Le nouveau brevet va arriver. - Lien vers les textes en page 6

Al9 a écrit:En lisant le projet de décret sur l'évaluation, il n'y a plus de bulletins pour le collège mais un livret scolaire qui comporte entre autres :
"Les bilans périodiques de l’évolution des acquis scolaires de l’élève"

Je me demande comment interpréter çà exactement....

Ilse a écrit:Si c'est pour faire ça, pourquoi ne pas supprimer le brevet ?

Al9 a écrit:En lisant le projet de décret sur l'évaluation

kero a écrit:

Ilse a écrit:Si c'est pour faire ça, pourquoi ne pas supprimer le brevet ?

Parce que politiquement, ça ne passerait jamais.

laMiss a écrit:

Al9 a écrit:En lisant le projet de décret sur l'évaluation

Il est dispo?

micaschiste a écrit:

Al9 a écrit:En lisant le projet de décret sur l'évaluation, il n'y a plus de bulletins pour le collège mais un livret scolaire qui comporte entre autres :
"Les bilans périodiques de l’évolution des acquis scolaires de l’élève"

Je me demande comment interpréter çà exactement....

transposition de ce qui se fait en primaire au collège ?

cube a écrit:
C'est quand même très favorable à l'élève un peu moyen, ce truc !
Si j'ai bien compris, il y a 8 compétences validées en contrôle continu (4 sur le 1er domaine et 4 pour les autres domaines), notées de 1 à 4 puis ramenées à 10, 20, 30, ou 40.
Plus 3 épreuves finales, chacune sur 100.
au maximum : 8*40 + 3*100 = 620 points
donc il faut 310 points pour avoir le brevet

Un élève moyen-bof aura "3" ("satisfaisant", c'est "un peu plus de la moyenne", non ?) à chaque compétence ou presque, donc 8*30 = 240 points !
Vu que pour avoir ce nouveau brevet, il faut 310 points (dites-moi si j'ai mal compris le truc), il ne lui manque que 70 malheureux petits points en trois épreuves.
Avec des notes minables comme 20/100 et 20/100 et 30/100 ça marche quand même !

Un élève faiblard aura "2" partout (faudra pas mettre 1 pour ne pas lui faire de peine) donc 8*20 = 160 points. Il manque 150 points : il lui suffit de choper la moyenne (50/100) aux épreuves finales. Aujourd'hui, un élève qui n'a pas la moyenne au contrôle continu a des points de retard à rattraper aux épreuves finales. Là, même plus !

Va falloir vraiment le vouloir pour ne pas l'avoir, ce machin !

Quand aux épreuves "combinées", je sens bien le truc genre "lecture de documents", "graphiques", "repérage des informations utiles" ... et pas beaucoup de vraies connaissances. Et je n'ai pas envie d'être à trois profs sur une copie à chipoter pour des demi-points alors que de toute façon l'élève aura son brevet même s'il rend une daube !

livie a écrit:Pfouuuu, vivement 2017.
(Pour les élections je parle )

Spoiler:

Dr Raynal a écrit:"comme le dit la loi le DNB atteste la maitrise du socle"
Le socle, rien que le socle.
Donc, la maitrise de "compétences"
Pour les connaissances, on verra plus tard : elles sont devenues accessoires...

VanGogh59 a écrit:

Dr Raynal a écrit:"comme le dit la loi le DNB atteste la maitrise du socle"
Le socle, rien que le socle.
Donc, la maitrise de "compétences"
Pour les connaissances, on verra plus tard : elles sont devenues accessoires...

Formons des crétins... Des crétins oui, mais des crétins compétents !

Isis39 a écrit:

VanGogh59 a écrit:

Dr Raynal a écrit:"comme le dit la loi le DNB atteste la maitrise du socle"
Le socle, rien que le socle.
Donc, la maitrise de "compétences"
Pour les connaissances, on verra plus tard : elles sont devenues accessoires...

Formons des crétins... Des crétins oui, mais des crétins compétents !

Mais il y a des connaissances dans le socle. Ce brevet est critiquable mais pourquoi opposer compétences et connaissances ?

VanGogh59 a écrit:

Isis39 a écrit:

VanGogh59 a écrit:

Dr Raynal a écrit:"comme le dit la loi le DNB atteste la maitrise du socle"
Le socle, rien que le socle.
Donc, la maitrise de "compétences"
Pour les connaissances, on verra plus tard : elles sont devenues accessoires...

Formons des crétins... Des crétins oui, mais des crétins compétents !

Mais il y a des connaissances dans le socle. Ce brevet est critiquable mais pourquoi opposer compétences et connaissances ?

Des connaissances bien modestes par rapport à ce qui était exigé avant. Quant aux compétences, quelle usine à gaz ! Certaines sont incompréhensibles ou impossibles à évaluer ! On a multiplié les compétences alors qu'on sait bien qu'il en suffirait de 4 ou 5 en HG pour avoir une matière qui soit maîtrisée et on a réduit les connaissances. Cette proposition du SGEN est uniquement économique.

Albert Jarl a écrit:Bien sûr, les dites compétences doivent être entièrement au service de l'acquisition du savoir. Mais ce qu'on nous vend depuis une dizaine d'année c'est strictement l'inverse.

Évaluation : le ministère est-il fou ?


Le SNALC-FGAF a pris connaissance des projets de textes concernant l'évaluation des élèves à l'école et au collège ainsi que le diplôme national du brevet. Ces textes auraient apparemment déjà fait l'objet de discussions avec des organisations syndicales. Alors qu'il est représentatif et le deuxième syndicat des enseignants du second degré, le SNALC n'a pas été consulté, preuve une fois encore des grandes qualités de dialogue social de notre ministère.

Pour le SNALC-FGAF, le projet n'est même pas inacceptable : il est invraisemblable. Le nouveau « livret scolaire de la scolarité obligatoire » a de quoi rivaliser avec les formulaires administratifs les plus abstrus, et sera une véritable purge pour les équipes enseignantes. La liste des choses à y faire figurer est sans fin : nous souhaitons bon courage aux parents d'élèves lorsqu'ils auront à en prendre connaissance.

Au primaire, la notation sur 20 n'est mentionnée nulle part : il faudra « positionner » l'élève suivant 4 « positions » sur 16 domaines d'enseignement du CP au CE2, et sur 20 domaines en CM1 et CM2.

Au collège, les notes sur 20 — dont rien ne garantit l'existence — n'ont qu'un intérêt esthétique puisque ce sont les niveaux de maîtrise des 8 domaines ou sous-domaines qui seront pris en compte pour l'obtention d'un diplôme du brevet encore plus tordu que l'actuel.

Au vu du délire qui s'est emparé du ministère depuis son arrivée — réforme du collège aberrante, programmes non annuels et mis en œuvre de façon simultanée, et désormais réforme de l'évaluation qui nous laisse bouche bée - le SNALC-FGAF demande la démission de la directrice générale de l'enseignement scolaire.

Celeborn a écrit:Le SNALC a réagi :

Évaluation : le ministère est-il fou ?


Le SNALC-FGAF a pris connaissance des projets de textes concernant l'évaluation des élèves à l'école et au collège ainsi que le diplôme national du brevet. Ces textes auraient apparemment déjà fait l'objet de discussions avec des organisations syndicales. Alors qu'il est représentatif et le deuxième syndicat des enseignants du second degré, le SNALC n'a pas été consulté, preuve une fois encore des grandes qualités de dialogue social de notre ministère.

Pour le SNALC-FGAF, le projet n'est même pas inacceptable : il est invraisemblable. Le nouveau « livret scolaire de la scolarité obligatoire » a de quoi rivaliser avec les formulaires administratifs les plus abstrus, et sera une véritable purge pour les équipes enseignantes. La liste des choses à y faire figurer est sans fin : nous souhaitons bon courage aux parents d'élèves lorsqu'ils auront à en prendre connaissance.

Au primaire, la notation sur 20 n'est mentionnée nulle part : il faudra « positionner » l'élève suivant 4 « positions » sur 16 domaines d'enseignement du CP au CE2, et sur 20 domaines en CM1 et CM2.

Au collège, les notes sur 20 — dont rien ne garantit l'existence — n'ont qu'un intérêt esthétique puisque ce sont les niveaux de maîtrise des 8 domaines ou sous-domaines qui seront pris en compte pour l'obtention d'un diplôme du brevet encore plus tordu que l'actuel.

Au vu du délire qui s'est emparé du ministère depuis son arrivée — réforme du collège aberrante, programmes non annuels et mis en œuvre de façon simultanée, et désormais réforme de l'évaluation qui nous laisse bouche bée - le SNALC-FGAF demande la démission de la directrice générale de l'enseignement scolaire.

Celeborn a écrit:Le SNALC a réagi :

Évaluation : le ministère est-il fou ?


Le SNALC-FGAF a pris connaissance des projets de textes concernant l'évaluation des élèves à l'école et au collège ainsi que le diplôme national du brevet. Ces textes auraient apparemment déjà fait l'objet de discussions avec des organisations syndicales. Alors qu'il est représentatif et le deuxième syndicat des enseignants du second degré, le SNALC n'a pas été consulté, preuve une fois encore des grandes qualités de dialogue social de notre ministère.

Pour le SNALC-FGAF, le projet n'est même pas inacceptable : il est invraisemblable. Le nouveau « livret scolaire de la scolarité obligatoire » a de quoi rivaliser avec les formulaires administratifs les plus abstrus, et sera une véritable purge pour les équipes enseignantes. La liste des choses à y faire figurer est sans fin : nous souhaitons bon courage aux parents d'élèves lorsqu'ils auront à en prendre connaissance.

Au primaire, la notation sur 20 n'est mentionnée nulle part : il faudra « positionner » l'élève suivant 4 « positions » sur 16 domaines d'enseignement du CP au CE2, et sur 20 domaines en CM1 et CM2.

Au collège, les notes sur 20 — dont rien ne garantit l'existence — n'ont qu'un intérêt esthétique puisque ce sont les niveaux de maîtrise des 8 domaines ou sous-domaines qui seront pris en compte pour l'obtention d'un diplôme du brevet encore plus tordu que l'actuel.

Au vu du délire qui s'est emparé du ministère depuis son arrivée — réforme du collège aberrante, programmes non annuels et mis en œuvre de façon simultanée, et désormais réforme de l'évaluation qui nous laisse bouche bée - le SNALC-FGAF demande la démission de la directrice générale de l'enseignement scolaire.

Sulfolobus a écrit:

J'aime bien ce qu'a écrit LeGorafi aussi :

http://www.legorafi.fr/2015/09/24/najat-vallaud-belkacem-veut-instaurer-la-notation-sur-1-et-la-disparition-du-0/

Le Gorafi a écrit: « Le zéro, par son caractère intrinsèquement ségrégationniste, contribue à désolidariser l’apprenant de son groupe classe référent, au risque de le persuader de son infériorité intellectuelle symbolique et codifiée qu’aucune remédiation pensée de manière spiralaire et curriculaire à l’aide d’un outil scripteur ne permettra de résorber, confortant l’élève dans l’idée que l’école serait génératrice d’un jargon inaccessible au profane hors de son milieu constituant. »