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philann
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Doyen

Séminaire de philosophie de l’éducation Empty Séminaire de philosophie de l’éducation

par philann Mar 08 Oct 2013, 11:41
Séminaire de philosophie de l’éducation
Centre de Recherches Interdisciplinaires – Institut Innovant de Formation par la Recherche (Université Paris Descartes)
Org. Sophie Audidière (Université de Bourgogne)


Nous avons le plaisir de vous convier aux 4 séances du séminaire :
- en présence, au 8-10, rue Charles-V, Paris 4e, salle affichée sur place
- à distance en direct par webconférence avec participation ouverte (sauf le 24 octobre)
- en différé (podcast) sur le site de la revue Skholè : http://skhole.fr
L’accès est libre dans les deux cas.

Programme des séances

Jeudi 24 octobre 2013, 10h30-13h00
Technologie, philosophie, pédagogie

Julien Gautier et Guillaume Vergne. Auteurs de L’école, le numérique et la société qui vient (avec D. Kambouchner, P. Meirieu et B. Stiegler), Fayard, 2012. Professeurs de philosophie et rédacteurs en chef de la revue numérique skhole.fr

Lundi 20 janvier 2014, 10h30-13h00
Institutions, désinstitutions, anarchies

Anne-Claire Husser (IUFM de Paris)
Antoine Janvier (Université de Liège)
Jean-Christophe Angaut (ENS Lyon)

Lundi 14 avril 2014, 10h30-13h00
Participation, empowerment, autonomie

Alice Le Goff (Université Paris Descartes)
Frédéric Orobon (Université de Bougogne)

Lundi 16 juin 2014
Apprentissage, récit et écriture

Sophie Audidière (Université de Bourgogne)
Laurent Loty (CNRS)

Problématique générale du séminaire

L’objet du séminaire est de diversifier les ressources conceptuelles pour une philosophie de l’éducation moderne.

Nous vivions dans un régime de relative restriction de l’accès à un savoir possédé par des maîtres et nous pensions être des élèves lecteurs dont la trajectoire de formation conduisait à l’écriture ou à la recherche individuelle. Or le monde contemporain, dans lequel nous voulons continuer à enseigner et à chercher, semble bouleverser l’économie du désir de savoir qui fut la nôtre. Il nous sature d’informations indistinctement et aisément disponibles et aspire à une science valorisée sur le mode du libre accès. Il nous relie à d’autres machines que le livre, qui ne semble plus le medium privilégié de la curiosité. La fécondité scientifique de nouvelles technologies collaboratives et des politiques volontaristes de mutualisation et de mise en réseaux viennent contester le magistère du savant et bouleverser son ethos. Cet état des choses a lieu à titre individuel, aujourd’hui même dès la première enfance, et à titre collectif et institutionnel. En effet, citoyens de démocraties régulièrement désaffectées comme de mouvements démocratiques réticulaires, nous devons aussi prendre acte de la critique d’une démocratie d’experts, des thèses des capabilités ou de l’empowerment comme objectifs d’émancipation réelle. Pour continuer à penser et pratiquer l’enseignement, il importe de se ressaisir de son édifice conceptuel habituel, autant que des idées nouvelles ou prétendument nouvelles qui viennent le bouleverser. Dessiné à grands traits, cet édifice est le suivant :

1. Nous présupposons largement que l’éducation individuelle passe par un apprentissage collectif, au sein d’un système institutionnalisé, structuré par une relation magistrale dont l’écrit est la condition technique, dont la libido sciendi est la condition morale individuelle (pour le maître comme pour l’élève), et dont l’autorité est la condition de possibilité.

2. Nous considérons globalement que ce système éducatif, dans ses différentes versions, doit s’articuler à un système des sciences ou des savoirs consistant et ordonné, qui détermine pour une large part la pédagogie de ces savoirs.

3. Enfin l’articulation de ce système institutionnel à un projet politique semble évidente, conçue le plus souvent dans des termes d’utilité voire de nécessité, mesurée à l’aune d’un projet politique ou social qui à l’époque moderne prétend le plus souvent œuvrer à l’émancipation individuelle, le plus souvent via la notion de disciplines.


Pour remplir son objectif de pluralisation conceptuelle, le séminaire cherchera surtout à restituer toute la richesse théorique et pratique dont nous disposons comme ressources. Les contributions pourront porter directement sur ces œuvres, expériences, ou pratiques, dont certaines ont préféré l’image, le jeu ou l’oralité au livre. Elle pourront présenter d’autres modèles de production des sciences et des savoirs, et même d’autres pratiques de l’écriture comme lieu de réflexivité. Elles tenteront également d’inclure l’éducation dans le champ de réflexions produit par des théories fécondes mais qui n’ont pas jusqu’ici choisi l’éducation comme terrain.

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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine  Very Happy  Very Happy  Very Happy
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine cheers 
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
John
John
Médiateur

Séminaire de philosophie de l’éducation Empty Re: Séminaire de philosophie de l’éducation

par John Ven 06 Juin 2014, 09:02
La séance du 16 juin est annulée.

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