florilège de vers célèbres pour phrases du jour

Bonjour,

Pour faire le lien entre mon premier chapitre de l'année en 6ème (la poésie) et les "phrases du jour" que j'aimerais dicter aux élèves en début d'heure, je suis à la recherche de vers célèbres. Pour l'instant, j'en ai 14 :

1) "On n'est pas sérieux quand on a 17 ans"
2) Les plus désespérés sont les chants les plus beaux et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
3) Un seul être vous manque et tout est dépeuplé.
4) Partir, c’est mourir un peu ;
C’est mourir à ce qu’on aime.
On laisse un peu de soi-même
En toute heure et en tout lieu.
5) Le goût est fait de mille dégoûts.
6) Il faut être léger comme l’oiseau et non comme la plume.
7) Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville.
8) Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse.
9) Cueillez, cueillez votre jeunesse :
Comme à cette fleur, la vieillesse
Fera ternir votre beauté.
10) Les mots sont les passants mystérieux de l’âme.
11) Il est si beau, l’enfant, avec son doux sourire,
Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire,
Ses pleurs vite apaisés.
12) J’ai cueilli ce brin de bruyère
L’automne est morte souviens t’en
Nous ne nous verrons plus sur terre
Odeur de temps brin de bruyère
Et souviens-toi que je t’attends.
13) Un beau soir l’avenir s’appelle le passé
C’est alors qu’on se tourne et qu’on voit sa jeunesse.
14) Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d’autre.

Auriez-vous d'autres vers célèbres à me proposer afin d'étoffer ce petit florilège ?

Merci !

Le temps défile à vive allure ? sois sans peur.
Et le bonheur n’est pas éternel ? sois sans peur.
Profite de l’instant que tu vis maintenant,
Sans regret ni regard vers le ciel, sois sans peur.

Je trouve ton idée particulièrement intéressante...

Les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon cœur d'une langueur monotone.

Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage,
Et la mer est amère, et l'amour est amer,
L'on s'abîme en l'amour aussi bien qu'en la mer,
Car la mer et l'amour ne sont point sans orage.

J'ai voulu ce matin te rapporter des roses ;
Mais j'en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que les nœuds trop serrés n'ont pu les contenir.

Oh ! combien de marins, combien de capitaines
Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,
Dans ce morne horizon se sont évanouis !

L'autre jour au fond d'un vallon,
Un serpent piqua Jean Fréron ;
Que croyez-vous qu'il arriva ?
Ce fut le serpent qui creva.

tannat a écrit: Les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon cœur d'une langueur monotone.

C'est six vers, ça

"Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit : souviens-toi !"

PauvreYorick a écrit:

tannat a écrit: Les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon cœur d'une langueur monotone.

C'est six vers, ça

Arfff !
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon cœur
D'une langueur
Monotone.

Frères humains, qui après nous vivez,
N'ayez les cœurs contre nous endurcis,
Car, si pitié de nous pauvres avez,
Dieu en aura plus tôt de vous mercis.

Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.

Belle idée! Tu me donnes envie d'essayer!

Dis donc camarade Soleil
tu ne trouves pas
que c´est plutot con
de donner une journée pareille
à un patron ?

Le bourreau se sent malhabile
Devant une trace de sang

Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément.

Si l'on n'est plus que mille, eh bien, j'en suis ! Si même
Ils ne sont plus que cent, je brave encor Sylla ;
S'il en demeure dix, je serai le dixième ;
Et s'il n'en reste qu'un, je serai celui-là !

Merci beaucoup pour vous idées qui viennent compléter ce que j'ai déjà.
Je suis bien contente si mon idée peut inspirer d'autres néos !

Ce siècle avait deux ans ! Rome remplaçait Sparte,
Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte

Cette bohème-là, c'est mon tout, ma richesse,
Ma perle, mon bijou, ma reine, ma duchesse,
Celle qui m'a bercé sur son giron vainqueur,
Et qui dans ses deux mains a réchauffé mon coeur.

Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine

Bois du vin, car tu dormiras longtemps sous la terre, sans ami, sans femme. Je te confie un secret: les tulipes fanées ne refleurissent pas.

La terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas.

Pourquoi cette sérénité ?
Aurais-tu la clé des problèmes
Qui nous font, frissonnants et blêmes,
Passer le printemps et l’été ?

Dans le brouillard s’en vont un paysan cagneux
Et son boeuf lentement dans le brouillard d’automne
Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux
Et s’en allant là-bas le paysan chantonne
Une chanson d’amour et d’infidélité
Qui parle d’une bague et d’un coeur que l’on brise
Oh! l’automne l’automne a fait mourir l’été
Dans le brouillard s’en vont deux silhouettes grises

(oui, ok, on dépasse le cadre du vers unique...)

PauvreYorick a écrit:

tannat a écrit: Les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon cœur d'une langueur monotone.

C'est six vers, ça

Et c'est 6 juin

Soyez sympas en citant des vers : respectez les strophes...

Le temps s'en va, le temps s'en va Madame !
Las ! Le temps, non ; mais nous nous en allons. (Pierre de Ronsard)

Tout en bas du forum, il y a une rubrique "citations", tu devrais y trouver ton bonheur.
Pourriez-vous aussi citer l'auteur et l’œuvre s'il vous plait ?

Sur ce topic, de bonnes idées :
https://www.neoprofs.org/t26926-quel-est-votre-vers-prefere