Communiqué de N. Vallaud-Belkacem sur les projets de programmes et les débats qu'ils suscitent

Les  projets de programmes présentés par le Conseil supérieur des programmes suscitent des débats et des prises de position d’autant plus légitimes qu’ils sont justement dans une phase de consultation auprès des enseignants, qui ne s’achèvera que le 12 juin prochain.

Dans un contexte national qui invite à la responsabilité et afin d’éviter les polémiques inutiles, je tiens à rappeler et indiquer les éléments suivants.

Tout d’abord, les projets de programmes n’engagent à ce stade que le Conseil supérieur des programmes, instance ouverte à la représentation nationale et sociale composée de 18 membres représentant la diversité de la société française, dont 3 députés et 3 sénateurs de différentes sensibilités politiques. A l’issue de la consultation des enseignants, je saisirai le Conseil supérieur des programmes pour qu’il fasse évoluer ses projets initiaux, tant sur la forme pour veiller à leur clarté et à leur lisibilité, que sur le fond là où c’est nécessaire.

marlène.N a écrit:Les programmes...  Certes.  Mais les horaires disciplinaires ?

fabienne7564 a écrit:Surtout que cette consultation sera bidon...

Pseudo a écrit:Dîtes-moi....

Quand NVB écrit : "Ces éléments sont bien éloignés de présentations volontairement polémiques qui ne visent qu’à politiser un enjeu essentiel, celui de la transmission de notre histoire commune et du récit national, qui exige que le consensus le plus large soit recherché. C’est dans cet esprit que j’arrêterai les programmes définitifs, après la consultation des enseignants et une nouvelle saisine du Conseil supérieur des programmes."

L'esprit dont elle parle (en gras), c'est bien celui de polémique qui vise à politiser un enjeu essentiel ? Non ? Ou j'ai mauvais esprit ?

fabienne7564 a écrit:Surtout que cette consultation sera bidon...

Ergo a écrit:

A l’issue de la consultation des enseignants, je saisirai le Conseil supérieur des programmes pour qu’il fasse évoluer ses projets initiaux, tant sur la forme pour veiller à leur clarté et à leur lisibilité, que sur le fond là où c’est nécessaire.

http://www.najat-vallaud-belkacem.com/2015/04/24/communique-sur-les-projets-de-programmes-presentes-par-le-conseil-superieur-des-programmes/

philophilophilo a écrit:Pour ma part, je vois une technique bassement commerciale dans tout ça (à moins qu'on ait toujours fait ainsi par le passé) : d'abord, des programmes scandaleux, puis revus et corrigés sur la forme pour les rendre acceptables, répondant par là à une attente créée de toutes pièces.

Thalia de G a écrit:

Pseudo a écrit:Dîtes-moi....

Quand NVB écrit : "Ces éléments sont bien éloignés de présentations volontairement polémiques qui ne visent qu’à politiser un enjeu essentiel, celui de la transmission de notre histoire commune et du récit national, qui exige que le consensus le plus large soit recherché. C’est dans cet esprit que j’arrêterai les programmes définitifs, après la consultation des enseignants et une nouvelle saisine du Conseil supérieur des programmes."

L'esprit dont elle parle (en gras), c'est bien celui de polémique qui vise à politiser un enjeu essentiel ? Non ? Ou j'ai mauvais esprit ?

Je pense que cela représente plutôt : "qui exige que le consensus le plus large soit recherché". Mais l'erreur est légitime.

Dalathée2 a écrit:

Ergo a écrit:

A l’issue de la consultation des enseignants, je saisirai le Conseil supérieur des programmes pour qu’il fasse évoluer ses projets initiaux, tant sur la forme pour veiller à leur clarté et à leur lisibilité, que sur le fond là où c’est nécessaire.

http://www.najat-vallaud-belkacem.com/2015/04/24/communique-sur-les-projets-de-programmes-presentes-par-le-conseil-superieur-des-programmes/

philophilophilo a écrit:Pour ma part, je vois une technique bassement commerciale dans tout ça (à moins qu'on ait toujours fait ainsi par le passé) : d'abord, des programmes scandaleux, puis revus et corrigés sur la forme pour les rendre acceptables, répondant par là à une attente créée de toutes pièces.

Exactement ! La technique a fait ses preuves : on lâche une bombe, le monde s'enflamme, quelques points symboliques cristallisent l'attention. Puis, on lâche sur ces points-là, chacun se félicite de la "reculade", on se tape dans le dos : "Bien joué, on a évité le pire", et pendant ce temps, les horaires disciplinaires diminuent et le b*rdel progresse.

Pseudo a écrit:

Thalia de G a écrit:

Pseudo a écrit:Dîtes-moi....

Quand NVB écrit : "Ces éléments sont bien éloignés de présentations volontairement polémiques qui ne visent qu’à politiser un enjeu essentiel, celui de la transmission de notre histoire commune et du récit national, qui exige que le consensus le plus large soit recherché. C’est dans cet esprit que j’arrêterai les programmes définitifs, après la consultation des enseignants et une nouvelle saisine du Conseil supérieur des programmes."

L'esprit dont elle parle (en gras), c'est bien celui de polémique qui vise à politiser un enjeu essentiel ? Non ? Ou j'ai mauvais esprit ?

Je pense que cela représente plutôt : "qui exige que le consensus le plus large soit recherché". Mais l'erreur est légitime.

Oui, je pense bien que son intention était celle que tu dis, mais la formulation laisse le doute possible
Et pour être franche, je trouve qu'elle donne à plein dans la polémique et la provocation. Ce qui n'est pas une bonne politique, je pense, mais je peux me tromper.

Dalathée2 a écrit:

Ergo a écrit:

A l’issue de la consultation des enseignants, je saisirai le Conseil supérieur des programmes pour qu’il fasse évoluer ses projets initiaux, tant sur la forme pour veiller à leur clarté et à leur lisibilité, que sur le fond là où c’est nécessaire.

http://www.najat-vallaud-belkacem.com/2015/04/24/communique-sur-les-projets-de-programmes-presentes-par-le-conseil-superieur-des-programmes/

philophilophilo a écrit:Pour ma part, je vois une technique bassement commerciale dans tout ça (à moins qu'on ait toujours fait ainsi par le passé) : d'abord, des programmes scandaleux, puis revus et corrigés sur la forme pour les rendre acceptables, répondant par là à une attente créée de toutes pièces.

Exactement ! La technique a fait ses preuves : on lâche une bombe, le monde s'enflamme, quelques points symboliques cristallisent l'attention. Puis, on lâche sur ces points-là, chacun se félicite de la "reculade", on se tape dans le dos : "Bien joué, on a évité le pire", et pendant ce temps, les horaires disciplinaires diminuent et le b*rdel progresse.