Comment lisez-vous ?

Cripure a écrit:

Rendash a écrit:

Cripure a écrit:

Ben là, je sèche...



J'ai rien compris

Pour le "bressender au jev", je vous laisse le plaisir de relire Langelot contre M.T

Roche-Verger a la manie de déformer systématiquement les noms de ses interlocuteurs, et plus ils sont haut placés, plus il s'y amuse
L'allusion au "petit Rougeroc" vient, je crois, de Langelot suspect : un personnage demande des nouvelles du "petit Rougeroc", devenu entre-temps une armoire à glace général de parachutistes :lol!:  (et dont un équivalent passait de temps à autre à la maison quand j'étais môme)

Bon, je ne suis qu'au début de ma relecture, on va voir
C'est bien conduit, ces histoires...

Y a une raison...

Olympias a écrit:

JPhMM a écrit:Je couvre mes livres.
Tous.
Sauf les manuels scolaires et les livres à couvertures "luxueuses".

Une vraie maladie.

Vous, un toc ??

Comme le café du matin, une assuétude, disons.

Oudemia a écrit:

Cripure a écrit:
C'est bien conduit, ces histoires...

Y a une raison...

Oui, on sent le vrécu vécu

Je viens de lire l'intégralité du topic, cruelle erreur, car maintenant... je, je, suis libertine ! ♪

:lol:

Ah Crébillon (fils bien sûr), quelles merveilles, quelles merveilles incomparables.

Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:On parle quantité, mais la manière m'intrigue. Comment lisez-vous ? Assis debout couché ? Petites gorgées ou cul sec ? Crayon ou montre en main ? A voix haute, à voix basse, à mi-voix ? Commencez-vous par le début ou par la fin ? Et la poésie dans tout ça ?

Par terre sur le matelas-bureau (oui, bon, hein…), couché, vautré ou accroupi, avec ou sans la couette ou la couverture qui gratte (j’ai récemment découvert le concept de couette, mais je reste assez nostalgique de la couverture qui gratte) selon la température, un crayon et des post-its sous la main au cas où, sans parler, avec à mes côtés un samovar, un mug, et un mouton ou un hibou en peluche. Quand la théière du samovar est vide, il est l’heure de faire autre chose.

Je commence par le début mais je spoile le chapitre ou quelques pages, quand il y a trop de tension (pas du suspens ou de la violence ou des trucs dans le genre, mais de la tension dans les interactions sociales, par exemple si des personnages se disputent, ou si l’un est en train de mentir ou de cacher quelque chose) : je ne supporte pas, j’ai besoin de savoir comment ça va finir avant de lire les détails.

Spoiler:

Sinon, je peux lire n’importe où, dans n’importe quelle conditions sonores et physiques, il faut dire que j’ai passé des années à faire mes devoirs dans des halls bruyants et animés, je suis complètement imperturbable. Dans les transports, c’est rare, j’aime bien rêvasser avec de la musique.

SilverLining a écrit:Des profs m'ont forcée à écrire, souligner, stabiloter mes livres et je n'ai pas du tout aimé ça, j'ai l'impression de commettre un crime ...

Ce n’est pas qu’une impression !

Rendash a écrit:Et certains, parmi les plus addictifs, ont été baptisés au cours de lectures frénétiques : café, cendre...

Nutella…

Tiens, ça me fait penser qu’étant gosse, je lisais aussi à table (le livre ou la BD sous la table), en dépit de toutes les imprécations maternelles.

Rendash a écrit:

Cripure a écrit:C'est bien conduit, ces histoires...

Comme celles de Flaubert?

En tout cas, le premier ne m'a pas détourné du second

Dalathée2 a écrit:

PauvreYorick a écrit:Pitoyable manœuvre de diversion. Je faisais allusion à la cérémonie du thé, comme chacun l'aura compris.

Dans toutes les positions, la cérémonie du thé ? Y'a pas un passage sur la mauvaise foi, dans le Gorgias, non ?

Il est dans quelle anthologie ?

Dimka a écrit:
Tiens, ça me fait penser qu’étant gosse, je lisais aussi à table (le livre ou la BD sous la table), en dépit de toutes les imprécations maternelles.

Le samedi soir nous faisions de temps en temps buffet pour le dîner, avec papa-maman (=moi!)-les trois enfants, chacun plongé dans son livre
Et, en y repensant, c'était souvent comme ça pour le petit-déjeuner

Bon, je file au lit et à ma lecture antesomniaque (le néologisme vous va ?)

Rendash a écrit:

Oudemia a écrit:

Cripure a écrit:
C'est bien conduit, ces histoires...

Y a une raison...

Oui, on sent le vrécu vécu

J'ai pô compris

:shock: :shock: :shock:
Dans Langelot et les espions, lu le 7/12/1975 et plus ouvert depuis... Une peau de saucisson :shock: :shock: :shock:
Et c'est vrai que je goûtais avec mes Langelot...

Cripure a écrit:

Rendash a écrit:

Oudemia a écrit:

Y a une raison...

Oui, on sent le vrécu vécu

J'ai pô compris

Parce que vous ignorez peut-être vous aussi l'identité du Lieutenant X ; disons qu'il sait de quoi il parle, lorsqu'il écrit des romans d'espionnage!

Cripure a écrit:Dans Langelot et les espions, lu le 7/12/1975 et plus ouvert depuis... Une peau de saucisson Shocked Shocked Shocked
Et c'est vrai que je goûtais avec mes Langelot...

Elle est collector, il faut l'encadrer, celle-là

Oudemia a écrit:

Cripure a écrit:
Moi, couché dans mon lit, à poil, les pieds enfoncés dans la housse de couette fraîche, sur le flanc gauche, la tête soutenue par ma main, un stylo bille pas loin. J'ouvre le livre en le cassant, en brisant la reliure le plus possible, je veux qu'il reste ouvert tout seul. Je note plein de choses, souvenirs d'autres lectures, remarques structurelles (échos avec d'autres passages, construction, imitation ou reprise, etc.), tout ce qui me permettra un jour de me pointer en classe, d'ouvrir au pif et de faire 2h ou 2 mois sur le livre. Je n'ai jamais fait de fiches, en revanche, et je n'ai jamais acheté un feutre ou un stabylo non plus.

Ma fille aînée, encore adolescente, piquait une crise quand elle trouvait un de ses livres avec le dos légèrement froissé
Quant à moi, s'il m'arrive de corner une page, puisqu'on en parle plus loin, j'ai à chaque fois mauvaise conscience

Briser la reliure du livre! Quand mon père nous prêtait un de ses livres adorés, on avait pour consigne de ne pas les ouvrir trop largement car on risquait d'abimer la reliure et quant à l'idée d'écorner les pages, il fallait oublier fissa! Un coup de crayon aurait déclenché des foudres qu'on ne voulait pas subir. Avec le recul, j'ai compris qu'il n'avait pas vraiment envie de nous les prêter. On a rarement lu un de ses livres car il venait vérifier plusieurs fois si nous traitions le livre correctement et ça cassait l'envie de continuer la lecture. Il fallait lire assis à une table avec les mains propres.
J'ai toujours pensé qu'il les aimait plus que nous. C'est con, je sais. Mais quand il est parti à la librairie chercher un bouquin qui venait de paraître le jour des funérailles de ma grand-mère au lieu de rester avec nous, c'était la fois de trop.
Plus tard, je ne pouvais pas m'empêcher de le narguer en lui disant: " Et si je lis une  phrase 2 fois, vais-je détoriorer le livre avec mes yeux?? "

je lis debout, dans le métro, calée-enroulée ou presque contre la barre métallique centrale, souvent couchée-assise au lit ou dans le canapé, mes livres s'auto mutilent eux mêmes dans mon sac quand je mets du temps à les lire et qu'ils sont transportés pendant un certain temps, je crayonne rarement sauf quand je fais des recherches, je peux aussi passer des années à tourner autour d'un livre de ma bibli ou de celle de mes parents avant de me décider un beau jour à le lire (ce qui fait que je peux mettre parfois des années à commencer un livre offert ). Vous savez tout. Et je lis presque partout aussi.

Je n'ai pas l'amour de l'objet livre. Je le casse et je le griffonne. Et je n'aime pas les gosses non plus.

Même votre petite nièce?
Celle qui vous amadoue et vous demande de jouer avec elle?

Cripure est un chat.

Un chaource! Miam :lol:

C’est ainsi que j’ai découvert lors de ma licence, avec certains Garnier-Flammarion, le concept de livre kleenex : à usage unique. À peine lu une fois − sans trop ouvrir le livre − qu’il y a déjà des pages qui se barrent.

JPhMM a écrit:Cripure est un chat.

Mais non, vous vous êtes laissé abuser !

Cripure est Socrate ?

BlackMail a écrit:Cripure est Socrate ?

Je suis certes mortel, mais ma cock n'est pas pour Asclépios

Oh, mais vous ne devez rien à personne, Cripure.

JPhMM a écrit:Cheu ne beu ba groire keu tou leu monde n'est zeuré bas cabaple de lire "bressender au jev".

Bé, je ne comprends toujours pas

tiptop77 a écrit:

Oudemia a écrit:

Cripure a écrit:
Moi, couché dans mon lit, à poil, les pieds enfoncés dans la housse de couette fraîche, sur le flanc gauche, la tête soutenue par ma main, un stylo bille pas loin. J'ouvre le livre en le cassant, en brisant la reliure le plus possible, je veux qu'il reste ouvert tout seul. Je note plein de choses, souvenirs d'autres lectures, remarques structurelles (échos avec d'autres passages, construction, imitation ou reprise, etc.), tout ce qui me permettra un jour de me pointer en classe, d'ouvrir au pif et de faire 2h ou 2 mois sur le livre. Je n'ai jamais fait de fiches, en revanche, et je n'ai jamais acheté un feutre ou un stabylo non plus.

Ma fille aînée, encore adolescente, piquait une crise quand elle trouvait un de ses livres avec le dos légèrement froissé
Quant à moi, s'il m'arrive de corner une page, puisqu'on en parle plus loin, j'ai à chaque fois mauvaise conscience

Briser la reliure du livre! Quand mon père nous prêtait un de ses livres adorés, on avait pour consigne de ne pas les ouvrir trop largement car on risquait d'abimer la reliure et quant à l'idée d'écorner les pages, il fallait oublier fissa! Un coup de crayon aurait déclenché des foudres qu'on ne voulait pas subir. Avec le recul, j'ai compris qu'il n'avait pas vraiment envie de nous les prêter. On a rarement lu un de ses livres car il venait vérifier plusieurs fois si nous traitions le livre correctement et ça cassait l'envie de continuer la lecture. Il fallait lire assis à une table avec les mains propres.
J'ai toujours pensé qu'il les aimait plus que nous. C'est con, je sais. Mais quand il est parti à la librairie chercher un bouquin qui venait de paraître le jour des funérailles de ma grand-mère au lieu de rester avec nous, c'était la fois de trop.
Plus tard, je ne pouvais pas m'empêcher de le narguer en lui disant: " Et si je lis une  phrase 2 fois, vais-je détoriorer le livre avec mes yeux?? "

Ah oui quand même... Alors je tiens à dire que si je ne brise jamais la reliure de mes livres, quand je prête mes livres, ça ne me pose pas de problème. Et j'aime beaucoup prêter voire donner mes livres. Un livre qui voyage de main en main est une belle histoire.
Mais pas mes BD. Pas touche à mes BD. Ou alors on me les rend après.