Existe-t-il encore des professeurs qui ne font "que" cours?

amour a écrit:

Peut-être que The educator pourra nous éclairer sur le point suivant (à défaut de répondre à ma question sur un autre fil, qui visait à comprendre comment il connait le niveau et les résultats obtenus aux examens par les élèves de ses collègues): N'est-ce pas au CPE de mettre les équipes pédagogiques au courant des projets?

Et bien, je l'apprends alors...   

A chaque fois (enfin 2 fois) que j'ai été mis au courant d'un projet mis en place pour une de mes classe, c'était de la part du collègue qui organisait le bazar.
(Et même cette année, j'ai une collègue qui m'a demandé si ça ne me gênait pas qu'elle fasse sa sortie sur la journée où j'avais cours avec eux! Son excès de politesse m'aura eu... j'ai accepté )

Je ne fais "que" cours : j'ai la chance d'être dans une équipe soudée et complémentaire, entre ceux qui font plein de projets, de sorties, d'options... et ceux qui n'aiment pas ça et préfèrent avoir plus de classes et plus de terminales. Cela fonctionne parfaitement car on fait chacun ce qui nous convient le mieux, sans se voir imposer quoi que ce soit.

MrCailloux a écrit:

amour a écrit:

Peut-être que The educator pourra nous éclairer sur le point suivant (à défaut de répondre à ma question sur un autre fil, qui visait à comprendre comment il connait le niveau et les résultats obtenus aux examens par les élèves de ses collègues): N'est-ce pas au CPE de mettre les équipes pédagogiques au courant des projets?

Et bien, je l'apprends alors...   

A chaque fois (enfin 2 fois) que j'ai été mis au courant d'un projet mis en place pour une de mes classe, c'était de la part du collègue qui organisait le bazar.
(Et même cette année, j'ai une collègue qui m'a demandé si ça ne me gênait pas qu'elle fasse sa sortie sur la journée où j'avais cours avec eux! Son excès de politesse m'aura eu... j'ai accepté )

Je préviens aussi mes collègues quand je fais sortir les classes (voir quand un collègue organise une sortie pour la classe dont je suis PP), mais si les CPE ont des tableaux de "résultats" par classe qui a leurs yeux justifient de porter un jugement de valeur sur la qualité ou la nullité d'un enseignant (et de la communiquer aux parents) je pense qu'il serait à peu près logique qu'ils aient un tableau prévisionnel des sorties votées en CA et les communiquent aux équipes concernées en temps utile. Là, on pourrait parler de travail utile et constructif.

amour a écrit:

MrCailloux a écrit:

amour a écrit:

Peut-être que The educator pourra nous éclairer sur le point suivant (à défaut de répondre à ma question sur un autre fil, qui visait à comprendre comment il connait le niveau et les résultats obtenus aux examens par les élèves de ses collègues): N'est-ce pas au CPE de mettre les équipes pédagogiques au courant des projets?

Et bien, je l'apprends alors...   

A chaque fois (enfin 2 fois) que j'ai été mis au courant d'un projet mis en place pour une de mes classe, c'était de la part du collègue qui organisait le bazar.
(Et même cette année, j'ai une collègue qui m'a demandé si ça ne me gênait pas qu'elle fasse sa sortie sur la journée où j'avais cours avec eux! Son excès de politesse m'aura eu... j'ai accepté )

Je préviens aussi mes collègues quand je fais sortir les classes (voir quand un collègue organise une sortie pour la classe dont je suis PP), mais si les CPE ont des tableaux de "résultats" par classe qui a leurs yeux justifient de porter un jugement de valeur sur la qualité ou la nullité d'un enseignant (et de la communiquer aux parents) je pense qu'il serait à peu près logique qu'ils aient un tableau prévisionnel des sorties votées en CA et les communiquent aux équipes concernées en temps utile. Là, on pourrait parler de travail utile et constructif.  

effectivement.

pour ma part je préviens mes collègues moi même pour éviter toute difficulté ou problème de communication.

zeprof a écrit:

Cripure a écrit:

Cripure a écrit:Qui ne fait que cours en classe ou qui ne fait que ses cours au bahut ?

up

je ne suis pas sure d'avoir compris   Cripure, vous demandez qui prépare ses cours seulement au lycée c'est ça ?

Non, j'attends depuis deux heures que le poussin, là, il précise sa question

Qui ne fait " que " cours, qui n'organise pas de sorties, pas de voyages, qui ne monte pas de projet, qui ne siège pas au CA, etc...

J'espère que c'est plus clair maintenant   

La précision est utile. Bon, je ne suis pas concerné, du coup. En revanche, nous sommes un gros lycée et une forte majorité des 130-140 profs fait ses heures et se barre, sans projets, sans voyages, sans CA, parfois même sans jamais venir aux conseils de classe

Les profs qui ne font que cours ? Ces dinosaures qui ont l'inconscience de vouloir encore faire leur métier et qui avancent à l'ancienneté ?

tiptop77 a écrit:Qui ne fait " que " cours, qui n'organise pas de sorties, pas de voyages, qui ne monte pas de projet, qui ne siège pas au CA, etc...

J'espère que c'est plus clair maintenant   

J'ai eu été au CA et à la Commission permanente, en même temps que présidente du foyer, coordo et PP de 3e.
J'ai participé à des projets en relation directe avec mon cours (sortie théâtre en 6e et 3e, sortie des 4e à Grignan // étude des lettres de Mme de Sévigné, en 3e visite d'Izieu et de hauts lieux du Vercors // étude de la poésie de la Résistance) ==> travail d'écriture ou d'analyse.
A chaque fois cela concernait un niveau entier et le plus souvent, j'ai laissé mes collègues monter le projet et je m'y suis intégrée, je suis une piètre organisatrice.   

What else ?

Maria Téguy a écrit:Les profs qui ne font que cours ? Ces dinosaures qui ont l'inconscience de vouloir encore faire leur métier et qui avancent à l'ancienneté ?

Es-tu un dinosaure?

Spoiler:

Il me semble qu'il y a également des matières, des niveaux pour lesquels sortir de l'établissement est obligatoire - ou alors il faut y faire entrer des intervenants. Quand on doit étudier "le théâtre, texte et représentation" et que l'établissement est à proximité d'un théâtre, il ne serait pas logique de ne pas y emmener les élèves: la captation n'est pas la représentation.

L'autre jour, on a eu conseil d'enseignement de l'équipe de lettres (le truc que d'habitude on zappe soigneusement - "t'as des trucs à dire, toi ?" "Non, et toi ?" mais là le CDE voulait être présent), et le principal a demandé a) le bilan des projets de l'année et b) les projets prévus pour l'an prochain. Aaaah, me suis-je dit en mon for intérieur, c'est donc ça un conseil d'enseignement. N'ayant trempé dans aucun projet cette année et n'en ayant prévu aucun pour l'an prochain, je suis restée coite un moment.

Je suis un peu de mauvaise foi : une de mes cinquièmes était une classe à projet cette année. Mais je ne suis pas du tout dans l'organisation du truc, ça ne prend qu'une semaine dans l'année (et j'ai dû accompagner une sortie à une autre date), et j'en ai profité pour les faire bosser sur une oeuvre au programme et qui avait plus ou moins un rapport.

Pour l'an prochain, toujours de mauvaise foi, j'ai prétendu avoir un vaste projet pour les troisièmes latinistes, sur le thème de l'archéologie (année de l'orientation, tout ça...). Je pense leur faire faire des petites fiches sur les métiers de l'archéologie, les emmener au musée de St Germain en Laye et si je peux aux journées de l'archéologie de l'INRAP (mais ce n'est pas garanti qu'ils ouvrent un chantier intéressant dans le coin), et ça sera plié en trois demi-journées (et j'aurai sans me fouler des trucs à accrocher à mon panneau pour la journée portes ouvertes).

Moi !
mais je crois que c'est vraiment parce que je pense que ma pratique quotidienne est largement perfectible et que donc j'ai encore beaucoup de travail à fournir sur les activités, les supports, la gestion, le transdisciplinaire. Et je le dis sans aucune ironie, car je constate que beaucoup de projets sont très intéressants. Lorsque mes collègues me demandent d'y participer, je le fais volontiers mais je dois avouer que je considère que cela empiète un peu sur mes préoccupations quotidiennes. Par conséquent, je dirais que je suis un peu désarmé en ce qui concerne les projets, c'est quelque chose qui reste à explorer pour moi.
Pour ce qui concerne l'implication dans les différentes instances de l'établissement, c'est la même chose, sauf que je ne prévois pas de m'impliquer davantage à l'avenir.

En EPS, je pense que c'est difficile de ne faire "que" cours car nous sommes dans l'obligation d'organiser, gérer des sorties pour l'Association Sportive. Nous avons aussi des projets plein air pour les CAP ( sorties escalade, course d'orientation, VTT, Accrobranche ) afin de respecter les dotations horaires pour ces classes ( 2,5 heures hebdo sont remplacées par 2 heures + 2 sorties ). Ce sont des pratiques très chronophages et souvent nous ne comptons pas nos heures.

Néanmoins, en ce qui me concerne, je me contente pour le reste de ne faire "que" cours ce qui me demande déjà beaucoup de temps et d'énergie car je renouvelle souvent mes cours, me tiens en forme,  suis des formations et me documente. Je n'ai plus envie d'être PP, la charge de secrétaire d'AS me pèse beaucoup ( je passe donc le relai ) et je me fous complètement de rayonner. Tant pis pour les avis exceptionnels des cde, je m'en fous aussi de toute façon, la course aux bons points m'épuiserait bien trop !

Pour l'anecdote, cela m'a valu une remarque d'un collègue me faisant remarquer que ma collègue très dynamique et avide d'investissement dans une multitude de projets, elle, était "l'élément moteur de l'EPS dans cet établissement"  . Très maladroit et je l'ai recadré sur sa vision de ma matière mais bon d'une certaine façon il n'a pas totalement tort !

Le problème, c'est qu'aller visiter des trucs, c'est très bien, mais une heure trente de film, avec l'aller-retour, c'est une demi-journée de perdue. Alors si chacun y va de son projet... j'ai eu des classes que je voyais moitié moins souvent que les autres cette année.

KaLà. a écrit:En EPS, je pense que c'est difficile de ne faire "que" cours car nous sommes dans l'obligation d'organiser, gérer des sorties pour l'Association Sportive. Nous avons aussi des projets plein air pour les CAP ( sorties escalade, course d'orientation, VTT, Accrobranche ) afin de respecter les dotations horaires pour ces classes ( 2,5 heures hebdo sont remplacées par 2 heures + 2 sorties ). Ce sont des pratiques très chronophages et souvent nous ne comptons pas nos heures.

Néanmoins, en ce qui me concerne, je me contente pour le reste de ne faire "que" cours ce qui me demande déjà beaucoup de temps et d'énergie car je renouvelle souvent mes cours, me tiens en forme,  suis des formations et me documente. Je n'ai plus envie d'être PP, la charge de secrétaire d'AS me pèse beaucoup ( je passe donc le relai ) et je me fous complètement de rayonner. Tant pis pour les avis exceptionnels des cde, je m'en fous aussi de toute façon, la course aux bons points m'épuiserait bien trop  !

Pour l'anecdote, cela m'a valu une remarque d'un collègue me faisant remarquer que ma collègue très dynamique et avide d'investissement dans une multitude de projets, elle, était "l'élément moteur de l'EPS dans cet établissement"  . Très maladroit et je l'ai recadré sur sa vision de ma matière mais bon d'une certaine façon il n'a pas totalement tort !

Mouais, en ce qui me concerne, je garde un souvenir bien plus vivace et attendri de mes profs d'EPS qui m'ont appris à me dépasser en cours et en UNSS et initié à des disciplines inconnues qui certes demandent un déplacement comme la voile que de ceux qui se faisaient mousser par des cross inter ceci et des événements inter cela.
Mais ce n'est que mon point de vue d'ancien élève.

Prof de maths depuis plus de 15 ans, j'ai maintenant envie de faire autre chose que "juste cours" (et j'en ai le temps aussi). Nous avons, avec des collègues, organisé un rallye math, un concours d'énigmes, on s'est investis dans "la semaine des maths". On pense lancer à la rentrée un "club maths".
J'avoue que je me fais plaisir à le faire, et ça apporte beaucoup à l'attrait de cette discipline, pas toujours à priori bien perçue par les élèves.

Ca dépend de ce que tu appelles "ne faire que cours".

S'il s'agit d'organiser des projets, ils peuvent se faire au sein de la classe et faire partie du cours (ce que je fais)
En DP3, on est bien obligé de "sortir" si on veut que les élèves découvrent le monde des entreprises et des formations.

Mais on peut aussi faire d'autres choses que "faire classe".
Il y a ce qu'on peut faire dans l'établissement : AP, clubs, action syndicale, conseils divers...etc.
Il y a aussi ce qu'on peut faire en dehors de l'établissement pour l'institution : formation initiale et continue, action culturelle, groupes de travail académique, etc.
Il y a enfin ce qu'on peut faire en dehors de l'institution : articles, ouvrages pédagogiques, engagements associatifs, etc.

Le jour de ma visite de titularisation, je me rappelle avoir dit que j'étais contente d'être prof mais que j'espérais ne pas faire cours toute ma vie. J'avais raison, tous ces engagements en dehors de la classe, au service des collègues ou des élèves sont le sel de ma carrière professionnelle et me permettent de ne pas m’ennuyer en classe. Au contraire, je suis très contente d'y être aujourd'hui, même après avoir passé quelques années à un autre niveau de l'institution. J'en suis revenue parce que ça manquait cruellement d'élèves mais j'y ai appris plein de choses !

Sphinx a écrit:L'autre jour, on a eu conseil d'enseignement de l'équipe de lettres (le truc que d'habitude on zappe soigneusement - "t'as des trucs à dire, toi ?" "Non, et toi ?" mais là le CDE voulait être présent), et le principal a demandé a) le bilan des projets de l'année et b) les projets prévus pour l'an prochain. Aaaah, me suis-je dit en mon for intérieur, c'est donc ça un conseil d'enseignement. N'ayant trempé dans aucun projet cette année et n'en ayant prévu aucun pour l'an prochain, je suis restée coite un moment.

Je suis un peu de mauvaise foi : une de mes cinquièmes était une classe à projet cette année. Mais je ne suis pas du tout dans l'organisation du truc, ça ne prend qu'une semaine dans l'année (et j'ai dû accompagner une sortie à une autre date), et j'en ai profité pour les faire bosser sur une oeuvre au programme et qui avait plus ou moins un rapport.

Pour l'an prochain, toujours de mauvaise foi, j'ai prétendu avoir un vaste projet pour les troisièmes latinistes, sur le thème de l'archéologie (année de l'orientation, tout ça...). Je pense leur faire faire des petites fiches sur les métiers de l'archéologie, les emmener au musée de St Germain en Laye et si je peux aux journées de l'archéologie de l'INRAP (mais ce n'est pas garanti qu'ils ouvrent un chantier intéressant dans le coin), et ça sera plié en trois demi-journées (et j'aurai sans me fouler des trucs à accrocher à mon panneau pour la journée portes ouvertes).

   

Perso je ne fais que cours, étant TZR pas facile de monter un projet et de toute façon cela ma va très bien comme ça. Je n'ai fait que 2 projets en 12 ans de carrière, mais c'étaient des projets que j'estime , qui méritaient d'aller jusqu'au bout (projet d'élaboration d'un jardin, d'une serre et d'un point d'eau où on a mis les poissons et un autre projet basé sur l'eau. Mais je ne ferai jamais de projet pour faire un projet ou pour me faire mousser par le CDE. Un projet par classe est amplement suffisant. Un de mes collègues se plaignait d'ailleurs de ne plus voir assez ses élèves (en ZEP) tellement ils ont de sorties et effectivement ce qui intéresse le CDE est que ça paraisse dans le journal.

Il me semble que les professeurs de philosophie qui ne font « que cours » ne sont pas une denrée si rare. Et faire cours, c'est beaucoup, mine de rien.

Mila Saint Anne a écrit:Ca dépend de ce que tu appelles "ne faire que cours".

S'il s'agit d'organiser des projets, ils peuvent se faire au sein de la classe et faire partie du cours (ce que je fais)
En DP3, on est bien obligé de "sortir" si on veut que les élèves découvrent le monde des entreprises et des formations.

Mais on peut aussi faire d'autres choses que "faire classe".
Il y a ce qu'on peut faire dans l'établissement : AP, clubs, action syndicale, conseils divers...etc.
Il y a aussi ce qu'on peut faire en dehors de l'établissement pour l'institution : formation initiale et continue, action culturelle, groupes de travail académique, etc.
Il y a enfin ce qu'on peut faire en dehors de l'institution : articles, ouvrages pédagogiques, engagements associatifs, etc.

Le jour de ma visite de titularisation, je me rappelle avoir dit que j'étais contente d'être prof mais que j'espérais ne pas faire cours toute ma vie. J'avais raison, tous ces engagements en dehors de la classe, au service des collègues ou des élèves sont le sel de ma carrière professionnelle et me permettent de ne pas m’ennuyer en classe. Au contraire, je suis très contente d'y être aujourd'hui, même après avoir passé quelques années à un autre niveau de l'institution. J'en suis revenue parce que ça manquait cruellement d'élèves mais j'y ai appris plein de choses !

Moi, c'est l'inverse. D'année en année, ces projets ou classes interdisciplinaires imposées (EE, AP...) me fatiguent de plus en plus.
J'ai de plus en plus envie de travailler ma matière, d'actualiser mes connaissances universitaires et de m'améliorer dans la pédagogie qui la concerne.
J'arrête petit à petit tout ce qui n'est pas payé. L'année prochaine, je me concentre sur mes cours, la liaison troisième-seconde (et lycée -prépa) pour les langues anciennes, la préparation d'un voyage, les sorties théâtres habituelles et basta : plus de club théâtre, plus de concours d'écriture, plus d'EE, presque plus d'AP si ce n'est disciplinaire (en première et terminale), plus de nuits blanches, plus de stress (enfin moins). J'ai l'impression de retrouver ce pour quoi j'avais choisi ce métier : me centrer sur l'élève et lui enseigner les lettres et les langues anciennes.
Les projets d'accord, mais il ne faut pas laisser de côté le cœur du métier.

Vu le peu d'heures que nous avons dans notre matière je ne peux pas me permettre de perdre des heures pour faire un projet et pour un bénéfice discutable. Qu'apportent réellement ces projets aux élèves ? Ce serait bien je pense de faire à la fin de chaque projet un questionnaire pour voir ce que les élèves ont retenu de ce projet

PauvreYorick a écrit:Il me semble que les professeurs de philosophie qui ne font « que cours » ne sont pas une denrée si rare. Et faire cours, c'est beaucoup, mine de rien.

  
On est bien d'accord et pourtant cette prolifération de projets minimise l'importance du "faire cours", je trouve.

Moi je suis prof à Projets Land, c'est même assez comique ces réunions où tout le gratin, les Élus rivalisent de "moi je" pendant que la Plèbe , les pauvre profs sans projets mais qui sont convoqués quand même attendent que passe le temps. Je n'ai rien contre un projet par ci par là( par exemple un échange de correspondance en 4e) mais le but, chez nous, n'est pas tant de faire que de faire savoir et rien que ça , ça me ferait plutôt fuir toute idée de projets. Mais notre PA nous a beaucoup vanté notre nouvelle collègue de lettres " dynamique et pleine d'idées " alors que jusqu'à présent l'équipe de lettres ne lui donnait qu'envie de soupirer...

roxanne a écrit:Moi je suis prof à Projets Land, c'est même assez comique ces réunions où tout le gratin, les Élus rivalisent de "moi je" pendant que la Plèbe , les pauvre profs sans projets mais qui sont convoqués quand même attendent que passe le temps. Je n'ai rien contre un projet par ci par là( par exemple un échange de correspondance en 4e) mais le but, chez nous, n'est pas tant de faire que de faire savoir et rien que ça , ça me ferait plutôt fuir toute idée de projets. Mais notre PA nous a beaucoup vanté notre nouvelle collègue de lettres " dynamique et pleine d'idées " alors que jusqu'à présent l'équipe de lettres ne lui donnait qu'envie de soupirer...

Je vois très bien ce que tu veux dire