans les syndicats majoritaires du primaire, snuipp et unsa pour ne pas les citer. Mais comme personne ne se presse pour défendre un autre discours, ils ont le champ libre. Tout le monde râle mais sans proposer. Il y a de la place pour faire bouger les choses de l'intérieur.