Ségolène Royal ministre de l'éducation ? François Hollande "a tranché" selon Libération.

yogi a écrit:

thrasybule a écrit:Je vous avouerais que je regrette déjà Peillon...

Je ne dirais point cela mais comme d'habitude,c'est la peste ou le choléra!

thrasybule a écrit:Je vous avouerais que je regrette déjà Peillon...

trompettemarine a écrit:Donc, à nouveau un ministre qui n'aime pas les profs...
mais pourquoi ?
Qu'est-ce qu'on leur a fait  ??
Valls défend les policiers, Taubira les magistrats, etc. ; nous, on a toujours un ministre qui veut notre peau !
Mais pourquoi ??

V.Marchais a écrit:Ah ! non, hein, Chocolat ! Si toi aussi tu te mets à ces histoires de tâche complexe...

the educator a écrit:

A quoi fais-tu référence ?

La réforme des rythmes, telle qu'elle apparait lors des premières présentations pendant la concertation, par exemple, était extrêmement ambitieuse. Sur l'évaluation et le LPC (je sais ce que vous en pensez ici, je ne partage pas vos points de vue), c'était aussi très cohérent. Dans tous les cas, pour une fois, on sentait derrière les intentions une "vision", que l'on partage ou non d'ailleurs, mais c'était assez rare pour y croire un minimum. Et puis ensuite on a gouté à l'atterrissage, les demis teintes, les mises en places calamiteuses.
Mais comme dit plus haut, on avait un ministre qui rompait avec la logique d'attrition des gouvernements précédents. Je ne dis ni que c'était un "grand homme", ni que sa successeresse le rendait plus légitime (elle est amusant, la question de la légitimité....), simplement que pour une fois on avait un mec bien et pas trop con (même s'il ne partageait pas certaines valeurs de Néo), dont la vision s'est pris les pieds non pas dans le tapis de conceptions différentes de l'instruction (ce qui aurait pu être sain), mais bien dans celle de l'inertie du système, des mises en places calamiteuses et des consensus mous.

Chocolat a écrit:Elle ne m'inspire aucune confiance, il n'y a rien à faire.

Ceci étant dit, je trouve qu'elle a deux bonnes idées :

- demander aux inspecteurs et autres têtes pensantes pondeuses d'injonctions plus ou moins réalistes de rester partiellement sur le terrain en tant qu'enseignants

- rendre l'évolution de carrière des enseignants gratifiante

Les 35h de présence en établissement, c'est une pure aberration, en revanche.
L'un des rares avantages du métier de prof réside dans la liberté de faire une partie de son travail chez soi (ou ailleurs) ; n'oublions pas que nous exerçons tout de même un métier intellectuel (si, si) et que la préparation des cours, docs élèves, bulletins, réunions, projets, la correction des copies, rapports, etc. se font au calme et avec un certain nombre d'outils indispensables que l'EN n'est pas en mesure de nous fournir : des bureaux, des livres, des ordinateurs, des logiciels performants, des imprimantes, et le petit matériel courant qui va avec.

Chocolat a écrit:Elle ne m'inspire aucune confiance, il n'y a rien à faire.

Ceci étant dit, je trouve qu'elle a deux bonnes idées :

- demander aux inspecteurs et autres têtes pensantes pondeuses d'injonctions plus ou moins réalistes de rester partiellement sur le terrain en tant qu'enseignants

- rendre l'évolution de carrière des enseignants gratifiante

Les 35h de présence en établissement, c'est une pure aberration, en revanche.
L'un des rares avantages du métier de prof réside dans la liberté de faire une partie de son travail chez soi (ou ailleurs) ; n'oublions pas que nous exerçons tout de même un métier intellectuel (si, si) et que la préparation des cours, docs élèves, bulletins, réunions, projets, la correction des copies, rapports, etc. se font au calme et avec un certain nombre d'outils indispensables que l'EN n'est pas en mesure de nous fournir : des bureaux, des livres, des ordinateurs, des logiciels performants, des imprimantes, et le petit matériel courant qui va avec.

micaschiste a écrit:C'est le 1er avril en avance      

thrasybule a écrit:Non, c'est Halloween.

Olympias a écrit:

OUI ! Et en plus, on en est de notre poche. Alors je préfère décider quand et où je corrige mes copies au lieu de multiplier les réunions à la noix

Chocolat a écrit:

Olympias a écrit:

OUI ! Et en plus, on en est de notre poche. Alors je préfère décider quand et où je corrige mes copies au lieu de multiplier les réunions à la noix

Exactement !

Par ailleurs, j'ai besoin de me nourrir au niveau professionnel et culturel pour être efficace au boulot, et ce n'est pas en baignant du matin au soir dans un environnement très peu stimulant intellectuellement que je compte le faire !

Bref, le bahut, j'y suis déjà plus que de raison, et je n'ai pas la moindre envie que l'on transforme le métier de prof en celui d'animateur de centre aéré ou d'ouvrier à la chaîne, car même si j'ai beaucoup de respect pour tous les métiers, j'estime avoir le droit d'exercer celui que j'ai choisi et pour lequel j'ai fait bac+trop, de toute façon !!

Lefteris a écrit:
L'idée que les enseignants travaillent à l'extérieur est niée, minimisée , voire raillée  y compris par les plus éminents pédagogistes. Elle a fini par entrer  dans les crânes, ce qui permet de préparer n'importe quelle réforme. Agir sur la jalousie est 100% garanti efficace.  Cette dame ne s'y trompe pas , en en remettant une couche contre le agrégés. Tout ça est parfaitement rôdé...

Roumégueur Ier a écrit:Mouarf, présence accrue  des enseignants dans les établissements, tous les cadres de l'EN (inspecteurs, ceux qui font les programmes...) devraient avoir des classes en charge, les agrégés à 18h de cours : ça sent le consensus son programme.
Une information étonnante dans cette interview : un PE débute à 1801 euros (brut ou net pas précisé).
Ah bon? Il me semble que l'on atteint ce niveau après 10 ans de carrière ou alors cela a bien changé!
Eh bien, ça promet tout ça.