Faites-vous grève le 9 avril 2015 ? Pourquoi ?

Bonjour

Au risque de passer pour un demeuré et afin de pallier la difficulté pour ls syndicats de s'entrendre, ne serait-il pas possible de mettre en place au niveau des enseignants (attention il s'agit exclusivement des personnes qui font cours) d'avoir un système de sondage (voire de référendum) sur ces questions essentielles pour notre métier (je veux bien que ce soit accessoire) et l'avenir des élèves (là ça va plus du tout les délires actuels)?

Ainsi on aurait une prise de température réelle de l'état d'esprit des enseignants et s'ils sont massivement pour toutes ces niaiseries...dont acte!

Je ne me prononce pas sur la difficulté de mise en place mais via internet+code confidentiel pour chaque votant...

Ceci permettrait aux diverses organisations de faire leur explication de texte et ensuite chacun décide. Avec un peu de chance un gouvernement qui apprend que 70% de 900000 enseignants ne sont pas d'accords finira par être ouvert au dialogue?

Vincent
(Pas syndiqué, en bout de chaîne, pas avec les pires élèves et qui voit de sacrés cas!!!)

Cripure a écrit:Et même sur vous, avant la tombe. Enfin, pas vous, JP

:lol:

Vincent83 a écrit:Bonjour

Au risque de passer pour un demeuré et afin de pallier la difficulté pour ls syndicats de s'entrendre, ne serait-il pas possible de mettre en place au niveau des enseignants (attention il s'agit exclusivement des personnes qui font cours) d'avoir un système de sondage (voire de référendum) sur ces questions essentielles pour notre métier (je veux bien que ce soit accessoire) et l'avenir des élèves (là ça va plus du tout les délires actuels)?

Ainsi on aurait une prise de température réelle de l'état d'esprit des enseignants et s'ils sont massivement pour toutes ces niaiseries...dont acte!

Je ne me prononce pas sur la difficulté de mise en place mais via internet+code confidentiel pour chaque votant...

Ceci permettrait aux diverses organisations de faire leur explication de texte et ensuite chacun décide. Avec un peu de chance un gouvernement qui apprend que 70% de 900000 enseignants ne sont pas d'accords finira par être ouvert au dialogue?

Vincent
(Pas syndiqué, en bout de chaîne, pas avec les pires élèves et qui voit de sacrés cas!!!)

rien à leur apprendre ils le savent déjà mais profitent des grèves peu suivies et du faible taux de syndicalisation pour faire passer ce qu'ils veulent .

may68 a écrit:

Vincent83 a écrit:Bonjour

Au risque de passer pour un demeuré et afin de pallier la difficulté pour ls syndicats de s'entrendre, ne serait-il pas possible de mettre en place au niveau des enseignants (attention il s'agit exclusivement des personnes qui font cours) d'avoir un système de sondage (voire de référendum) sur ces questions essentielles pour notre métier (je veux bien que ce soit accessoire) et l'avenir des élèves (là ça va plus du tout les délires actuels)?

Ainsi on aurait une prise de température réelle de l'état d'esprit des enseignants et s'ils sont massivement pour toutes ces niaiseries...dont acte!

Je ne me prononce pas sur la difficulté de mise en place mais via internet+code confidentiel pour chaque votant...

Ceci permettrait aux diverses organisations de faire leur explication de texte et ensuite chacun décide. Avec un peu de chance un gouvernement qui apprend que 70% de 900000 enseignants ne sont pas d'accords finira par être ouvert au dialogue?

Vincent
(Pas syndiqué, en bout de chaîne, pas avec les pires élèves et qui voit de sacrés cas!!!)

rien à leur apprendre ils le savent déjà mais profitent des grèves peu suivies et du faible taux de syndicalisation pour faire passer ce qu'ils veulent .

Justement! Inutile d'être syndiqué pour s'exprimer par ce biais, un numen suffit par exemple. AMHA les syndicats ne sont pas là pour décider des orientations des enseignements s'ils ne représentent pas quasiment tous les profs. Mais je suis un peu fleur bleue et stupéfait de voir des décisions aussi importantes pour l'avenir des enfants prises de façon aussi légères... La droite a au moins la décence d'afficher son souci d'économie et n'aurait même pas osé avancer des vacances pour cause de sport d'hiver!

Vincent

Je ne ferai pas grève le 09 avril, pour des raisons déjà avancées par d'autres ici, mais surtout à cause du côté auberge espagnole de cette grève. Tout le monde y va de sa revendication. Et encore une fois, ce qui va en ressortir, c'est que les fonctionnaires sont des fainéants.

De toutes façons, quoi qu'on fasse, les fonctionnaires seront vus comme des fainéants, autant en profiter pour faire grève, ça ne changera rien

Vincent : je ne sais pas si ce serait une bonne idée de consulter tous les enseignants. Pour beaucoup, comme madame la ministre a dit que c'est une bonne réforme, ben c'est une bonne réforme (si si, ils l'ont dit au jité) et donc inutile d'aller chercher plus loin. J'ai un rêve beaucoup plus utopiste : si les politiques prenaient des décisions dans l'intérêt de l'école et des élèves, au lieu de faire semblant ?

Vincent83 a écrit:

may68 a écrit:

Vincent83 a écrit:Bonjour

Au risque de passer pour un demeuré et afin de pallier la difficulté pour ls syndicats de s'entrendre, ne serait-il pas possible de mettre en place au niveau des enseignants (attention il s'agit exclusivement des personnes qui font cours) d'avoir un système de sondage (voire de référendum) sur ces questions essentielles pour notre métier (je veux bien que ce soit accessoire) et l'avenir des élèves (là ça va plus du tout les délires actuels)?

Ainsi on aurait une prise de température réelle de l'état d'esprit des enseignants et s'ils sont massivement pour toutes ces niaiseries...dont acte!

Je ne me prononce pas sur la difficulté de mise en place mais via internet+code confidentiel pour chaque votant...

Ceci permettrait aux diverses organisations de faire leur explication de texte et ensuite chacun décide. Avec un peu de chance un gouvernement qui apprend que 70% de 900000 enseignants ne sont pas d'accords finira par être ouvert au dialogue?

Vincent
(Pas syndiqué, en bout de chaîne, pas avec les pires élèves et qui voit de sacrés cas!!!)

rien à leur apprendre ils le savent déjà mais profitent des grèves peu suivies et du faible taux de syndicalisation pour faire passer ce qu'ils veulent .

Justement! Inutile d'être syndiqué pour s'exprimer par ce biais, un numen suffit par exemple. AMHA les syndicats ne sont pas là pour décider des orientations des enseignements s'ils ne représentent pas quasiment tous les profs. Mais je suis un peu fleur bleue et stupéfait de voir des décisions aussi importantes pour l'avenir des enfants prises de façon aussi légères... La droite a au moins la décence d'afficher son souci d'économie et n'aurait même pas osé avancer des vacances pour cause de sport d'hiver!

Vincent

???

oursdestropiques a écrit:Je ne ferai pas grève le 09 avril, pour des raisons déjà avancées par d'autres ici, mais surtout à cause du côté auberge espagnole de cette grève. Tout le monde y va de sa revendication. Et encore une fois, ce qui va en ressortir, c'est que les fonctionnaires sont des fainéants.

Pas gréviste non plus car la grève a un message brouillé.... Une grève contre la réforme absurde qui se prépare, là je serais partante !

Je vais me faire lyncher mais je ne vois pas pourquoi relier cette grève à la réforme. La grève du 9 est prévue depuis bien longtemps et n'a jamais été une grève "uniquement" éducation.
Le courrier intersyndical (ou presque) indique bien que des modalités d'action / de grève seront décidées après le CSE en ce qui concerne la réforme du collège et le snalc a déjà lancé la date du 13 mai. Mais le 9 avril était décidé indépendamment de et avant la diffusion des projets de réforme.

Bon, j'ai des collègues qui vont à Paris...s'il y a des trains, peut-être...bien que le monde ne me branche pas (ma dernière manif à Paris, c'était pour l'éducation prioritaire et on ne va pas dire qu'on était méga nombreux donc ça allait).

may68 a écrit:

Vincent83 a écrit:

may68 a écrit:

rien à leur apprendre ils le savent déjà mais profitent des grèves peu suivies et du faible taux de syndicalisation pour faire passer ce qu'ils veulent .

Justement! Inutile d'être syndiqué pour s'exprimer par ce biais, un numen suffit par exemple. AMHA les syndicats ne sont pas là pour décider des orientations des enseignements s'ils ne représentent pas quasiment tous les profs. Mais je suis un peu fleur bleue et stupéfait de voir des décisions aussi importantes pour l'avenir des enfants prises de façon aussi légères... La droite a au moins la décence d'afficher son souci d'économie et n'aurait même pas osé avancer des vacances pour cause de sport d'hiver!

Vincent

???

Et bien pour faire plus simple les enseignants ne sont pas particulièrement un corporation de crétins donc s'il y avait un moyen de faire remonter leur sentiment individuel indépendamment de tout syndicat celui-ci aurait peut-être plus de poids...Un tiers de "confiance" pourrait même se charger de cette collecte.

NB: je n'ai absolument rien contre les syndicats mais suis inquiet devant la cacophonie qui semble régner. Si finalement les enseignants sont contents/se fichent de ce qui se passe tant pis...ou tant mieux selon les points de vue! J'ai deux petits enfants et franchement l'école qui se prépare ne me réjouit guère.

Vincent83 a écrit:
Et bien pour faire plus simple les enseignants ne sont pas particulièrement un corporation de crétins donc s'il y avait un moyen de faire remonter leur sentiment individuel indépendamment de tout syndicat celui-ci aurait peut-être plus de poids...Un tiers de "confiance" pourrait même se charger de cette collecte.

NB: je n'ai absolument rien contre les syndicats mais suis inquiet devant la cacophonie qui semble régner. Si finalement les enseignants sont contents/se fichent de ce qui se passe tant pis...ou tant mieux selon les points de vue! J'ai deux petits enfants et franchement l'école qui se prépare ne me réjouit guère.

Nous sommes régulièrement appelés à faire remonter nos sentiments via les consultations nationales. A ce jour, je n'ai pas vu un ministre reculer pour autant. Je en peux pas en dire autant des mouvements de grève même s'ils n'aboutissent pas toujours.

Et puis que le mouvement aboutisse ou pas, je me vois mal accepter sans rien faire les différentes propositions.

Qui ne dit mot consent.
Je ne consens pas.

Même si ça ne fonctionne pas, je veux agir pour montrer mon désaccord et pour orienter les choix du futur de mon métier.

balthamos a écrit:

Qui ne dit mot consent.
Je ne consens pas.

Même si ça ne fonctionne pas, je veux agir pour montrer mon désaccord et pour orienter les choix du futur de mon métier.

+1

Cléroli a écrit:

balthamos a écrit:

Qui ne dit mot consent.
Je ne consens pas.

Même si ça ne fonctionne pas, je veux agir pour montrer mon désaccord et pour orienter les choix du futur de mon métier.

+1  

+1 également !

Je ne pourrai jamais oublier le profond mépris envers les enseignants lors de la réforme du lycée il y a quelques années. Il y avait eu quelque chose comme 20 % de grévistes, et notre ministre de se flatter que 80% des enseignants approuvaient la réforme !!!

Cléroli a écrit:

Vincent83 a écrit:
Et bien pour faire plus simple les enseignants ne sont pas particulièrement un corporation de crétins donc s'il y avait un moyen de faire remonter leur sentiment individuel indépendamment de tout syndicat celui-ci aurait peut-être plus de poids...Un tiers de "confiance" pourrait même se charger de cette collecte.

NB: je n'ai absolument rien contre les syndicats mais suis inquiet devant la cacophonie qui semble régner. Si finalement les enseignants sont contents/se fichent de ce qui se passe tant pis...ou tant mieux selon les points de vue! J'ai deux petits enfants et franchement l'école qui se prépare ne me réjouit guère.

Nous sommes régulièrement appelés à faire remonter nos sentiments  via les consultations nationales. A ce jour, je n'ai pas vu un ministre reculer pour autant. Je en peux pas en dire autant des mouvements de grève même s'ils n'aboutissent pas toujours.

Justement, il n'est pas question d'attendre que l'on nous demande notre avis! C'est le corps enseignant qui décide de donner le sien et c'est là toute la différence. Une fois que les réformes auront supprimé tout besoin d'avoir des enseignants compétents dans leur discipline il sera facile de les prendre encore plus pour de la m...e (si si c'est possible on n'a pas touché le fond!)

Cela étant ce n'est pas grave, les enfants aisés iront dans le privé, les enfants de professeurs boucheront les trous avec papa/maman et les autres...et bien tant pis! Dommage on manque cruellement d'ingénieurs ;-)

Au lieu d'inventer la roue altersyndicale, on pourrait pas s'appuyer sur le front intersyndical qui se présente face à la réforme et saisir l'occasion du 9 avril pour nous faire entendre face au mépris de Najat Freedent Belkacem ?
Comme si le MEN n'allait pas comparer le taux de gréviste avec ce qui s'est fait le 3 février ?
C'est le moment où jamais. En plus la réforme du collège a TOUT à voir avec l'austérité. Faut nous faire un dessin ? Réforme de l'EP par redéploiement à moyens constants, puis suppression de l'Accompagnement Educatif pour soi disant rhabiller Paul et maintenant pseudo réforme bidon pour supprimer des postes et flinguer définitivement le métier...

Je suis stupéfait de voir des collègues (y compris de très jeunes collègues) jusqu'ici surmotivés par leur métier et loin d'être militants complètement à cran depuis 2 - 3 semaines à cause de cette réforme et du mépris abyssal des professeurs que charrient les déclarations de la prétendue Ministre de l'Education Nationale...

balthamos a écrit:Et puis que le mouvement aboutisse ou pas, je me vois mal accepter sans rien faire les différentes propositions.

Qui ne dit mot consent.
Je ne consens pas.

Même si ça ne fonctionne pas, je veux agir pour montrer mon désaccord et pour orienter les choix du futur de mon métier.

Je raisonne un peu comme toi . Je ne suis pas convaincu. En faisant grève nous ne serons sans doute pas écoutés, mais en ne la faisant pas nous ne serons, à coup sûr, pas écoutés. Ce qui me gêne le plus, c'est qu'encore une fois , je vais faire grève alors que des gens plus râleurs au quotidien, plus jeunes, appelés à être plus touchés ne la feront pas. Moi, dans ma tête, j'ai déjà fait mon deuil des augmentations du point d'indice, de la survie des services publics, du latin , mais je me bats par principe.

Je ferai grève ; et la mobilisation est montée d'un cran aujourd'hui dans mon collège.
Le plus dur sera d'informer les parents d'élèves, mais nous allons passer une partie de la journée au portail d'entrée du collège. Nous espérons avoir la presse, voire la télé locale.
Demande d'audiences et/ou informations aussi aux différents élus locaux.

Vincent83 a écrit:Bonjour

Au risque de passer pour un demeuré et afin de pallier la difficulté pour ls syndicats de s'entrendre, ne serait-il pas possible de mettre en place au niveau des enseignants (attention il s'agit exclusivement des personnes qui font cours) d'avoir un système de sondage (voire de référendum) sur ces questions essentielles pour notre métier (je veux bien que ce soit accessoire) et l'avenir des élèves (là ça va plus du tout les délires actuels)?

Ainsi on aurait une prise de température réelle de l'état d'esprit des enseignants et s'ils sont massivement pour toutes ces niaiseries...dont acte!

J'ai un peu peur, si l'on pousse le ministère à prendre notre température, qu'ils ne pervertissent le geste, un peu à la façon dont Belkacem aujourd'hui, Chatel naguère, ont agi envers nous

Vincent83 a écrit:

Cléroli a écrit:

Vincent83 a écrit:
Et bien pour faire plus simple les enseignants ne sont pas particulièrement un corporation de crétins donc s'il y avait un moyen de faire remonter leur sentiment individuel indépendamment de tout syndicat celui-ci aurait peut-être plus de poids...Un tiers de "confiance" pourrait même se charger de cette collecte.

NB: je n'ai absolument rien contre les syndicats mais suis inquiet devant la cacophonie qui semble régner. Si finalement les enseignants sont contents/se fichent de ce qui se passe tant pis...ou tant mieux selon les points de vue! J'ai deux petits enfants et franchement l'école qui se prépare ne me réjouit guère.

Nous sommes régulièrement appelés à faire remonter nos sentiments  via les consultations nationales. A ce jour, je n'ai pas vu un ministre reculer pour autant. Je en peux pas en dire autant des mouvements de grève même s'ils n'aboutissent pas toujours.

Justement, il n'est pas question d'attendre que l'on nous demande notre avis! C'est le corps enseignant qui décide de donner le sien et c'est là toute la différence. Une fois que les réformes auront supprimé tout besoin d'avoir des enseignants compétents dans leur discipline il sera facile de les prendre encore plus pour de la m...e (si si c'est possible on n'a pas touché le fond!)

Cela étant ce n'est pas grave, les enfants aisés iront dans le privé, les enfants de professeurs boucheront les trous avec papa/maman et les autres...et bien tant pis! Dommage on manque cruellement d'ingénieurs ;-)

Dit plus simplement car mes propos n'étaient pas clairs, à ce jour la grève (et donc l'action syndicale) a montré son utilité à de nombreuses reprises. Donc, en faisant grève, on informe bien le ministère de notre refus. L'idée de donner notre sentiment par un canal autre que celui de nos représentants syndicaux, s'appelle notamment les "consultations" et le Ministère s'en moque totalement.
La grève ne s'oppose pas à d'autres formes de manifestations (pétitions, relais par des personnalités publiques reconnues par exemple) mais vouloir se passer des syndicats pour être mieux entendu me semble être une position très discutable. C'est avec eux et non sans eux que ce combat peut se gagner à mon sens.
PS : si les syndicats ne sont pas représentatifs, la solution est semble : voter lors des élections ! Il y a suffisamment de syndicats pour que chacun trouve son bonheur

HIS chez nous hier.
La plupart des profs présents dans l'étab sont venus. Tout le monde très remonté, surtout après les infos détaillées.
Quand j'ai demandé qui ferait grève demain, la plupart des mains se sont levées. Du jamais vu dans mon étab pas vraiment sur la brèche côté mobilisation.

Et bien moi très déçue hier.

HIS, un collègue pose une question sur la grève et la présence d'autres corporation, balayée d'un revers de la main par les déléguées: " il faut faire grève".

Ah.

On a passé une heure à parler de la réforme, mais moi je venais pour parler de la grève de jeudi. Vu qu'on en a pas parlé car le débat a été étouffé dans l'œuf, et que je n'ai rien appris que je ne savais déjà, bah... je ne ferai pas grève jeudi.

Parce que vous pourrez le dire sur tous les tons, mais cette grève ne concerne qu'indirectement la réforme, que l'austérité on ne peut rien contre, et que j'aimerai qu'on concentre nos forces contre la réforme.

Mais au vu des réactions d'hier à l'HIS, il y en a qui sont très enthousiastes à l'idée de " travailler différemment ", que c'est génial ect...

V.Marchais a écrit:Je pense que le 13 mai, ce sera déjà trop tard.
Le 9 avril, c'est une grève fourre-tout, je déteste ça, mais je la ferai quand même (alors que je n'ai pas cours) parce que je pense qu'il faut saisir dès maintenant toutes les occasions de protester. Une fois que le texte sera voté, ce sera très difficile de faire faire marche arrière au gouvernement.
C'est maintenant qu'il faut se faire entendre.
Je voudrais une grève longue, ou tournante.

Complètement d'accord.
Le 13 mai, c'est un mercredi en plus. Et pourquoi pas, le samedi 27 juin pour la suivante ?

Leclochard a écrit:

V.Marchais a écrit:Je pense que le 13 mai, ce sera déjà trop tard.
Le 9 avril, c'est une grève fourre-tout, je déteste ça, mais je la ferai quand même (alors que je n'ai pas cours) parce que je pense qu'il faut saisir dès maintenant toutes les occasions de protester. Une fois que le texte sera voté, ce sera très difficile de faire faire marche arrière au gouvernement.
C'est maintenant qu'il faut se faire entendre.
Je voudrais une grève longue, ou tournante.

Complètement d'accord.
Le 13 mai, c'est un mercredi en plus. Et pourquoi pas, le samedi 27 juin pour la suivante ?

Justement : les collègues seront libres pour venir manifester.
Quant à l'immense manif de 2000 contre Allègre, elle était un .......samedi ! Jamais vu autant de monde à une manif......

Daphné a écrit:

Leclochard a écrit:

V.Marchais a écrit:Je pense que le 13 mai, ce sera déjà trop tard.
Le 9 avril, c'est une grève fourre-tout, je déteste ça, mais je la ferai quand même (alors que je n'ai pas cours) parce que je pense qu'il faut saisir dès maintenant toutes les occasions de protester. Une fois que le texte sera voté, ce sera très difficile de faire faire marche arrière au gouvernement.
C'est maintenant qu'il faut se faire entendre.
Je voudrais une grève longue, ou tournante.

Complètement d'accord.
Le 13 mai, c'est un mercredi en plus. Et pourquoi pas, le samedi 27 juin pour la suivante ?

Justement : les collègues seront libres pour venir manifester.
Quant à l'immense manif de 2000 contre Allègre, elle était un .......samedi ! Jamais vu autant de monde à une manif......

Ne pas oublier à ce propos que, dans les premières manifs (souvenir d'ancien combattant... ) nous étions bien peu nombreux et que le SNES, à l'époque, était largement débordé et essayait de canaliser les mécontentements. Je me suis pris la tête à l'époque avec certains délégués qui refusaient que nous demandions la "démission" d'Allègre...
Nous étions quelques centaines devant la Sorbonne ou devant le MEN. Puis quelques milliers ensuite. Et quelques mois après quelques dizaines (voire centaines de milliers)...
Au fait vous êtes sûre que c'était en 2000 ? Je vois ça plutôt en 1999 parce qu'en 2000 je partais pour deux ans de dispo à l'autre bout du monde !

MUTIS a écrit:

Daphné a écrit:

Leclochard a écrit:

Complètement d'accord.
Le 13 mai, c'est un mercredi en plus. Et pourquoi pas, le samedi 27 juin pour la suivante ?

Justement : les collègues seront libres pour venir manifester.
Quant à l'immense manif de 2000 contre Allègre, elle était un .......samedi ! Jamais vu autant de monde à une manif......

Ne pas oublier à ce propos que, dans les premières manifs (souvenir d'ancien combattant... ) nous étions bien peu nombreux et que le SNES, à l'époque, était largement débordé et essayait de canaliser les mécontentements. Je me suis pris la tête à l'époque avec certains délégués qui refusaient que nous demandions la "démission" d'Allègre...
Nous étions quelques centaines devant la Sorbonne ou devant le MEN. Puis quelques milliers ensuite. Et quelques mois après quelques dizaines (voire centaines de milliers)...
Au fait vous êtes sûre que c'était en 2000 ? Je vois ça plutôt en 1999 parce qu'en 2000 je partais pour deux ans de dispo à l'autre bout du monde !

Il y en a probablement eu plusieurs mais LA grosse manif anti-Allègre était en mars 2000. Sûre et certaine.