Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

Audition par le Sénat : L’analyse du SNALC sur les rythmes scolaires

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Progamme de Macron dans Libé :

A l’école, la réforme des rythmes scolaires ne sera plus obligatoire. Un décret, publiable dès cet été, doit redonner le choix aux communes, après concertation avec les écoles. Toutes les options seront possibles: revenir à la semaine de quatre jours d’école. Conserver le rythme des quatre jours et demi, avec - ou sans !- les activités périscolaires. Le fonds d’aides aux communes continuera d’exister, mais seulement pour les plus pauvres.

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C'est vraiment annoncé partout que les mairies feront ce qu'elles voudront dès la rentrée prochaine.

Dans le café pédagogique, une analyse que je trouve pertinente :

Rythmes scolaires : Un recul éducatif ?

Là où les communes développaient des services destinés à toutes les tranches d'âge, elles se sont davantage adressées au public scolaire, laissant de coté les collégiens et lycéens. Le développement du périscolaire a souvent obligé les communes à faire des choix budgétaires. Même si les PEL peuvent toucher d'autres publics, les aides financières de l'Etat ont amené les communes à opter pour le public scolaire. Les communes ont souvent fermé les centres de vacances par exemple.

V Laforets montre aussi le rôle d'une nouvelle génération d'élus liés à la vague rose du tournant du siècle et bien symbolisés par le Réseau français des villes éducatrices. Souvent issus du monde enseignant, ils vivent le développement des compétences communales en matière éducative comme une opportunité de transformer l'école de l'extérieur.

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Le SNUipp dans le café pédagogique :

Le syndicat est plus ennuyé par rapport aux rythme scolaires. La réforme est jugée mauvaise. " Elle s’est faite sans les enseignants et a renforcé le pouvoir des municipalités. Elle a déstabilisé le travail des équipes enseignantes et dégradé leurs conditions de travail". Mais "laisser aujourd’hui chaque municipalité choisir de poursuivre ou non dans cette voie n’est pas acceptable. Le SNUipp-FSU demande sa remise à plat et le retour à un cadrage national".

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C'est à ou à :pleurs:

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Pas très clair au final et pas facile à mettre en place d'emblée.

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Avec la suppression de la taxe d'habitation pour 80% des gens et l'arrêt du fond d'amorçage (permanent) de 400 millions d'euros par an, les communes auront vite fait leur choix...

johel a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Pas très clair au final et pas facile à mettre en place d'emblée.

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Pour la réforme des rythmes, il n'y a rien à mettre en place, il laisse le choix. Les communes arrêtent ou pas, quand elles veulent, et s'organisent comme elles le souhaitent quand elles le souhaitent.

Deux échéances financières seulement : la mise en place de la diminution de la taxe d'habitation et la rentrée 2019 avec l'arrêt des aides de l'Etat.

Pour les communes c'est hyper simple : vous calculez votre budget et vous mettez en place ce que vous pouvez et voulez. C'est sur que pour les syndicats qui n'ont pas souhaité l'abrogation du décret dès le départ, c'est gênant de voir le scénario annoncé dès 2012 se mettre en place.

Le SNUipp demande une remise à plat et un cadrage national, mais le nouveau Président a annoncé dès le début de sa campagne qu'il souhaitait une décentralisation TOTALE sur le sujet.

Perso je trouve cette décentralisation du sujet très problématique. Que ce soient les maires qui puissent décider de l'organisation du temps scolaire (et par voie de conséquence de l'organisation de notre temps de travail)....L'Education est encore nationale et nous PE sont encore fonctionnaires d'état...

Après qu'ils soient concernés et qu'ils aient leur mot à dire, c'est normal bien-sûr, ils gèrent les locaux, le temps périscolaire...mais qu'ils aient seuls le pouvoir décisionnel, ça me dérange beaucoup...

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On va entrer de plein pied dans la territorialisation de l'Ecole...et quand je vois la perception "scolaire" de certains maires des alentours, ça craint vraiment s'il n'y a aucune garde-fous.

En complément, autre article du jour : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Interview de François de Rugy que j'avais vaguement entendu ce matin sur le sujet des rythmes mais aussi des classes de CP à 12 élèves dès la rentrée...Avec des groupes dans la même classes et 2 enseignants si problème de locaux...Et dire que ce monsieur fait partie des potentiels futurs ministre de l'Education. Se rend-il compte du volume sonore et des conditions ?

Une possibilité ce sera d'utiliser les PDMQDC pour faire la lecture et les maths en CP et CE1 en co-intervention pour les écoles REP+.

Ensuite les municipalités couperont les salles de classe en 2 avec une cloison et ajouteront un bureau pour l'enseignant et un tableau.

Mais un nouveau problème surgira : il faudra en plus de l'aménagement des locaux, racheter des vidéoprojecteurs, ou TBI, ou TNI ...

Etc ...

The Goon a écrit:Une possibilité ce sera d'utiliser les PDMQDC pour faire la lecture et les maths en CP et CE1 en co-intervention pour les écoles REP+.

Ensuite les municipalités couperont les salles de classe en 2 avec une cloison et ajouteront un bureau pour l'enseignant et un tableau.

Mais un nouveau problème surgira : il faudra en plus de l'aménagement des locaux, racheter des vidéoprojecteurs, ou TBI, ou TNI ...

Etc ...

C'est déjà le cas....

En Suède où l'école est très territorialisée depuis longtemps, les mairies doivent consacrer un budget minimal en fonction du nombre d'enfants. Ils peuvent faire plus ou autrement, mais ne peuvent pas aller en deçà d'un certain seuil.

Fraser a écrit:

The Goon a écrit:Une possibilité ce sera d'utiliser les PDMQDC pour faire la lecture et les maths en CP et CE1 en co-intervention pour les écoles REP+.

Ensuite les municipalités couperont les salles de classe en 2 avec une cloison et ajouteront un bureau pour l'enseignant et un tableau.

Mais un nouveau problème surgira : il faudra en plus de l'aménagement des locaux, racheter des vidéoprojecteurs, ou TBI, ou TNI ...

Etc ...

C'est déjà le cas....

Tout à fait et au moins en partie. Les PDMQDC ne font pas tous ou que ça. En les redéployant, cela permettrait d'une part de garder les PDMQDC en co-animation et d'autre part de commencer à mettre en place cette promesse électorale dès la prochaine rentrée.

La FCPE contre le retour à la semaine de 4 jours au primaire

L Moyano, présidente de la FCPE a écrit:Si l’organisation de la semaine d’enseignement dans le 1er degré devait revenir à 4 jours, comme vos annonces ont pu le laisser penser, la FCPE en tirera toutes les conséquences et appellera les parents à se mobiliser sur l’ensemble du territoire, dans l’intérêt des enfants

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Les maires attendent de pied ferme la réforme des rythmes scolaires de Macron

J'ai l'impression que ce décret va fonctionner en deux phases, comme un fusil à deux coups. Une première phase pour faire plaisir aux élus. Une seconde pour nous dire que si on continue, il nous faudra assurer la charge financière de ces activités périscolaires.

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Franceinfotv.fr :

Revenir sur la réforme des rythmes scolaires est une bonne nouvelle pour Jean-Michel Fourgous, maire Les Républicains d'Elancourt (Yvelines). "Il est évident que ce que propose Emmanuel Macron, c'est une bonne mesure. Cette réforme, nous voulons l'abandonner", explique-t-il à RMC. Il dénonce une mesure "coûteuse et inefficace".

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Semaine de 4 ou 5 jours? Ce que prévoit Macron pour les rythmes scolaires

Le président de l'Association des maires ruraux, Vanik Berberian, salue lui aussi la mesure, qui permet des rythmes scolaires à la carte. "Il faut laisser le terrain s'organiser: les modes de vie ne sont pas les mêmes partout en France", fait-il valoir dans Le Parisien.

D'autres communes, où l'application de la réforme n'a pas posé de problème, ne pensent pas revenir sur un système désormais bien rôdé. "On continue! Il faut laisser du temps pour mesurer le retour sur investissement de notre lutte contre l'échec scolaire", avance ainsi le maire UDI d'Arras, Frédéric Leturque, qui a lancé en 2016 une évaluation de l'application de la réforme dans sa ville, dont les conclusions se sont avérées positives.

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