Farida Belghoul : "Je vais déposer plainte contre le ministre de l’Education nationale".

C'est pas faux mais je me réjouis que cette perturbatrice d'ordre social ( nécessaire, surtout en ces temps troublés ) soit sanctionnée car elle a fait des dégâts...

Moonchild a écrit:Finalement, quel est le motif exact de ce blâme ? Parce que si c'est pour avoir critiqué la ministre, ça me semble quand même un peu contestable, même s'il s'agit de Farida Belghoul.
Sanctionner quelqu'un pour cette raison serait la preuve que soit l'administration est en pleine crise d'autoritarisme et d'abus de pouvoir, soit a contrario elle est est devenue totalement impuissante et en est réduite à gérer des fauteurs de troubles en lançant une procédure grotesque sur un point anecdotique.

Il me semble que c'est cela.

Ce que je n'aime pas là-dedans, moi, c'est qu'aller devant le tribunal administratif pour une telle raison, c'est ouvrir la porte à un jugement qui, faisant jurisprudence, porte un coup sévère à la liberté d'expression de la profession. Alors que dans son cas, avec son action pour la journée de retrait, le blâme est largement mérité.

Elle va recevoir une plainte en retour... déposée par madame la présidente...

Madame la présidente ?

Mais quel gaspillage d'énergie ces enfantillages de cour de récré ! Qu'elle se mette en arrêt maladie et qu'elle nous foute la paix " la Farida"...

KaLà. a écrit:Madame la présidente ?

Mais quel gaspillage d'énergie ces enfantillages de cour de récré ! Qu'elle se mette en arrêt maladie et qu'elle nous foute la paix " la Farida"...

Celle qui ne supporte pas qu'on l'appelle madame le président...

C'est qui ?

KaLà. a écrit: C'est qui ?

http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20141007.OBS1370/faut-il-dire-madame-le-president-ou-madame-la-presidente.html

Ah ok, je ne la connaissais pas. Mais reconnaissons que cette réaction sur Madame Le président était exagérée.

Mais bon je comprends qu'on puisse être excédée car le machisme qui règne dans ces hauts lieux politiques doit être vraiment insupportable !

Faudrait que j'aille me coucher moi

J'aime bien discuter avec vous mais je fatigue, bye bye...

KaLà. a écrit:Mais enfin j'ai testé à 2 reprises, en dépression on a du mal à se bouger, je vous assure.

De toute façon, on est sous traitement et les effets secondaires c'est léthargie, épuisement, insomnies...

Je vous assure. Reposée, on peut reprendre le travail. Mais le sommeil est primordial !

C'est ton expérience, rien de plus. Elle n'a pas valeur de généralité ni de vérité médicale.

Sur le fond du problème, chacun peut avoir son opinion... et c'est normal.

Quant à la forme, il n'y a aucune raison pour que cette collègue ne puisse utiliser tous les moyens à sa disposition pour se défendre face à la hiérarchie.

Le TA statuera... Je me méfie toujours des oukases de notre très chère administration!
Heureusement que des recours existent pour les salariés: TA pour les fonctionnaires et prud'hommes pour les salariés du privé.

KaLà. a écrit:Mais enfin j'ai testé à 2 reprises, en dépression on a du mal à se bouger, je vous assure.

De toute façon, on est sous traitement et les effets secondaires c'est léthargie, épuisement, insomnies...

Je vous assure. Reposée, on peut reprendre le travail. Mais le sommeil est primordial !

Ton cas particulier n'est pas représentatif de toutes les dépressions de tous les dépressifs.
(Ce serait d'ailleurs la même chose pour une grippe ou une bronchite.)


Edit : grillée par Pseudo.

Mais (et cette question est candide de ma part, hein) la liberté d'expression du fonctionnaire n'est-elle pas limitée par son statut ? Bref, n'a-t-on pas le droit de penser du mal de notre ministre de tutelle, voire d'en dire du mal en cercle restreint et privé, mais pas en public ?

C'est une question générale, entendons-nous bien, pas sur ce qu'a dit Farida Belghoul à propos d'un ministre - n'était-ce pas V. Peillon, l'objet de son ressentiment ?

Nita a écrit:

KaLà. a écrit:Mais enfin j'ai testé à 2 reprises, en dépression on a du mal à se bouger, je vous assure.

De toute façon, on est sous traitement et les effets secondaires c'est léthargie, épuisement, insomnies...

Je vous assure. Reposée, on peut reprendre le travail. Mais le sommeil est primordial !

Ton cas particulier n'est pas représentatif de toutes les dépressions de tous les dépressifs.
(Ce serait d'ailleurs la même chose pour une grippe ou une bronchite.)


Edit : grillée par Pseudo.

J'ai un rhume et une bronchite, il me semble que les signes cliniques sont assez facilement généralisables. Sinon comment le médecin pourrait poser un diagnostique ? Pareil quand miss moustache a eu un coriza ( muette la pauvre ), le véto a posé un diagnostique selon des symptômes.

Pourquoi n'en serait-il pas de même pour la dépression ?

Après chaque cas est particulier. J'ai aussi été incapable d'aller travailler durant une longue période. L'idée de remettre les pieds dans mon établissement m'angoissait alors beaucoup. C'était de l'anxiété, je n'étais alors pas en dépression mais en restant arrêtée sans bosser, les symptomes de dépression sévère sont revenus : épuisement physique et moral, désespoir et pessimisme absolu. Heureusement j'ai été bien accompagnée et ma compagne était là pour le quotidien devenu ingérable seule.

Mais revenons au sujet. La liberté d'expression a des limites dès lors que les propos sont exprimés dans l'espace public.

Si les siens sont restés dans cette limite, bien-sûr qu'elle peut aller au TA. Mais je doute qu'elle gagne vu le bordel qu'elle a foutu dans les maternelles et écoles primaires !

Nita a écrit:Mais (et cette question est candide de ma part, hein) la liberté d'expression du fonctionnaire n'est-elle pas limitée par son statut ? Bref, n'a-t-on pas le droit de penser du mal de notre ministre de tutelle, voire d'en dire du mal en cercle restreint et privé, mais pas en public ?

C'est une question générale, entendons-nous bien, pas sur ce qu'a dit Farida Belghoul à propos d'un ministre - n'était-ce pas V. Peillon, l'objet de son ressentiment ?

Nous en avions déjà discuté ailleurs. Le fonctionnaire bénéficie comme tout citoyen de la liberté d'expression et à ce titre, n'est pas soumis à devoir de réserve (s'exprimer publiquement sur ses idées). Il est toutefois soumis à un devoir de discretion (ne pas divulguer des informations confidentielles obtenues dans le cadre de son travail, comme les appréciations d'un élève) et, si je me souviens bien, à un devoir de loyauté (quant à savoir ce que cela représente également...).

Le problème ici est qu'en réalité - et sauf erreur -, nous ne savons pas quelle est la raison invoquée par le rectorat pour le blâme qui a été adressé à FB. L'article (venant d'un site loin d'être neutre, manifestement) nous parle de "critique violente", mais qu'en est-il vraiment exactement ? FB parle également de devoir de réserve, mais qu'en est-il exactement ? Vu le profil du personnage, cela pourrait aussi être une interprétation qu'elle au blâme, une interprétation qui l'arrange.

Si on considère que dans ce cas, il y a eu divulgation de fausses informations (les histoires de masturbation à l'école) et qu'elle a participé au lancement de la journée de retrait, cela va au-delà de la question de la réserve, il me semble. Et il semblerait logique que ce soient ces faits qui ont provoqué le blâme.

Mais encore une fois ... Après, je ne sais pas. Quelqu'un a des infos plus précises, peut-être ?

Alors, le fonctionnaire bénéficie de la liberté d'expression, certes, mais insulter son supérieur hiérarchique ou le diffamer publiquement, c'est comme partout, condamnable. J'ai le droit de dire à mon chef que je ne suis pas d'accord avec lui, mais je n'ai pas le droit de le traiter de c***rd, tout comme lui n'a pas le droit de le faire.
Pour le droit de réserve, ça revient au même, mais c'est tellement vague.

Je suis de l'avis de Kero, si ça se trouve la dame se fait mousser par rapport à son blâme pour en faire une affaire d'état, et du coup essaye de le faire passer pour un abus de pouvoir. Elle a quand même raconté publiquement de grosses âneries sur l'EN. Rien que ça c'est limite. Et puis sérieux, un blâme? Dans trois ans elle peut demander à le faire effacer de son dossier...

(H.S : @KaLà : quand je suis partie en Normandie avec mon pitit sac pour me faire poupouner c'était pour dépression aggravée. Mais je reconnais qu'une fois là-bas, me faire sortir était un exploit ^^).

KaLà. a écrit:

Nita a écrit:

KaLà. a écrit:Mais enfin j'ai testé à 2 reprises, en dépression on a du mal à se bouger, je vous assure.

De toute façon, on est sous traitement et les effets secondaires c'est léthargie, épuisement, insomnies...

Je vous assure. Reposée, on peut reprendre le travail. Mais le sommeil est primordial !

Ton cas particulier n'est pas représentatif de toutes les dépressions de tous les dépressifs.
(Ce serait d'ailleurs la même chose pour une grippe ou une bronchite.)


Edit : grillée par Pseudo.

J'ai un rhume et une bronchite, il me semble que les signes cliniques sont assez facilement généralisables. Sinon comment le médecin pourrait poser un diagnostique ? Pareil quand miss moustache a eu un coriza ( muette la pauvre ), le véto a posé un diagnostique selon des symptômes.

Pourquoi n'en serait-il pas de même pour la dépression ?

Nous ne sommes pas égaux devant la maladie.
Si je prends ton raisonnement au mot, je te dirais que ton arrêt de 10 jours indique que tu ne sais pas ce que c'est qu'une dépression, puisqu'une amie a été arrêtée plus de 6 mois.
De la même façon, tu peux peut-être fort bien résister à une bronchite, là où quelqu'un d'autre risque la mort.

Herrelis a écrit:si ça se trouve la dame se fait mousser par rapport à son blâme pour en faire une affaire d'état, et du coup essaye de le faire passer pour un abus de pouvoir. Elle a quand même raconté publiquement de grosses âneries sur l'EN. Rien que ça c'est limite.

Clairement. Elle joue à se présenter en victime et pour peu qu'elle perde devant le TA, elle va évidemment en rajouter une couche sur le mode de la théorie du complet.